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  • Marianne - Après le renoncement de Hollande, le plus dur est à venir pour Valls

    Alors que cela faisait plusieurs semaines que Manuel Valls menait une campagne médiatique, et militait en coulisses, pour convaincre François Hollande de ne pas se représenter, le Premier ministre a désormais la lourde tâche de rassembler son camp, et de défendre le bilan du quinquennat, qui est également le sien. Et pour l'ambitieux, rien n'est gagné. Première étape : remporter la primaire face aux autres candidats de gauche...

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  • L'actualité des socialistes du 25 novembre au 1er décembre

    A LA UNE : HOLLANDE

    Le Monde - Ces séquences-clés du quinquennat qui ont empêché François Hollande de se représenter

    Inversion de la courbe du chômage, déchéance de nationalité, loi travail… En quatre ans, la cote de popularité du chef de l’Etat n’a cessé de s’étioler.

    Une allocution d’une dizaine de minutes, puis une petite phrase pour lever les ambiguïtés. Peu après 20 heures, jeudi 1er décembre, depuis l’Elysée, François Hollande a annoncé sa décision de ne pas se représenter à l’issue de son premier mandat et laissera donc à d’autres la course à la présidentielle de 2017. Retour sur quelques-unes des promesses, projets ou séquences-clés du quinquennat qui ont fragilisé le chef de l’Etat, tout à la fois dans son rapport aux Français et dans ses relations avec son propre camp politique, contribuant à son empêchement
     

    Le président de la République a annoncé jeudi soir qu'il renonçait à se porter candidat sa réélection, tout en défendant son bilan. On a trouvé des failles.

    Soixante : c'est le nombre d'engagements destinées à "redresser" et "rassembler la France", qui figuraient dans le programme du candidat Hollande lors de la campagne présidentielle 2012. Alors que le chef de l'Etat a annoncé, jeudi 1er décembre, qu'il ne se portera pas candidat à un second mandat, retour sur cinq promesses qui n'ont pas été tenues au cours de ce quinquennat

    Libé - Récit : François Hollande, six jours pour déclarer forfait

    Réunions parallèles, interviews choc, phrases assassines, déluge de SMS et mystère persistant : la dernière semaine avant l’allocution du Président aura été marquée par un épais brouillard.

    Le jour d’après. Au lendemain du renoncement historique de François Hollande, en direct à la télévision devant près de 15 millions de Français, la gauche est sonnée. «Même ceux qui n’avaient pas l’intention de voter pour lui se retrouvent orphelins», confie un député PS. Retour sur une semaine qui a tout changé

     
    Ce jeudi 1 décembre à 19 heures, lorsque l'annonce d'une allocution présidentielle tombe, c'est la panique à Matignon. Et pour cause, Manuel Valls a tout fait pour que rien ne filtre des discussions qu'il a eues, lundi, avec le chef de l'Etat. A 20h10, une fois actée l'annonce de la non-candidature de François Hollande, la machine Valls est lancée. Récit.
     
     
    Désigné comme l'adversaire « sans visage » à combattre, le monde de la finance n'aura finalement pas été inquiété outre mesure durant le mandat de François Hollande, qui ne se représentera donc pas une seconde fois à l'élection présidentielle. Il est bien loin ce soir de janvier 2012, à l'aéroport du Bourget, lors duquel le candidat Hollande a réussi à créer un élan d'enthousiasme à gauche pour la présidentielle qui se profilait.
     

    François Hollande a finalement jeté l’éponge, comme le lui conseillaient ses plus proches, ceux qui lui veulent du bien. Le coup de pression de Valls a fait le reste. Récit des derniers jours.

    Il avait des hauts et des bas, des périodes où il se disait "c’est jouable" et d’autres où il confiait à des rares proches "je vais renoncer". François Hollande flanchait et puis, il se remettait à y croire. Il y a quelques jours à peine, le président demandait encore : "Tu as des idées pour la suite ?" ou "Tu penses que je dois dire quoi pour me présenter ?". Et il écoutait, celles et ceux qui lui conseillaient de "regretter la déchéance de la nationalité", de reconnaître "des erreurs", voire "des échecs".

