Web Analytics

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 5

  • La vie des idées - L’intégration des immigrés : débats et constats

    La notion d’intégration pose de nombreuses difficultés. Elle est largement rejetée par les intéressés, âprement discutée par les chercheurs, hâtivement tranchée dans la sphère médiatique, mise au défi par la comparaison étrangère. Autant de raisons de la prendre en considération.

    Cet essai reprend l’essentiel du cours d’introduction prononcé le 13 décembre 2019 par François Héran, titulaire de la chaire Migrations & Sociétés au Collège de France.

    Le chercheur en sciences sociales n’a pour objectif ni d’alarmer l’opinion ni de la rassurer. Il ne cherche à peindre la situation ni en rose ni en noir. En matière d’intégration, le tableau est contrasté, ce qui écarte d’emblée toute vision manichéenne et nous pousse à chercher des explications vérifiables.

    « Immigrés » est un raccourci trompeur. La question de l’intégration ne se pose pas dans les mêmes termes selon la génération. On distingue désormais : la première génération, celle qui est née à l’étranger et qui a changé de pays ; la génération 1 ½, comme disent les sociologues américains, celle qui est entrée avant l’adolescence et a grandi sur place ; la deuxième génération, qui comprend les enfants nés sur place d’un couple mixte et ceux nés sur place de deux parents immigrés ; les générations suivantes, enfin. Seule la première est composée d’immigrés. Mais sa destinée peut être infléchie par le parcours d’intégration de la génération suivante. Dans l’idéal, à condition de disposer des données, il faut prendre en compte ces différences entre générations, ainsi que leurs interactions.

    Lire la suite
    ___________
    ___________

  • Gauches Actu du 10 au 16 janvier

    PARIS

    Le Figaro - Après les Insoumis, le PS appelle à son tour à la démission du préfet de police de Paris

    Qualifié de «parti contestataire» dans une circulaire, le patron du PS estime que le préfet Lallement est «dangereux pour la République».

    En ce jour de grève nationale, Olivier Faure était remonté. Présent place de la République à Paris, le premier secrétaire du Parti socialiste (PS) n’a pas digéré la circulaire émise mardi par la préfecture de police de Paris. L’institution dirigée par le préfet Didier Lallement y qualifie les partis politiques appelant à manifester ce jeudi 9 janvier de «partis politique contestataires». Un affront de plus pour le patron du PS. «Le préfet de police à Paris a décidément un problème avec la démocratie. Il ne comprend pas qu’on puisse manifester son désaccord sans pour autant être un parti contestataire», tance le député de Seine-et-Marne.

    CLIMAT

    Le Monde - 2019 a été la deuxième année la plus chaude dans le monde

    Les cinq dernières années ont été les plus chaudes jamais enregistrées, selon le service européen Copernicus sur le changement climatique.

    2019 a été la deuxième année la plus chaude dans le monde, concluant une décennie record, a annoncé mercredi 8 janvier le service européen Copernicus, qui décrit des signes « inquiétants » alors que l’Australie brûle et que les événements météo extrêmes se multiplient.

    « 2019 a encore été une année exceptionnellement chaude, en fait la deuxième plus chaude dans le monde selon nos bases de données, avec de nombreux mois qui ont battu des records », a commenté dans un communiqué Carlo Buontempo, patron du service européen Copernicus pour le changement climatique (C3S).

    JEUNESSE

    Miche Habhervé - ESS, Emploi, Formation, Insertion et bien d'autres choses.

    Pour une politique jeunesse territoriale et éco-citoyenne. Mémorandum en vue des élections municipales par Philippe Labbé.

    Nous relayons une nouvelle fois un texte de Philippe Labbé, destiné cette fois à inspirer les candidats aux municipales qui voudraient concevoir et conduire une politique pour la jeunesse

    Côté cour, une jeunesse avachie, individualiste-hédoniste, frappée de troubles compulsifs obsessionnels avec son smartphone greffé à la main, cataloguée et caricaturée en « génération X, Y ou Z » ;  côté jardin une jeunesse debout qui se bat pour la démocratie dans de nombreux pays, bien plus mobilisée que ses aînés face à l’urgence écologique (« OK Boomer » [1]).

    ISLAMISME

    Les Echos - L'islam radical et son ancrage français

    Une plongée effarante dans les quartiers de grandes villes françaises tombées aux mains des religieux radicaux.

    C'est un livre choc écrit par les étudiants du Centre d'études arabes et orientales de la Sorbonne Nouvelle et de la chaire Moyen-Orient Méditerranée de l'ENS, sous la direction de l'un des meilleurs spécialistes de l'islamisme en France, Bernard Rougier. Cette enquête sur les territoires devenus des enclaves aux mains de réseaux radicaux, le plus souvent salafistes - une de plus dira-t-on - est tout bonnement glaçante. Aubervilliers, Toulouse, Argenteuil, Champigny, Mantes-la-Jolie : les auteurs montrent comment « des entrepreneurs religieux » ont profité de la dégradation socio-économique des quartiers pour en prendre le contrôle et y imposer leur loi, en rupture avec les valeurs de la République. Extraits.

