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  • Observatoire des inégalités - Les maladies professionnelles touchent les moins qualifiés

    27 juin 2017 - Le nombre de patients souffrant de maladies professionnelles reconnues est 37 fois plus élevé chez les ouvriers que chez les cadres. Les femmes des catégories populaires sont particulièrement touchées par les troubles musculo-squelettiques.

    Les maladies professionnelles [1] frappent avant tout les milieux populaires. Sur 52 500 cas en 2012 (dernière année disponible), près des trois quarts concernent des ouvriers. 23 % touchent des employés et 4 % seulement, des cadres supérieurs ou des professions intermédiaires [2]. Les secteurs les plus exposés sont l’industrie de la viande, de l’habillement, des équipements du foyer, la blanchisserie, les activités d’hypermarchés et de supermarchés, l’aide à domicile et la construction, des secteurs qui emploient une grande part de salariés non qualifiés.

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  • Marianne - Droit d'inventaire Eduardo Rihan-Cypel : "Le PS a été victime de sa paresse intellectuelle"

    Ancien député PS battu aux législatives, Eduardo Rihan-Cypel tire un bilan sévère de l’effondrement des socialistes et prévient : "On peut assister à l'extinction de l'espèce socialiste".

    Pourquoi les socialistes ont-ils été balayés, à la présidentielle puis aux législatives ?

    C’est le résultat de toute notre oeuvre. Le spectacle meurtrier de nos divisions a été fatal. Certaines mesures et décisions prises, notamment à la fin du quinquennat, étaient en contradiction avec des symboles puissants de la gauche : la déchéance de nationalité et la loi Travail ont été des fautes politiques qui ont ruiné toutes nos chances de victoire. Il y a eu également une forme d’arrogance au pouvoir, qui s’est illustrée par le spectacle des egos permanents.

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  • Le Parti socialiste salue la mémoire de Simone Veil, fille prodige de la République

    30 juin 2017

    Au-delà des clivages politiques, le décès de Simone Veil plonge toute la France dans la peine, le deuil et la mémoire.

    Le Parti socialiste salue en Simone Veil une noblesse politique et une droiture morale qui, avec ses combats et ses accomplissements, resteront un exemple pour les générations à venir.

    Jeune fille arrachée à l’insouciance de l’adolescence par la barbarie nazie, rescapée de la déportation et du processus d’extermination qui a emporté ses parents et son frère, ce n’est pas par hasard qu’elle consacra ensuite sa vie entière à la Justice.

    D’elle, le pays retiendra la grande loi sur l’IVG votée, avec le soutien de la gauche, au terme de débats d’une rare violence dont elle aura été la première cible, mais face à laquelle elle ne n’abdiqua pas une once de sa dignité.

    Rappelons que la richesse de son parcours l’a conduisit également à être, en fervente militante du projet européen, la première présidente du Parlement européen, après les élections européennes en 1979.

    De l’arène politique au Conseil constitutionnel jusqu’à l’Académie française, Simone Veil a incarné une certaine idée de la France, s’inscrivant ainsi dans une longue tradition, celle de la défense des valeurs républicaines, de l’Etat de droit et des libertés, celle de leur défense en règle par le verbe haut et juste.

    Le Parti socialiste adresse ses condoléances à sa famille et à ses proches. Si nous n’étions pas de son camp politique, nous rendons hommage à une grande démocrate, une européenne convaincu, une fille prodige de la République.

  • L'express - Carvounas (PS): Macron se rend compte qu'"il a tous les pouvoirs"

    Paris - Le député PS Luc Carvounas a estimé jeudi qu'Emmanuel Macron ne cherchait "pas à humilier" son Premier ministre en parlant devant le Congrès avant sa déclaration de politique générale, mais qu'il avait surtout compris "plus vite que ses prédécesseurs qu'il a tous les pouvoirs".

    "Il ne va pas humilier le Premier ministre, on l'a déjà vu dans tous les quinquennats, le président de la République, c'est le patron, et il rappelle de temps à autre à son Premier ministre qu'il est le patron", a expliqué le député du Val-de-Marne sur LCI. 

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  • Réforme du code du travail : vers un « capitalisme western » ? – Entretien avec David Cayla

    Les contours de la nouvelle Loi Travail, affichée comme la priorité du quinquennat d’Emmanuel Macron, ont été esquissés cette semaine par le gouvernement. Sans surprises, le projet laisse présager une déréglementation accrue du marché du travail et l’accélération de la course au moins-disant social. Quels en sont les enjeux ? A quel impact peut-on s’attendre sur l’activité économique et les salariés ? Décryptage avec David Cayla, maître de conférences en économie à l’Université d’Angers et membre des Économistes Atterrés. 

