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  • Idées d'été - Fondation Jean Jaurès - Pour une démocratisation du travail : transformer l’entreprise par le « dividende salarié » Timothée Duverger, Christophe Sente

    Le « dividende salarié », qui vise à augmenter la rémunération des salariés sur la base d’une participation aux bénéfices, suscite des débats aussi bien auprès du patronat que des syndicats. S’inspirant d’un dispositif existant aux États-Unis, Timothée Duverger, co-directeur de l’Observatoire de l’expérimentation et l’innovation locales de la Fondation Jean-Jaurès, et Christophe Sente, docteur en sciences politiques et sociales, proposent d’en faire l’outil d’une véritable démocratisation de l’entreprise.

    Le 20 janvier de cette année, le ministre des Finances a annoncé que « le dividende salarié […] proposé par le président de la République […] sera mis en œuvre »1. Depuis la campagne présidentielle, cette proposition qui vise à augmenter la rémunération des travailleurs sur la base d’une participation aux bénéfices fait débat. Elle présente la caractéristique d’éveiller jusqu’à présent peu d’enthousiasme dans les rangs du patronat et la méfiance des syndicats, mobilisés par la réforme des retraites. 

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  • Euractiv - Presque 3 millions de millionnaires en France : la gauche s’insurge contre les inégalités

    Un rapport de la banque UBS plaçant la France sur le podium des pays comptant le plus de millionnaires provoquait mercredi (16 août) l’indignation de plusieurs responsables politiques de gauche, qui dénoncent une explosion des inégalités et la politique d’Emmanuel Macron.

    « Les millionnaires français peuvent dire merci aux cadeaux fiscaux de Macron », a réagi sur X (ex-Twitter) la cheffe de file de La France Insoumise au Parlement européen, Manon Aubry.

    Le « Global Wealth Report », rapport annuel de la banque suisse UBS publié mardi (15 août), dénombre en 2022 plus de 2,8 millions de personnes dans l’Hexagone dont le patrimoine immobilier et financier dépasse un million de dollars (environ 915 000 euros).

    Un chiffre en légère hausse par rapport à l’année dernière, avec 25 000 millionnaires supplémentaires, mais qui reste stable sur deux ans, d’après les précédents rapports du Crédit Suisse – récemment racheté par UBS.

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  • Décès de Louis Mexandeau, ancien ministre de François Mitterrand

    Paris (AFP) – Compagnon de route de François Mitterrand et fidèle parmi les fidèles du président socialiste, l'ancien ministre Louis Mexandeau, qui fut aussi député du Calvados durant près de trente ans, est mort lundi à l'âge de 92 ans.

    Avec d'autres barons historiques du mitterrandisme, comme Louis Mermaz, Pierre Joxe, Charles Hernu ou Paul Quilès, il avait participé à la conquête du pouvoir le 10 mai 1981 et aux premières années de la gauche au gouvernement.

    Ministre des Postes, télégraphes et téléphones (PTT) entre 1981 et 1986, il avait soutenu François Mitterrand dès sa première campagne présidentielle en 1965.

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    Il y a 5 ans : Discours de Louis Mexandeau

     

  • Santé Publique France - L'aller-vers permet de faire face aux situations de décrochage social et de réduire le non-recours aux droits [Interview].

    Pour Cyprien Avenel, la démarche d'" aller-vers " s'inscrit dans l'actuelle rénovation des politiques sociales et de santé : il s'agit d'activer l'ensemble des leviers pour combattre à la source les inégalités avant que les difficultés ne soient installées, dans un objectif de repérage et de prévention, plutôt que de réparation, et afin de promouvoir les droits fondamentaux et l'autonomie des personnes. Le mouvement est déjà amorcé, puisque la pandémie de la Covid-19 a provoqué un renforcement de l'" aller- vers ", à l'initiative des travailleurs sociaux auprès des populations vulnérables afin de prévenir une dégradation de leur situation, dans une démarche de " prendre soin " et d'accès aux services d'aides.

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  • Guillaume Fleurance - Quartiers populaires : au cœur de la question sociale du XXIe siècle

    On les appelle "banlieues", "cités" ou "quartiers populaires", mais dans le discours rien ne change : depuis au moins 30 ans les quartiers populaires sont devenus un sujet de discours politiques et médiatiques brûlants et particulièrement tendus, sans que l'on ne prenne quasiment jamais le temps de les définir ou de faire une remise en perspective sur le long terme. C'est ce que nous allons essayer de faire dans cette vidéo, qui aborde plusieurs sujets, de la construction des quartiers populaires à l'explication de la surreprésentation de populations issues de l'immigration en leur sein, ainsi que tenter d'expliquer les situations de malaise et de délinquance que l'on peut trouver dans ces quartiers. Pour cela, nous nous appuyons sur une série de travaux de chercheuses et chercheurs, de journalistes, mais aussi sur une interview réalisée avec Landry Ngang, coréférent du livret quartiers populaires de La France Insoumise et militant à Saint-Denis.

