Véronique Descacq, secrétaire générale adjointe de la CFDT est l'invitée de Nicolas Demorand à 8h20.
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Véronique Descacq, secrétaire générale adjointe de la CFDT est l'invitée de Nicolas Demorand à 8h20.
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Invité de France Info, Olivier Faure, premiere secrétaire du PS, considère - après les manifestations du 1er-Mai et ses débordements à Paris - que le gouvernement recherche "à avoir face à lui des oppositions qui soient les plus radicalisées possibles pour être le seul parangon de la mesure et donc d'être sur ce couloir central, seuls, où ils peuvent afficher qu'ils sont la raison là où la déraison l'aurait emporté".
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Que doit-on à Michel Rocard ? Que reste-t-il de ses idées, de sa manière ? Qui étaient et qui sont les rocardiens ? Pourquoi se réclame-t-on encore de lui ? Alain Bergounioux et Jean-François Merle dialoguent avec Cécile Amar, journaliste à L'Obs, à l'occasion de la parution de "Le Rocardisme. Devoir d'inventaire" aux Éditions du Seuil.
Ce vendredi 27 avril, l’Insee publiait les comptes nationaux pour le premier trimestre 2018. Avec une croissance de 0,3 %, l’économie française semble marquer le pas alors même qu’après cinq années atones (0,8 % en moyenne sur la période 2012-16), la reprise s’était enfin matérialisée en 2017 avec une hausse du PIB de 2 %.
Si le profil trimestriel de la croissance du PIB de 2018 devrait être marqué par le calendrier des mesures fiscales qui vont affecter le pouvoir d’achat (hausse de la fiscalité indirecte et de la CSG) et donc la trajectoire de la consommation des ménages, cet effet, anticipé dans nos prévisions de printemps (Tableau), ne devrait être que provisoire. Le pouvoir d’achat des ménages devrait s’accroître au cours des trimestres suivants avec une forte accélération en fin d’année sous l’impulsion de la baisse de la taxe d’habitation et de la seconde tranche de baisse de cotisations sociales.
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LE MACRONISME
Le Vent se lève - Quelles stratégies face à l’hégémonie macroniste ? – par Jérôme Sainte-Marie
Jérôme Sainte-Marie est politologue et président de la société d’études et de conseil PollingVox, il est également l’auteur du livre Le nouvel ordre démocratique (Editions du Moment, 2015) et enseignant à l’Université Paris Dauphine. Suite à sa conférence à la Maison des Mines à Paris, le 30 mars 2018, il propose cette analyse comme synthèse de son intervention.
Le Macronisme, s’il n’est pas producteur de lui-même, et renvoie à une logique de réalignement électoral à l’œuvre depuis plusieurs années, développe cependant une dynamique propre que l’on peut qualifier d’hégémonie. Face à lui, les différentes forces politiques hésitent entre tenter de se perpétuer, ou bien changer radicalement pour constituer une antinomie politique au Macronisme. La stratégie qui s’amorce sur le versant identitaire de la droite classique d’une part et celle qu’a menée en 2017 la France Insoumise sont, avec leurs contradictions, les deux tentatives les plus intéressantes pour former une hégémonie alternative.
Le Monde - Transparency International dresse un bilan d’un an de présidence d’Emmanuel Macron
L’ONG met en cause les « avancées insuffisantes » du gouvernement sur l’éthique et la transparence de la vie publique.
UTOPIES
Non Fiction - Entretien avec Emmanuel Dockès, à propos de son Voyage en misarchie
Avec son Voyage en misarchie, le juriste Emmanuel Dockès adopte la forme du roman, plutôt que de l’essai de philosophie politique, pour nous présenter les utopies auxquelles il croit ou qu’il nous soumet pour nous faire réfléchir. Le style en est très didactique. Son personnage débarque, contraint et forcé, en Arcanie, où il découvre les institutions du pays, censées réduire au maximum la domination, en se les faisant expliquer et parfois en payant de sa personne.
