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Communiqué - Page 16

  • PS : Contrats aidés : le gouvernement s’entête et décrète un plan social massif

    L’Assemblée a voté dans la nuit ‪de mercredi à jeudi le budget en baisse de la mission « Travail et emploi ». À périmètre constant, les crédits de la mission passent de 15,4 milliards d’euros en 2017 à 13,9 milliards en 2018, soit une diminution de 1,5 milliard.

    Cette baisse est essentiellement liée au coup de rabot sur les contrats aidés dont le nombre sera réduit à 200.000 pour une enveloppe de 1,4 milliard d’euros, soit une baisse d’un milliard d’euros. Concrètement, 120.000 salariés en contrats aidés vont se retrouver au chômage, après les 150.000 touchés en 2017. La prise en charge d’un contrat aidé par l’Etat sera en moyenne ramenée à 50% contre 70% actuellement et diminuera même de 30% pour un contrat CUI-CAE, en passant de 521€ à 369€ par mois selon l’UDES.

    Pour le Parti socialiste, ce « plan social » sans précédent, imposé de manière brutale  et sans aucune concertation par le gouvernement Macron-Philippe, est une triple catastrophe : pour des milliers de salariés privés d’emploi, pour les collectivités territoriales empêchées d’assurer la continuité du service public de proximité, pour nos concitoyens privés des activités organisées par des associations dont l’existence même est aujourd’hui menacée.

    Contrairement aux raccourcis entendus de la part de la Ministre du travail, Muriel Pénicaud, les évaluations les plus sérieuses montrent d’une part que de 41 à 67 % des personnes en contrat aidés sont en emploi six mois après la fin de celui-ci et d’autre part que ces emplois sont occupés en majorité par des femmes, et à plus de 85 % par des personnes très éloignées de l’emploi qui recouvrent non seulement un travail mais aussi un peu de dignité et d’estime de soi.

    Le Parti socialiste, qui est à l’origine du collectif « dignité et solidarité avec les emplois aidés », continue de demander un moratoire sur la suppression des contrats aidés prévus en 2018 et la convocation d’une Conférence nationale pour construire avec les acteurs concernés une sortie organisée des contrats aidés vers un autre système plus efficace.

  • PS - 100e congrès de l’AMF : le président de la République doit entendre la colère des maires et renouer le dialogue

    Au lendemain de la conférence de presse de présentation du 100e Congrès de l’AMF (Association des maires de France) qui s’ouvrira le 20 novembre prochain, le Parti socialiste tient à réaffirmer son attachement à la décentralisation et à la libre administration des collectivités mises à mal par les décisions du gouvernement Macron-Philippe depuis cet été : réduction des dépenses de fonctionnement de 13 milliards d’euros sur 2018-2022 pour les 319 plus importantes collectivités, non-renouvellement de centaines de contrats aidés,  suppression sans compensation de la taxe d’habitation, annulation de 300 millions de dotations, ponction de 1,5 milliards d’euros sur les bailleurs sociaux…

    De l’espoir suscité par la Conférence des territoires du 17 juillet dernier aux mesures traduites dans le PLF pour 2018 et le PLPFP 2018-2022, nous sommes passés en quelques semaines du pacte de confiance au pacte de défiance entre l’Etat et les collectivités locales.

    Pourtant, les collectivités locales ont pris leur part dans la réduction nécessaire des dépenses publiques.  Selon la Cour des Comptes, elles représentent moins de 20% des dépenses publiques globales et ont participé les trois dernières années à hauteur de 50% à la réduction du déficit public. Mais aujourd’hui, la trajectoire financière imposée par le gouvernement Macron-Philippe est trop raide et menace la qualité, l’accès et jusqu’à l’existence même des services publics de proximité dans certains territoires.

    Le Parti socialiste demande au président de la République, qui doit intervenir en clôture de ce Congrès de l’AMF, de rompre ce dialogue de sourds, d’entendre la colère des maires et de demander au Premier ministre de renouer le dialogue avec les collectivités locales.

