Le second tour de l’élection présidentielle brésilienne, le 30 octobre prochain, opposera le président sortant d’extrême droite, Jair Bolosonaro, à l’ancien président Luiz Inácio Lula da Silva. Si ce dernier – arrivé en tête avec plus de 48% des voix – apparaît comme le favori, Bolsonaro a néanmoins obtenu plus de 43% des suffrages. Une incertitude et une inquiétude demeurent donc. Gesualdo Farias, ancien recteur de l’université fédérale de l’État de Ceará et ancien secrétaire d’État à l’Éducation supérieure sous la présidence de Dilma Rousseff, livre son analyse des résultats et des enjeux de ce scrutin. Il est interrogé par Jean-Jacques Kourliandsky, directeur de l’Observatoire de l’Amérique latine de la Fondation Jean-Jaurès.
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The fuel - La chanson de Frédéric Fromet
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Gérald Bronner - Les Lumières à l'ère numérique
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Fondation Jean Jaurès - Les Français et le président : le temps de l’indifférence ?
À partir des résultats de la dixième vague de l’enquête « Fractures françaises », que la Fondation Jean-Jaurès mène tous les ans en partenariat avec Ipsos, Sopra Steria, Le Monde et le Cevipof, Milo Lévy-Bruhl, doctorant en philosophie politique, analyse le rapport des Français au président de la République, Emmanuel Macron, alors que celui-ci entame son second mandat.
Le Conseil national de la refondation (CNR) voulu par le président de la République a été snobé. Snobé par l’opposition. Snobé aussi par des figures de la majorité. Certains journalistes politiques à la recherche des premières traces de la lutte acharnée pour succéder à Emmanuel Macron l’ont relevé. Mais qui dit succession dit héritage. Et c’est là que le lancement du Conseil national de la refondation interroge. Lancement ou plutôt double lancement. La première tentative de susciter un élan populaire autour de ce nouvel outil de « démocratisation » voulu par le président a été percutée par le décès de la reine d’Angleterre. Le contraste était troublant entre l’écho suscité par la mort de la souveraine britannique et le silence assourdissant qui accueillit le surcroît d’activité manifesté par le lancement de ce Conseil. Ni la référence acronymique à l’un des épisodes les plus glorieux et les plus consensuels du siècle passé, ni la nouvelle invite faite aux Français, début octobre, de se saisir de cet outil n’a semblé en mesure d’inverser la tendance.
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La Nupes organise une « marche contre la vie chère » - Reportage #cdanslair 12.10.2022
La gauche organise ce dimanche à Paris une marche contre la vie chère et l’inaction climatique. Une manifestation qui entend dénoncer l’action insuffisante du gouvernement mais c’est aussi pour la Nupes une façon de faire oublier la multiplication de crises et polémiques que connait la coalition.
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Sondage : les Français et la sobriété énergétique [Olivier Passet]
La prise de conscience que la préservation de la planète ne peut toute entière reposer sur les solutions d'efficacité ou les hyper-pouvoirs de l'innovation, et que tous les acteurs économiques doivent aussi modérer leurs pratiques de consommation a fait son chemin. Les politiques et les institutions se sont approprié le terme. Mais qu'en est-il de la société ? [...]
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Communiqué du Parti socialiste en soutien à Boris Venon, victime d’insultes racistes et homophobes
– Jeudi 6 octobre 2022
Le Parti socialiste a appris que l’un de ses élus, Boris Venon, avait été victime d’insultes à caractère racistes et homophobes, de menaces et même de menaces de mort l’obligeant à déménager et à rendre le mandat que lui avaient confié les électeurs de la ville des Mureaux.
Nous n’avons pas voulu communiquer avant d’avoir l’accord de Boris, nous le faisons aujourd’hui en accord avec lui.
Dans ce moment difficile, nous tenons d’abord à lui renouveler publiquement notre amitié et notre soutien, ainsi qu’à sa famille et à ses proches.
Nous condamnons les insultes et les menaces dont il a été la cible avec sa famille. Nous rappelons ici que le racisme et l’homophobie ne sont pas des opinions, mais des délits sanctionnés par la loi.
Face au délitement du lien social, les collectivités doivent conduire des politiques « républicaines et universalistes », pour reprendre les mots de Boris. Et l’État doit être présent et les accompagner au risque de laisser la situation se dégrader davantage.
Nous déplorons que certains cherchent à instrumentaliser la situation, à la généraliser, à lui donner un caractère systémique. Ce n’est ni digne ni à la hauteur de la décision difficile de notre camarade.
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Conférence de presse | 12 organisations de jeunesse appellent à la marche du 16 octobre
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Réquisitions dans les raffineries : "Je ne suis pas pour", dit Laurent Berger
Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT, était l'invité du Grand Entretien jeudi 13 octobre. Il a notamment évoqué la grève en cours dans six des sept raffineries françaises, provoquant une pénurie de carburant.
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Fondation Jean Jaurès, Gilles Finchelstein - Fractures françaises 2022 : l’environnement, un enjeu majeur dans les préoccupations des Français
Un été d’événements climatiques extrêmes et un automne de tension sur l’énergie ont-ils un impact sur l’état de l’opinion et modifient-ils les préférences politiques ? Gilles Finchelstein, directeur général de la Fondation Jean-Jaurès, tire les enseignements en la matière de la dixième vague du baromètre « Fractures françaises » réalisé par Ipsos, Sopra-Steria, Le Monde, le Cevipof et la Fondation.
Premier enseignement : l’environnement est la priorité de tous et plus de quelques-uns.
Confirmation de toutes les enquêtes réalisées cette année, il s’agit de la deuxième priorité – citée par 34% des panélistes. L’environnement est loin derrière le pouvoir d’achat (54%), mais clairement devant l’avenir des retraites et du système de santé (26%), de l’immigration (18%) ou de la sécurité (18%). Confirmation là encore, cette priorité est largement partagée que l’on soit femme ou homme, riche ou pauvre, rural ou urbain et même jeune ou vieux – les 18-24 ans sont certes plus nombreux que les plus de 70 ans à citer l’environnement comme une priorité (avec un écart de près de 20 points) mais, quel que soit l’âge, l’environnement est la deuxième priorité.
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La dégradation rampante de l'économie : la France dans le déni de la crise ? [Olivier Passet]
Le climat des affaires se dégrade lentement et surement en France. Au krach rampant de la finance, répond le krach rampant des anticipations des entreprises. Pourtant, au regard des signaux noirs qui s’accumulent sur la conjoncture, la résistance du moral des entreprises a de quoi surprendre, dans l’industrie et surtout dans les services. [...]