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  • La "sobriété" est-elle un poison ou un bon filon pour le capitalisme ? [Olivier Passet]

    La sobriété est dans toutes les bouches. Les politiques et les institutions internationales s'en sont emparés. Mais en même temps qu'il s'est vulgarisé, nous assistons à un véritable brouillage du message. [...]

  • Le vent se léve - Luisa Alcalde : « La prise de conscience du pouvoir des travailleurs a rendu le retour au statu quo impossible »

    Quel est le bilan du gouvernement d’Andrés Manuel Lopez Obrador (AMLO) en termes de réformes économiques et sociales ? Chef d’État le plus populaire de l’histoire récente du Mexique, celui-ci porte à son actif une hausse continue des salaires, une lutte effective contre le travail informel et un retour de l’État dans certains secteurs stratégiques. À l’étranger, la gauche apprécie ses prises de position hétérodoxes en matière diplomatique – comme l’offre d’asile à Julian Assange ou la « politique de la chaise vide » au dernier Congrès des Amériques pour protester contre l’exclusion de Cuba et du Venezuela. D’anciens soutiens l’accusent cependant d’avoir trahi ses promesses de rupture avec le modèle dominant, et de reconduire l’essentiel du paradigme néolibéral. Nous avons rencontré Luisa Alcalde, secrétaire d’État au Travail du gouvernement mexicain depuis 2018. Entretien réalisé par Anne-Dominique Correa, traduction par Marielisa Cerrón

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  • Biens communs et générations futures : les droits de l’humanité au service de la réparation du monde

    La déclaration universelle des droits de l’humanité (DDHu), texte né en 2015 et porté par la société civile, appelle une nouvelle réflexion sur les droits et devoirs collectifs incombant aux générations actuelles par rapport aux générations passées et aux générations futures. Elle propose de créer une interdépendance entre les espèces vivantes, d’assurer leur droit à exister et le droit de l’Humanité de vivre dans un environnement sain et écologiquement soutenable.

    Sciences Po rejoint les nombreuses entités publiques et privées, signataires de la déclaration universelle des droits de l’humanité afin de porter sa reconnaissance au niveau des Nations unies. À cette occasion, plusieurs personnalités sont réunies autour d’une table ronde afin de débattre de l’intérêt juridique et philosophique de ce texte au regard de la résolution de nombreux enjeux auxquels l’humanité est confrontée : enjeux climatiques et de biodiversité ; enjeux de développement ; enjeux liés aux technologies ; enjeux liés aux réfugiés climatiques ; sécurité humaine et paix. Mot d'accueil par Mathias Vicherat, directeur de Sciences Po. Introduction par François Hollande, ancien président de la République française. Table ronde modérée par Corinne Lepage, ancienne ministre de l’Environnement et avocate, présidente de l'association des amis de la DDHu, avec : David Kanter, professeur à la New York University et professeur invité à l’École de droit de Sciences Po, Hasmik Barseghyan, présidente de l'European Youth Parliament for Water, Dominique Bourg, philosophe, professeur honoraire à l'université de Lausanne, spécialiste des questions environnementales.

  • Fondation Jean Jaurès - Fractures françaises : #MeToo, une prise de conscience collective face aux violences sexistes et sexuelles

    Quel est l’impact de #MeToo dans l’opinion publique française, cinq ans après le déferlement de témoignages dénonçant les violences sexistes et sexuelles à l’échelle mondiale ? Amandine Clavaud, directrice de l’Observatoire égalité femmes-hommes de la Fondation Jean-Jaurès, revient sur les enseignements de l’enquête Fractures françaises en partenariat avec Le Monde, le Cevipof et Ipsos, entre prise de conscience collective et inquiétude concernant l’ampleur des violences sexistes et sexuelles dans la société.

