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OFCE : L’éternel débat sur le « modèle » allemand
19 juin 2015
par Christophe Blot, Odile Chagny et Sabine Le Bayon
Le modèle économique et social allemand suscite bien souvent les passions dans le débat économique français. Les regards portés sur notre voisin oscillent entre une vision panégyrique et la critique d’un modèle supposé mercantiliste qui conduirait l’Europe à l’abîme. Mais qu’est-ce qu’un modèle économique et social ? Il s’agit d’une notion complexe qui ne peut se réduire à quelques chiffres ou quelques décisions de politiques économiques. Un modèle est la résultante d’institutions, d’une histoire économique et sociale. Dans un ouvrage paru récemment, nous proposons une analyse des évolutions récentes et des transformations qu’a connues l’Allemagne au cours des dernières décennies. Comprendre la situation présente et les positions allemandes dans le débat de politique économique nécessite un examen de l’histoire économique et sociale récente, des contraintes auxquelles le pays a fait face et des défis qui émergent pour demain. Notre objectif est d’améliorer notre compréhension du modèle allemand en insistant notamment sur les similitudes et les différences de ce modèle avec celui de la France. Et puisque notre voisin tient une place importante dans le débat public, il nous semble nécessaire non pas de réfléchir à la transposition de telle ou telle réforme, de reproduire telle ou telle caractéristique, mais d’expliciter l’inhérente complexité d’un pays. C’est la condition indispensable pour éclairer le débat politique, économique et social.
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Christian Paul - Mon intervention au Conseil national
Le congrès de Poitier s’est tenu il y a deux semaines, et c’est déjà très loin.
D’abord parce que les désordres de l’Europe, vu leur gravité, retiennent prioritairement l’attention. la Grèce, un peuple qui attend beaucoup des socialistes et de la France. les migrants, qui attendaient une autre vie, et qui trouvent surtourt notre honte quand ils arrivent sur le sol européen.
Je me réjouis que soient venus du gouvernement un plan qui donne des moyens nouveaux, jamais suffisants, mais c’est un progrès, pour accueillir les demandeurs d’asile, mais aussi, par la voix de Christiane Taubira, un appel à faire preuve d’humanité à l’égard des “victimes d’ailleurs”. Face aux obscènes et indignes images de Nicolas Sarkozy comparant les migrations à une énorme fuite d’eau. Les réponses sont nationales et européennes. D’autres en parleront.
Mais je veux revenir sur ce qui s’est joué depuis deux semaines. Parce que c’est l’avenir du PS qui se joue ici.
La loi Macron a fait exploser en vol les bonnes résolutions de Poitiers.
Nous avions alerté à la tribune. Le pire n’était pas sûr. Le pire est advenu.
C’était pour vous, pour nous, l’épreuve du réel. Conscients des risques pour le parti, nous avons demandé une médiation. Sans réponse. Au moment même ou le premier secrétaire s’adressait aux députés pour esquisser quelques initiatives, tombait l’annonce de l’emploi de l’article 49-3.
Je ne sais si le premier secrétaire l’a regretté ; pour ma part je considère que c’est un camouflet terrible pour le PS. D’autres ont parlé d’une trahison des militants (Karine Berger).
Pourquoi cette affaire n’est pas anecdotique, mais révélatrice des tensions, des tentations et des dérives, qu’aucun vote n’a réglé.
D’abord, il est inconcevable, impardonnable que trois jours après le congrès, le gouvernement annonce une mesure inédite, demandé depuis trois ans par les syndicats patronaux, le plafonnement des indemnités que perçoivent les salariés en cas de licenciements abusifs. Qui peut imaginer que les salariés français auront la mémoire courte ? Impact pour l’emploi : zéro. Mais effet électoral : garanti.
Ensuite, il y a un profond déni de démocratie. Surtout en raison de l’argument avancé pour l’usage du 49-3 par un gouvernement qui dispose d’une majorité absolue. L’argument de l’efficacité est invoqué contre le Parlement, et contre ceux qui pensent autrement.
Jamais la gauche n’a évoqué “l’efficacité contre la démocratie”. La droite souvent. Et les élites qui rêvent de moderniser le pays sans le peuple et sans ses représentants. J’observe qu’il y avait moins d’énergie pour la loi bancaire et pour la réforme fiscale.
Il faut nous ressaisir, et vite sortir de ce mauvais rêve. Le Premier secrétaire semble nous reprocher de l’affaiblir. Il considère que sa tâche, c’est d’abord de faire respecter le gouvernement. Pour ma part, je l’assure que nous serons à ses côtés chaque fois qu’il demandera au gouvernement de respecter le Parti socialiste.
La prochaine occasion, c’est le budget pour 2016 et la réorientation des 15 milliards au moins du pacte de responsabilté. Vers l’investissement privé et public. Vous avez, nous avons tous pris des engagements devant les Français. Ne pas les tenir, c’est nourrir une nouvelle fois la déception et le procès en trahison.
Pour terminer, je voudrais saluer le nouveau secrétariat national et ses membres. Je vous souhaite travail, courage et réussite. Je précise qu’à aucun moment il ne nous a été proposé de participer au secrétariat national. Ça a évité des introspections. Mais nous n’en concevons aucun regret.
Là où nous sommes, nous allons privilégier la clarté des idées. Formuler une alternative crédible au social-libéralisme au sein de la gauche de gouvernement. Désormais, nous le savons ; il y a ici deux gauches, et au milieu, quelques habiletés. La période qui s’ouvre sera d’une très grande violence politique. Pas entre nous, mais avec la droite, l’extrême-droite, et avec les Français qui ne masquent plus leur colère à notre égard. Rien depuis quinze jours n’a fait progresser notre unité, ni le rassemblement de la gauche. Nous ne serons pas loin, et chaque semaine, nous serons au bureau national. Des majorités d’idées se dessineront. Nous sommes disponibles pour le dialogue, le premier secrétaire le sait, même s’il n’en fait guère usage. Nous sommes disponibles pour revitaliser ce parti avec qui le voudra. Sans pause, ni relâche.
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