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  • Slate, Gaël Brustier - La Ve République est morte, vive l'hyper Ve République

    L’élection d’Emmanuel Macron n’a de signification politique véritable qu’au regard de la crise de régime rampante qui ronge la Ve République depuis la crise de 2008, sinon depuis l’instauration du quinquennat au début des années 2000.

    Ce premier tour des élections législatives a été marquée par une abstention record. 51,29% des électeurs inscrits ne se sont pas rendus aux urnes. Du jamais vu. 48,71% de participation. Pour bien comprendre, rappelons quelques taux de participation au même scrutin au cours des dernières décennies. Rappel de la participation aux élections législatives de 1978: 83%. Aux élections de 1986: 78,5%. Aux élections de 1988: 66% (dissolution consécutive à la réélection de François Mitterrand face à Jacques Chirac). Aux élections de 1997, consécutives à la dissolution par Jacques Chirac et voyant la victoire de la gauche plurielle: 68%. L’abstention à ce premier tour des élections législative est un symptôme de la désaffection d’un nombre croissant de citoyens pour la Ve République.

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  • Non Fiction - La démocratie : nouveau champ de bataille de la gauche

    Les élections nationales de 2017 acteront-elles la fin du clivage droite-gauche ? Pour le Front National, l’alternance de partis de gouvernement issus de la gauche et de la droite et menant peu ou prou la même politique une fois au pouvoir  aurait signé l’arrêt de mort de celui-ci. Nos débats politiques se reconfigureraient-ils alors autour d’une opposition entre souverainistes et mondialistes, réactionnaires et progressistes, voire pessimistes et optimistes, pour ne citer que les nouvelles appellations les plus commentées ? A première vue, le second tour de l’élection présidentielle, en écartant les candidats des principaux partis incarnant l’alternative qui structure notre vie politique depuis la Révolution française, apparaît confirmer que ce clivage a cessé d’être pertinent. La complexe recomposition politique à l’œuvre ouvre la voie à différents scénarios, que les économistes Bruno Amable et Stefano Palombarini ont esquissés dans L'illusion du bloc bourgeois. Alliances sociales et avenir du modèle français.

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  • Centre d'observation de la société - La part de la population vivant en ville plafonne

    48,8 millions de personnes – plus des trois quarts de la population – habitent en ville, selon les données 2012 de l’Insee. Depuis 2007, une tendance nouvelle semble se dégager : le plafonnement de la population urbaine. Au sortir de la Seconde Guerre mondiale, le processus d’urbanisation de la France s’accélère. La part de la population urbaine passe de 53 % en 1946 à 70 % en 1968 : l’emploi agricole s’écroule sous l’effet de la modernisation et les ruraux viennent grossir la population des villes portées par la progression de l’industrie et des services.

    A partir des années 1970, l’urbanisation ralentit : la population urbaine atteint déjà les trois quarts de la population totale au milieu des années 1990. L’immigration (le plus souvent accueillie en ville) est ralentie, la croissance économique se réduit : l’essor de la ville est alors lié au phénomène de périurbanisation qui comble les espaces ruraux en grande périphérie, fait passer des bourgs ruraux au statut de petite ville. Comme le note l’Insee, l’espace urbain grignote d’anciennes communes rurales. L’urbanisation s’étend surtout dans l’Ouest et au Sud-Est de la France.

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  • Salman Rushdie - Deux ans, huit mois et vingt-huit nuits

    A l'occasion de la 11e édition des Assises Internationales du Roman à la Villa Gillet, rencontre avec Salman Rushdie autour de son livre "Deux ans, huit mois et vingt-huit nuits" aux éditions Actes Sud.

  • Paul Alliès - «Que peut-on attendre pour 2017 et après ?»

