Web Analytics

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 3

  • The Conversation - Les quartiers populaires ne sont pas des déserts politiques

    Alors que l’actualité électorale montre du doigt la forte abstention des quartiers populaires et que de nombreux analystes y voient un désintérêt pour la politique, notamment chez les jeunes, notre recherche participative invite à déplacer le regard et à reconsidérer les idées reçues. Si en effet les jeunes des quartiers populaires participent peu au jeu électoral, nos travaux mettent clairement en évidence que ces jeunes ne sont ni désintéressés ni passifs face à la politique.

    Notre recherche a été menée de 2017 à 2021 dans 10 quartiers d’Île-de-France. Elle a associé des chercheurs, des responsables de services ou d’associations jeunesse et une dizaine de jeunes par quartier. Ensemble, nous avons notamment co-rédigé le livre Jeunes de quartier. Le pouvoir des mots qui rend compte de ces réflexions collectives. L’ouvrage est accompagné d’un site sur lequel sont publiés par thématiques les travaux réalisés.

    Lire la suite
    ________________________
    ________________________

  • Climat : la technologie peut-elle nous sauver ? - 28 Minutes - ARTE

    Alors que les épisodes caniculaires vont devenir de plus en plus nombreux, fréquents et étalés, les scientifiques planchent sur des innovations technologiques qui pourraient contrecarrer le réchauffement climatique. Peuvent-elles freiner le réchauffement climatique et modifier le cours de l’histoire ? On en parle avec Pierre Gilbert, Marc Fontecave et Sofia Kabbej. #France #DérèglementClimatique #Technologie

  • Idées d'été - Non Fiction : La gauche, l'État et les quartiers populaires

    Contre les évidences, la gauche n'a pas toujours été associée à l'État et n'est plus synonyme de mobilisation populaire dans les quartiers les plus socialement défavorisés.

    Dans un contexte où, pour la première fois depuis près d’une décennie, la gauche française semble à nouveau dans une dynamique d’alliance, il n’est pas inutile de scruter son histoire politique contemporaine, à la fois sur le plan européen et au niveau plus local. Deux livres, l’un récemment publié et l’autre réédité en poche, permettent en effet d’approfondir, d’une part, la relation des socialistes européens avec l’État et, d’autre part, celle de la gauche française avec les quartiers populaires de banlieue. Ces deux thématiques peuvent paraître, de prime abord, quelque peu éloignées l’une de l’autre ; elles ont pourtant trait à la même question, celle de la possibilité pour la gauche de se « confronter au réel », en se saisissant des institutions, nationales comme locales, pour répondre à sa promesse de progrès social.

    Lire la suite
    ________________________
    ________________________

  • Daniel Cohen publie « Il faut dire que les temps ont changé »

    La société industrielle s’effondre. Elle laisse place à la société digitale. C’est le constat de Daniel Cohen. Dans son essai « Il faut dire que les temps ont changé » (Éditions Albin Michel), l’économiste s’interroge sur l’évolution de l’économie et des sociétés occidentales depuis cinquante ans, pour mieux comprendre la réalité d’aujourd’hui. Il ouvre également sa réflexion sur les enjeux de la révolution numérique, le transhumanisme ou encore l’avènement du populisme.

  • Le Media - "MACRON EST PSYCHOLOGIQUEMENT IMMATURE" - JEAN-FRANÇOIS BAYART, 18 mai 2023

    “Où va la France?” C’est la question que pose Jean-François Bayart, politologue et professeur à l’Institut de hautes études internationales et du développement à Genève, dans les colonnes du quotidien national suisse, Le Temps.

  • The Conversation, Sebastien Poulain Docteur en science de l'information et la communication, laboratoire Mica, Université Bordeaux MontaigneFestivals, associations, services publics : les bénévoles font-ils tourner la France ?

    Ce sont près de 21 millions « participations bénévoles » – un même bénévole pouvant avoir plusieurs participations – qui irriguent le monde du bénévolat selon l’Insee. Ces « participations » représentant 580 000 emplois en équivalent temps plein dans 1,25 million d’associations (là où a traditionnellement lieu l’activité bénévole).

    Plus récemment, on observe une montée de groupes informels : collectifs radicaux, ZAD, réseaux sociaux, gilets jaunes, engagements à la carte. Les bénévoles s’y engagent sans contrepartie financière, librement et pour aider d’autres personnes, y compris pour la gestion administrative de ces structures et souvent pour défendre une cause. Ce phénomène a pris beaucoup d’ampleur depuis plusieurs décennies. Les motifs ? Un désir d’aider les autres (matériellement ou psychologiquement), une envie de lien social, d’être un citoyen actif ou de militer, parfois parce qu’on est concerné (associations de malades). Beaucoup de secteurs attirent les bénévoles : droits humains, écologie, culture, patrimoine, sécurité, etc.