L’association volontaire y tient une large place, ainsi que l’autogouvernement, encadrés simplement par quelques principes fondamentaux ou supplétifs. La monnaie fiduciaire y a été remplacée par la monnaie électronique, gérée par une banque unique – ce qui rend, soit dit au passage, toutes les transactions contrôlables par des fonctionnaires mandatés pour cela.
SECURITE
Terra Nova - La civilité urbaine, une nouvelle perspective pour la sécurité publique
Le débat sur la sécurité se décline le plus souvent sur un mode binaire opposant la sécurité aux libertés, la répression à la prévention et l'autorité au laxisme. D’autres perspectives sont-elles imaginables ? La problématique des incivilités dans les espaces publics en ouvre une : récuser une préoccupation systématiquement alarmiste d’une part et, de l’autre, accepter de prendre la sécurité au sérieux. Ce rapport de Terra Nova propose une autre façon de cadrer la question sécuritaire pour y apporter des réponses adaptées.
LE PARTI
Slate, G.Brustier - Les nouveaux mouvements politiques n'ont-ils aucune culture?
À l’heure où les mouvements comme La République en marche et La France insoumise semblent plus que jamais au centre du jeu politique, ne faut-il pas au contraire jeter un regard attentif sur la forme «parti»? Non par nostalgie mais parce qu’elle répond à des lacunes des nouveaux venus.
Maintes fois pronostiquée la fin des partis politiques n’a jamais été aussi proche de se produire que l’an passé: 2017 a été marqué par l’essor rapide et spectaculaire de mouvements politiques fondés dans le principal dessein de porter des candidatures présidentielles puis, inversion du calendrier électoral oblige, de soutenir des candidats labellisés par ces mêmes mouvements à l'élection présidentielle.
MAI 68
Non Fiction - La crise d’ados de Mai 68 (Jean-Pierre Le Goff)
En 1998, le sociologue Jean-Pierre Le Goff publie Mai 68. L’héritage impossible . Plus récemment, ce contributeur régulier de la revue Le Débat a analysé les transformations de la société française avec La Fin du village et Malaise dans la démocratie . La France d’hier, publié à l’occasion du cinquantenaire de Mai 68, s’inscrit dans la continuité des précédents essais de Le Goff tout en adoptant un parti-pris autobiographique.
Pour le sociologue, en 1998, l’histoire de Mai 68 était principalement racontée par ses vainqueurs. Ses derniers érigèrent l’événement en mythe fondateur d’une nouvelle modernité, mettant de côté ses « aspects nihilistes », que Le Goff qualifiait alors de « gauchisme culturel ». A partir des années 2000, le récit s’inverse. Le Goff observe une « revanche générationnelle » contre « l’héritage impossible » de Mai 68, et en réaction à la transformation de la contre-culture véhiculée par le mouvement en un nouveau conformisme.
TERRORISME
The Conversation - Terrorisme : les trois impensés du débat sur les « fichés S »
Les attaques terroristes sont toujours imprévisibles. Les polémiques sur l’antiterrorisme, elles, le sont beaucoup moins. Malheureusement. Elles se répètent souvent à l’identique d’une vague d’attentats à l’autre.
Les meurtres perpétrés, le 23 mars 2018, dans l’Aude ont ravivé plusieurs débats que les attentats de 2015 avaient lancés. Faut-il priver de la nationalité française les auteurs d’actes terroristes au risque de créer des apatrides ? Faut-il adopter de nouvelles lois au risque d’alourdir un corpus juridique déjà fourni ? Ou encore, faut-il incarcérer les nationaux français et expulser les ressortissants étrangers faisant l’objet d’une fiche S (pour « Sûreté de l’État ») au sein des personnes répertoriées dans le Fichier des personnes recherchées (FPR) ?
INSTITUTIONS
Fondation Jean Jaurès - Réforme institutionnelle : débat ou postures ? Émeric Bréhier
Émeric Bréhier revient sur les annonces récentes faites par le Premier ministre concernant la future réforme constitutionelle. Pour lui, si l’on peut émettre une critique à ce stade, c’est la faiblesse des propositions quant à l’organisation du travail parlementaire.