    C’est la question que posait Emmanuel Macron pour l’élection présidentielle de 2012 dans un article souvent cité depuis le 7 mai dernier, paru dans la revue Esprit en Mars 2011. Il n’est pas sans intérêt de la reposer après ces élections législatives, à l’aune des considérations de celui qui est devenu président de la République.
    On s’en tiendra à ses opinions sur la démocratie et les institutions. Elles se fondent sur un diagnostic critique de leurs mécanismes et de leurs effets, en particulier «  une présidentialisation du régime particulièrement tangible à l’approche des élections ; le débat politique se cristallise autour des présidentielles et a du mal à prendre en dehors, tandis que les partis passent l’essentiel de leur temps à débattre de l’identité et de la pérennité du candidat qui, non seulement doit gagner les élections, mais de facto, emmener dans son sillage les parlementaires qui, désormais plus que naguère, dépendent de lui. (…)  Le temps politique vit dans la préparation de ce spasme présidentiel autour duquel tout se contracte et lors duquel tous les problèmes doivent trouver une réponse »......
     
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  • Le Vent se lève - Réforme du code du travail : vers un « capitalisme western » ? – Entretien avec David Cayla

    Les contours de la nouvelle Loi Travail, affichée comme la priorité du quinquennat d’Emmanuel Macron, ont été esquissés cette semaine par le gouvernement. Sans surprises, le projet laisse présager une déréglementation accrue du marché du travail et l’accélération de la course au moins-disant social. Quels en sont les enjeux ? A quel impact peut-on s’attendre sur l’activité économique et les salariés ? Décryptage avec David Cayla, maître de conférences en économie à l’Université d’Angers et membre des Économistes Atterrés

    Emmanuel Macron prévoit de légiférer par ordonnances pour réformer en profondeur le droit du travail français. Ce nouveau projet intervient moins d’un an après l’entrée en vigueur des principales mesures prévues par la Loi El Khomri. Quelles sont les implications de cette première Loi Travail ?

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  • Slate - Législatives: les élites ne meurent jamais

    Au soir du premier tour des élections législatives, une partie des élites est en passe de «dégager» pour de bon. La question est de savoir par qui et par quoi elle sera remplacée...

    «Qu’ils s’en aillent tous!», s’était exclamé Jean-Luc Mélenchon en 2010. Et ils s’en allèrent –presque– tous, donnant sept ans plus tard son caractère prophétique au titre de l’essai du leader du Front de Gauche/France insoumise. Ce que ni Jean-Luc Mélenchon ni personne n’avait en revanche anticipé, c’est que ce «dégagisme», un terme qu’il a également contribué à populariser, s’exercerait aux dépens de toutes les forces politiques, partis ou formations contestataires inclus. Quand le «système» craque pour de bon, ce qui est arrivé ce dimanche 11 juin lors du premier tour des élections législatives, les électeurs-balayeurs ne font pas de tri sélectif et la frange «anti-système» est emportée dans le coup de balai final du grand ménage électoral.

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  • Jean Glavany sur la capacité d'incarnation d'Emmanuel Macron "Emmanuel Macron a plus incarné la République en un mois que Hollande en 5 ans"


    Jean Glavany sur la capacité d'incarnation d... par franceinter

  • PS - Le Parti socialiste s’inquiète de la possible disparition du Secrétariat général à l’aide aux victimes

    Après avoir supprimé le secrétariat d’Etat auprès du Premier ministre chargé de l’aide aux victimes, le gouvernement Philippe semble envisager la disparition du secrétariat général, en le rattachant à un service du ministère de la Justice. Comme les associations de victimes, le Parti socialiste s’en émeut et s’en inquiète.

    Si les socialistes ont créé cette structure interministérielle en février dernier, c’est pour mieux coordonner le suivi et l’accompagnement des victimes d’attentats terroristes, pour qu’il soit plus rapide, plus efficace et plus humain. La mise en place du secrétariat général à l’aide aux victimes répondait à une forte demande des associations. Les parlementaires de la commission d’enquête sur les moyens de l’Etat face au terrorisme s’en étaient fait l’écho.

    Supprimer un dispositif moins de deux ans après les attentats les plus meurtriers qu’ait connu notre pays serait incompréhensible. Les victimes ont besoin d’une prise en charge et d’un accompagnement dans la durée. Nous appelons donc le gouvernement à clarifier ses intentions.

  • Jean Glavany : "Ce n'est pas de gauche qu'on a manqué pendant le quinquennat [Hollande], mais de République"


    Jean Glavany : "Ce n'est pas de gauche qu'on a... par franceinter