    Lire la suite
    ______________________
    ______________________

  • L'emprise des talibans, la détresse des Afghanes #cdanslair Archives 2022

    16 août 2023

    Encore plus de vidéos https://www.france.tv/france-5/c-dans... Abonnez-vous https://bit.ly/Cdanslairyoutube

    L'emprise des talibans, la détresse des Afghanes #cdanslair 16.08.2022 Il y a tout juste un an, le 15 août 2021, les talibans reprenaient le contrôle de Kaboul et rétablissaient l’émirat islamique d’Afghanistan, vingt ans après l’intervention militaire des Etats-Unis qui les avait écartés du pouvoir. Après le départ précipité des troupes américaines, ils prenaient possession du palais présidentiel et redevenaient maîtres du pays. Douze mois plus tard, il est au bord du gouffre, confronté notamment à une grave crise humanitaire.

    Selon l'Organisation des Nations Unies, près d'un Afghan sur deux, soit près de 20 millions de personnes, vit en situation d'insécurité alimentaire. Plus de la moitié des enfants de moins de 5 ans souffre même de malnutrition aigüe. Face à cette situation catastrophique, les Nations unies ont appelé à lever plus de 8 milliards de dollars de fonds, un montant inégalé dans l’histoire de l’organisation. C'est que le pays est économiquement totalement asphyxié. Avant le retour des talibans au pouvoir, le budget de l’Afghanistan dépendait déjà à plus de 75 % de l’aide internationale. Depuis, cette dernière a grandement diminué. De plus, afin d’accentuer la pression sur le régime, de nombreuses sanctions ont été décidées. Le pays est donc en proie à de considérables difficultés économiques et sociales, contrairement aux annonces de jours meilleurs que faisait le régime l'an passé. Les promesses d'un régime moins strict et plus tolérant ont également fait long feu. Les libertés et droits des femmes sont réduits à portion congrue. Sur le plan international, depuis le retour au pouvoir des talibans, les relations diplomatiques ont été coupées avec le reste du monde. Aucun pays n'a encore officiellement reconnu le régime de l’émirat islamique. Le pays n'est toutefois pas totalement isolé. Si les Occidentaux ont tous quitté les lieux, Moscou a été l'une des rares capitales, avec Pékin, à maintenir son ambassade ouverte à Kaboul après l'arrivée au pouvoir du mouvement fondamentaliste. La Russie et la Chine demeurent en effet deux des rares pays à vouloir, coûte que coûte, maintenir le dialogue avec le nouveau gouvernement. Une délégation talibane du ministère de l'Industrie et du commerce est d'ailleurs arrivée hier à Moscou. La Chine lorgne, elle, les ressources minières du pays, notamment les terres rares et le cuivre. Si le pays maintient des contacts avec l'extérieur, il le doit aussi à ses liens étroits avec le Qatar, intermédiaire incontournable y compris auprès des Occidentaux. Si un dialogue est bel et bien au point mort, c'est celui entre Paris et Bamako.

    Après neuf ans de présence militaire, la France a été poussée vers la sortie par la junte au pouvoir au Mali. Les derniers soldats français de l’opération « Barkhane » ont quitté le pays, a fait savoir hier l’état-major français. En neuf ans de présence au Sahel, l’armée française a perdu 59 militaires. En dehors du Mali, la présence militaire au Sahel sera divisée par deux d’ici à la fin de l’année, passant à 2 500 militaires. Le Niger a accepté le maintien d’une base aérienne à Niamey et l’appui de 250 soldats pour ses opérations militaires à la frontière malienne. Le Tchad continuera également à héberger une emprise française à N’Djamena et la France espère conserver un contingent de forces spéciales à Ouagadougou, la capitale burkinabée. L'objectif étant de limiter la déstabilisation de la région par les groupes terroristes islamistes. Au Mali, le gouvernement militaire ne contrôle plus grand chose.

    Le pays connaît une flambée de violences, que le groupe paramilitaire russe Wagner, nouvel allié de Bamako, peine à endiguer. Un groupe djihadiste affirme même avoir tué quatre de ces miliciens.

    Invités :

    - Agnès Levallois, maître de recherche à la FRS (Fondation pour la recherche stratégique

    - Margaux Benn, grand reporter - co-auteure du documentaire "Afghanistan : vivre en pays taliban"

    - Céline Bardet, juriste internationale

    - Yves Thréard, éditorialiste et directeur adjoint de la rédaction du Figaro

  • Euractiv : Un an après, le plan climat de Joe Biden continue de susciter des remous à l’étranger

    Un an après son entrée en vigueur, le plan grand pour le climat (ou IRA) voulu par le président Biden commence à produire ses effets sur le sol américain mais suscite toujours de nombreuses inquiétudes auprès des principaux alliés en Asie comme en Europe.