     
    Alors que cela faisait plusieurs semaines que Manuel Valls menait une campagne médiatique, et militait en coulisses, pour convaincre François Hollande de ne pas se représenter, le Premier ministre a désormais la lourde tâche de rassembler son camp, et de défendre le bilan du quinquennat, qui est également le sien. Et pour l'ambitieux, rien n'est gagné. Première étape : remporter la primaire face aux autres candidats de gauche...
     
     
    Dix minutes pour défendre son bilan. A défaut de lancer une nouvelle candidature, l'allocution de renoncement de François Hollande jeudi soir a permis à ce dernier de faire un long plaidoyer pour la politique menée durant son quinquennat. Assez étrangement, le deuxième président de gauche de la Ve République n'a pas attaqué sur ses mesures sociales, mais sur son bilan en matière de finances publiques : « Aujourd'hui, au moment où je m'exprime, les comptes publics sont assainis, la Sécurité sociale est à l'équilibre et la dette du pays a été préservée », a-t-il expliqué.
     
     
    En renonçant à se représenter, le chef de l’Etat libère potentiellement l’espace en faveur d’une figure plus à même de qualifier la gauche au second tour.
     
    Une première dans l’histoire de la Ve République. En annonçant jeudi soir depuis l’Elysée qu’il ne tentera pas de briguer un second mandat, François Hollande a pris de court jusqu’à ses plus proches. Et mis fin à une période d’incertitude dans laquelle on a frôlé la crise de régime au sommet de l’Etat - Manuel Valls ayant manifesté son impatience et s’étant livré ces dernières semaines à une stratégie d’empêchement qui a braqué, à raison, nombre de hollandais. Les vallsistes ont évoqué une «dissuasion nucléaire», elle aura contribué à gréver, depuis Matignon, la capacité même du président sortant à se représenter.
     
     
    Le président de la République renonce à briguer un second mandat. Les vraies raisons d’un fiasco inédit.
     
    Le jongleur a perdu la main. Le contorsionniste a l'échine raide. Le funambule a fait un pas de côté. D'une voix étranglée, François Hollande a renoncé à briguer sa propre succession à l'Elysée. Le petit monde du cirque médiatique n'en croit pas ses yeux.
     
    Le Monde - Après l’annonce de Hollande, une primaire de la gauche en lévitation

    En annonçant qu’il ne briguerait pas un second mandat, François Hollande laisse la gauche, à sept semaines du premier tour de la primaire, se disputer sa succession.

    A peine dissipé l’effet du choc Hollande, la politique ne va pas tarder à reprendre ses droits à gauche. La décision du chef de l’Etat de ne pas se représenter ouvre une brèche – un gouffre ? – pour toutes les ambitions présidentielles au Parti socialiste. Et elles sont nombreuses. A commencer par Manuel Valls, qui apparaît comme le successeur légitime en tant que chef de la majorité. François Hollande ne l’avait-il pas lui-même adoubé dans le livre Un président ne devrait pas dire ça…, des journalistes du Monde Gérard Davet et Fabrice Lhomme ?
     
     
    Les uns sont candidats à la primaire de la gauche, en orbite autour du PS. Les autres suivent leur trajectoire propre. Comment s'y retrouver dans cette nébuleuse ?
     

    François Hollande ne sera pas candidat en 2017. La voie est libre pour le Premier ministre, Manuel Valls, qui pourrait annoncer sa candidature dès samedi à la grande convention nationale de la Belle alliance populaire. La primaire socialiste se tient fin janvier.

    LA COMMUNE

    Le Monde - L’Assemblée réhabilite les communards victimes de la répression

    Durant cette insurrection populaire, en 1871, entre 10 000 et 20 000 personnes ont été exécutées par les forces loyales au gouvernement d’Adolphe Thiers.

    A l’initiative des socialistes et au grand dam de la droite, l’Assemblée nationale a voté dans la soirée du mardi 29 novembre soir un texte proclamant la réhabilitation de toutes les victimes de la répression de la Commune de Paris.
     
