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  • L'actualité des socialistes du 11 au 18 novembre

    A LA UNE : POPULISME

    Laurent Bouvet - Qu’est-ce que le populisme ?

    Le spectre du populisme hante à nouveau l'Europe. Partout ou presque, des partis qui s’en réclament plus ou moins ouvertement gagnent des voix et du terrain. Une telle résurgence, dont les causes sont multiples et difficiles à cerner à coup sûr, met en relief les défauts de la démocratie, tout particulièrement si on s’en tient à son versant « représentatif ». Dès lors qu'on fonde la légitimité politique sur l'assentiment du peuple, celui-ci, en raison même des ambiguïtés de sa définition, peut se révéler tout aussi indispensable que dangereux pour la liberté, a fortiori lorsqu’il ne s’estime plus représenté par « ses » élites. Le populisme est ainsi et indissociablement à la fois le mal (comme contraire du bien) de la démocratie et le mal comme symptôme que quelque chose ne va pas dans la démocratie. En effet, si le peuple n'a pas toujours raison, il a en revanche toujours ses raisons dans une démocratie[1]. Des raisons qui doivent être écoutées, comprises voire entendues sous peine de dérive… populiste précisément.

    TRUMP

    Le Monde - L’écrasante responsabilité de la gauche dans la victoire de Donald Trump, Par Dominique Méda, sociologue, professeure des universités

    Pourquoi les gauches se font-elles tailler des croupières presque partout dans le monde par des partis qui prétendent mettre au cœur de leurs préoccupations les oubliés, les invisibles, les damnés de la mondialisation, les sans-grade, les déclassés ?

    L’énigme semble complète : pourquoi les pauvres et les ouvriers ont-ils voté pour un milliardaire qui ne s’est donné que la peine de naître – un don conséquent de son père lors de son entrée dans la vie adulte lui ayant permis de construire son empire – et non pour la candidate démocrate ?

    Le Figaro - Laurent Bouvet : «La défaite d'Hillary Clinton, dernier avertissement pour la gauche française»

    Hillary Clinton a perdu dans plusieurs États traditionnellement démocrates. Pour Laurent Bouvet, c'est l'ensemble des partis sociaux-démocrates qui ont perdu la confiance des catégories populaires en plébiscitant un multiculturalisme normatif.

    Christophe Bouillaud - 9 novembre 2016

    Je ne sais pas ce que le destin trouve de si passionnant aux 9 novembre, mais je soupçonne qu’il commence à se moquer sérieusement de nous. Le 9 novembre 1918, l’Empire allemand s’écroule. Le 9 novembre 1938, c’est la « Nuit de Cristal ». Le 9 novembre 1989 tombe le Mur de Berlin. Et, le 9 novembre 2016, on annonce l’élection à la surprise et stupeur générales comme Président des États-Unis d’un lointain descendant d’immigrant allemand, d’un outsider absolu de la politique. C’est vraiment, semble-t-il, le « Schicksaltag der Deutschen » , le jour du destin des Allemands, et, par là-même, de nous-mêmes.

    Tribune de Lyon - “La machine à perdre à droite et à gauche est enclenchée” Renaud Payre

    Le directeur de Sciences Po Lyon évoque le “brouillard” qui règne après l’élection de Donald Trump à la tête des États-Unis et confie ce matin son “pessimisme” sur l’élection présidentielle qui arrive en France. Entretien.

    CIVIC TECH

    Orange - Nouvelles citoyennetés à l’heure numérique

    À quelques mois des élections présidentielles françaises, l’expression fait le buzz sur la toile et les médias : « civic tech ». Soit une nouvelle génération de sites, d’applications ou de dispositifs digitaux, se donnant comme ambition de transformer le ou la politique. Mais au-delà, comment le numérique change-t-il la façon dont les citoyens s’impliquent, s’engagent et participent ?

    MONTEBOURG

    Direct Matin - Arnaud Montebourg président de la République : quelles conséquences ?

    Arnaud Montebourg, chantre du «Made in France», est l'un des favoris de la gauche pour 2017. Mais à quoi ressemblerait la France présidée par celui qui souhaite notamment une refondation des institutions ?

