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Réflexions - Page 118

  • Non Fiction - Le pouvoir de la communication

    Résumé : Le sociologue Manuel Castells analyse les réseaux de communication et leurs pouvoirs dans une société qui a considérablement élargie son espace public par les médias.

     

    Faut-il encore présenter Manuel Castells ? Depuis 1979, professeur de sociologie, de planification urbaine et régionale à l’Université de Berkeley en Californie, il est également titulaire de la Chaire "Technology of Communication and Society" à l’University of Southern California, Los Angeles ainsi que celle consacrée à la "Société en Réseaux" au Collège d´études mondiales (Fondation de la MSH) à Paris.

    Son œuvre est considérable. On en retiendra ici la trilogie qu’il consacra à L’ère de l’information  et La galaxie Internet . Le présent ouvrage s’inscrit, tout en les actualisant, les infléchissant et les enrichissant, dans la continuité de ces travaux dont l’influence sur les recherches en sociologie de la communication a été – et reste – tout à fait considérable. L’objet central de ce livre - le titre original Communication power était encore plus explicite - est une réflexion puissante sur les liens, dans ce que je serais tenté d’appeler l'espace-réseau, entre pouvoir et communication, communication du pouvoir et pouvoir de la communication. Pour Castells, et ses travaux précédents nous l’avaient amplement montré, ce sont les réseaux de communication (et plus exactement le réseau de ces réseaux) qui désormais sont au cœur - comme vient encore de le souligner Alain Touraine  - d’un type sociétal différent de celui des sociétés, notamment occidentales, telles qu’elles avaient pu se développer, après ce qu’il reste convenu d’appeler les première et deuxième révolutions industrielles.

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  • Les impasses de la Troisième voie Liêm HOANG-NGOC Eurodéputé, rapporteur sur l’action de la troïka et Philippe MARLIERE Politologue, professeur à l’University College of London

    Alors que les uns et les autres s’agitent autour de questions de société, François Hollande continue de développer son projet économique. Il vient de confirmer l’orientation social-libérale mise en œuvre depuis son élection. Il a foi dans le virage à 180 degrés qu’il entend faire assumer au grand jour à la gauche française. Le nouvel horizon, défini lors de la conférence de presse du 13 novembre 2012 et réaffirmé lors celle du 14 janvier, est le socialisme de l’offre, traduction française de la Troisième voie dans laquelle Tony Blair et Gerhard Schröder engagèrent, il y a dix ans, le Labour britannique et le SPD allemand.

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  • Libé - La crise ne condamne pas le progrès social

    Jean-Christophe CAMBADELIS Député socialiste, Christian PAUL Député PS de la Nièvre, Claude ROIRON, Laurence ROSSIGNOL secrétaire national du Parti socialiste. et Jean-Marc GERMAIN, le 9 janvier

    Dans les tempêtes économiques que traverse l’Europe, nul ne saurait trouver une issue heureuse en solitaire. La France subit de longue date un chômage de masse, une capacité industrielle amoindrie, et une compétitivité battue en brèche dans de nombreux secteurs. Nombre d’entreprises investissent peu, et se préoccupent du court terme. La rente supplante l’innovation. La panne du dialogue social pendant une décennie a miné la cohésion nationale. Les déficits et la dette ont affaibli la puissance publique et ses capacités d’action. Le retour à un meilleur investissement, privé comme public, figure au premier rang des urgences. La France doit dépenser mieux pour investir plus, créer plus de valeur et retrouver le sens de la justice.

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  • The New York Times, Paul Krugman : Scandal in France

    I haven’t paid much attention to François Hollande, the president of France, since it became clear that he wasn’t going to break with Europe’s destructive, austerity-minded policy orthodoxy. But now he has done something truly scandalous.

    I am not, of course, talking about his alleged affair with an actress, which, even if true, is neither surprising (hey, it’s France) nor disturbing. No, what’s shocking is his embrace of discredited right-wing economic doctrines. It’s a reminder that Europe’s ongoing economic woes can’t be attributed solely to the bad ideas of the right. Yes, callous, wrongheaded conservatives have been driving policy, but they have been abetted and enabled by spineless, muddleheaded politicians on the moderate left.

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  • Hollande/Gayet : de la vie privée, du corps du chef de l’État, des médias et autres considérations

    Coulisses de Bruxelles, Jean Quatremer :

    Impossible de ne pas évoquer ici la liaison entre François Hollande et Julie Gayet après le rôle que j’ai joué – à mon corps défendant -  dans l’affaire DSK et le livre de réflexion sur la presse que j’en ai tiré (« Sexe, mensonge et média », Plon), livre qui reste plus que jamais d’actualité. Cette relation extraconjugale constitue un vrai cas d’école. Elle pose trois séries de questions étroitement liées entre elles : celle de la vie privée du Président de la République, celle de la libre disposition du corps du  chef de l’État et celle de l’information.

