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  • PS - Le chemin du progrès social passe par la mise en place du revenu de base.

    Hier, dans une tribune parue dans le journal Le Monde 19 présidents socialistes de département demandent un projet de loi d’expérimentation du revenu de base dans le « plan pauvreté ».

    Le Parti socialiste soutient cette démarche et demande au gouvernement de s’engager à adopter rapidement un texte législatif permettant sa mise en œuvre rapide. Près de 9 millions de Français vivent sous le seuil de pauvreté, nous ne pouvons plus attendre pour améliorer notre système de solidarité et apporter de nouvelles réponses aux changements de la société.

    Le revenu de base est un outil plus efficace, car il permet d’apporter une réponse au non recours aux prestations sociales (environ 35 % pour le seul RSA), et aux jeunes de moins de 25 ans (majoritairement exclus du RSA).

    Il est un outil plus juste, car il répond également à la précarité de nombreux travailleurs qui touche de plus en plus certains métiers, comme les agriculteurs, en apportant un complément de ressources qui leur permette de maintenir leur activité dans les années difficiles.

    Il est un outil plus moderne, car il permet de soutenir les parcours personnels d’insertion et d’engagement de chacun.

    Une solidarité plus efficace, plus juste et plus moderne, c’est la proposition du Parti socialiste, portée par ces départements.

  • Réaction du Parti socialiste au « plan pauvreté » du gouvernement

    Toutes les actions menées pour aider nos concitoyens les plus pauvres sont à saluer et c’est le cas d’un certain nombre de mesures du « plan pauvreté » du gouvernement. Mais si ce plan va dans le bon sens, les moyens ne sont clairement pas à la hauteur de l’enjeu et marquent le manque d’ambition de cette majorité pour lutter contre la pauvreté.

    L’arbuste des 8 milliards d’euros en 4 ans du plan pauvreté, dont 4 milliards qui sont du redéploiement, cache mal la forêt des 16 milliards d’euros de coût de la suppression de l’ISF et des 8,9 milliards de la « flat tax », soit un total de près de 24,9 milliards d’euros pour le « plan richesse » du quinquennat.

    Comme le dit l’Observatoire des inégalités : « 2 milliards d’euros par an pour 9 millions de pauvres, 3 milliards par an pour 300 000 assujettis à l’ISF. La France fait des choix. » 8 milliards sur 4 ans, c’est 62 centimes par personne pauvre par jour : c’est sûr que ce n’est pas un « pognon de dingue ».

    Le nouveau monde a-t-il tout inventé ? L’extension à 50 nouveaux territoires du dispositif « Zéro chômeurs de longue durée » est une heureuse reprise de l’innovation et de l’expérimentation engagées par les députés socialistes lors du précédent quinquennat. L’extension de la Garantie jeunes est la reconnaissance de l’efficacité de ce dispositif conçu et porté par les socialistes européens. L’élargissement de la CMU complémentaire est une mesure utile qui consolide une politique publique initiée lors de la précédente législature.

    Le revenu universel d’activité annoncé comme une grande nouveauté par le président de la République n’est que le revenu de base que 19 départements socialistes demandent d’expérimenter depuis 1 an ! Et nous demandons son extension aux jeunes.

    Ce plan pauvreté intervient hélas par ailleurs dans un premier bilan de ce gouvernement : comment faire en même temps l’accompagnement renforcé des bénéficiaires du RSA vers l’emploi et supprimer des milliers de postes à Pôle emploi ? Quelle cohérence à développer plus de contrats par l’insertion économique et en même temps supprimer des centaines de milliers d’emplois aidés ? Quelle logique à annoncer un plan pauvreté lorsque l’on baisse les APL dont un tiers des bénéficiaires vit sous le seuil de pauvreté ? Quelle sincérité dans l’annonce d’un plan pauvreté lorsque l’on décide de geler les aides sociales ? Comment prétendre se préoccuper de nos aînés les plus démunis quand – en même temps – le gouvernement ponctionne la CSG des retraités modestes et refuse de revaloriser le minimum retraite des agriculteurs ? Les effets de la politique d’Emmanuel Macron aggravent la pauvreté depuis 1 an.

  • Observatoire des inégalités - Un million de travailleurs pauvres en France

    Un million de travailleurs vivent avec moins de 850 euros par mois. Avoir un emploi ne protège pas de la pauvreté, notamment pour ceux qui travaillent à temps partiel ou alternent des périodes de travail précaire et de chômage.
     
    Un million de personnes exercent un emploi mais disposent d’un niveau de vie inférieur au seuil de pauvreté, fixé à la moitié du revenu médian (846 euros par mois pour une personne seule en 2015). Si on fixe le seuil de pauvreté à 60 % du niveau de vie médian (1 015 euros en 2015), on en compte deux millions.
     
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  • Non Fiction - Comment enseigner en démocratie ?

    Le Bréviaire des enseignant-e-s d’Irène Pereira est un ouvrage d’éthique professionnelle qui s’adresse en particulier aux enseignant-e-s et à leurs formateurs/trices, mais dont le propos concerne plus largement tout professionnel-le ou futur professionnel-le. Son objectif est de mener une réflexion d’ordre philosophique sur les relations entre la science, l’éthique et la pratique professionnelle. Il s’appuie sur la relecture de plusieurs auteur-e-s tels que Paulo Freire, Simone Weil, Jurgen Habermas ou encore Theodor Adorno.