  • PS - La transition énergétique ne doit pas attendre

    Le Parti socialiste apprend avec inquiétude que le gouvernement Macron-Philippe renonce à l’objectif fixé dans la loi de transition énergétique d’une sortie du nucléaire d’ici 2025.

    Cette décision est d’autant plus surprenante que le candidat Emmanuel Macron déclarait le 9 févier 2017 : « ce n’est pas bon d’avoir 75% de notre énergie qui vient du nucléaire. Je garderai le cadre de la loi de transition énergétique. Je maintiens donc le cap des 50% ». Plus récemment, cet été, Nicolas Hulot, le ministre de la transition écologique et solidaire, évoquait lui-même la possibilité de fermer « jusqu’à dix-sept » réacteurs nucléaires pour engager la transition énergétique à l’horizon 2025.

    Si la voie vers la diminution du nucléaire est difficile et doit respecter les objectifs ambitieux que notre pays s’est donné lors du précédent quinquennat en termes de réduction du CO2, elle est loin d’être impossible. Le Parti socialiste demande que d’autres scénarii que ceux posés par le gestionnaire du Réseau de Transport d’Électricité (RTE) soient étudiés, fondés notamment sur un investissement massif dans les énergies renouvelables et des économies d’énergie.

    Il n’est pas question que la France recule après avoir été pionnière et volontaire en Europe avec cette loi de transition énergétique..

  • Budget logement : le Parti socialiste invite le gouvernement à dialoguer avant d’engager une réforme injuste et inefficace.

    Avec plus de 400.000 logements construits, dont 130.000 logements sociaux, l’année 2017 sera exceptionnelle. Le choc d’offre est là, il faut à présent le conforter et surtout l’amplifier.

    La Stratégie logement présentée en septembre par le gouvernement Macron-Philippe ne s’inscrit pas dans cet élan. Le budget du ministère de la cohésion des territoires (82% est consacré à l’accès au logement) est en chute libre (-10%) et l’avenir du logement social est remis en cause par une ponction de 1,5 milliards d’euros sur les finances des bailleurs sociaux.

    Le Gouvernement a bien fait voter ce matin un amendement pour étaler la mise en œuvre de sa réforme sur trois années (800 millions d’euros en 2018, puis 1,2 milliard d’euros en 2019 et 1,5 milliard d’euros en 2020), mais il l’a aussitôt annulé en ajoutant un autre prélèvement (de 700  millions d’euros la contribution des organismes HLM à leur caisse de garantie) qui permettra à l’Etat, dès 2018, d’atteindre le 1,5 milliards d’euros d’économie souhaités.  

    Dans ce jeu à somme nulle, le logement ressort comme l’un des grands perdants du PLF 2018. Le Parti socialiste réitère sa demande au Gouvernement de décréter un moratoire pour engager un dialogue sur les propositions des élus et des organismes HLM afin de déterminer le meilleur chemin pour concilier construction de logements, qualité de habitat et baisse des loyers. 

  • Le Parti socialiste condamne la profanation de la stèle en hommage à Ilan Halimi

    01 novembre 2017

    Le Parti socialiste condamne la profanation de la stèle érigée à Bagneux en hommage à la mémoire d’Ilan Halimi, ce jeune de confession juive tué en 2006, parce que juif, par le « gang des barbares ».

    Cet acte est une insulte à Ilan Halimi, à sa famille et à toutes celles et ceux qui luttent contre l’antisémitisme. Leurs auteurs doivent être interpellés et traduits devant la justice.

    Cette profanation porte atteinte à la République et à notre vivre-ensemble. Elle nous rappelle que le combat contre le racisme et l’antisémitisme demeure d’une grave actualité.

    Le Parti socialiste adresse un message de fraternité à la famille d’Ilan Halimi.

  • Le Parti socialiste salue la mémoire de Jacques Sauvageot

    29 octobre 2017

    Ce dimanche a été marqué par l’annonce de la disparition de Jacques Sauvageot, à quelques mois du cinquantième anniversaire des événements de Mai 68, le plus grand mouvement social depuis 1936.

