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  • Jean-Michel Harribey - J’aurais pu habiter au 150 avenue de la Convention citoyenne sur le climat 

    Peut-on revenir sur la seule proposition que les citoyens conventionnalistes sur le climat ont finalement rejetée : diminuer la durée légale du travail à 28 heures hebdomadaires sans perte de salaire d'ici 2030 ? Appelons cette proposition : la 150e.

    Si l’on en croit les informations sur le déroulé de la Convention, la 150ea suivi un long processus de discussion et ce n’est qu’à la toute fin du parcours qu’elle a été écartée. Je pense que le fait qu’elle ait été, semble-t-il, discutée longuement est positif. Le temps de travail est un élément du débat sur la construction d’un mode de développement soutenable, tant sur le plan social qu’écologique.

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  • Boris Vallaud : "Emmanuel Macron est déjà le candidat de la droite pour 2022"

    Le nouveau gouvernement compte 31 ministres. Huit "marcheurs", six de droite, une écologiste et deux personnages inattendus, Eric Dupond-Moretti, ténor du barreau et Roselyne Bachelot, ancienne ministre chiraquienne devenue chroniqueuse à la télévision. Comment qualifier cette nouvelle équipe ? Boris Vallaud, député PS des Landes et porte-parole du Parti socialiste est l'invité de Roselyne Febvre et Frédéric Rivière dans "Mardi Politique".

  • The Conversation - Débat : La Convention citoyenne pour le climat… et après ?  

    Par certains aspects, la toute récente Convention citoyenne pour le climat rappelle le Grenelle de l’environnement, cet ensemble de rencontres organisées fin 2007 pour débattre et élaborer un agenda du développement durable en France.

    Avec le Grenelle, le pays s’engageait pour la première fois dans un débat organisé autour de parties prenantes censées refléter la diversité de la société civile. Avec la Convention citoyenne, l’idée est de se passer des corps intermédiaires, en faisant directement dialoguer des citoyens tirés au sort, les plus représentatifs possible de la population française.

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  • L'actualité politique du 26 juin au 2 juillet

    DERNIERE HEURE

    France Info - Municipales : la folle journée qui a permis à Michèle Rubirola de devenir maire de Marseille

    Bains de foule, esclandres, conciliabules et suspensions de séance ont rythmé cette séance, samedi, qui a vu la gauche reprendre la deuxième ville de France, après 25 ans de règne de Jean-Claude Gaudin.

    Le suspense aura été total jusqu'au bout. Après des élections municipales au verdict incertain et une intense semaine de tractations, la candidate de la gauche, Michèle Rubirola, est devenue la première femme maire de Marseille, samedi 4 juillet. Emue et soulagée au terme d'une séance du conseil municipal tendue, la nouvelle édile a commencé son discours par une citation lourde de sens : "Marseille appartient à qui vient du large", écrivait Blaise Cendrars. "Je ne sais pas si le Printemps marseillais vient du large, mais je sais qu'il vient de loin", a poursuivi Michèle Rubirola.
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    L'arrière-cour - « Lyon peut devenir un modèle de la transition écologique »

    Au soir d’un scrutin historique qui aura vu les écologistes prendre les rênes de la Ville de Lyon et de sa Métropole, Grégory Doucet et Bruno Bernard ont paru avant tout prendre conscience de l’ampleur de la tâche et des difficultés qui les attendent. Avec déjà une priorité : rassurer la société civile et le monde économique local sur lesquels ils comptent bien s’appuyer. Un événement doublement illustré par le très inspiré Guillaume Long.

    « Rien ne peut se faire à Lyon sans les Lyonnaises et les Lyonnais. » Après l’annonce de sa victoire historique, Grégory Doucet, futur maire de Lyon, a répété toute la soirée son appel très « keynésien » lancé aux « forces vives » de l’agglomération pour les rejoindre, lui et le futur président de la Métropole, Bruno Bernard, afin d’« engager cette ville dans la transition écologique, le renouvellement démocratique et la justice sociale », et d’« être fiers demain d’avoir fait leur part ».
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    Lyon Mag - Métropole de Lyon : Bruno Bernard veut devenir un super-président, l’opposition inquiète

