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Communiqué - Page 20

  • Attaque de Levallois-Perret : réaction du Parti socialiste

    09 août 2017

    Mercredi 9 août à 8h une voiture a percuté volontairement des militaires de l’opération « Sentinelle » en poste à Levallois-Perret. 6 blessés sont à déplorer.

    Depuis plusieurs années, qu’ils soient dans l’exercice de leurs missions ou même hors service, nos savons que les femmes et les hommes de nos forces de sécurités sont une cible privilégiée des opérations terroristes, précisément pour ce qu’ils incarnent : la défense de la République et de tous nos concitoyens.

    Le Parti socialiste condamne avec force cette nouvelle attaque et souhaite que les auteurs puissent être arrêtés dans les plus brefs délais. Il adresse aux militaires blessés, ainsi qu’à leurs familles et à leurs proches, ses meilleurs vœux de rétablissement et, à travers eux, un message de soutien à l’ensemble des membres de nos corps armés. Face au terrorisme, la Nation entière doit rester unie.

  • Profanation de la stèle en mémoire des enfants juifs d’Izieu : réaction du Parti socialiste

    08 août 2017

    A Lyon, la stèle commémorant la mémoire des 44 enfants juifs et 7 adultes arrêtés lors de la rafle d’Izieu le 6 avril 1944 a été profanée.

    Installée dans un jardin public, cette stèle est un  lieu d’hommage de la République à ces victimes innocentes, un lieu de notre mémoire collective et un lieu d’éducation pour toutes les générations.

    Le Parti socialiste condamne avec la plus grande fermeté cet acte ignoble, grave et aux implications antisémites manifestes. Comme toujours dans les tentatives visant à dégrader la mémoire de disparu-e-s, cet acte déshonore plus ses auteurs qu’il ne parvient à atteindre le souvenir des victimes.

    Le Parti socialiste demande à ce que tous les moyens soient mis en œuvre pour retrouver les coupables afin qu’ils soient traduits en justice.

  • Réaction du Parti socialiste aux coupes budgétaires dans les crédits de la politique de la ville

    30 juillet 2017

    Pour le Parti socialiste, la décision du gouvernement de couper 11% des crédits dédiés à la politique de la ville pour l’année 2017 est totalement indigne, pour ne pas dire irresponsable.

    Sous prétexte que le président de la République s’est engagé à préserver le budget de l’ANRU, le gouvernement se croit autorisé à délaisser la politique de la ville. Ce faisant, il sacrifie le volet le moins spectaculaire – mais pourtant essentiel – de l’action publique dans les quartiers populaires : le lien avec les habitants.

    Car à quoi sert la politique de la ville sinon à tisser et retisser patiemment du lien social et du lien avec la République, dans des territoires qui se sentent exclus et de l’un et de l’autre ? 
    À quoi sert-elle sinon à soutenir les associations des quartiers populaires et les projets portés en commun par et pour leurs habitants? 
     
    À quoi sert-elle sinon à œuvrer pour rendre aux plus pauvres la dignité à laquelle ils ont droit ?
     
    Sans politique de la ville, la rénovation urbaine ne portera jamais pleinement ses fruits. Ce n’est pas l’un contre l’autre, ce n’est pas l’un sans l’autre, c’est de l’un et de l’autre dont ont besoin les quartiers populaires. Le récent rapport des Sénatrices Annie Guillemot et Valérie Létard, qui dresse un premier bilan de la loi Lamy, ne dit pas autre chose.
     
    Le gouvernement est en train de faire les mêmes erreurs que la droite en son temps. Les dégâts que provoqueront ces coupes pourraient être considérables.
     
    Le Parti socialiste lui demande donc instamment de revenir sur cette décision. Il lui demande également d’écouter et de faire confiance à ceux qui font, plutôt que de ne s’en remettre qu’à ceux qui comptent.
  • PS - Moralisation de la vie publique : un rendez-vous manqué de la majorité présidentielle avec les Français

    29 juillet 2017

    A l’issue d’un débat souvent chaotique, le Parti socialiste regrette que les projets de loi de moralisation de la vie publique marquent un net recul avec les ambitions affichées par le candidat Emmanuel Macron pendant la campagne présidentielle.