    REVENU UNIVERSEL
     
     
    Alors que la France dispose de nombreux mécanismes de transferts sociaux, un revenu universel permettrait-il de lutter plus efficacement contre la pauvreté ? Il faudrait pour cela qu’il soit d’un niveau élevé et qu’il s’ajoute aux dispositifs actuels de protection sociale. Cela pose pour Clément Cadoret la question de sa faisabilité financière et politique.
     

    L’allocation, d’un montant de 750 euros, remplacerait tous les minima sociaux.

    Il s’agit peut-être d’une des idées de réforme sur laquelle la gauche et la droite s’affronteront durant la campagne présidentielle. Défendue par la fondation Terra Nova dans un rapport rendu public mercredi 30 novembre, elle consiste à fusionner les minima sociaux en une seule prestation. Le but d’un tel dispositif est de « permettre aux personnes de vivre décemment » lorsqu’elles traversent des « difficultés ». Une proposition, synonyme de chambardement dans les politiques de solidarité, dont s’est emparé le PS, puisqu’elle figure dans ses « cahiers de la présidentielle », dévoilés mardi.
     
    ETAT SOCIAL
     

    29 novembre 2016 - Protection sociale, aide à la consommation des ménages, offre de services publics de qualité pour tous : l’État social a encore de beaux jours devant lui. Par Christophe Ramaux, économiste, maître de conférences à l’université Paris I. Extrait de l’ouvrage « Que faire contre les inégalités ? ».

    2017

    Le Monde - Le PS ébauche un programme pour 2017

    Jean-Christophe Cambadélis, premier secrétaire du Parti socialiste, devait présenter mardi le septième et dernier des « cahiers de la présidentielle », une plate-forme de propositions édictée par la majorité du PS.

    A défaut d’avoir un candidat, le Parti socialiste tente d’avoir un début de programme pour l’élection présidentielle. Jean-Christophe Cambadélis, le premier secrétaire de la rue de Solférino, devait présenter, mardi 29 novembre, le septième et dernier des « cahiers de la présidentielle », publiés par le PS depuis septembre.
     
     
    Dans le brouillard entourant une majorité dans l’attente de savoir si Hollande repart, le patron du PS a présenté mardi la somme des «cahiers de la présidentielle» de son parti. «Vingt défis» censés engager le candidat qui sortira de la primaire à gauche.
     
    PRIMAIRE
     
     
    La primaire organisée par le PS aura bien lieu: le premier secrétaire du parti Jean-Christophe Cambadélis a voulu couper court aux spéculations, au moment où des proches de François Hollande mettent en doute l’intérêt du chef de l’Etat d’y participer.
     

    Arnaud Montebourg et Jean-Christophe Cambadélis espèrent qu’une forte participation à la primaire incitera les candidats isolés à soutenir le gagnant, pour éviter la débâcle au premier tour.

    Six candidats à la primaire ; six autres « autonomes » : la gauche part plus divisée que jamais dans la course à la présidentielle. Alors que la droite affiche une posture de rassemblement après une primaire réussie, qui a désigné François Fillon, certaines voix s’élèvent dans le camp opposé pour promouvoir le scrutin organisé par la Belle Alliance populaire (PS et écologistes). Et éviter une élimination dès le premier tour de l’élection présidentielle.
     
     
    Ce mardi, le Premier secrétaire du PS, Jean-Christophe Cambadélis, a mis un terme au psychodrame Hollande-Valls autour de la Primaire du PS. Il y aura Primaire. Et Hollande et Valls ne seront pas candidats l'un contre l'autre. Désormais, c'est le PS qui joue sa survie, contre Hollande et Valls.
     

    Une primaire ouverte à la gauche de gouvernement sera organisée en janvier par le PS et quelques micropartis alliés. Six candidats sont déjà déclarés

    CHRISTIAN PAUL

    Le Figaro - Primaire à gauche : Christian Paul rallie Arnaud Montebourg

    Le chef de file des frondeurs, qui espère rassembler l'ensemble de l'aile gauche derrière son champion, va désormais travailler à lutter contre la «multiplication des candidatures» qui «affaiblissent» selon lui sa démarche.