    Dans un premier temps, Irène Pereira propose une réflexion sur l’usage de la science par les autorités politiques en démocratie. En s’appuyant sur des auteurs de la tradition philosophique, elle s’attache à démontrer que les résultats scientifiques ne peuvent pas orienter à eux seuls les décisions politiques, au risque de tomber dans un écueil technocratique. Si la science peut permettre de déterminer des moyens efficaces, elle ne peut pas décider des valeurs visées par l’action politique, qui relèvent de la décision démocratique.

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  • La Vie des Idées - Les secrets bien gardés de la finance internationale

    Explorant le monde très fermé des gestionnaires de fortune, B. Harrington plonge au cœur de la globalisation du capital. Piliers de la complexe architecture financière internationale, ils protègent, font croître et circuler le capital des plus riches en contournant les régulations étatiques.

     À propos de : Brooke Harrington, Capital Without Borders. Wealth Managers and the One Percent, Cambridge MA : Harvard University Press, 2016, 318 p.

    Qui sont les gestionnaires de fortune (« wealth managers ») ? En quoi consiste leur métier ? À l’heure de l’accroissement des inégalités dans le monde, Brooke Harrington, Professeure de sociologie économique à la Copenhagen Business School, s’intéresse à ces acteurs clés du système de gestion, d’accumulation et de circulation du capital.

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  • Le Parti socialiste rend hommage à Rachid Taha, l’artiste et le militant

    12 septembre 2018

    Le Parti socialiste a appris avec tristesse le décès de Rachid Taha. Une grande voix de la musique et du combat antiraciste s’est éteinte cette nuit.

    Rachid Taha nous a quittés mais ses reprises de « Douce France » de Charles Trénet et « Ya Rayah » de Dahmane El Harrachi ainsi que l’ensemble de son répertoire resteront comme autant de messages d’ouverture et de tolérance.

    Nous saluons en ce jour la mémoire de l’artiste et du militant inlassablement engagé dans la lutte antiraciste.

    Le Parti socialiste adresse ses sincères condoléances à ses proches et à sa famille.

  • Non Fiction - Les raisons de l’immigration africaine

    Depuis 2007, Stephen Smith est professeur d’études africaines à l’Université Duke aux États-Unis. Auparavant, cet Américain mène une carrière de journaliste spécialiste de l’Afrique. Correspondant sur ce territoire pour l’agence de presse Reuters ainsi que pour Radio France International (RFI), il collabore, ensuite, à la réalisation d’articles et de reportages sur ce continent au sein de plusieurs organes de presse notamment français (Libération, Le Monde, Le Monde diplomatique). Stephen Smith est également l’auteur de plusieurs livres sur ce même continent, tels que Négrologie. Pourquoi l’Afrique meurt . Sa publication suscite alors de vives réactions de la part des opposants de la « Françafrique » , qui reprochent à Stephen Smith une vision néocolonialiste et caricaturale des réalités sociales du continent africain.

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  • Le Vent se lève - Climat : la société civile n’est malheureusement pas la solution

    Les appels à sauver le climat se multiplient ces derniers jours, à grand renfort de personnalités et de grands médias. Le succès des Marches pour le Climat du 8 septembre est inédit. Alors qu’un sondage, réalisé après le départ de Nicolas Hulot, témoigne encore une fois de l’importance grandissante de la question climatique en France (76% des Français interrogés veulent que l’écologie soit une priorité du gouvernement), on observe néanmoins un fait : pas d’évolution notoire en termes de politique climatique, relativement à l’urgence d’agir. Ce constat évident amène pourtant beaucoup des acteurs historiques de l’écologie à persister dans une erreur. Celle de dire que la solution à l’inaction politique réside dans la seule « société civile». Si cette dernière peut jouer un rôle en matière d’écologie, c’est surtout lorsque ses actions préparent la prise du pouvoir. En effet, seul l’État peut opérer une transition écologique profonde et surtout rapide.

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  • La Vie des idées - Pour une conception neutre de la Gestation Pour Autrui

    La GPA est généralement comprise en France comme une transaction commerciale moralement condamnable, parce qu’on considère qu’on achète le corps d’une femme. Mais est-ce bien le cas ? Quelles raisons avons-nous de rejeter un acte librement consenti ?

    Introduction

    Dans nos démocraties, il y a des actions que nous jugeons, de manière unanime, comme immorales : celles qui visent à causer délibérément du tort à autrui (tuer, humilier, empoisonner, etc.). De telles actions causent des victimes, c’est-à-dire des personnes qui ont subi des dommages (physiques et/ou psychiques) contre leur gré [1]. Mais il y a aussi des actions qui, prises en elles-mêmes, sont neutres ou amorales : lancer, marcher, etc.

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  • Nos Causes Communes - Discours de conclusion de Bastien FAUDOT

    Bastien FAUDOT est porte-parole du MRC et conseiller départemental de Belfort