    Ainsi, le candidat Macron avait promis que l’on ne pourrait pas être candidat sans un casier judiciaire vierge ; cet engagement a été abandonné. De même, la majorité n’a pas mis fin au cumul d’une activité de conseil avec un mandat parlementaire alors que le candidat Macron s’y était aussi engagé.

    Ce rendez-vous manqué de la majorité parlementaire avec les Français est d’autant plus regrettable s’agissant de textes qui invitaient au consensus et que les députés, dans leur ensemble, étaient disposés à en améliorer le contenu.

    Le flottement dans la conduite des débats, la multiplication des incidents de séance et l’attitude très fermée du bloc La République En Marche ont crée un malaise démocratique qui ne devra pas se reproduire au risque d’aggraver encore un plus le fossé entre les élus et les citoyens.

    Dans ces conditions, le Parti socialiste tient à saluer le travail constructif et exigeant des députés du groupe Nouvelle Gauche. Prenant le Chef de l’Etat au mot, ils ont proposé, tout au long des 50 heures de débats, une série d’amendements en vue de hisser le texte à la hauteur de son ambition initiale. Ils ont à chaque fois proposé à la majorité de tenir tous les engagements du Président, mais celle-ci ne l’a pas souhaité.

    S’il se félicite de l’adoption de certaines de leurs propositions, notamment s’agissant du financement des partis politiques et des campagnes, de la transparence de la vie politique ou de l’interdiction des emplois familiaux, le Parti socialiste ne peut que déplorer que la majorité ait refusé toute avancée sur les conflits d’intérêts, au risque d’apparaître sur ce point plus sévère avec les collaborateurs qu’avec les parlementaires, tout comme elle a refusé l’élargir l’application de l’essentiel des mesures votées aux membres du Gouvernement et à la haute fonction publique.

    Plus que jamais, les Socialistes sont au travail et entendent être utiles aux Français pendant ce quinquennat.

  • Hommage du Parti socialiste à Michel Durafour

    28 juillet 2017

    Le Parti socialiste apprend avec tristesse la disparition à l’âge de 97 ans de Michel Durafour, ancien ministre et Maire de Saint-Etienne. Il salue la mémoire d’un élu local et homme d’Etat dont les combats pour la culture et contre l’extrême-droite demeurent toujours d’actualité.

    Il se souvient qu’au lendemain du premier tour de l’élection présidentielle de 1988, l’élu centriste avait rallié François Mitterrand et était devenu l’un des « ministres d’ouverture » du gouvernement de Michel Rocard.

    Farouchement opposé à l’extrême-droite, Michel Durafour avait lancé la même année un appel pour « exterminer le Front national », ce qui lui vaudra un calembour nauséabond de Jean-Marie Le Pen, alors président de la formation frontiste, qui sera condamné par la justice.

    Le Parti socialiste adresse ses condoléances à sa famille et à ses proches.

  • Réaction du Parti socialiste à la nationalisation des chantiers navals STX de Saint-Nazaire

    Le Parti Socialiste ne peut que se réjouir de l’annonce de la nationalisation des chantiers navals STX de Saint-Nazaire, annoncée ce jour par le gouvernement.

    Il rappelle que c’est François Hollande, lorsqu’il était président de la République, qui est à l’origine du début des tractations et a imposé l’idée d’une direction nationale, que le ministre de l’économie met aujourd’hui en œuvre.

    Alors que 7000 emplois sont concernés, il convient désormais, en concertation avec les autorités publiques nationales et locales, d’élaborer un vrai projet industriel pérenne et durable, capable de garantir des emplois sur la durée et une  viabilité économique.

    Le Parti socialiste sera vigilant, et ne manquera pas de rappeler au gouvernement ses engagements, s’il lui venait à l’esprit de ne pas les tenir.

  • PS - Blanquer, la droite décomplexée pour une école du passé

    Le Parti socialiste exprime son étonnement et sa désapprobation à la suite des déclarations de Monsieur Blanquer, Ministre de l’éducation nationale, dans les colonnes du JDD.