    Passé à la postérité comme une des figures de proue de la révolte étudiante qui débloqua la société française, il était alors militant du PSU dirigé par Michel Rocard et leader de l’Union nationale des étudiants de France.

    Figure la plus réformiste de « Mai » et la plus discrète depuis, Sauvageot était professeur d’histoire de l’art et son expression publique portait essentiellement sur son métier, les beaux-arts et son engagement politique de l’époque, le PSU.

    Mai 68 a changé durablement la société française, libérant la parole et déclenchant l’émancipation d’une société de consommation que la droite gouvernait sans comprendre ce qui touchait la jeunesse.

    Si toutes les organisations politiques furent débordées par les événements de Mai, c’est bien la gauche qui représenta le débouché politique des aspirations nées de ces années là : le féminisme, l’écologie, l’égalité des droits, la démocratisation de l’université, la possibilité de créer des sections syndicales d’entreprise.

    Le Parti socialiste est soucieux de poursuivre ces combats pour l’émancipation et le progrès. Il adresse ses condoléances à la famille de Jacques Sauvageot et à ses camarades, anciens de l’Unef, de l’Institut Tribune socialiste et du PSU.

  • Pour le gouvernement, supprimer l’ISF oui ! Sauver les politiques de solidarité, on verra…

    Le Parti socialiste déplore que le Gouvernement d’Edouard Philippe, si prompt à donner des gages aux plus riches en supprimant l’ISF, ne soit pas aussi efficace quand il s’agit de sauver le bouclier social français dont nos concitoyens les plus fragiles ont besoin.

    Devant les présidentes et présidents des départements de France réunis en Congrès à Marseille, le Premier ministre a esquivé le sujet du financement pérenne des Allocations Individuelles de Solidarités (RSA, APA, PCH), renvoyant à des groupes de travail ou des missions. Seule l’annonce d’un fonds d’urgence, au périmètre indéfini et au montant inconnu, peut faire office de lueur dans l’avenir sombre que le Gouvernement impose aux solidarités.

    Le Parti Socialiste rappelle que ces allocations individuelles, garantes du pacte républicain et de la cohésion sociale, doivent être financées par la solidarité nationale et ne pas reposer sur la fiscalité locale. Il faut arrêter de faire payer les moins favorisés pour les plus fragiles !

    Seul point positif, le Gouvernement s’inscrit dans la continuité des actions engagées par les précédents Gouvernements concernant l’accueil des mineurs non accompagnés (MNA). La prise en charge de la mise à l’abri et l’évaluation de la minorité est en effet nécessaire. Mais ici aussi, des solutions claires devront être formulées.

    Le Gouvernement sait pourtant être très clair quand il réaffirme sa volonté de réduire les dépenses publiques. Il veut imposer aux collectivités des contrats avec un taux directeur de dépense publique reniant ainsi le principe fondamental de libre administration des collectivités territoriales et l’essence même de la décentralisation. Et il l’a fait à Marseille, ville de Gaston Defferre, qui porta la grande loi de 1982.

  • Le Parti socialiste soutient les acteurs du logement social

    A l’issue de la manifestation organisée ce jour à l’appel de 40 organismes HLM, à laquelle ont pris part des élus et militants socialistes, le Parti socialiste réitère son opposition à la stratégie logement du gouvernement, encore défendue dimanche dernier par le Président de la République.
     
    Alors que s’ouvre l’examen du projet de loi de finances 2018 à l’Assemblée nationale, son article 52 prévoit une baisse de l’APL et une réduction de loyer de solidarité (RLS). Si ces mesures permettraient à l’Etat d’économiser 1.7 milliard d’euros sur le montant des aides au logement, elles auraient des conséquences désastreuses pour le logement social.
     
    Le Parti socialiste rappelle que les premières victimes de cette politique du logement « low cost » seraient les locataires, car les bailleurs, privés de ces moyens financiers, devraient renoncer à réaliser des programmes de réhabilitation et d’entretien du patrimoine. Elle porterait aussi un coup d’arrêt brutal à la construction de logements neufs, rendant impossible les parcours résidentiels et la satisfaction des milliers de demandeurs de logement.
     