  • Eric Andrieu - Il est grand temps de comprendre que nous sommes un élément d’un tout

  • Le risque de crise financière en 2020 [Michel Aglietta]

    Xerfi Canal a reçu Michel Aglietta, économiste, conseiller scientifique au CEPII et professeur émérite à l'Université Paris Ouest, pour parler de la persistance des fragilités financières. Une interview menée par Adrien de Tricornot.

  • Observatoire des inégalités - Les ouvriers plus fréquemment victimes d’accidents du travail

    Données 6 janvier 2020

    Un salarié sur dix déclare avoir été victime d’au moins un accident du travail au cours de l’année, soit 2,5 millions de personnes. 16 % des ouvriers sont dans ce cas contre 4 % des cadres supérieurs.

    Un salarié sur dix déclare avoir subi au moins un accident de travail [1] au cours de l’année selon les données 2016 du ministère du Travail [2]. Cela représente environ 2,5 millions de personnes touchées sur l’année. Quatre fois plus d’ouvriers (qualifiés ou non) que de cadres supérieurs indiquent en avoir été victimes : ces derniers ne sont que 4 % dans ce cas, contre 16 % des ouvriers.

    Les catégories socioprofessionnelles travaillent dans des conditions qui n’ont rien à voir entre elles et s’exposent à une pénibilité physique et à des risques sans commune mesure [3]. Par exemple, les ouvriers, exécutants manuels (souvent des hommes jeunes), subissent des séquelles bien plus graves de ces conditions de travail que les autres catégories socioprofessionnelles.

    Lire la suite
    ___________________
    ___________________

  • Les Echos - Réforme des retraites : le PS fait entendre sa voix

    Les socialistes, qui participent depuis des semaines au « front du refus » de la réforme des retraites, ont présenté ce mercredi leurs premières propositions pour une réforme « juste ». Pour montrer qu'ils ont une position autonome à gauche.

    Ce qui est fait n'est plus à faire. Ou presque. Après déjà quarante-deux jours de grèves, les socialistes ont dévoilé ce mercredi, lors d'une conférence de presse à l'Assemblée (à laquelle participaient les présidents des groupes au Palais Bourbon et au Sénat, Valérie Rabault et Patrick Kanner), leur contre-projet sur les retraites.

    Lire la suite
    ________________
    ________________

  • PS - Retraites | Pour une réforme JUSTE

    Ce mercredi 15 janvier, les parlementaires socialistes présentaient leurs propositions pour une réforme des retraites JUSTE.

    L’argument de la peur est une ritournelle connue. Pour le gouvernement, le système de retraites ne serait pas suffisamment robuste et en l’absence d’une réforme immédiate, les Français seraient exposés à une réforme plus brutale encore.

    La vérité est heureusement moins alarmante. Les déficits anticipés par le Conseil d’orientation des retraites et qui motivent la réforme ne sont que la conséquence des politiques de l’actuel gouvernement. Il refuse notamment de compenser les exonérations de cotisations, ce qui est une première depuis Simone Veil !

    Lire la suite
    ________________
    ________________

  • Retraites | Pour une réforme JUSTE

    L’argument de la peur est une ritournelle connue. Pour le gouvernement, le système de retraites ne serait pas suffisamment robuste et en l’absence d’une réforme immédiate, les Français seraient exposés à une réforme plus brutale encore.

    La vérité est heureusement moins alarmante. Les déficits anticipés par le Conseil d’orientation des retraites et qui motivent la réforme ne sont que la conséquence des politiques de l’actuel gouvernement. Il refuse notamment de compenser les exonérations de cotisations, ce qui est une première depuis Simone Veil ! Pour ces raisons, nous refusons tout financement qui reposerait sur un nouvel allongement de la durée de cotisation et toute mesure d’économie sur le dos des retraités.

    NOS PROPOSITIONS POUR UNE REFORME JUSTE - Une réforme juste sur la base d'un financement équitable - Une réelle prise en compte de la pénibilité - L'égalité femme-homme à la retraite commence par l'égalité dans les carrières et dans les salaires - Compenser les effets d'une carrière heurtée - Des retraites dignes tout au long de sa retraite - L'emploi des seniors doit devenir une priorité

  • Session #4 : l'escouade auditionne sur la Constitution

    Réunion de l’escouade
    L’escouade, composée de membres de chaque groupe thématique, s’est vue confier la responsabilité de travailler sur les questions transversales communes à l’ensemble des groupes thématiques.L’escouade auditionne les juristes Julien Bétaille (Maître de conférence en droit public à l'université de Toulouse) et Valérie Cabanes (juriste internationale), en présence de Delphine Hédary (conseillère d’Etat) pour un débat contradictoire sur l’opportunité et les modalités d’une révision de la Constitution au regard du mandat qui est l’une des pistes de travail confiée à l’escouade.

  • Session #4 : l'escouade auditionne sur les Financements

    Réunion de l’escouade
    L’escouade, composée de membres de chaque groupe thématique, s’est vue confier la responsabilité de travailler sur les questions transversales communes à l’ensemble des groupes thématiques. Lors de cette séquence ses membres auditionnent les économistes Agnès Bénassy-Quéré (Professeure à l'école d'économie de Paris) et Christian Chavagneux (journaliste à Alternatives économiques) afin de considérer les différents outils de financement envisageables et débattre de leurs enjeux.