    Moins importante que son collègue maire de Lyon Grégory Doucet, mais suffisante pour passer un mandat tranquille, à condition de contenter ses partenaires de gauche. Ce qu'il a commencé à faire dès le jour de son élection ce jeudi, en confiant des postes de vice-présidents et les indemnités qui vont avec à Renaud Payre, Michèle Picard, Hélène Geoffroy, Cédric Van Styvendael et Jean-Michel Longueval.
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    Rue 89 Lyon - Bruno Bernard, première rupture avec le système Collomb à la Métropole de Lyon

    Sans surprise, Bruno Bernard a été élu président de la Métropole de Lyon ce jeudi 2 juillet, après le doublé réalisé par les écologistes le 28 juin. Sa large majorité à la Métropole a permis une première rupture avec le système de gouvernance mis en place par Gérard Collomb.
    Au Centre des congrès où la nouvelle assemblée de la Métropole avait pris siège pour cause de distanciation sociale -due à la Covid-19, Bruno Bernard affichait sa décontraction. Le chef de file des écologistes n’avait aucun souci à se faire : sa confortable majorité – 84 élu·es sur 150 – lui assurait un vote tranquille.
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    Lyon Capitale - Métropole de Lyon : Bernard s'offre des pouvoirs étendus, premières crispations
     
    Le conseil de la métropole a adopté ce jeudi un texte accordant des pouvoirs accrus au président de la collectivité en matière de marchés publics. Si la majorité explique vouloir être réactive dans le cadre de la crise sanitaire, l'opposition critique la durée de ces pouvoirs exceptionnels.
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    Lyon Capitale - Grand Lyon : la commission permanente pour la 1re fois ouverte à l'opposition
     
    Soixante-cinq membres de la commission permanente ont été désignés ce jeudi par le conseil de la métropole. Fait nouveau, l'opposition siège désormais dans cet organe politique du Grand Lyon.

    Le conseil de la métropole fraîchement élu vient de désigner les membres de la commission permanente. Cet organe politique du Grand Lyon exerce les attributions qui lui sont déléguées par le conseil de la métropole. Elle adopte notamment des délibérations qui n'ont pas par leur ampleur ou leur montant vocation à être présentées devant le conseil de la métropole, l'assemblée délibérante du Grand Lyon.
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    Europe 1 -  Le candidat de gauche en 2022 ? "Rien n'est dû ni aux socialistes, ni aux écolos", élude Olivier Faure

    Le Parti socialiste aura-t-il un candidat en 2022 ? Jeudi, sur Europe 1, le premier secrétaire du PS Olivier Faure ne s'y est pas engagé, continuant de défendre un rassemblement avec les écologistes. 

    INTERVIEW

    Le Parti socialiste s'effacera-t-il derrière un candidat vert en 2022 ? Lundi, au lendemain d'élections municipales marquées par le très bon score des Verts, le premier secrétaire du "parti à la rose" Olivier Faure s'était dit prêt" à se ranger derrière le candidat qui "incarnera le bloc social-écologiste", quelle que soit son "origine" politique. De quoi faire grincer des dents au sein de son propre parti. Jeudi, sur Europe 1, le député de Seine-et-Marne est revenu sur ses propos, affirmant ne pas exclure une candidature socialiste, mais en défendant d'abord un rassemblement social-écologiste. Et dans ce cadre, explique-t-il, "rien n'est dû ni aux socialistes, ni aux écologistes".
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    Fondation Jean Jaurès - Les yeux vers l’horizon

    Dans sa contribution d’une série réalisée en partenariat avec L’Hétairie, le constitutionnaliste Jean-Philippe Derosier, professeur de droit public à l’université de Lille et auteur du blog La Constitution décodée, tire les leçons du deuxième tour des élections municipales qui s’est tenu le 28 juin dernier.

    La Constitution décodée le soulignait il y a quelques jours : le premier tour des élections municipales symbolisait l’entrée dans la crise et le second tour pourrait en symboliser la sortie.

    Pour mieux entrer dans, au moins, une nouvelle crise encore, aurait-il fallu ajouter.