    Pour le Ministre, « l’ennemi du service public, c’est l’égalitarisme. Son ami, la liberté« . Comment peut-on vouloir la liberté sans l’égalité ? Pourquoi dévoyer ainsi l’égalité et la confondre avec l’égalitarisme ? La liberté dont se réclame le Ministre serait-elle le parangon du libéralisme à l’école ?

    Plus inquiétant, Monsieur Blanquer semble oublier que depuis des années notre système scolaire souffre d’abord d’être l’un des plus inégalitaire de l’OCDE, que les déterminismes sociaux y pèsent davantage qu’ailleurs dans le destin scolaire des élèves et qu’il est donc du devoir de l’Etat d’intervenir pour donner les mêmes chances de réussir à tous les élèves, quelles que soient leurs origines, dans tous les territoires. Pour les socialistes, puisqu’il s’agit d’élever le niveau général de savoir, de connaissances et de culture de notre pays, l’ennemi reste la reproduction, et même l’aggravation, des inégalités sociales et culturelles à l’école. C’était tout le sens de la Refondation de l’école qui aurait dû se prolonger et que le gouvernement détricote avec méthode pour faire des économies sur l’éducation, de la maternelle à l’université.

    Le Ministre déclare un peu plus loin « Nous ne venons pas de nulle part, nos racines gréco-latines structurent notre vie« . Qu’avait-il besoin de rouvrir ce débat ? et avec autant de maladresse ? Le Parti socialiste reste en effet interdit devant de tels propos qui s’inscrivent dans une vision erronée et tronquée de l’histoire de France qui ferait passer Clovis pour un romain et les Celtes pour des hellénistes. Comment le Ministre peut-il parler de « vivre ensemble » en négligeant toutes les origines et influences qui se sont brassées sur notre sol pour constituer la France ? Monsieur Blanquer avait émis des doutes en mai dernier sur les programmes d’histoire, nous ne saurions trop lui conseiller de profiter de l’été, d’abord, pour les réviser.

    Il n’est donc pas étonnant que l’hebdomadaire Valeurs Actuelles ait affiché son soutien à Monsieur Blanquer, à la suite de ses déclarations qui empruntent très largement à la droite décomplexée. Pour le Parti socialiste, cette voie apparient au passé et l’expérience nous a montré que l’école n’avait rien à y gagner.

  • Réaction du Parti socialiste à la baisse des aides au logement

    23 juillet 2017

    Pour le Parti socialiste, la décision du gouvernement de baisser les Aides au Logement est inacceptable, et la volonté de faire porter la responsabilité de cette décision à la majorité précédente affligeante.

    Les socialistes rappellent que les aides au logement représentent 21% des revenus des 10% des ménages les plus pauvres. Ceux qui en bénéficient sont bien à 5€ près pour boucler leur budget en fin de mois. Ceux qui bénéficieront, en revanche, de la suppression de l’ISF sur les valeurs mobilières promise par le président de la République ne seront jamais concernés par ces difficultés-là.

    Le Parti socialiste invite donc le gouvernement Philippe à assumer ses choix politiques et budgétaires effectués au détriment des plus pauvres. Ces choix ne sont pas  – ce ne seront jamais – ceux de la gauche de gouvernement. Christian Eckert l’a encore rappelé ce matin, à la suite des précédentes ministres du logement, Emmanuelle Cosse et Sylvia Pinel.

    Les socialistes invitent également la majorité à engager au plus vite une politique ambitieuse en faveur du logement, pour contenir l’augmentation des loyers et répondre aux besoins en zone tendue.

    Nul n’ignore ici que la baisse des APL ne sera jamais répercutée sur les loyers ou les charges. La politique du logement, à laquelle le chef du gouvernement n’a même pas dénié consacrer un ministère, mérite mieux qu’un coup de rabot mesquin qu’on tenterait de justifier par un effet inflationniste des aides sur le prix du logement.
  • Réaction du Parti socialiste aux propos tenus par Christophe Castaner sur le Général de Villiers

    21 juillet 2017

    Le Parti socialiste déplore la fébrilité qui semble avoir saisi l’exécutif depuis la démission du Général de Villiers de ses fonctions de Chef d’état-major des armées (Cema).

