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Réflexions - Page 173

  • OFCE : Compétitivité : attention danger !

    13 juin 2013

    Par Céline Antonin, Christophe Blot, Sabine Le Bayon et Catherine Mathieu

    La crise que traverse la zone euro est la conséquence des déséquilibres macroéconomiques et financiers qui se sont développés au cours des années 2000. Les économies européennes qui ont suscité des doutes sur la soutenabilité de leurs finances publiques (Espagne, Portugal, Grèce et l’Italie[1]) sont celles qui enregistraient les déficits courants les plus élevés avant la crise et celles dont la compétitivité s’était fortement dégradée entre 2000 et 2007. Inversement, l’Allemagne a gagné en compétitivité et accumulé des excédents croissants sur la même période si bien que l’Allemagne sert aujourd’hui de modèle qu’il conviendrait de reproduire dans l’ensemble de la zone euro et particulièrement dans les pays du Sud de l’Europe. Les coûts unitaires du travail ont effectivement baissé en Allemagne à partir de 2003 en même temps que se sont développés des accords de modération salariale entre syndicats et patronat et que le gouvernement de coalition dirigé par Gerhard Schröder promouvait un vaste programme de réformes structurelles visant à rendre le marché du travail[2] plus flexible, à réformer le mode de financement de la protection sociale mais aussi à améliorer la compétitivité. La notion de compétitivité est cependant complexe et s’appuie sur de multiples facteurs (insertion dans la division internationale des processus de production, développement du tissu productif qui favorise les effets de réseau et l’innovation…) dont le rôle est tout aussi primordial.

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  • Fondation Jean Jaurès : La rente nucléaire et hydraulique, un atout paradoxal pour la transition énergétique

    Près de 90 % de l’électricité produite en 2012 en France provient du nucléaire et de l’hydraulique. Ces deux sources d’électricité sont moins onéreuses que celle qu’offre le marché. Comment peuvent-elles financer la transition énergétique, alors qu’un récent rapport de la Commission de régulation de l’énergie préconise une hausse des tarifs de l’électricité ?

    Synthèse :

    On parle de « rente », nucléaire et hydraulique, pour désigner le surplus économique apporté par le parc existant, c’est-à-dire la différence entre son coût et la rémunération du capital restant à amortir d’une part, et le prix de gros européen d’autre part – en d’autres termes, la dépense évitée grâce au choix du nucléaire et de l’hydraulique. L’évaluation de cette rente comporte certes des incertitudes mais on peut retenir qu’elle dégage un surplus de 5 Md€ (milliards d’euros) aujourd’hui et 10 Md€ vers 2025.

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  • OFCE - Donations financières : quand les inégalités se transmettent aussi …

    10 juin 2013

    par Sabine Le Bayon, Sandrine Levasseur et Pierre Madec

    En France, les transmissions intergénérationnelles, qu’elles soient sous forme d’héritages ou de donations, sont au cœur d’un débat idéologique ancien. Les défenseurs du droit à transmettre et des solidarités intergénérationnelles se voient opposer les critiques dénonçant là un vecteur important de reproduction des inégalités sociales et patrimoniales. Alors que la part des ménages français percevant un héritage a diminué au cours de la dernière décennie, le nombre de ménages  percevant des donations, notamment sous forme financière[1] a augmenté durant la même période. Ainsi, en 2010, près d’un ménage sur cinq déclarait avoir reçu une donation au cours de sa vie, soit 30 % de plus qu’en 2004. Quels rôles jouent réellement ces transferts financiers dans la transmission des inégalités ? Quels impacts ont-ils sur la constitution du patrimoine ?

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  • Non Fiction : Le bien-vivre en politique

    Crises financière, économique, sociale et démocratique : elles se conjuguent et finissent par éclipser la crise écologique, aux conséquences vraisemblablement plus douloureuses sur le long terme pour l'humanité. Le Socialisme gourmand , dernier livre en date du prolifique penseur de la décroissance engagé à gauche, Paul Ariès, a le mérite d'aborder cette question de l'écologie en passant par le prisme du politique. Avec un tel parcours, l'auteur de La Simplicité volontaire contre le mythe de l'abondance,  semble être un témoin et acteur privilégié pour entreprendre une remise en cause du socialisme à l'heure de l'urgence climatique, mais aussi d'une actualité éditoriale conséquente après le premier anniversaire marquant le retour au pouvoir de la gauche.

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  • Réforme des retraites: interview dans Le Monde, par Jean-Christophe Cambadélis

    Faut-il selon vous une grande réforme ou une réforme plus conjoncturelle sur ce dossier ?

