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  • Les euros et les voix À propos de : Julia Cagé, Le prix de la démocratie, Fayard

    Les modes de financement des partis politiques, y compris en France, tendent à renforcer l’invisibilité de certains groupes et l’influence politique des plus aisés, notamment les partis de droite. Y a-t-il, se demande Julia Cagé, des moyens plus démocratiques de financer la démocratie ?

    Dans Le prix de la démocratie, Julia Cagé analyse les modalités de financement de la vie politique dans plusieurs pays, y compris la France. En construisant une base de données regroupant des informations sur les financements de plusieurs mouvements et partis politiques, elle dresse un panorama des modalités actuelles du financement de la démocratie à l’échelle internationale.

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  • Raphaël Glucksmann vs Yannick Jadot : climat électrique - 28 minutes - ARTE

  • France Culture - Faut-il craindre le spectre des années 30 ? avec le philosophe Michaël Foessel

    Il y a 90 ans, l’Europe et l’ensemble du monde se retrouvaient sur une pente économique, politique et militaire qui allait amener aux plus grands massacres de l’humanité. "Plus jamais ça" est devenu un slogan qui revient dès qu’un évènement nous rappelle les années 30 ou 40. S’il n’est pas question de revivre une réplique exacte des années 30, nos sociétés ne peuvent s’empêcher de voir des similitudes : crise économique, course à l’armement, tensions autour de ce qui est extérieur, institutions vacillantes. Michaël Foessel, professeur de philosophie, nous invite à apprendre de notre passé dans son dernier essai « Récidive. 1938 » : non, l’histoire ne se répète jamais deux fois, mais elle se fait écho. Il est rejoint en seconde partie d’émission par Gérard Courtois, directeur éditorial du journal "Le Monde".

  • INRA - Manger sain, écologique et pas cher, est-ce possible ?

    Privilégier les fruits et légumes, éviter les pesticides, limiter les produits industriels ultra transformés, les graisses saturées et les sucres ajoutés, ne manger ni trop ni trop peu pour adapter les quantités à ses besoins nutritionnels… Qui ne serait pas d’accord pour un tel menu, favorisant la santé mais aussi des modèles agricoles plus vertueux pour l’environnement ?

    Oui, mais voilà, dans un pays où le prix reste le premier moteur d’achat de la nourriture, et où la précarité alimentaire toucherait 1 Français sur 5, est-il vraiment possible de bien manger sans se ruiner tout en contribuant à rémunérer correctement l’agriculture durable ? Telle est (l’impossible ?) équation que les invités de ce débat grand public, organisé par l’Inra avec la complicité de la Mission Agrobiosciences, ont tenté de résoudre, le 27 février 2019. Avec Benjamin Allès, épidémiologiste (EREN-Inra), Christophe Audouin, directeur général "Les Prés Rient Bio", et Maxime de Rostolan, ingénieur agronome, fondateur de Fermes d’Avenir.

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  • La vie des idées - Vers l’État plateforme La dématérialisation de la relation administrative

    Prime d’activité, demande de logement social, inscription à pôle emploi, nombreuses sont les démarches qui ont basculé dans le tout numérique, n’offrant pas d’autre alternative aux administrés et entraînant une rupture d’égalité devant le service public.

    L’annonce par le gouvernement, en octobre 2017, du programme « Action publique 2022 » visant la « transformation numérique des services publics » par la dématérialisation de 100% des actes administratifs, a fixé l’horizon d’un mouvement de modernisation technique engagé par la majorité des administrations et organismes publics (État, organismes de sécurité sociale, collectivités), dont deux rapports [1] du Défenseur des droits viennent de dénoncer le déploiement « à marche forcée » et ses effets de mise à distance voire d’exclusion de certains de ses usager

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  • PS - Mobilisation des jeunes pour le climat : les adultes ne doivent pas regarder ailleurs

    C’est une triste rengaine. Celle qui conduit les jeunes de nos pays à emboiter le pas de l’écolière suédoise Greta Thunberg, dans son cri d’exaspération face à l’inaction des décideurs dans le domaine climatique.

    Semaine après semaine, aux quatre coins du monde, les regroupements se multiplient, les cortèges se font plus nombreux et la mobilisation grandit.  Au point que ce mouvement des jeunes générations invite certains à l’espoir. Alors qu’elle est d’abord et avant tout une gifle mais aussi la terrible traduction d’une carence, d’un immobilisme et d’un échec du monde des adultes.

    Comment considérer autrement cet exercice insensé, répété par celles et ceux qui sont pourtant marqués au sceau de la jeunesse et de l’insouciance ? Disons-le tout net au risque de choquer le bien-pensant du moment : une grève de l’école, par des enfants, n’a pas lieu d’être.

    Car il ne s’agit pas ici d’une mobilisation traditionnelle, de celle qui invite la jeunesse à investir l’espace public, à s’associer à une révolte ou à découvrir l’apprentissage de la citoyenneté.  Cette grève de l’école, c’est un rappel à l’ordre face à la folie et à l’inaction des hommes : elle est le point ultime, le cri d’alarme d’une jeunesse qui, comme les femmes de Lysistrata, se fait l’avocat de la raison.

    La bataille contre le réchauffement climatique est une bataille trop sérieuse pour être laissée à des enfants. Mais encore faut-il que les comportements des responsables politiques sortent des clichés quelque peu puérils.

    Soyons honnêtes : il y eu du pathétique, mais aussi une forme d’indécence, dans l’enfantillage de Brune Poirson et de Gabriel Attal, pour les conduire à s’afficher fièrement sur les réseaux sociaux dans le cortège de la marche « Youth Climate Strike » du 15 mars dernier.

    Comment, en effet, deux actuels secrétaires d’Etat ont-ils pu chercher ostensiblement à récupérer un mouvement dont la raison d’être est précisément l’inaction de celles et ceux qui nous gouvernent et dont eux-mêmes font partie ?

    Par incompréhension, peut-être. Par opportunisme,sans doute. Par irresponsabilité, sûrement. Comme celle qui a pu amener le ministre de l’Education nationale, Jean-Michel Blanquer, à annoncer  en catastrophe l’organisation de débats sur le climat dans tous les lycées de France.

    Cette précipitation à vouloir mettre le climat à l’agenda des cours des lycéens constitue non seulement une maladresse mais surtout une erreur : c’est d’abord et avant tout à l’agenda du Parlement qu’il convient de l’inscrire.

    La mobilisation de notre jeunesse, aussi louable soit-elle, traduit en premier lieu la faillite des décideurs qui, plutôt que de s’en réjouir et de l’encourager, devrait avant tout l’analyser comme un signal d’alarme et une injonction à enfin assumer pleinement leurs responsabilités.

    Il n’est que temps.