    Prendre le pouvoir pour redresser la France. L'ancien ministre de l'Economie Arnaud Montebourg, en ballotage favorable dans les sondages de la Primaire de la gauche face à François Hollande et Benoît Hamon, veut tout changer. Démocratie, Economie, Europe... tout y passe, ou presque. Revue de détails de ce que serait la France gouvernée par l'homme de Saône-et-Loire.

    A perdre la raison - Montebourg seul recours pour la gauche face aux Trump français ?

    Depuis hier les commentateurs sont consternés par la victoire de Trump et chacun de donner son appréciation de la situation et critiquant "le populisme" qui nous dit-on serait responsable de l'élection de Trump

    Ces mêmes commentateurs, journalistes, éditocrates, blogueurs, découvrent soudainement comme par miracle, que la mondialisation galopante serait après tout l'une des responsables de la victoire de Trump.

    Marianne - Yann Galut, ex-soutien de Hollande : "Pourquoi je vais rallier Montebourg"

    En 2011, il faisait partie de l'équipe de campagne de François Hollande. Aujourd'hui, le député du Cher Yann Galut a pris ses distances, dégoûté par l'orientation "social-libérale" du quinquennat. Ce mardi 15 novembre, l'animateur du courant socialiste "la Fabrique" explique à "Marianne" pourquoi il rejoint Arnaud Montebourg.

    HAMON

    Libération - Vote blanc, 49.3 citoyen… les propositions de Benoît Hamon pour rénover la démocratie

    Après avoir mis en valeur le revenu universel et le bien-être au travail, le candidat à la présidentielle via la primaire du PS a décliné ce lundi ses propositions institutionnelles.

     
    L'ancien ministre et candidat à la primaire socialiste de janvier 2017 propose aussi des solutions drastiques pour mettre fin à ce qu'il appelle la « défaillance de la démocratie ». Benoît Hamon, dont les chances de gagner la primaire de la gauche restent minimes, a déjà tout prévu. D'abord un référendum, qui aurait lieu le jour du second tour des législatives (dimanche 18 juin 2017) pour statuer sur trois questions : droit d'initiative citoyenne (pour soumettre ou suspendre un projet de loi), reconnaissance du vote blanc et droit de vote des étrangers aux élections locales.
     
    CHRISTOPHE GUILLUY
     
     
    De l'Amérique de Trump à la France périphérique, il n'y a qu'un pas. Le géographe Christophe Guilluy nous explique pourquoi. Interview
     
    « Trumpisation » de la société, « lepénisation des esprits », « jeanpierrepernaultisation de l'information », les éditorialistes ne savent plus qui accabler pour expliquer la montée des populismes. Il existe pourtant une autre lecture du phénomène. Christophe Guilluy est le géographe maudit de la gauche française. Ses torts ? Une analyse qui prend les réformistes à rebrousse-poil et des livres qui décortiquent les rouages inconscients de notre ordre social. Si Manuel Valls considère qu'expliquer, c'est déjà vouloir excuser, Christophe Guilluy préfère comprendre plutôt que condamner.
     
    MACRON
     
     
    Les candidats à l’investiture du Parti socialiste ont jusqu’à ce vendredi soir pour se déclarer. Plusieurs députés soutenant Emmanuel Macron revendiquent une « double appartenance ».
     
     
    Emmanuel Macron nous annonce, avec son aplomb habituel, une « aventure de refondation politique », avec de bien pauvres propositions…
    Alléluia ! Nous avions déjà le messie avec Emmanuel Macron, celui qui allait sauver le pays, l’emmener vers la modernité, celui qui sait marcher sur une eau ni de droite ni de gauche. Nous commençons à recevoir cette semaine son Evangile, selon L’Obs, le journal qui veut faire le pont entre Pierre Mendès France et Macron, l’ancien et le nouveau testaments enfin réunis… La Bonne Nouvelle, un mois et demi avant Noël, quelle cadeau !
     
    LEGISLATIVES 2017
     
     
    Rue de Solférino, le grand jeu des chaises musicales pour se recaser après la présidentielle a commencé. Une foire d'empoigne qui fait déjà pas mal de dégâts.
     