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  • RTL - Parti socialiste : "Et si nous ne contemplions que les lueurs d'un astre zombie ?"


    Parti socialiste : "Et si nous ne contemplions... par rtl-fr

  • Laurent Berger sur la loi Travail: "Etre dans la concertation, ce n'est pas être dans l'acceptation"


    Laurent Berger sur la loi Travail: "Etre dans... par Europe1fr

  • La Croix - Le groupe PS à l’Assemblée abandonne la dénomination « socialiste »

    Pour la première fois depuis 1885, aucun groupe ne portera la dénomination « socialiste » au sein de l’hémicycle..... En laissant tomber cette désignation, les députés socialistes réalisent un coup de com. Ils cherchent aussi à se détacher d’une image qui était apparue comme un repoussoir durant les législatives. « L’avantage de nouvelle gauche, c’est que tout le monde peut s’y retrouver, aussi bien ceux qui sont proches de Macron que ceux qui sont proches de Hamon. C’est une appellation ambiguë : ça peut être la gauche modernisée à la version sociale libérale ou modernisée à la version Hamon », décrypte Rémi Lefebvre, professeur de sciences politique à l’université Lille 2.

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  • Lyon Mag - À Lyon, “on est plus chez Collomb que chez En marche”

    Laminé à la présidentielle et aux législatives, le Parti socialiste lyonnais est en perdition. La faute à un Gérard Collomb tout-puissant qui, un temps socialiste, a entrainé tous ouailles avec lui vers le parti d'Emmanuel Macron.

    Ce n'est un secret pour personne. La République en marche a obtenu coup sur coup deux victoires politiques cinglantes. Même si l'abstention a atteint des records pour cette présidentielle et les législatives qui ont suivi, le jeune parti d'Emmanuel Macron est parvenu à écraser toute concurrence.

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  • L'actualité des socialistes du 16 au 25 juin (revue de presse hebdomadaire)

    A LA UNE

    Huffington Post - 5 chantiers urgents pour réinventer une nouvelle gauche

    *Voilà désormais l'ensemble de la Gauche au pied du mur, balayée de la représentation populaire.

    Par incapacité à comprendre les transformations en cours, à produire des idées nouvelles, à rassembler, voilà désormais l'ensemble de la Gauche au pied du mur, balayée de la représentation populaire!

    Mais les Françaises et les Français ont-ils un quelconque intérêt à cette pensée unique du "ni droite ni gauche" qui affaiblit notre démocratie? Car maintenant, qui pour défendre les salariés premiers pointés du doigt par la nouvelle majorité présidentielle? Qui pour refuser cette vision surannée de la verticalité ?

     Il y a urgence à inventer la gauche nouvelle, en tournant résolument le dos à ce qui l'a conduite dans l'ornière : la dérive libérale, la démagogie, l'outrance, les guerres picrocholines entre egos ou bien son incapacité à proposer une nouvelle vision du monde.
     
    Inventons la Gauche Nouvelle
     
    Le Monde - Le PS ne « votera pas » la confiance au gouvernement

    Lors d’un Conseil national, les socialistes ont décidé de se placer « clairement » dans l’opposition à l’exécutif.

    Le Parti socialiste passe dans l’opposition. Samedi 24 juin, le Conseil national (le « Parlement » du parti) a adopté à une très grande majorité - environ 85 % des votes -, une résolution indiquant que les socialistes se « situaient clairement dans l’opposition au gouvernement d’Edouard Philippe » et qu’ils ne « voteront pas la confiance à ce gouvernement ».
     
    France 24 - Le Parti socialiste s'affirme dans l'opposition à la majorité présidentielle
     
    Le Parti socialiste a affirmé "clairement" samedi son appartenance à "l'opposition" à la majorité présidentielle, une dizaine de jours avant le vote de la confiance au gouvernement d'Édouard Philippe.

    Les députés socialistes sont peu nombreux mais résolus à combattre la majorité présidentielle. Le Parti socialiste a affirmé "clairement" samedi 24 juin son appartenance à "l'opposition" à la majorité présidentielle, une dizaine de jours avant le vote de la confiance au gouvernement d'Édouard Philippe.