    LCI - Présidentielle 2017 : pour le député frondeur Christian Paul, François Hollande "ne rassemble plus"

    En annonçant sa possible candidature à la primaire de la gauche face à François Hollande, Manuel Valls a semé la pagaille au sein du gouvernement, et accentué la pression sur François Hollande. Alors qu'il doit annoncer s'il se présentera à l'élection dans les prochains jours, le président fait désormais l'objet de nombreux doutes dans son camp comme à droite. Pour Christian Paul, député frondeur de la Nièvre invité d'Yves Calvi, il n'est plus l'homme de la situation.

    MONTEBOURG

    L'Obs - Coucou, revoilà Montebourg !

    Et Montebourg sortit enfin de son silence. Depuis plusieurs semaines, on ne l’entendait plus. Lui qui avait pourtant lancé sa campagne tambour battant. Dès avant l'été, lors de sa traditionnelle ascension du mont Beuvray, il déclamait sa vision des choses. François Hollande ?

    "Je vois un système politique discrédité, incapable de prendre les décisions courageuses qui rehaussent, relancent et redressent la France."

    AUBRY

    Libé - A Bondy, un «carrefour des gauches» en quête de direction

    Martine Aubry et ses soutiens ont réuni autour d’eux ce samedi en Seine-Saint-Denis une gauche plurielle avec Anne Hidalgo et Christiane Taubira en têtes d’affiche. Contre les «gauches irréconciliables» de Valls mais en épargnant Hollande.

    HAMON

    Atlantico, le 20 novembre - Benoît Hamon : "Emmanuel Macron sait pertinemment qu'il défend à peu de choses près la même vision que François Hollande ou Manuel Valls"

    Quinquennat de François Hollande, candidature d'Emmanuel Macron, concurrence d'Arnaud Montebourg, etc. Candidat à la primaire de la gauche pour la présidentielle de 2017, Benoît Hamon revient pour Atlantico sur l'actualité politique de la gauche... mais aussi de la droit

    LIENEMANN

    Europe 1 - Lienemann (PS) : "Hollande nous entraîne dans une chienlit alarmante"

    Marie-Noëlle Lienemann ne veut pas d’une candidature de François Hollande à sa propre succession en 2017. "Il ne doit pas se représenter, il va dans une impasse. Plus il attend, plus il essaye de contourner l’obstacle et plus il abîme son image. Mais en plus, il nous entraîne tous dans une confusion, dans une chienlit qui est alarmante", a déclaré la sénatrice socialiste, candidate à la primaire de la gauche, interrogée mercredi soir au Club de la presse d’Europe 1.

    LE FOLL

    Les Echos - Stéphane Le Foll : «La primaire à gauche ne sert à rien si c’est pour refaire l’histoire du quinquennat»

    Le porte-parole du gouvernement, très proche de François Hollande, réagit pour « Les Echos » aux divisions à gauche. « On a atteint la limite de ce qui peut être supportable. Il faut retrouver un peu d’apaisement », lance-t-il.

    SONDAGES

    Le Point - Primaire de la gauche : Valls et Montebourg préférés à Hollande

    Deux tiers des sondés préféreraient voir désigné Arnaud Montebourg (66 %) plutôt que François Hollande (24 %) pour représenter la gauche.

    CHOMAGE

    Altereco - Le chômage baisse, la qualité de l’emploi aussi

    Baissera ? Baissera pas ? Tous les mois, les projecteurs sont braqués sur la courbe du chômage. Et c’est le nombre de chômeurs inscrits à Pôle emploi en catégorie A qui retient toute l’attention, c’est-à-dire ceux qui n’ont pas du tout travaillé dans le mois précédent. Et ça fait deux mois coup sur coup que la ministre du Travail Myriam El Khomri a le sourire : le nombre de demandeurs d’emploi de catégorie A a diminué de 27 800 entre août et octobre (– 2,8 % sur un an). Au total, ils n’étaient plus « que » 3 478 000 en France métropolitaine.

    CASTRO
     
     
    Le dirigeant cubain est mort ce vendredi 25 novembre à l'âge de 90 ans. Mais la Révolution cubaine, dont Fidel Castro s’était proclamé "Lider Massimo", était morte avant lui
     
    Libé - Je me souviens : INFIDEL, par Romain Goupil
     
    .... En France, nous avons longtemps considéré Castro comme un «bon dictateur». J’ai été con de l’avoir soutenu à l’époque, mais ceux qui le pleurent aujourd’hui sont encore mille fois plus cons.
     