     
    À un mois de la convention nationale d'investiture du Parti socialiste, bon nombre de députés de la majorité ont annoncé qu'ils ne se représenteraient pas aux prochaines élections législatives. Certains ministres ont rejoint leurs rangs.

    Assiste-t-on, à 7 mois des élections législatives de 2017, à un renoncement général au sein de la majorité socialiste? Alors que plusieurs députés ont récemment annoncé qu'ils n'appartiendraient pas à la prochaine législature, certains membres du gouvernement sont désormais dans le même cas.

    ECOLOGIE
     

    Notre-Dame-des-Landes, boues rouges, Fessenheim… à plusieurs reprises, l’écologie a fait figure de caillou dans la chaussure du gouvernement ces quatre dernières années.

    Taxe carbone, loi sur la biodiversité, COP21… si le quinquennat de François Hollande a été marqué par plusieurs avancées en matière de protection de l’environnement, l’écologie a aussi semé le trouble au sein du gouvernement ces quatre dernières années. Retour sur cinq dossiers qui ont divisé les ministres et handicapé l’action de François Hollande.
     
    ECONOMIE
     
    Le Monde - Compétitivité : le décrochage français est-il irréversible ?

    Une étude de l’OFCE sur « L’état du tissu productif français » relance le débat sur la capacité de l’économie du pays à rester dans la course de la concurrence mondiale. Le coût du travail n’est pas le seul en cause.

    Il l’a réaffirmé avec conviction, comme tant d’autres avant lui. « La désindustrialisation n’est pas une fatalité », a martelé Manuel Valls, jeudi 10 novembre, lors d’une visite à Corbeil-Essonnes, sur le site du fabricant de semi-conducteurs X-Fab. La concurrence mondiale « ne fait aucun cadeau (…). Mais nous avons des atouts à faire valoir, et en particulier nos capacités d’innovation », a souligné le premier ministre.
  • Benoît Hamon : "Donner des informations de l'ordre du secret défense à des journalistes est une faute"

  • "François Hollande donnera la réponse de sa candidature début décembre" Jean-Marie Le Guen (22/11/2016)


    "François Hollande donnera la réponse de sa... par radioclassique

  • La Vie des Idées - Les nouvelles classes populaires À propos de : Yasmine Siblot, Marie Cartier, Isabelle Coutant, Olivier Masclet et Nicolas Renahy, Sociologie des classes populaires contemporaines, Armand Colin.

    Un ouvrage collectif dresse un panorama des classes populaires dans la France d’aujourd’hui. Les sociologues montrent que, si la catégorie conserve sa pertinence conceptuelle, son flou descriptif entretient aussi les instrumentalisations politiques.

    Recensé : Yasmine Siblot, Marie Cartier, Isabelle Coutant, Olivier Masclet et Nicolas Renahy, Sociologie des classes populaires contemporaines, Paris, Armand Colin, 2015, 368 p., 34€.
     
    La société française contemporaine est-elle structurée en classes sociales ? Et comment décrire la population, statistiquement majoritaire, composée des ouvriers, des employés et des petits indépendants (commerçants, artisans et agriculteurs) ? Est-il pertinent, encore aujourd’hui, de parler de classes populaires ? Voici une série de questions sociologiques fondamentales, qui animent un grand nombre de recherches empiriques. L’ampleur du questionnement suscite pourtant le plus souvent des travaux éparpillés, focalisés sur une dimension du problème, ne permettant d’offrir que des réponses partielles et insuffisantes. L’impressionnant ouvrage que proposent les cinq auteurs de Sociologie des classes populaires contemporaines est, dès lors, fort bienvenu. À la suite d’autres entreprises récentes de synthèse, mais dans des formats plus succincts [1], il apporte une contribution déterminante aux débats contemporains sur les classes populaires et sur la structure sociale dans la France contemporaine.
     
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  • PS : Richard Ferrand, première victime de la chasse aux macronistes

    Les hiérarques locaux du Parti socialiste ont poussé le bras droit d'Emmanuel Macron à quitter son poste de président du groupe à la région.