    POINTS DE VUE/ANALYSES

    Le Figaro - Jérôme Sainte-Marie : Une élection sans le peuple ?

    Témoignage des fractures du pays, le premier tour des législatives se caractérise par le plus haut taux d'abstention sous la Vème République. Le décryptage de ces élections de Jérôme Sainte-Marie.....

    Après le vote de classe du premier tour, nous observons en effet une abstention de classe. Ce qui permet d'ailleurs à certains de dire que les différences sociologiques entre les différents électorats se sont estompées lors des législatives. Certes, mais précisément parce que ce scrutin s'est déroulé non seulement hors sol, car la dimension locale a particulièrement peu compté dans le vote, mais surtout hors peuple. Ainsi, 66% des ouvriers et 61% des employés se sont abstenus, au lieu de 45% des cadres. La jeunesse, si présente dans l'image projetée par le mouvement En Marche!, est en fait restée sur le bord du chemin: 64% des moins de 35 ans se sont abstenus (et encore ce chiffre est minoré par l'importance de la non-inscription parmi eux), au lieu de 35% des plus de 60 ans

    Libé - Le socialisme est avant tout une «idée» Par Christophe Prochasson , Historien, directeur d'études à l'Ecole des hautes études en sciences sociales (EHESS)

    Le principal legs du socialisme français est son exigence intellectuelle. Ce mouvement politique est né comme une «idée». Et s’il est au plus mal, c’est sans doute parce qu’il a négligé trop longtemps de repenser ce bagage théorique.

    Ils sont nombreux les docteurs à être convoqués au chevet du Parti socialiste. Tous ont la mine sombre, ou enjouée, c’est selon. Mais tous s’accordent sur la gravité du mal qui le ronge. Les plus pessimistes ont déjà revêtu leur tenue de deuil, et annoncent le trépas. Les moins alarmistes tempèrent leur inquiétude par quelques prescriptions sévères grâce auxquelles le malade, très atteint, pourrait néanmoins recouvrer la santé.

    Libé - Le renouveau du PS doit passer par ses militants

    De jeunes premiers secrétaires de fédérations socialistes ne veulent pas se laisser voler leur «refondation». Ni par d’anciens ministres, ni par de jeunes chefs. Ils souhaitent une réflexion collective, empreinte d’humilité.

    Notre parti vient de vivre deux débâcles historiques. Il n’y a pas de place ici pour le déni. La défaite est totale et il faudra donc tout changer, du sol au plafond, la forme comme le fond. Bien évidemment, il faudra faire le bilan du quinquennat et des différentes campagnes, mais il ne faudra pas s’y perdre. Il faudra bien entendu analyser le passé mais pour mieux nous tourner vers l’avenir, avec volonté et avec ambition

    Libé - Le PS doit retrouver son humanité

    Par Stéphane Le Foll, Député de la Sarthe et ancien ministre

    Il ne faut pas se contenter de couper des têtes, mais refonder le parti autour de l’écologie, de l’Europe et de nouvelles formes de redistribution.

    Le Parti socialiste (PS) connaît une défaite historique. Face aux défis auxquels il est confronté, il y a plusieurs attitudes. D’abord, c’est celle qui va consister à couper des têtes, et les socialistes jivaros se sont déjà beaucoup exprimés. Je voudrais leur dire, qu’au regard de l’histoire, leurs sabres ne sont que de petits canifs avec des lames émoussées et rouillées. Il y a aussi, comme à chaque défaite, la tentation de l’expliquer uniquement par le fait que nous n’aurions pas été assez à gauche.

    Libé - «S’il n’y a pas de clarification au PS sur la confiance, on devient le Parti radical.»

    Guillaume Balas eurodéputé PS mardi à Libération

    Quel vote pour les députés PS à l’issue du discours de politique générale d’Edouard Philippe le 4 juillet ? L’expression en vigueur depuis mardi à la direction du parti - proposée au conseil national samedi - est : «Ne pas voter la confiance.» «Sauf qu’il faut préciser ! souligne Guillaume Balas, proche de Hamon. On vote contre ou on peut s’abstenir ? Si on s’abstient, les gens diront que les socialistes n’ont rien compris, qu’ils n’ont toujours pas de position claire.»

    Les Inrocks - Entretien avec Benoît Hamon : “Je ne me vis pas du tout comme une victime”

    Invité au sein de la rédaction des Inrockuptibles, le socialiste Benoît Hamon fait le bilan de ses défaites électorales récentes. Alors qu’il lancera son mouvement le 1er juillet, il esquisse des solutions pour reconstruire une gauche en pleine année zéro.