    Depuis 48 heures, gouvernement et présidence s’adonnent à un double langage, censé parler à tout le monde, mais qui ne trompe personne.

    Hier, on entendait Emmanuel Macron tenir des propos doucereux à l’égard du Général de Villiers, saluant un « grand soldat », promettant monts et merveilles aux armées pour éteindre le feu.

    Aujourd’hui, c’est Christophe Castaner qui mène la charge dans les colonnes du Figaro contre le Cema démissionnaire, réduit au rang de « poète revendicatif ».

    Visiblement furieux que personne ne soit venu en appui de sa stratégie d’humiliation publique, l’Elysée envoie « son » porte-parole délivrer le fond de la pensée présidentielle.

    Le « en même tempisme » est peut-être un mode efficace de conquête du pouvoir. Mais il ne se prête clairement pas à son exercice. Décidément, cet épisode n’aura grandi personne.

  • Budget du Secrétariat d’Etat à l’Égalité entre les femmes et les hommes : réaction du Parti socialiste

    21 juillet 2017

    Le Parti socialiste partage les inquiétudes légitimes des associations sur une éventuelle réduction du budget du Secrétariat d’Etat à l’Egalité entre les femmes et les hommes.
    Une baisse de 25% serait incompréhensible alors que le secrétariat ne représente que 0,05% du budget de l’Etat. Ces économies de bouts de chandelles auraient pourtant des conséquences désastreuses sur le fonctionnement des associations, dont le travail, essentiel, pallie souvent l’absence de l’Etat dans certains territoires.

     

    Nous prenons acte du démenti apporté par Marlène Schiappa devant les parlementaires. Toutefois, une clarification est aujourd’hui plus que nécessaire sur le montant des crédits qui lui sont alloués. Nous demandons donc à la secrétaire d’Etat de rendre publiques au plus vite les dotations budgétaires, afin de ne pas laisser dans l’incertitude les acteurs qui accompagnent des milliers de femmes en situation d’urgence.

    Le Parti socialiste rappelle que le choix a été fait, au cours du quinquennat précédent, de faire progresser de 50% les crédits affectés aux droits des femmes.

    Alors qu’Emmanuel Macron a fait de l’égalité entre les femmes et les hommes la grande cause nationale de son quinquennat, les actes doivent maintenant rejoindre les paroles.
  • Un plan d’économies injuste pour les territoires

    18 juillet 2017

    Pour les socialistes, le plan d’économies de 13 milliards d’euros, qui affectera les collectivités territoriales, annoncé aujourd’hui par le président de la République et le gouvernement, est non seulement injuste, mais disproportionné.

    Il ne tient aucun compte du fait que sur les trois dernières années, les collectivités ont participé à la réduction du déficit pour 50%, alors qu’elles pèsent pour 20% des dépenses publiques. Un effort sans précédent que la Cour des Comptes a d’ailleurs reconnu.

    Aller plus loin, tailler davantage dans le budget des collectivités territoriales, c’est tout simplement  menacer la survie de services publics de proximité dont elles ont la charge : crèches, bibliothèques, centres de loisirs, cantines scolaires, service de l’eau, développement du numérique…

    Qui plus est, la suppression de la taxe d’habitation pour 80% des contribuables ne saurait être portée par les collectivités. Cette réforme, voulue par le Président de la République, puis ajournée, avant d’être à nouveau remise à l’ordre du jour, engage le gouvernement. Qu’elle soit compensée à l’euro près est semble-t-il la moindre des choses.

    Enfin, les socialistes ne peuvent que déplorer l’écart entre les mots et les actes: on ne peut prétendre vouloir attribuer de nouvelles libertés aux collectivités tout en diminuant leurs moyens d’action par une refonte fiscale sans souffrir de contradictions.

    Les socialistes seront vigilants sur le respect de la parole de l’Etat en matière d’investissements et de la promesse d’égalité pour les territoires de la République.