  • Idées d'été - La Vie des Idées - L’école, la carte et les territoires, Hugo Botton

    La carte scolaire, instrument de répartition des élèves dans le secondaire fait l’objet de controverses régulières, autour de son rôle dans l’amplification de la ségrégation urbaine, et de son contournement possible. Peut-elle aussi être une solution aux inégalités sociales dans l’espace scolaire ?

    Le ministre de l’Éducation nationale, Pap Ndiaye, souhaite agir sur la carte scolaire qui, selon lui, « constitue un levier majeur pour agir sur la mixité sociale dans les établissements scolaires ». La carte scolaire (sectorisation) affecte chaque élève à un établissement scolaire public à proximité de son domicile. La composition sociale d’un établissement est donc fortement liée à celle du quartier dans lequel il est situé. Le rôle de la carte scolaire sur la mixité sociale est ambivalent. Si le secteur scolaire d’un collège à proximité d’un quartier pauvre est calqué sur les frontières de ce quartier il constituera un frein à la mixité sociale. En revanche, si la carte scolaire est dessinée de sorte à affecter à un même collège des élèves provenant de quartiers aux compositions sociales différentes, elle peut constituer un outil pour favoriser la mixité sociale. Dans un article publié récemment, nous avons montré avec Y. Souidi que la ségrégation sociale peut s’observer entre des établissements situés à proximité. La carte scolaire peut-elle être un outil permettant de limiter ces phénomènes ?

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    Webinaire - Observation Politique de la ville - 24 janvier 2023

    00:00 - Introduction et présentation du webinaire 03:10 - Observer pour mieux comprendre, pour mieux décider et pour mieux débattre - L'observation au service du sens – Hervé Guéry, directeur du Compas 42:35 - L'ubérisation des quartiers populaires - Hugo Botton, doctorant au Compas 54:31 - Tour d'horizon des outils développés par le Compas pour vous accompagner dans cette démarche d'observation de vos QPV - Samuel Fouquet, chargé d'études au Compas

  • SOPHIE BINET : « LE DIVORCE DE LA GAUCHE AVEC LE CAMP DU TRAVAIL » [EXTRAIT]

    Sophie Binet sur la phrase de Jospin selon laquelle « l’État ne peut pas tout » : « Cette phrase symbolise le divorce de la gauche avec le camp du travail » et « résume la démission des forces politiques du camp du progrès, face au monde du capital. »

  • La construction du « problème des banlieues » entre ségrégation et stigmatisation Cyprien Avenel Dans Journal français de psychiatrie 2009/3 (n° 34), pages 36 à 44

    Si la « question des banlieues » est constituée depuis plus de trente ans comme un problème social, c’est tout autant parce qu’elle incarne la dimension spatiale des inégalités sociales que parce qu’elle évoque l’inscription des modes de vie et des identités culturelles sur le territoire urbain, et parce qu’elle interroge le principe d’égalité et de mixité des populations. Les quartiers réputés « sensibles » sont définis comme étant le réceptacle de la plupart des maux de la société française. En étant régulièrement le théâtre de violences diverses, ils symbolisent la concentration des phénomènes de l’exclusion et cristallisent les peurs face à l’insécurité. Par ailleurs, le « problème des banlieues » fait l’objet d’une intervention spécifique et volontariste des pouvoirs publics. Le principe d’une politique de la Ville consacrant l’introduction de mesures de « discrimination positive territoriale » s’est finalement imposé. La question acquiert au final une visibilité médiatique considérable, les émeutes de novembre 2005 suscitant une couverture exceptionnelle (dans le monde entier) et une quantité impressionnante et inégalée de commentaires, d’écrits et de colloques. Objet de débats incessants, ce phénomène engendre souvent une explosion discursive débordant largement les faits observables, si fait que parler de banlieue revient dans une large mesure à parler d’autres choses que d’elle-même. La société française a finalement fabriqué une catégorie générique des problèmes sociaux, qui s’impose à tous : les « quartiers ». Il y a une part de mythe, au sens de représentations collectives qui structurent la société.

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  • Idées d'été - Le Vent se lève - Zones faibles émissions : une « écologie » punitive et anti-sociale

    Après la taxe carbone en 2018, qui avait donné naissance au mouvement des gilets jaunes, la voiture sera-t-elle à nouveau à l’origine de contestations sociales massives dans les prochaines années ? De plus en plus d’élus s’inquiètent de la colère grandissante contre les Zones à Faibles Émissions, y compris au sein du gouvernement. Il faut dire que cette mesure incarne à peu près tout ce qu’il ne faut pas faire en matière de politique écologique : non seulement elle va compliquer la vie des ruraux et des plus pauvres, mais en plus ses conséquences environnementales paraissent plutôt nulles, voire négatives. Plutôt que de développer réellement les alternatives à la voiture, les pouvoirs publics s’entêtent dans une impasse.

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