    Après ces législatives, la gauche semble KO debout. Comment expliquez-vous cette déroute idéologique ?
    Benoît Hamon – Je pense que la gauche a vécu un long phénomène d’érosion comme lorsqu’une falaise se fragilise et d’un coup, un bloc finit par tomber. A première vue, les résultats des législatives donnent un peu le vertige car la gauche laisse l’impression de disparaître du spectre politique, mais ce n’est pas parce qu’elle ne siège plus à l’Assemblée qu’elle a disparu du paysage.

    PS

    Huffington Post - A l'Assemblée nationale, le Parti socialiste se cherche une utilité

    Coincés entre La République en marche et la France insoumise, les députés PS doivent trouver "leur voie" pour "éclairer l'avenir".

    Une trentaine pour quoi faire? A l'issue du second tour des législatives, les socialistes se retrouvent dix fois moins nombreux à l'Assemblée que lors des cinq dernières années (voir la carte en bas d'article). Ils sont surtout coincés entre le groupe pléthorique de La République en marche, fort d'un peu plus de 300 membres, et la gauche radicale qui, autour de Jean-Luc Mélenchon, promet d'incarner une opposition sans concession.

    Capital - Le PS uni pour refuser la confiance au gouvernement

    PARIS (Reuters) - Le bureau national du Parti socialiste s'est entendu mardi pour refuser la confiance au gouvernement d'Edouard Philippe à l'Assemblée nationale, sans lever le voile sur ce qu'il adviendrait des députés qui choisiraient de s'abstenir.

    "Aucun des participants n'est allé dans le sens d'aller voter pour la confiance à Édouard Philippe", a déclaré Luc Carvounas, nouveau député du Val-de-Marne, à la sortie du bureau national du parti défait aux élections législatives avec l'élection de 30 députés seulement.

    Le Point - Parti socialiste, une journée pour rien (ou presque)

    VIDÉOS. Le bureau national du PS et ses députés se sont réunis ce mardi pour définir leur position vis-à-vis du gouvernement Philippe. Aucune ligne claire n'a été tranchée.

    Deux jours après la débâcle aux élections législatives, l'heure est à la reconstruction pour le Parti socialiste. En ruine, sans chef après la démission de Jean-Christophe Cambadélis et sans ligne idéologique précise face à la majorité macronienne, le parti à la rose a réuni son bureau national ce mardi matin pour tenter de réinstaurer un semblant de cohésion dans une maison tiraillée entre les pro-Macron, les modérés et les opposants farouches à la politique du chef de l'État.

    France Info - Après la débâcle aux législatives, comment les socialistes peuvent espérer faire renaître le PS de ses cendres

    Après avoir encaissé la plus violente déroute de son histoire lors de ces élections législatives, le Parti socialiste se cherche un avenir.

    Le cœur n'y est pas. Sonnés par la débâcle électorale qui a réduit leurs troupes à peau de chagrin, dimanche 18 juin, les socialistes se cherchent un avenir. En ruine au lendemain des élections législatives, le parti est dans un tel état que certains se demandent s'il vaut la peine d'être sauvé. En attendant, les différentes chapelles qui composent le PS avancent quelques idées pour imaginer la suite.

    Législatives : le PS disparaît de la carte avec 29 circonscriptions, contre 280 en 2012

    Le Parti socialiste voit son nombre de députés divisé par dix dans l'hémicycle. Même s'il devrait être en mesure de former un groupe, il risque d'être marginalisé dans la nouvelle Assemblée.

    DROIT DU TRAVAIL

    Libé - Réforme du droit du travail : ce que contient le projet de loi d'habilitation

    Une semaine avant sa présentation en conseil des ministres, le Monde s’est procuré le projet de loi d’habilitation qui doit autoriser le gouvernement à légiférer par ordonnance pour réformer le droit du travail. Ce texte, soumis au Conseil d’Etat le 14 juin, sera débattu au Parlement mi-juillet. Encore vague, il ne permet pas de lever le voile sur les intentions réelles du gouvernement. Mais il ne ferme pas non plus la porte à des mesures radicales, inspirées par les propositions du patronat.