    Le Parti socialiste veut insister sur le rôle quotidien des équipes des bailleurs dans l’accompagnement des locataires les plus fragiles et dans l’animation de quartiers populaires que cette baisse massive de moyens pourrait remettre en cause en altérant le lien social et la cohésion territoriale.
     
    C’est pourquoi, le Parti socialiste demande au gouvernement d’abroger l’article 52 du PLF 2018, de convoquer une Conférence nationale sur le logement social pour réfléchir aux meilleurs moyens de gagner la bataille du « logement pour Tous ».  

  • SYRIE : le Parti socialiste salue la libération de Raqqa

    Le Parti socialiste salue la libération totale de la ville de Raqqa de l’organisation terroriste « État islamique ». Cette victoire de la Coalition internationale, en soutien aux forces kurdes, arabes et turkmènes regroupées au sein des Forces démocratiques syriennes, marque l’échec du projet politico-religieux et criminel de Daech.

    Au nom d’un islam dévoyé au service de la terreur, l’organisation « État islamique » n’a fait que piller, prendre en otage, asservir les populations locales et manipuler les consciences de milliers d’individus à travers le monde entier.

    Le Parti socialiste observe néanmoins que ce revers majeur infligé à l’organisation « État islamique » ne marque pas l’éradication intégrale de l’organisation terroriste en Syrie, et que ce théâtre de guerre est exploité pour favoriser la consolidation d’une présence durable de la mouvance Al-Qaida.

    Le Parti socialiste appelle à une pression internationale unifiée et renforcée pour que des négociations crédibles sous l’égide de l’ONU, et avec un rôle accru de l’Union européenne, reprennent sur la Syrie afin d’engager une transition politique. Responsable initial des centaines de milliers de morts et des millions de réfugiés et déplacés, le président syrien Al Assad devra, en tout état de cause, répondre de ses crimes de masse.

  • Perturbateurs endocriniens : le Parti socialiste se félicite du rejet de la définition de la Commission

    Le Parti socialiste salue le travail des eurodéputés du groupe S&D qui ont largement contribué au rejet par le parlement européen de la définition des perturbateurs endocriniens proposée par la Commission.
    Ce vote, que nous appelions de nos vœux dès juillet dernier, est une triple sanction.
     
    Sanction contre la Commission, d’abord, qui a présenté une définition au rabais, insuffisamment protectrice face au risque sanitaire pour nos concitoyens.
     
    Sanction contre les lobbys de l’industrie chimique, ensuite,  qui ont cherché à continuer la commercialisation de leurs pesticides tout en rendant impossible l’application du principe de précaution.
     
    Sanction contre le gouvernement Philippe, enfin, qui avait récemment permis à la Commission de trouver une majorité qualifiée sur sa définition inacceptable, alors-même que la France avait été exemplaire sur ce sujet délicat pendant le quinquennat précédent.
     
    Le Parti socialiste demande, à nouveau, une reprise des discussions au sein de la Commission européenne afin de construire une réglementation à la hauteur des défis posés en matière de santé-environnementale.

  • PS - Somalie : condamnation de l’attentat et solidarité avec le peuple somalien

    15 octobre 2017

    Après l’explosion de deux véhicules piégés dans le centre de Mogadiscio, samedi 14 octobre, plus de 130 morts et 200 blessés sont à déplorer. Un bilan humain encore provisoire, mais qui fait de cet attentat l’un des plus tragiques ayant frappé le pays.

    Alors que le président somalien, Mohamed Abdullahi Mohamed, a décrété un deuil national de trois jours, le Parti socialiste adresse un message de soutien et de solidarité au peuple somalien, déjà trop souvent meurtri par les conflits armés et les attentats.

    Le Parti socialiste condamne avec la plus grande fermeté ces actes lâches et barbares. Il appelle à une réponse collective fondée sur l’engagement total de toutes les puissances régionales, avec le concours des Nations Unies et de son Conseil de sécurité.