    Son double jeu ne plaisait pas beaucoup dans les rangs des socialistes. Encore moins dans les couloirs du conseil régional de Bretagne. Le député du Finistère Richard Ferrand, secrétaire général du mouvement En marche ! – et bras droit d'Emmanuel Macron –, a été poussé à quitter la présidence du groupe socialiste à la région. Les conseillers socialistes locaux, dont des cadres proches du président de région et ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian, réclament depuis plusieurs semaines « une clarification ».

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  • L'actualité des socialistes du 11 au 18 novembre

    A LA UNE : POPULISME

    Laurent Bouvet - Qu’est-ce que le populisme ?

    Le spectre du populisme hante à nouveau l'Europe. Partout ou presque, des partis qui s’en réclament plus ou moins ouvertement gagnent des voix et du terrain. Une telle résurgence, dont les causes sont multiples et difficiles à cerner à coup sûr, met en relief les défauts de la démocratie, tout particulièrement si on s’en tient à son versant « représentatif ». Dès lors qu'on fonde la légitimité politique sur l'assentiment du peuple, celui-ci, en raison même des ambiguïtés de sa définition, peut se révéler tout aussi indispensable que dangereux pour la liberté, a fortiori lorsqu’il ne s’estime plus représenté par « ses » élites. Le populisme est ainsi et indissociablement à la fois le mal (comme contraire du bien) de la démocratie et le mal comme symptôme que quelque chose ne va pas dans la démocratie. En effet, si le peuple n'a pas toujours raison, il a en revanche toujours ses raisons dans une démocratie[1]. Des raisons qui doivent être écoutées, comprises voire entendues sous peine de dérive… populiste précisément.

    TRUMP

    Le Monde - L’écrasante responsabilité de la gauche dans la victoire de Donald Trump, Par Dominique Méda, sociologue, professeure des universités

    Pourquoi les gauches se font-elles tailler des croupières presque partout dans le monde par des partis qui prétendent mettre au cœur de leurs préoccupations les oubliés, les invisibles, les damnés de la mondialisation, les sans-grade, les déclassés ?

    L’énigme semble complète : pourquoi les pauvres et les ouvriers ont-ils voté pour un milliardaire qui ne s’est donné que la peine de naître – un don conséquent de son père lors de son entrée dans la vie adulte lui ayant permis de construire son empire – et non pour la candidate démocrate ?

    Le Figaro - Laurent Bouvet : «La défaite d'Hillary Clinton, dernier avertissement pour la gauche française»

    Hillary Clinton a perdu dans plusieurs États traditionnellement démocrates. Pour Laurent Bouvet, c'est l'ensemble des partis sociaux-démocrates qui ont perdu la confiance des catégories populaires en plébiscitant un multiculturalisme normatif.

    Christophe Bouillaud - 9 novembre 2016

    Je ne sais pas ce que le destin trouve de si passionnant aux 9 novembre, mais je soupçonne qu’il commence à se moquer sérieusement de nous. Le 9 novembre 1918, l’Empire allemand s’écroule. Le 9 novembre 1938, c’est la « Nuit de Cristal ». Le 9 novembre 1989 tombe le Mur de Berlin. Et, le 9 novembre 2016, on annonce l’élection à la surprise et stupeur générales comme Président des États-Unis d’un lointain descendant d’immigrant allemand, d’un outsider absolu de la politique. C’est vraiment, semble-t-il, le « Schicksaltag der Deutschen » , le jour du destin des Allemands, et, par là-même, de nous-mêmes.

    Tribune de Lyon - “La machine à perdre à droite et à gauche est enclenchée” Renaud Payre

    Le directeur de Sciences Po Lyon évoque le “brouillard” qui règne après l’élection de Donald Trump à la tête des États-Unis et confie ce matin son “pessimisme” sur l’élection présidentielle qui arrive en France. Entretien.

    CIVIC TECH

    Orange - Nouvelles citoyennetés à l’heure numérique

    À quelques mois des élections présidentielles françaises, l’expression fait le buzz sur la toile et les médias : « civic tech ». Soit une nouvelle génération de sites, d’applications ou de dispositifs digitaux, se donnant comme ambition de transformer le ou la politique. Mais au-delà, comment le numérique change-t-il la façon dont les citoyens s’impliquent, s’engagent et participent ?

    MONTEBOURG

    Direct Matin - Arnaud Montebourg président de la République : quelles conséquences ?