Le gouvernement a donc abattu – en partie ? – ses cartes. Il n’y eut en réalité guère de surprises à l’écoute de l’intervention du Premier ministre Édouard Philippe. Il n’y en eut guère plus à la lecture du projet transmis au Conseil d’État. On retrouve les termes usités par le président de la République à maintes et maintes reprises afin de caractériser la démarche institutionnelle qui est la sienne : modernisation, efficacité, meilleure représentation. Nulle surprise non plus quant aux trois textes qui seront prochainement présentés : le premier d’ordre constitutionnel, le deuxième organique et le troisième ordinaire.
PS
Le choix d'Olivier Faure, secrétaire national du Parti socialiste, à Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne) doit encore être validé par un conseil national du Parti socialiste, dans les prochains jours.
L'ex-ministre de l'Agriculture a dit redouter qu'avec un président "qui décide de tout", naissent "des humiliations et des frustrations", qui "ne suscitent que de la radicalité".
Le Parti socialiste a dénoncé vendredi un «tournant» historique, «l’alignement» entre la majorité parlementaire, le Front national et l’aile droite des Républicains, après le vote d’un article de loi réduisant le délai de première demande d’asile.
«Pour la première fois dans notre histoire, le Front national vient, sur un texte qui concerne l’asile et l’immigration, apporter sa caution à un gouvernement», a déclaré le premier secrétaire du parti, Olivier Faure, dans les couloirs de l’Assemblée.
Pour le sénateur socialiste de Paris, David Assouline, invité vendredi sur franceinfo, il aurait fallu plus de moyens : "Au lieu de faire de la sélection parce qu'il n'y a pas assez de places, on augmente les capacités de ces filières", préconise-t-il.
HAMON
Le JDD - Benoît Hamon se livre à l'autocritique sur sa campagne présidentielle
C'est au tour de Benoît Hamon de revenir sur sa campagne présidentielle dans un documentaire diffusé jeudi soir sur France 3. L'ancien candidat du PS, désormais à la tête de son propre mouvement, revient sur ses "erreurs" et sur les "trahisons".
ISLAMISME
Dans un livre événement, les sociologues Anne Muxel et Olivier Galland accréditent l'hypothèse d'une radicalisation croissante des lycéens musulmans en France. L'islamologue Olivier Roy attaque leur méthode et dénonce une confusion entre radicalité politique et radicalité religieuse. Entretien croisé.
Selon l'historien des idées italien, l'idéologie néolibérale, marquée par le présentisme et l'individualisme possessif, court-circuite toute velléité de changement à gauche. Mais il ne désespère pas : les indignations, elles, s’accumulent et déboucheront tôt ou tard sur de nouvelles utopies.
Quinze ans après son autobiographie, La dernière génération d’octobre, Benjamin Stora propose la suite de ses mémoires, qui prolongent le premier volume. Il s’agit d’une évocation des décennies 1970 et 1980 qui sont marquées par l’engagement – militant puis en tant qu’historien – et la tragédie : le décès de sa fille, Cécile.
Benjamin Stora propose une relecture de la période 1968-2018 à travers son itinéraire militant et plus largement une relecture de l’histoire d’une partie de la gauche, trotskiste d’abord, puis socialiste.
La dernière génération d’Octobre soulignait la rage et les passions d’un jeune militant qui se frottait et se construisait contre l’ordre gaullien. Les héritages égarés portent un regard plus pacifié, soulignant les voies de l’intégration sociale et politique du jeune militant devenu enseignant. L’historien, même s’il a mis à distances ses engagements, garde, non pas une nostalgie, mais une forme de fidélité à son passé.
Le Fidesz — formation d’extrême droite menée par le premier ministre Viktor Orban — a largement remporté les élections législatives en Hongrie, le 8 avril dernier. Comment expliquer un tel triomphe ? Analyse de Pierre Verluise, docteur en géopolitique à l’Université de Paris IV – Sorbonne.
COMMUNAUTARISME
Avant de redistribuer la richesse, on peut lutter à sa source dans les entreprises. Du droit d’information des salariés à leur participation en passant par la réduction du temps de travail, Guillaume Duval, rédacteur en chef d’Alternatives Économiques propose quelques idées dans ce sens. Extrait de l’ouvrage Que faire contre les inégalités ?.