    Le 5 octobre 2017, il y a cinq ans, l’affaire Weinstein était révélée dans le New York Times suivie, quelques jours plus tard, le 15 octobre, par la publication du tweet de l’actrice Alyssa Milano qui y dénonçait les violences sexistes et sexuelles qu’elle avait subies, appelant les victimes à témoigner avec le hashtag #MeToo, et générant une prise de paroles inédite au niveau international. L’enquête Fractures françaises de la Fondation Jean-Jaurès en partenariat avec Le Monde, le Cevipof et Ipsos révèle que s’il y a bien eu une prise de conscience indéniable dans l’opinion publique française concernant l’ampleur des violences sexistes et sexuelles et plus largement des inégalités entre les femmes et les hommes, les violences sexistes et sexuelles

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  • Le Vent se lève - Politique monétaire : dépasser le fantasme de la neutralité

    Dans leur dernier ouvrage, La dette, une solution face à la crise planétaire ? (Éditions de l’Aube – Fondation Jean-Jaurès), Michael Vincent et Dorian Simon reviennent sur certains grands mécanismes économiques (création monétaire, régulation bancaire, collatéralisation des dettes…) afin de comprendre les marges de manoeuvres dont disposent les États pour réorienter leurs politiques budgétaires. À l’inverse des ritournelles néolibérales, prêtes à refermer la parenthèse du « quoiqu’il en coûte » au nom de la rigueur, les auteurs démontrent combien les dettes publiques sont les rouages indispensables des marchés financiers, en quête d’actifs sûrs. De quoi relativiser les chiffres qui pleuvent par milliards dans les déclarations ministérielles et transformer les dépenses conjoncturelles en dépenses structurelles. C’est à ce prix que pourra se préparer un avenir écologique. Extraits.

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  • Fondation Jean Jaurès - Le budget participatif, une opportunité pour développer notre culture de la participation citoyenne

    Grand Débat, Convention citoyenne pour le Climat, à présent Conseil national de la Refondation avec pour objectif de « péter les couloirs de nage »1 institutionnels pour aboutir à des solutions concrètes, la démocratie participative et ses méthodes sont en train de s’inscrire dans les pratiques nationales. À l’échelle locale, les budgets participatifs se généralisent. N’est-il pas temps de les soutenir pour consolider les pratiques et faire entrer pour de bon la participation citoyenne dans la décision ? Antoine Bézard, fondateur de Lesbudgetsparticipatifs.fr, dévoile les résultats de son enquête nationale 2022 sur les budgets participatifs.

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  • PS - Résolution du Bureau national du Parti socialiste | Coupe du monde au Qatar : plus jamais ça !

    Résolution du Bureau national du Parti socialiste | Coupe du monde au Qatar : plus jamais ça !

    – Mardi 18 octobre 2022

    La 22e édition de la Coupe du monde masculine de football se tiendra au Qatar dans quelques semaines, du 20 novembre au 18 décembre 2022, et réunira trente-deux équipes, dont l’équipe de France tenante du titre. Si l’attribution de ce type de compétition d’envergure mondiale à des pays ou des aires géographiques n’en ayant jamais accueilli est à encourager, le choix du Qatar est problématique à plusieurs titres.

    Premièrement, le Qatar est un pays qui dispose d’une législation qui discrimine les femmes et qui criminalise l’homosexualité, qui reste toujours passible de peine de mort.

    Deuxièmement, les conditions d’attribution de l’événement au Qatar font l’objet de forts soupçons de corruption, ayant donné lieu à des enquêtes judiciaires dans plusieurs pays, dont la France et les États-Unis.

    Troisièmement, la préparation de cette Coupe du monde a donné lieu à l’application de conditions de travail indignes et de violations des droits humains infligées aux ouvriers ayant participé à la construction ou à la rénovation des infrastructures servant pour la compétition. Selon différents médias et ONG, le nombre d’ouvriers décédés sur les chantiers atteindrait plusieurs milliers.

    Quatrièmement, l’organisation de cette compétition constitue une aberration écologique. Six des huit stades ont été construits pour la Coupe du monde et sept seront dotés d’une climatisation. Pour acheminer les spectateurs dans les différents stades, plus de 160 vols seront spécifiquement affrétés chaque jour de la compétition. Selon l’ONG Carbon Market Watch, le Mondial devrait ainsi émettre 18 millions de tonnes d’équivalent CO2.