    LOI ANTITERRORISTE

    Le Monde - Le projet de loi antiterroriste ne reprend qu’une partie des recommandations du Conseil d’Etat

    Le texte doit être présenté jeudi en conseil des ministres. Le Conseil d’Etat avait validé l’essentiel de ce projet censé remplacer l’état d’urgence.

    Le projet de loi « renforçant la sécurité intérieure et la lutte contre le terrorisme » doit être présenté jeudi 22 juin en conseil des ministres. Défendu par le gouvernement comme un moyen d’organiser une « sortie maîtrisée » de l’état d’urgence, il prévoit de transposer plusieurs de ses outils dans le droit ordinaire. Le Monde a révélé mercredi l’avis du Conseil d’Etat sur ce texte.

    LES DECODEURS

    Le Monde - Age, parité, expérience… explorez le deuxième gouvernement d’Edouard Philippe

    Après les élections législatives et les démissions des ministres MoDem, Emmanuel Macron et Edouard Philippe ont largement remanié l’équipe gouvernementale.

    Le remaniement était attendu après les élections législatives, qui ont donné une large majorité au mouvement d’Emmanuel Macron, La République en marche, à l’Assemblée nationale. Il a été plus important que prévu après les annonces successives des départs de Richard Ferrand (jusque-là ministre de la cohésion des territoires), de Sylvie Goulard (armées), de François Bayrou (justice) et de Marielle de Sarnez (affaires européennes), cités dans des affaires judiciaires.
     

    François Bayrou a demandé mercredi à « ne pas faire partie du prochain gouvernement », son parti étant visé par une enquête préliminaire sur des soupçons d’emplois fictifs.

    Trois jours après le second tour des législatives et deux jours après la démission du gouvernement Philippe, c’est l’hécatombe parmi les rangs des ministres issus du MoDem. Mardi 20 juin, la ministre des armées, Sylvie Goulard a demandé à ne pas faire partie du prochain gouvernement. Dans un communiqué, elle fait part de sa volonté de démontrer sa « bonne foi » quant à l’enquête préliminaire visant son parti.
     

    Plus de 65 millions de personnes étaient déplacées contre leur gré à la fin de 2016, selon le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés.

    Dans le monde, 65,5 millions de personnes étaient déplacées contre leur gré, à la fin de 2016, selon les derniers chiffres diffusés par le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), à l’occasion de la Journée mondiale des réfugiés, le 20 juin.
     
    CROISSANCE

    Libé - Croissance : le tournant de la vigueur

    L’Insee prédit une hausse du produit intérieur brut de 1,6 % cette année en France. Portée par plusieurs secteurs, la progression de l’activité devrait participer au recul du chômage. Des incertitudes persistent malgré tout.

    LA GAUCHE

    The Conversation, Michel Wieviorka - Demain, la gauche ?

    Dans le monde entier, les systèmes politiques sont entrés dans une phase de mutation profonde, illustrant le thème de la modernité liquide cher au sociologue Zygmunt Bauman, récemment disparu : ils se liquéfient et changent, vite, de façon imprévisible. C’est ainsi que les partis classiques connaissent un désamour dont la France a donné une illustration saisissante lors des élections présidentielles, puis législatives – quasi disparition du Parti socialiste (PS), ainsi que d’Europe Écologie les Verts, décomposition du parti Les Républicains.

    ANTI-RACISME

    Alain Jakubowicz - Les nouveaux racistes sont de sortie, surtout en période électorale.

    Depuis le 1er tour des élections législatives, ils parviennent mal à cacher, notamment sur les réseaux sociaux, leur véritable nature. Les mots qu’ils emploient traduisent parfaitement une idéologie du ressentiment et de la haine où la connivence avec l’islam politique est à peine voilée désormais. 

    Dimanche soir, les résultats à peine connus, on pouvait lire sur la page Facebook de Houria Bouteldja, porte-parole du Parti des Indigènes de la République, une profession de foi édifiante

  • Le Monde - Thierry Solère, député « Macron compatible », hérite d’un poste réservé à l’opposition

    Le député de Boulogne-Billancourt, LR « constructif », a été élu questeur face à Eric Ciotti, le candidat LR. Un ultime règlement de comptes à droite....

    Le président du groupe Nouvelle Gauche (ex-PS), Olivier Faure, a lui dénoncé le « jeu » du groupe LRM, qui veut « l’hégémonie sur toutes les questions ». Au sein même de la majorité, un élu, juriste, s’inquiète : « Les droits parlementaires, ce sont des droits absolus, ils ne méritent aucune transaction. »
     
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