    Arnaud Montebourg, chantre du «Made in France», est l'un des favoris de la gauche pour 2017. Mais à quoi ressemblerait la France présidée par celui qui souhaite notamment une refondation des institutions ?

    Prendre le pouvoir pour redresser la France. L'ancien ministre de l'Economie Arnaud Montebourg, en ballotage favorable dans les sondages de la Primaire de la gauche face à François Hollande et Benoît Hamon, veut tout changer. Démocratie, Economie, Europe... tout y passe, ou presque. Revue de détails de ce que serait la France gouvernée par l'homme de Saône-et-Loire.

    A perdre la raison - Montebourg seul recours pour la gauche face aux Trump français ?

    Depuis hier les commentateurs sont consternés par la victoire de Trump et chacun de donner son appréciation de la situation et critiquant "le populisme" qui nous dit-on serait responsable de l'élection de Trump

    Ces mêmes commentateurs, journalistes, éditocrates, blogueurs, découvrent soudainement comme par miracle, que la mondialisation galopante serait après tout l'une des responsables de la victoire de Trump.

    Marianne - Yann Galut, ex-soutien de Hollande : "Pourquoi je vais rallier Montebourg"

    En 2011, il faisait partie de l'équipe de campagne de François Hollande. Aujourd'hui, le député du Cher Yann Galut a pris ses distances, dégoûté par l'orientation "social-libérale" du quinquennat. Ce mardi 15 novembre, l'animateur du courant socialiste "la Fabrique" explique à "Marianne" pourquoi il rejoint Arnaud Montebourg.

    HAMON

    Libération - Vote blanc, 49.3 citoyen… les propositions de Benoît Hamon pour rénover la démocratie

    Après avoir mis en valeur le revenu universel et le bien-être au travail, le candidat à la présidentielle via la primaire du PS a décliné ce lundi ses propositions institutionnelles.

     
    L'ancien ministre et candidat à la primaire socialiste de janvier 2017 propose aussi des solutions drastiques pour mettre fin à ce qu'il appelle la « défaillance de la démocratie ». Benoît Hamon, dont les chances de gagner la primaire de la gauche restent minimes, a déjà tout prévu. D'abord un référendum, qui aurait lieu le jour du second tour des législatives (dimanche 18 juin 2017) pour statuer sur trois questions : droit d'initiative citoyenne (pour soumettre ou suspendre un projet de loi), reconnaissance du vote blanc et droit de vote des étrangers aux élections locales.
     
    CHRISTOPHE GUILLUY
     
     
    De l'Amérique de Trump à la France périphérique, il n'y a qu'un pas. Le géographe Christophe Guilluy nous explique pourquoi. Interview
     
    « Trumpisation » de la société, « lepénisation des esprits », « jeanpierrepernaultisation de l'information », les éditorialistes ne savent plus qui accabler pour expliquer la montée des populismes. Il existe pourtant une autre lecture du phénomène. Christophe Guilluy est le géographe maudit de la gauche française. Ses torts ? Une analyse qui prend les réformistes à rebrousse-poil et des livres qui décortiquent les rouages inconscients de notre ordre social. Si Manuel Valls considère qu'expliquer, c'est déjà vouloir excuser, Christophe Guilluy préfère comprendre plutôt que condamner.
     
    MACRON
     
     
    Les candidats à l’investiture du Parti socialiste ont jusqu’à ce vendredi soir pour se déclarer. Plusieurs députés soutenant Emmanuel Macron revendiquent une « double appartenance ».
     
     
    Emmanuel Macron nous annonce, avec son aplomb habituel, une « aventure de refondation politique », avec de bien pauvres propositions…
    Alléluia ! Nous avions déjà le messie avec Emmanuel Macron, celui qui allait sauver le pays, l’emmener vers la modernité, celui qui sait marcher sur une eau ni de droite ni de gauche. Nous commençons à recevoir cette semaine son Evangile, selon L’Obs, le journal qui veut faire le pont entre Pierre Mendès France et Macron, l’ancien et le nouveau testaments enfin réunis… La Bonne Nouvelle, un mois et demi avant Noël, quelle cadeau !
     