    Télérama - Qui était Fidel Castro ? Il faut relire ce qu'en disaient Sartre, Aron et Debray
     
    Les trois intellectuels français ont chacun fait le voyage à Cuba dans les années 60. Entre fascination (Sartre), distanciation (Aron) et immersion auprès du Che (Debray), leurs récits disent l'ambiguité du personnage qu'était le lider maximo.

    VALLS

    Le JDD - Valls : "Je prendrai ma décision en conscience"

    Valls : "Je prendrai ma décision en conscience"INTERVIEW - Manuel Valls accentue la pression sur François Hollande dans une interview au JDD dimanche. Il n'exclut plus désormais d'être candidat contre lui à la primaire de la gauche. Extraits

    La primaire de gauche ne risque-t-elle pas de faire pâle figure après le succès de la primaire de droite?

    Pas si nous sommes capables collectivement de créer une dynamique, d'apporter du fond, une vision et de répondre à l'enjeu de l'incarnation. C'est le seul moyen de créer un engouement, de redonner de la fierté et de l'espoir. J'ai confiance en Jean-Christophe Cambadélis et le Parti socialiste pour l'organiser. Et j'appelle les millions d'électeurs de gauche à y participer.

    Libé - Manuel Valls, un Premier ministre ne devrait pas dire ça

    Dans un entretien au «Journal du Dimanche» ce 27 novembre, le chef de l'exécutif dévoile de plus en plus ses ambitions présidentielles.

    Pousser le bouchon toujours plus loin, quitte à déclencher au sommet de l’Etat une crise institutionnelle d’une nature inédite. Un président sortant se soumettant à une primaire ouverte pour briguer un second mandat, l’affaire était déjà singulière. Et voilà que son Premier ministre, mis en orbite par le président de l’Assemblée nationale, laisse prospérer l’idée qu’il pourrait lui-même concourir contre lui. Contre le président qu’il affirme à longueur de temps servir avec «loyauté» depuis Matignon…

    Le Point - Primaire de la gauche : Valls va-t-il renverser la table ?

    Le Premier ministre affirme qu'il n'exclut plus de se présenter même contre Hollande. Une déclaration d'indépendance qui laisse sourde Najat Vallaud-Belkacem.

    François Hollande doit bientôt sortir du silence sur ses intentions pour 2017. Mais son Premier ministre n'a pas l'intention de se contenter de s'incliner devant la décision présidentielle. Dans un entretien accordé au Journal du dimanche, Manuel Valls a laissé entendre qu'il n'excluait pas complètement de faire partie des candidats à la primaire de la gauche, six ans après sa défaite au précédent scrutin, où il était arrivé en cinquième position avec 5,6 % des voix.

    Le Monde - Pourtant « bien tenté », Manuel Valls ne cède pas à la tentation

    Le premier ministre, en visite vendredi à Rouen, a refusé de dire s’il serait ou non candidat à la primaire de la gauche en vue de la présidentielle.

    Un premier ministre ne devrait pas dire ça… Manuel Valls le « loyal » ne veut pas que François Hollande soit candidat à un nouveau mandat, cela fait de moins en moins de doute. Mais le chef du gouvernement, s’il s’estime mieux placé que le président de la République pour concourir en 2017, n’ose pas non plus passer pour Brutus, après avoir tant reproché à Emmanuel Macron de l’être depuis la rentrée. Alors il persiste dans son travail de sape indirect, désormais quotidien, contre le chef de l’Etat. Au risque de lasser et, à la fin, d’échouer.