    L’abstention record du 28 juin dernier (58,4 %), lors d’un scrutin généralement plébiscité par les Français, confirme leur défiance croissante envers les institutions et envers la politique. D’autant plus qu’elle ne paraît pas s’expliquer seulement par la crainte du virus : s’il s’agit d’une cause majeure, elle ne fait pas l’unanimité et d’autres sont fortement avancées (l’élection ne changera rien à la vie quotidienne, aucune liste ne plaît, d’autres préoccupations, mécontentement général, etc.).
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    Boursorama - Présidentielle 2022 : le PS veut "un alliage politique fort" avec EELV, au lendemain de la poussée verte dans les grandes villes

    "L'alternance" désormais "possible" en 2022, estime le Parti socialiste, qui veut un "alliage politique fort" avec EELV, alors que les municipales marquées par les nombreuses victoires de "la gauche rassemblée" et la percée historique des Verts.

    Il faut "une alliage politique fort" avec les Verts, qui doit être "la première étape en vue de l'alternance à gauche en 2022" , lors de la présidentielle, a affirmé lundi Pierre Jouvet, porte-parole du PS, au cours d'une conférence de presse. Selon lui, "l'alternance est possible.
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    Telos - L'écologie est-elle l'avenir de la gauche? Daniel Boy

    La vague verte qui s'est manifestée lors du second tour des municipales a soudainement actualisé la poussée de l'écologie politique en permettant l'accès au pouvoir des Verts dans une série de villes de première importance : Lyon (ville et métropole) Bordeaux, Strasbourg, Poitiers, Tours etc. Bien des évènements survenus depuis le début de l'année 2019 avaient annoncé cette mutation : la multiplication des alertes scientifiques à propos du changement climatique et de ses conséquences délétères, l'émergence d'un nouvel activisme environnemental avec les actions spectaculaires d'Extinction Rebellion, les succès des listes écologistes, lors des élections Européennes, et pour finir les annonces solennelles de la Convention Citoyenne pour le Climat semblent annoncer que le temps de l'écologie est enfin advenu.
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    Slate -Dans les grandes villes, l'écologie doit mieux comprendre les besoins des quartiers populaires

    Les habitant·es des zones urbaines défavorisées souffrent plus de la pollution et leur empreinte carbone est plus basse que celle des classes aisées, mais l'écologie politique les culpabilise encore trop.

    C'est une scène qui est presque passée inaperçue dans la campagne pour les élections municipales à Lyon. Le 11 mars, quelques jours avant le premier tour du scrutin, le tête de liste d'Europe-Écologie-Les-Verts, Grégory Doucet, élu ce 28 juin maire de Lyon, recevait un accueil hostile lors d'un déplacement dans le quartier de la Guillotière.

    Selon le magazine Lyon Mag qui avait assisté à la scène, une quinzaine de personnes avait encerclé le candidat écologiste et chantait: «On est là pour l'honneur de la Guillotière, pour un quartier populaire, même si les Verts ne le veulent pas, nous on est là.» Avant d'ajouter: «Vous venez ici pour virer les pauvres.» Tout proche du centre-ville, la Guillotière est un quartier populaire en cours de gentrification où vivent de nombreuses populations immigrées.
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    France Culture - Le fameux "Tous keynésiens" est-il encore d'actualité ? Par Brice Couturier

    Le Tour du monde des idées | En 1971, Richard Nixon déclarait dans une formule restée célèbre la victoire totale de ses théories. John Maynard Keynes a révolutionné la science économique en la réinsérant dans un système de pensée plus vaste. Mais 75 ans après la mort de son créateur, que reste-t-il du keynésianisme triomphant ?

    En plein mois d’août 1971, et à la surprise générale, Richard Nixon annonçait que son pays abandonnait l’étalon-or. A un journaliste qui l'interrogeait, le président américain répondit : We are all Keynesians now !

    Depuis la fin de la Deuxième Guerre mondiale, afin de stabiliser le cours des monnaies, il avait été décidé, à Bretton Woods, que toutes les devises du monde seraient évaluées en fonction de leur valeur en dollars. La monnaie américaine elle-même était censée être garantie par les énormes stocks d’or accumulées à Fort Knox, dans le Kentucky. Mais la guerre du Vietnam avait appauvri l'Amérique et Washington devait abandonner la convertibilité du dollar en or. On allait bientôt entrer - officiellement en mars 1973 - dans le système de changes flottants. 
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    Mediapart - Pourquoi la zone euro n’est pas, et pourrait n’être jamais viable, Par Fabien Escalona

    Dès 1971, l’économiste postkeynésien Nicholas Kaldor prévenait qu’une union monétaire sans intégration fiscale et politique accentuerait les divergences entre ses membres, au point d’empêcher son parachèvement.
     