    Face à cette « Coupe du monde de la honte », où chaque stade est un cimetière, le Parti socialiste :

    • Appelle au boycott de la cérémonie d’ouverture par les responsables publics, les sponsors, les chaînes de télévision et les citoyens et au boycott diplomatique de la compétition par nos représentants nationaux ;

    • Soutient la demande de plusieurs ONG à la FIFA de mettre en place un fonds d’indemnisation doté d’au moins 420 millions d’euros au bénéfice des ouvriers qui ont participé à la préparation de la compétition et de leurs familles ;

    • Demande à la Fédération française de football et aux sponsors de prendre la mesure du scandale que représente cette Coupe du monde et de s’associer à toute initiative visant à réparer ses dégâts sociaux et environnementaux ;

    • S’associe aux demandes d’enquête pour connaître le nombre de morts précis sur les chantiers ;

    • Salue la décision de nombreuses villes de ne pas installer d’écran géant pour la diffusion des matchs, comme à Brest, Clermont-Ferrand, Lille, Marseille, Nancy, Nantes, Paris ou encore Rennes ;

    • Souhaite que le cynisme et la cupidité, au sein de la FIFA et de la FFF et plus largement au sein de toutes les organisations sportives internationales, ne prévalent plus lors de l’attribution d’un tel événement et qu’un cahier des charges exigeant sur le plan social, écologique et des droits humains soit systématiquement instauré à l’avenir pour l’accueil de toute compétition sportive d’ampleur internationale. La Charte sociale et le plan Héritage et Durabilité des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 constituent en cela un modèle à reproduire.

  • Fondation Jean Jaurès - L’emploi à tout prix, même contre l’Etat de droit et le droit du travail ? Le 24 octobre à 10h

    La Fondation Jean Jaurès interroge le statut des travailleurs de plateforme depuis 2018, dans le cadre d’une réflexion menée par Jérôme Giusti, co-directeur de l’Observatoire Justice et Sécurité sur la protection du travail à l’âge du numérique. En parallèle, les sénateurs socialistes ont mené un travail législatif, depuis 2017, contre la volonté du gouvernement d'instaurer un tiers statut entre salariat et indépendance et pour faciliter le recours à la forme coopérative. Ils ont été les premiers à proposer de présumer salariés les travailleurs de plateformes, subordonnés juridiquement et dépendants économiquement, de renverser la charge de la preuve en matière de requalification et de mieux contrôler le management algorithmique.

  • Reporterre - Homonuclearus, le média qui décortique le nucléaire français

    Alors que le gouvernement prévoit de construire de nouveaux réacteurs nucléaires, Reporterre est allé à la rencontre d’Homonuclearus, le site qui veut faire comprendre le nucléaire civil aux citoyens.

    Paris, 3ᵉ arrondissement. Dans cette galerie d’art vide en plein Marais, deux fauteuils en cuir noir se font face ; braquées sur l’un d’eux, trois caméras et deux projecteurs. À l’extérieur, de l’autre côté des vitres de l’ancienne boutique prêtée pour l’occasion, l’équipe d’Homonuclearus a une heure d’avance et prend l’air en attendant l’ancienne ministre de l’Écologie Barbara Pompili. David Lurinas, l’intervieweur, ainsi que Mickaël, Hugo et Alain, les trois chefs opérateurs, avalent leurs expressos.

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  • L'Express - TRIBUNE. 1 500 cadres socialistes appellent à réélire Olivier Faure à la tête du PS

    Les signataires, dont une centaine de maires, 21 sénateurs, 16 députés et 60 patrons de fédérations socialistes, demandent à protéger l'unité de la gauche, leur "talisman" écrivent-ils.

    Les grandes manoeuvres ont commencé au PS, en vue de son 80e congrès qui se tiendra à Marseille en Janvier. Alors que ses opposants internes, dont une bonne partie de proches d'Anne Hidalgo, s'organisent pour le faire tomber, Olivier Faure compte bien repartir pour un tour à la tête d'un PS, allié de la Nupes et de Mélenchon, qui rêve tant bien que mal de ressusciter la vieille maison rose. Dans une tribune à L'Express, 1500 cadres du PS, dont une centaine de maires, 40 parlementaires et 60 premiers secrétaires fédéraux le soutiennent

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