  • François Hollande : un parcours présidentiel jalonné par des changements de cap


    François Hollande : un parcours présidentiel... par francetvinfo

  • "Digne", "moderne", "inédit"… les hommages des membres du gouvernement à Hollande


    "Digne", "moderne", "inédit"… les hommages des... par BFMTV

  • Renoncement de Hollande : "J'avais senti qu'il y avait, chez lui, une cassure", confie Le Foll


    Renoncement de Hollande : "J'avais senti qu'il... par francetvinfo

  • La Vie des Idées - Revenu universel : halte à la pensée magique par Clément Cadoret

    Alors que la France dispose de nombreux mécanismes de transferts sociaux, un revenu universel permettrait-il de lutter plus efficacement contre la pauvreté ? Il faudrait pour cela qu’il soit d’un niveau élevé et qu’il s’ajoute aux dispositifs actuels de protection sociale. Cela pose pour Clément Cadoret la question de sa faisabilité financière et politique......

    ..... D’un montant forcément élevé dès lors qu’il vise à mieux lutter contre la pauvreté, extrêmement difficile à financer et sans doute peu susceptible de faire l’objet d’une expérimentation réellement efficace, le revenu de base semble dans une impasse. Certes, les débats qu’il suscite présentent le mérite de remettre en lumière, dans le débat public, certaines idées progressistes essentielles. L’engouement continu autour du revenu de base n’en reste pas moins problématique. À trop s’en remettre aux vertus du revenu universel et à son horizon de mise en œuvre forcément très lointain, on oublie bien souvent l’immédiateté de la crise économique et sociale et la possibilité d’agir rapidement afin d’y remédier.

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  • Arnaud Montebourg répond aux questions de Léa Salamé


    Arnaud Montebourg répond aux questions de Léa... par franceinter

  • Christophe Borgel répond aux questions de Marc Fauvelle


    Christophe Borgel répond aux questions de Marc... par franceinter

  • Observatoire des inégalités - Le bel avenir de l’État social

    29 novembre 2016 - Protection sociale, aide à la consommation des ménages, offre de services publics de qualité pour tous : l’État social a encore de beaux jours devant lui. Par Christophe Ramaux, économiste, maître de conférences à l’université Paris I. Extrait de l’ouvrage « Que faire contre les inégalités ? ».


    L’État social ne se réduit pas à la seule protection sociale. Il comprend trois autres piliers : les services publics, le droit du travail et les politiques économiques (budgétaire, monétaire, industrielle, commerciale, etc.) de soutien à l’activité et à l’emploi. L’argument qui a justifié son développement dès la fin du XIXe siècle est simple : si l’initiative privée a du bon, elle ne peut assurer ni le plein emploi, ni la stabilité financière, ni la satisfaction d’une série de besoins sociaux (retraite, santé, éducation…). L’intérêt général n’étant pas réductible au jeu des intérêts particuliers, il y a besoin d’intervention publique. L’État social (dénommé aussi État-providence) existe dans tous les pays du monde (la retraite publique existe aux États-Unis, le Royaume-Uni a un système de santé très socialisé, etc.), même si la forme et la voilure de chacun de ses quatre piliers varient.

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  • Terra Nova propose la création d’un « minimum décent »

    L’allocation, d’un montant de 750 euros, remplacerait tous les minima sociaux.

    Il s’agit peut-être d’une des idées de réforme sur laquelle la gauche et la droite s’affronteront durant la campagne présidentielle. Défendue par la fondation Terra Nova dans un rapport rendu public mercredi 30 novembre, elle consiste à fusionner les minima sociaux en une seule prestation. Le but d’un tel dispositif est de « permettre aux personnes de vivre décemment » lorsqu’elles traversent des « difficultés ». Une proposition, synonyme de chambardement dans les politiques de solidarité, dont s’est emparé le PS, puisqu’elle figure dans ses « cahiers de la présidentielle », dévoilés mardi.
     
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  • RTL - Renoncement de Hollande : Montebourg salue une décision "sage, réaliste" et "lucide"

    Coup de théâtre au sommet de l'État. François Hollande a annoncé ce jeudi 1er décembre qu'il ne briguerait pas de second mandat en 2017. Une décision qu'Arnaud Montebourg, candidat à la primaire de la gauche, a salué en ouverture d'une réunion publique à Pau (Pyrénées-Atlantiques) : "Il a pris une décision sage, réaliste, lucide et hautement respectable qui permet à la gauche de préparer sereinement son avenir, qui commence aujourd'hui avec la primaire de la gauche".

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