    Une petite révolution qui ressemble à une grosse rustine. Ce lundi 18 mai, Angela Merkel et Emmanuel Macron ont présenté un dispositif pour venir en aide aux États, territoires et secteurs d’activité les plus affectés par la pandémie. En résumé : dans le cadre du budget pluriannuel de l’Union, 500 milliards seraient empruntés par l’UE sur les marchés financiers, puis redistribués comme des aides directes à dépenser. Les remboursements de l’emprunt seraient bien effectués solidairement par les 27 États-membres, et non pas seulement par les consommateurs de ces crédits.
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    L’exercice est inédit à cette échelle en France. Cent cinquante citoyens tirés au sort, représentatifs de la population française, ont élaboré pendant neuf mois, après avoir auditionné de nombreux experts et acteurs de terrain, des propositions pour réduire les émissions de gaz à effet de serre dans un esprit de justice sociale. Ils ont construit ensemble, avec leurs différences, un lot cohérent de propositions qui, si elles sont mises en œuvre, nous feront changer de braquet. Ils ont démontré la capacité d’une assemblée de citoyens dans plusieurs domaines. Interrompue par la crise du Covid, la Convention citoyenne pour le climat a remis dimanches ses propositions au gouvernement. Que peut-on en retenir ?
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    La Convention citoyenne pour le climat a publié dimanche 21 juin ses recommandations destinées à « réduire les émissions de gaz à effet de serre françaises d’au moins 40 % par rapport à 1990, dans un esprit de justice sociale ». Exercice inédit de démocratie délibérative, cette Assemblée citoyenne tirée au sort apporte de nombreux enseignements politiques et sociaux. D’où vient-elle ? Qu’a-t-elle décidé et comment ? Quelles perspectives ouvre-t-elle ? À quelles mobilisations appelle-t-elle ? Tentative d’état des lieux.
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    Dans la nuit de lundi 29 juin, le deuxième réacteur de la centrale nucléaire de Fessenheim sera définitivement arrêté. Quelles sont les conséquences sociales de cette fermeture ? Comment se déroulera le démantèlement ? Quel avenir pour le site ? Reporterre fait le point.
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    Points de vue 25 juin 2020

    Les quotas sont efficaces pour atteindre la parité numérique entre femmes et hommes. Mais ils n’ont d’effet miracle ni sur les comportements, ni sur la condition des femmes situées en bas des hiérarchies de pouvoir. Le point de vue d’Anne Revillard, sociologue à Sciences Po, extrait de la revue Cogito.

    Dans les dernières décennies, les politiques d’égalité des sexes ont eu de plus en plus recours aux quotas pour favoriser l’accès des femmes à des postes de pouvoir, notamment dans la sphère politique (quotas électoraux), mais aussi dans les sphères économique et sociale. En France, ce dispositif a été inauguré avec les lois sur la parité en politique de 1999-2000, puis il s’est diffusé dans les domaines économique et administratif : des conseils d’administration des grandes entreprises aux nominations aux emplois d’encadrement supérieur de la fonction publique, en passant par les comités qui sélectionnent les enseignants de l’université [1].
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    Non Fiction - Nouvelles censures identitaires sous prétexte d’émancipation