    - En première analyse, l’aventure de François Hollande relève de la seule sphère privée. Il n’a violé aucune loi (il s’agit d’une relation entre adultes consentants n’ayant aucun lien d’autorité entre eux et ne suscitant aucun conflit d’intérêts), il n’a pas mobilisé les moyens de l’Etat à son profit personnel et sa liaison n’a apparemment  (le mot est important) pas d’impact sur la sphère publique.

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  • Les matins - Contraintes économiques ou politique sociale : Hollande a t-il déjà choisi ?


    Les matins - Contraintes économiques ou... par franceculture

  • Le blog (en anglais) de Francesco Saraceno (OFCE) : Jean-Baptiste Hollande

     le temps est venu de régler le principal problème de la France : sa production.
    Oui, je dis bien sa production. Il nous faut produire plus, il nous faut produire mieux.
    C’est donc sur l’offre qu’il faut agir. Sur l’offre !
    Ce n’est pas contradictoire avec la demande. L’offre crée même la demande.
    François Hollande – January 14, 2014

    France is often pointed to as the “sick man of Europe”. Low growth, public finances in distress, increasing problems of competitiveness, a structural inability to reform its over-regulated economy.  Reforms that, it goes without saying, would open the way to a new era of growth, productivity and affluence.

    François Hollande has tackled the second half of his mandate subscribing to this view. In the third press conference since he became President, he outlined the main lines of intervention to revive the French economy,  most notably a sharp reduction of social contributions for French firms (around € 30bn before 2017), financed by yet unspecified reductions in public spending.  During the press conference, he justified this decision on the ground that growth will resume once firms start producing more. Thus, he tells us, “It is upon supply that we need to act. On supply! This is not contradictory with demand. Supply actually creates demand“. Hmmm, let me think.  Supply creates demand. Where did I read this?

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  • Libé - Le hollandisme, quel «isme» est‑il ?

    Pour mieux comprendre le hollandisme nouveau, nous avons soumis au politiste Laurent Bouvet des déclarations du président lui-même ou de ceux qui ont commenté son discours. Ce professeur des idées politiques à l’université de Versailles-Saint Quentin, directeur de l’Observatoire de la vie politique à la fondation Jean Jaurès, proche du PS, estime que le vrai changement de mardi, c’est le «discours» et les «mots utilisés», bien plus que la politique annoncée. L’occasion d’explorer la doctrine Hollande et à travers elle, une part de l’histoire de la gauche.

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  • Libé - Système de santé : pour en finir avec les abus et les excès Claude EVIN ancien ministre des Affaires sociales et de la Santé

    Les «excès et les abus» en matière de sécurité sociale ne sont pas les dépenses de retraite qui répondent à des critères de liquidation identifiés ni les allocations familiales dont les indus sont récupérés à 90% par les caisses d’allocations familiales. Ce sont bien les dépenses d’assurance maladie qu’il faut impérativement maîtriser. La progression mécanique des dépenses de santé est de l’ordre de 4% par an alors qu’au regard du rythme de croissance de notre richesse nationale et de notre capacité de prélèvements sociaux le Parlement ne peut voter chaque année qu’une augmentation du financement d’environ 2,5%.

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  • OFCE : Important changement de cap à l’Elysée. La priorité n’est plus accordée à l’austérité

    15 janvier 2014

    par Xavier Timbeau, compte Twitter : @XTimbeau

    (paru dans Le Monde daté du jeudi 16 janvier 2014, p. 17)

    Dès son élection, François Hollande avait fait de la discipline budgétaire son objectif principal. La crise de 2008 n’avait pas fini de manifester ses conséquences sur les économies développées que se mettait en place en Europe, sur fond de crise des dettes souveraines, une austérité qui devait provoquer une seconde récession, un «  double dip  » pour employer la langue des économistes. Par exemple, lorsque François Hollande arrivait au pouvoir, la situation de la France paraissait désastreuse : déficit public à 5,2 %, plus de 600 milliards de dette publique en plus depuis 2008 mais également une hausse de 2 points du chômage (à 9,6 % de la population active). La pression était forte et, après la Grèce, le Portugal ou l’Irlande, le domino des Etats de la zone euro risquait d’entraîner l’Espagne ou l’Italie. Dans ce contexte, seule la discipline budgétaire semblait pouvoir aider l’Allemagne à soutenir une zone euro chancelante.

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  • Emmanuel Todd : "Je parie sur l'hollandisme révolutionnaire !"

    Grâce à sa "souplesse d'esprit" et sous la pression des classes moyennes et supérieures, le candidat socialiste ne sera pas un nouveau Mitterrand, affirme le démographe et politologue. Interview.

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