    L’objectif du plan, qui comprend 370 milliards de dollars de subventions et réductions d’impôt est simple : permettre aux Etats-Unis de développer une industrie tant pour la production d’énergie propre que pour le développement des véhicules électriques.

    Ce plan est « la preuve que les Etats-Unis s’y mettent réellement », souligne Joshua Meltzer, chercheur à la Brookings Institution, alors que l’Union européenne (UE) et la Chine, notamment, soutenaient déjà leur transition énergétique.

    Lire la suite
    ______________________
    ______________________

  • Idées d'été - Observatoire des inégalités - Comment réduire les inégalités de salaires ?

    Proposition 19 janvier 2023

    On peut comprimer les inégalités de salaires par les deux bouts. D’une part, augmenter le smic, ce qui revaloriserait de nombreux métiers indispensables et réduirait les écarts entre femmes et hommes. D’autre part, instituer un salaire maximum. Les propositions de l’économiste Rachel Silvera.

    La moitié des salariées et des salariés du secteur privé perçoivent moins de 1 940 euros net par mois en équivalent temps plein, selon l’Insee (données 2019). 10 % gagnent moins de 1 319 euros, tandis que 10 % perçoivent plus de 3 844 euros. Le 1 % le mieux payé gagne plus de 9 103 euros net, soit environ 7,5 fois le smic. Mais on sait que même parmi ce 1 % se cachent de fortes disparités. Alors que le smic est simplement indexé sur l’inflation, que le salariat subit le choc de la crise sanitaire et de la hausse des prix, les revenus de patrons du CAC 40 ont progressé de 52 % en 2021 par rapport à 2019. Ces derniers ont touché en moyenne 7,9 millions d’euros [1], plus de cinq siècles de smic !

    Lire la suite
    _______________________
    _______________________

  • Idées d'été - Observatoire des inégalités - Retraites : le projet de réforme est-il injuste ?

    La réforme des retraites proposée pénalise les catégories populaires, les classes moyennes et les mères de famille. Il reflète le décalage qui existe entre la majorité des Français et les catégories favorisées. L’analyse de Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités.

    Les commentaires sur la réforme des retraites proposée par le gouvernement vont bon train. Malheureusement, ils sont incompréhensibles pour le plus grand nombre, qui ne maîtrise pas le fonctionnement du système. Pour mesurer l’effet plus ou moins inégalitaire des réformes actuelles et porter un jugement, il faut commencer par expliquer les paramètres en jeu.

    Notre système de retraites se base d’abord sur une durée de cotisation : pour prendre sa retraite, il faut avoir cotisé un certain temps. Jusque dans les années 1990, il fallait travailler 37,5 ans. Progressivement, ce seuil a été relevé. Il est de 42 ans pour les générations 1961-1963 et la réforme de 2013 prévoit qu’il atteigne 43 ans en 2035 pour celles nées en 1973. Cinq ans et demi en 20 ans, c’est énorme.

    Il se base ensuite sur un âge dit « légal » : celui auquel on a le « droit » de partir à la retraite. Il a été fixé à 60 ans en 1982, puis porté à 62 ans. On peut partir à la retraite dès cet âge, mais si on n’a pas cotisé assez longtemps, on touchera une retraite plus faible (ce qu’on appelle une « décote »). Pour une grande partie des salariés, cet âge est purement théorique, car ils n’ont pas cotisé assez.

    Lire la suite
    ___________________________
    ___________________________

  • Samy Bounoua Professeur agrégé d'histoire, doctorant en histoire environnementale, Université de Lille Pollutions industrielles : une longue histoire de luttes et de soulèvements

    La dissolution du collectif « Les Soulèvements de la Terre » met en lumière la dimension fondamentalement conflictuelle de la question écologique. Les enjeux inédits que sont le réchauffement climatique ou l’effondrement de la biodiversité inspirent des nouvelles formes de luttes, mais les combats contre la détérioration de l’environnement ont une longue histoire.

    Durant celle-ci, l’industrialisation, croissante à partir de la seconde moitié du XVIIIe siècle, a été une étape majeure : la mécanisation, l’organisation rationnelle du travail dans des unités de fabrication et l’emploi d’une quantité de plus en plus grande d’énergie ont permis l’augmentation de la production, mais ce faisant, les impacts environnementaux se sont considérablement aggravés.

    Lire la suite
    ________________________
    ________________________