    Dans sa présentation de l’ensemble du dossier, « Nouvelles censures et vieux réflexes totalitaires », la sociologue Nathalie Heinich fait observer que la censure et les tentatives de censure, aujourd’hui et en France, dans les domaines académiques et culturels, n’émanent guère de l’État ou du Rassemblement National, mais de groupes de pression militants qui se réclament de l’extrême gauche. C’est une véritable « chronique de la trouille en milieu intellectuel » que tient la sociologue au fil d’exemples qu’elle a récemment rencontrés : peur de la présidence de l’Université de Bordeaux-Montaigne devant la pression du lobby LGBT visant à empêcher une conférence de Sylviane Agacinski en raison de ses positions sur Procréation Médicalement Assistée et Gestation Pour Autrui ; peur de collègues allemands renonçant à aborder la question des réfugiés devenue taboue ; peur d’un journaliste français rappelé à l’ordre par sa direction pour avoir osé parler de Polanski sans obéir à des féministes radicalisées désireuses de le boycotter ; peur chez des universitaires français de passer pour réactionnaires s’ils refusent de soutenir une grève votée par une assemble générale d’étudiants et d’enseignants. Autant de cas symptomatiques, relevant de l’intimidation ou de la censure : ils viennent allonger une liste d’affaires comportant des accusations de blackface (contre la mise en scène des Suppliantes d’Eschyle par Philippe Brunet) ou d’appropriation culturelle (contre le metteur en scène Robert Lepage pour n’avoir pas fait jouer des acteurs autochtones canadiens dans un spectacle consacré à la défense des peuples autochtones canadiens).

     
  • La crise à long terme : des inconnues majeures selon les pays [Olivier Passet]

    La prévision sur l’impact macro-économique du Covid s’est déjà installée dans un consensus. Pour les pays les plus durement impactés se sera 11 à 12% de perte de PIB en 2020, suivi d’une récupération très incomplète en 2021.

  • La Vie des idées - Dossier : Les visages de la pandémie - Covid-19 et expertise sanitaire : Entretien avec Daniel Benamouzig

    La pandémie a mis l’expertise scientifique en demeure de réagir très vite à une crise qui a surpris par son ampleur. D. Benamouzig, membre du Comité scientifique Covid-19, revient sur le rôle de cet organe consultatif dans l’épidémie et sur l’aide qu’il a apportée à la décision publique.
     
    Daniel Benamouzig, directeur de recherche au CNRS (Centre de sociologie des organisations) et directeur de la chaire santé de Sciences Po. Il est membre du Conseil Scientifique Covid-19 institué le 11 mars 2020 par le Ministre de la Santé et destiné à éclairer la décision publique dans la gestion de la crise sanitaire.
     
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  • Fondation Jean Jaurès - États-Unis : la réélection de Trump compromise ?

    Le contexte général aux États-Unis, à quelques mois des élections présidentielle et législatives, est très fortement bouleversé. La situation sanitaire très critique et ses conséquences économiques et sociales inquiétantes, mais aussi le mouvement « Floyd » et ses différentes mobilisations, et enfin les réactions du président Trump rendent très incertain le résultat du scrutin de novembre prochain. Célia Belin, docteure en science politique et visiting fellow à la Brookings Institution, spécialiste des États-Unis et des relations transatlantiques, livre son analyse. 

    Célia Belin est également auteure de l’essai Des démocrates en Amérique : l’heure des choix face à Trump (Fayard, Fondation Jean-Jaurès, février 2020).

    Elle répond à trois questions :

    • Quelle est la situation sanitaire aux États-Unis et ses conséquences économiques, sociales et politiques ?
    • Où en est le mouvement « Floyd » et quel est, et pourrait être, sa traduction politique ?
    • Dans ce climat apparemment peu favorable au candidat Trump, où en sont la campagne et les pronostics ? Et notamment ceux concernant le postulant démocrate, Joe Biden ?

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  • La Vie des idées - Municipales 2020 : les partis politiques, invisibles et omniprésents

    par Rémi Lefebvre , le 23 juin

    « Cachez cette étiquette que je ne saurais voir ». Tel semble être le mot d’ordre des élections municipales de cette année, marquées par la multiplication des listes « citoyennes ». Les partis continuent néanmoins à jouer un rôle crucial dans la structuration de l’offre politique.

    Le fait partisan fait l’objet d’une disqualification marquée lors des élections municipales de 2020. Au niveau local, l’apolitisme n’est pas un phénomène nouveau mais il est particulièrement prégnant lors de ce scrutin. Tout ce qui connote un registre partisan semble banni. Les élus sortants, quelle que soit leur appartenance partisane, mettent peu en avant leur affiliation comme s’il était un stigmate. Mais on observe la même tendance du côté de leurs challengers et de l’ensemble des candidats. Les listes citoyennes font florès. Ce « citoyennisme » généralisé, qui va bien au-delà des seules listes participatives, est d’abord une manière d’occulter tout ce qui relève de la grammaire partisane.

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