    LEGISLATIVES 2017
     
     
    Rue de Solférino, le grand jeu des chaises musicales pour se recaser après la présidentielle a commencé. Une foire d'empoigne qui fait déjà pas mal de dégâts.
     
     
    À un mois de la convention nationale d'investiture du Parti socialiste, bon nombre de députés de la majorité ont annoncé qu'ils ne se représenteraient pas aux prochaines élections législatives. Certains ministres ont rejoint leurs rangs.

    Assiste-t-on, à 7 mois des élections législatives de 2017, à un renoncement général au sein de la majorité socialiste? Alors que plusieurs députés ont récemment annoncé qu'ils n'appartiendraient pas à la prochaine législature, certains membres du gouvernement sont désormais dans le même cas.

    ECOLOGIE
     

    Notre-Dame-des-Landes, boues rouges, Fessenheim… à plusieurs reprises, l’écologie a fait figure de caillou dans la chaussure du gouvernement ces quatre dernières années.

    Taxe carbone, loi sur la biodiversité, COP21… si le quinquennat de François Hollande a été marqué par plusieurs avancées en matière de protection de l’environnement, l’écologie a aussi semé le trouble au sein du gouvernement ces quatre dernières années. Retour sur cinq dossiers qui ont divisé les ministres et handicapé l’action de François Hollande.
     
    ECONOMIE
     
    Le Monde - Compétitivité : le décrochage français est-il irréversible ?

    Une étude de l’OFCE sur « L’état du tissu productif français » relance le débat sur la capacité de l’économie du pays à rester dans la course de la concurrence mondiale. Le coût du travail n’est pas le seul en cause.

    Il l’a réaffirmé avec conviction, comme tant d’autres avant lui. « La désindustrialisation n’est pas une fatalité », a martelé Manuel Valls, jeudi 10 novembre, lors d’une visite à Corbeil-Essonnes, sur le site du fabricant de semi-conducteurs X-Fab. La concurrence mondiale « ne fait aucun cadeau (…). Mais nous avons des atouts à faire valoir, et en particulier nos capacités d’innovation », a souligné le premier ministre.
  • Benoît Hamon : "Il y a une droite qui ne s'excuse pas d'être de droite"


    Benoît Hamon : "Il y a une droite qui ne s... par rtl-fr

  • Christian Paul : "Je souhaite qu'il y ait une candidature unique" de l'aile gauche à la primaire PS

    INTERVIEW - Dans son livre Les îles et l'archipel: pourquoi la gauche (re)vivra, le député de la Nièvre, Christian Paul, dresse un portrait au vitriol du président Hollande et de son quinquennat. Pourtant le chef de file des frondeurs socialistes est convaincu qu'une "alternance à gauche" est toujours possible en 2017. Ce proche d'Arnaud Montebourg œuvre, en coulisses, pour une candidature unique de l'aile gauche du parti lors du premier tour de la primaire.

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  • L'Édito de Jean-Christophe Cambadélis - Épisode 18 : "Nous sommes prévenus, le programme de la droite c'est le plus radical"


    L'Édito de Jean-Christophe Cambadélis - Épisode... par PartiSocialiste

    Dans ce nouvel édito, Jean-Christophe Cambadélis, Premier secrétaire du Parti socialiste, revient sur le premier tour de la primaire de la droite qui s'est déroulé le week-end dernier. La droite a choisi François Fillon, l'ultra, celui qui est le plus conservateur, le plus antisocial, contre l'évolution de notre société. Il représente cette droite extrême qui s'exprime dans toutes les démocraties occidentales. Nicolas Sarkozy éliminé, Alain Juppé en passe de l'être, nous sommes confrontés à cette droite dure, passerelle avec l'extrême droite sur les projets de société et opposée à celle-ci sur les questions du libéralisme.

    Nous sommes prévenus, nous ne pouvons plus dire que nous ne connaissons pas le programme de la droite, c'est le plus radical. Pour faire bloc, la primaire est le moyen à gauche de se rassembler. Le 3 décembre, nous nous réunirons pour combattre le programme de la droite lors de la Grande Convention de la Belle Alliance Populaire puis il y aura le grand rassemblement pour l'élection présidentielle et les élections législatives.