On peut bien sûr limiter les inégalités grâce à la fiscalité et à la redistribution. On peut aussi essayer de veiller à ce qu’elles ne se transmettent pas de génération en génération à travers l’éducation. Mais le plus simple ne serait-il pas d’éviter qu’elles ne se forment au point de départ, dans les entreprises, au moment où se crée la richesse ? Il existe à ce niveau de nombreux champs d’action possibles, malheureusement sous-exploités dans un monde où l’idéologie du laisser-faire est redevenue dominante.
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Le développement du football est porté par des investissements considérables de riches milliardaires, l’explosion des droits télévisuels et des recettes tirés du merchandising. Pourtant, derrière l’image d’une économie florissante se dissimule un envers du décor moins reluisant, marqué par les inégalités du traitement entre les rares superstars du ballon rond et la grande masse de joueurs aux revenus modestes. On en parle un mois avant la Coupe du monde, à l’occasion de la sortie d’un nouveau livre de la Fondation, en partenariat avec les éditions de L’Aube. Un débat réunit :
- Richard Bouigue, responsable du groupe de travail « Sport et société » à la Fondation Jean-Jaurès, co-auteur du livre "Le foot va-t-il exploser ? Pour une régulation du système économique du football" (Fondation Jean-Jaurès, L’Aube, 2018),
- Pierre Ferracci, directeur du groupe Alpha, président du Paris Football Club (Ligue 2),
- Pierre Rondeau, économiste du sport et professeur à la Sports Management School, co-auteur du livre "Le foot va-t-il exploser ? Pour une régulation du système économique du football" (Fondation Jean-Jaurès, L’Aube, 2018), et est animé par Gilles Finchelstein, directeur général de la Fondation Jean-Jaurès.
Pour le politologue Jérôme Fourquet, les récentes attaques antisémites révèlent une haine du quotidien qui se banalise.
Une sexagénaire nommée Sarah Halimi défenestrée au cri de Allah Akbar dans une HLM à Paris, un couple séquestré et cambriolé à Livry-Gargan (Seine-Saint-Denis) au motif que "les juifs ont de l'argent", une lycéenne agressée à Sarcelles car elle porte l'uniforme d'une école juive - et l'on en passe, hélas... Le meurtre de Mireille Knoll, vendredi 23 mars - dont le motif antisémite a été retenu par la justice - vient grossir la liste déjà longue des agressions et crimes anti-juifs de la seule année écoulée. De quoi cette funeste inflation est-elle le symptôme ? Entretien avec le politologue Jérôme Fourquet, de l'Ifop.
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"Europe 1 / Mai 68 : La révolte sur les ondes" : un tout-sonore inédit composé à partir des archives d'Europe 1, pour faire revivre aux auditeurs les manifestations qui ont secoué Nanterre, Paris puis la France entière. Guidés par les commentaires du journaliste Thierry Geffrotin dans cette plongée au cœur de la révolte, ils découvriront la bande-son de mai 68 : - De Nanterre aux premières barricades - La contestation étudiante grandit jusqu'à la nuit des barricades - Le pouvoir essaie de reprendre la main. Mais c'est l'embrasement : la paralysie gagne le pays - Plus rien ne semble sous contrôle et soudain De Gaulle disparaît...
"Europe 1 / Mai 68 : La révolte sur les ondes" : un tout-sonore inédit composé à partir des archives d'Europe 1, pour faire revivre aux auditeurs les manifestations qui ont secoué Nanterre, Paris puis la France entière. Guidés par les commentaires du journaliste Thierry Geffrotin dans cette plongée au cœur de la révolte, ils découvriront la bande-son de mai 68 :
- De Nanterre aux premières barricades
- La contestation étudiante grandit jusqu'à la nuit des barricades
- Le pouvoir essaie de reprendre la main. Mais c'est l'embrasement : la paralysie gagne le pays - Plus rien ne semble sous contrôle et soudain De Gaulle disparaît...