    Le PS, qui a mis en place son propre groupe de travail sur les retraites, souhaite que le gouvernement ne cède ni aux sirènes du grand soir, ni à l’immobilisme. La méthode choisie jusqu’à présent nous semble bonne car elle respecte les partenaires sociaux, la retraite par répartition donc la solidarité, et elle respecte aussi les faits. C’est comme cela qu’il faut aborder une réforme qui a un aspect à la fois conjoncturel et structurel.

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  • Fondation Jean Jaurès - Interview de François Lafond


    Interview de François Lafond par fondationjeanjaures

  • Telos - Guy Carcassonne et la Ve République, Gérard Grunberg

    Guy Carcassonne a été l’un de nos grands constitutionnalistes. Non seulement parce qu’il connaissait et analysait parfaitement les mécanismes institutionnels mais aussi parce que, dans la grande tradition française, il était un constitutionnaliste engagé. Il prenait parti et se passionnait pour l’amélioration de nos institutions. L’introduction de son merveilleux livre, La Constitution, livre qui se présente comme un simple commentaire de texte, nous livre en quelques pages denses et riches sa vision de la Ve République. Son auteur était un ferme défenseur du  régime actuel mais appelait constamment à mettre son fonctionnement davantage en conformité avec les principes de la démocratie et de la représentation.

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  • Réforme du CSM : vers la fin de l'ère du soupçon, Note Par le pôle "Justice" de Terra Nova.

    L’Assemblée nationale vient d’adopter le projet de loi constitutionnelle réformant le Conseil supérieur de la magistrature. Alors que certaines voix de l’opposition se sont élevées pour dire « qu’accouchant d’une souris », le projet n’apportait comme changement que l’ajout d’un membre magistrat, il faut rappeler aujourd’hui que ce texte porte de réelles avancées, comme l’obligation pour le ministre de la Justice de suivre les avis du CSM pour les nominations au parquet, la composition paritaire du CSM entre magistrats et non magistrats, la faculté pour le CSM de s’exprimer de manière spontanée sur les questions relatives à l’indépendance de la justice et à la déontologie des magistrats, ainsi que la possibilité pour un magistrat de saisir le CSM sur des questions de déontologie. Aussi, l’adoption de cette réforme constituerait un bienfait pour la justice et son indépendance. Dès lors, on comprendrait mal qu’elle soit empêchée alors qu’elle consacre un réel progrès pour les citoyens, premiers destinataires de l’indépendance de la justice.

    Cette note est dédiée à Guy Carcassonne, trop tôt disparu

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  • Libre-échange : «L’exception culturelle ne se négocie pas»

    Info Libé La ministre du Commerce extérieur, Nicole Bricq, menace Bruxelles d'un veto français dans les négociations commerciales entre l'Union européenne et les Etats-Unis. Paris refuse d'y inclure la culture et l'audiovisuel.

    Par CATHERINE MAUSSION

    Faute d’exception culturelle, la France va refuser de donner mandat à la Commission européenne pour négocier un accord de libre-échange avec les Etats-Unis. C’est ce qu’explique Nicole Bricq, ministre du Commerce extérieur qui se rend vendredi à Bruxelles, où se tient un conseil européen des ministres du Commerce extérieur. Enjeu dans cette négociation, la forme que prendra au final le «partenariat transatlantique de commerce et d’investissement», alors que les deux puissances représentent ensemble 40 % du commerce mondial.

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  • Telos - Leipzig ou le réformisme hollandais, Zaki Laïdi

    Depuis un an on se demande toujours quelles sont les lignes de force, s’il y en a, du réformisme hollandais. C’est dans son discours de Leipzig devant le SPD qu’on les trouve, à condition bien évidement d’en comprendre le sens et peut-être même la subtilité.

    La première interprétation consisterait à ne voir dans ce discours que de simples mots sans grandes conséquences sur les choix du quinquennat. Mais en politique, les mots ont leur importance. Or à Liepzig François Hollande a ditque « le progrès, c’est aussi de faire des réformes courageuses pour préserver l’emploi et anticiper les mutations sociales et culturelles comme l’a montré Gerhard Schröder. On ne construit rien de solide en ignorant le réel ». Il aurait pu parfaitement noyer cet hommage appuyé à Gehrard Schroeder dans une reconnaissance plus large des apports de la social-démocratie allemande. Or il se trouve qu’il a choisi de le faire explicitement, ce qui exprime d’ailleurs moins la volonté de mettre en œuvre en France les lois Hartz, que le souci de réaffirmer sa liberté de jugement politique y compris l’égard de ceux qui en France considèrent l’ancien chancelier allemand comme un social-traître.

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