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Réflexions - Page 122

  • Observatoires des inégalités : L’état de la précarité d’emploi en Europe

    23 décembre 2013 - La précarité a toujours existé, elle est inhérente à tout marché du travail, arguent ceux qui estiment qu’elle est un faux problème. Certes, mais cela ne l’empêche pas de rattraper de plus en plus de salariés européens.Extrait du magazine Alternatives Internationales.


    Tout le monde le voit, chacun le croise. Mais sa définition donne encore lieu à de sévères joutes. Car l’emploi précaire prend en Europe des formes multiples, impossibles à cerner en un critère unique. Du coup, certains analystes préfèrent s’en tenir à la forme juridique et parlent uniquement de « formes particulières d’emploi », ou encore de « formes atypiques ». Atypiques notamment par rapport à ce qui reste en Europe la réalité dominante : le contrat à durée indéterminé dont bénéficient 80 % des salariés de l’Union, selon la Cinquième enquête européenne sur les conditions de travail [1]. Atypiques également par rapport au contrat à temps plein, alors que le temps partiel représente aujourd’hui 19,2 % des emplois.

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  • Attali : "Hollande peut être un grand président"


    Attali : "Hollande peut être un grand président" par Europe1fr

  • La Vie des idées - Penser les affects : Dialogue de la sociologie et de la philosophie

    S’inspirant du spinozisme, F. Lordon propose de restaurer la considération des affects dans les sciences sociales. Les affects sont à la fois des effets des structures sociales, qu’ils reproduisent ou subvertissent. Ce qui conduit peut-être l’auteur à négliger leur ambivalence.

    Frédéric Lordon entend établir que l’on peut prendre au sérieux les affects individuels sans pour autant renoncer à l’étude des structures sociales. Les spécialistes des sciences sociales seront peut-être étonnés de constater que cette idée a son origine dans une lecture d’un philosophe du XVIIe siècle, Spinoza. L’auteur, dans la suite de l’ouvrage, justifie ce choix et délimite clairement le statut de cette « science sociale philosophique ». Faire du concept spinoziste de conatus le postulat d’une théorie sociale de l’action ne signifie pas reprendre la totalité de l’ontologie spinoziste dont il dérive. C’est partir de l’hypothèse que l’homme, en tant qu’être naturel, cherche à augmenter sa puissance d’agir et que, affecté par d’autres êtres qui favorisent ou diminuent celle-ci, en faisant naître en lui des sentiments de joie ou de tristesse, il est déterminé à désirer et agir dans tel ou tel sens.

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  • Le Monde - Les élites débordées par le numérique

    Septembre 2013. Un bijoutier niçois tue son agresseur et reçoit, en cinq jours, plus d’un million de soutiens sur Facebook. Massif, ce mouvement numérique a laissé l’appareil d’Etat « comme une poule avec un couteau », avoue aujourd’hui un membre d’un cabinet ministériel. « Devant ces nouveaux usages en ligne, ajoute-t-il, nous avons du mal à formuler des réponses. »

    Qu’il y ait eu ou non manipulation des chiffres, cette mobilisation hors norme est intéressante, quand on sait qu’un rassemblement en soutien au bijoutier, organisé à Nice le 16 septembre, n’a pas réuni plus de 1 000 personnes. « On a toujours relié manifestation physique et soutien affectif, observe le PDG d’Ipsos, Jean-Marc Lech. Or le numérique entraîne une révolution de l’appréhension sociologique. »

    Surtout, ce mouvement sociétal d’un nouveau type révèle que, dans leur grande majorité, les élites tombent de l’armoire numérique et ne soupçonnent pas la lame de fond sociétale qui se forme. L’« homo numericus » avance à toute vitesse. Bien plus vite que les gouvernants, institutions et intellectuels, souvent dépassés.

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  • Terra Nova - Du sommet défense aux élections européennes : quel avenir pour la politique de sécurité?

    Les dirigeants européens se réunissent à Bruxelles les 19 et 20 décembre pour parler défense. C’est une petite victoire en soi, car la question – l’avenir de la politique de sécurité et de défense commune, ou « PSDC » de son acronyme bruxellois – n’a plus été abordée depuis l’orée de la crise économique et financière. C’était en 2008, sous présidence française de l’Union européenne.  Quels sont les enjeux de cette rencontre au plus haut niveau politique européen ?

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  • Non Fiction : Les historiens et la politique. Entretien avec Marc Olivier Baruch

     

    Dans cet entretien, réalisé par Damien Augias, l'historien Marc Olivier Baruch évoque le thème de son dernier ouvrage Des lois indignes ? Les historiens, la politique et le droit, qui vient de paraître aux éditions Tallandier. Dans ce livre, l'auteur revient notamment sur la question des "lois mémorielles" votées par le Parlement français depuis la loi dite Gayssot du 13 janvier 1990, qui pénalise le négationnisme, jusqu'à la loi du 23 février 2005, dont l'article 4 avait créé la polémique  en enjoignant les programmes scolaires  de souligner "le rôle positif de la présence française outre-mer", en passant par la loi du 29 janvier 2001, reconnaissant le génocide arménien de 1915, et la loi dite Taubira du 21 mai de la même année, qui définit comme crime contre l'humanité la traite négrière transatlantique et l'esclavage.

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