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Pierre Moscovici, au sujet de l'Europe : " Ce qu'on attend, ce sont les orientations" par France Inter
Pierre Moscovici, au sujet de l'Europe : " Ce... par franceinter -
Pierre Moscovici : "J'ai été heureux comme ministre...L'europe fait partie de mon code génétique" par France Inter
Pierre Moscovici : "J'ai été heureux comme... par franceinter -
Les économistes atterrés : Calculée comme la dépense publique, la dépense privée dépasserait 200% du PIB
L’affaire semble entendue : la dépense publique représentant en France 57 % du PIB, il ne reste plus que 43 % pour le privé. De quoi justifier l’austérité budgétaire. Le problème est que ce raisonnement est faux.
Avec la méthode retenue pour calculer la dépense publique, on peut estimer la dépense privée à plus de 200 % du PIB. Petite démonstration, sachant que tous les chiffres portent sur 2012 et sont tirés des comptes de la nation de l’Insee.
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Alain Godard, Alternatives Economiques : Réconcilier les politiques d’offre et de demande…
Le débat est lancé depuis l’appel des 100 députés socialistes qui demandent une inflexion sensible de la politique gouvernementale pour relancer la demande.
Ils ont eu droit à une réplique cinglante de 3 économistes « médiatiques » dans Le Monde du 25 Juin (refusons les recettes usées de la gauche taxophile, par Philippe Aghion, Gilbert Cette et Elie Cohen).
Il me semble qu’encore une fois , deux modèles s’affrontent à coup de procès à charge qui refusent de chercher ensemble des solutions de bon sens.
Il y a un problème de vitesse d’exécution dans tout cela : nos 3 économistes reconnaissent dans leur article que les résultats potentiels d’une politique de l’offre ne seront visibles qu’à long terme, en permettant si tout va bien aux entreprises de reconstituer leurs marges pour investir dans l’innovation , puis dans le développement industriel pour fabriquer leurs nouveaux produits.
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Jean Gadrey : Jean Peyrelevade, Miss Thatcher et Jean-Baptiste Say : le secteur marchand, vous dis-je !
Jean Peyrelevade (JP) a été invité par Eric Fottorino, ancien directeur de Monde, à s’exprimer sur la croissance dans le n° 14 (9 juillet) de « Le un », hebdo que le second a lancé en avril dernier, avec comme objectif un grand thème et un seul par numéro. Ce numéro intitulé « croissance : pourquoi il ne faut pas y croire » ne manque pas d’intérêt, mais on y trouve aussi, sous la plume de JP, les idées les plus éculées sur le secteur marchand comme seul producteur de richesses, thème central de son texte.
Pour mémoire, JP est avant tout, même s’il n’est pas que cela, un banquier. C’est l’homme du Crédit Lyonnais dans les années 1970, avant de passer successivement chez Suez (1983-86), à la banque Stern (1986-88), à l’UAP (1988-93) et retour au Crédit Lyonnais (1993-2003). Wikipédia ajoute « À partir de 2004, il rejoint le secteur privé et coopère avec la banque d’affaires européenne Leonardo & Co. Il est aussi administrateur de plusieurs sociétés françaises ou européennes de premier plan : Bouygues15, BG Bonnard & Gardel Holding SA16, Saur. Il est aussi membre du conseil de surveillance de KLM. Il est membre du club Le Siècle. ».
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La Vie des Idées : Des médias de masse au multimédia
Recensé : Fred Turner, The Democratic Surround : Multimedia and American Liberalism from World War II to the Psychedelic Sixties, Chicago, University of Chicago Press, 2013, 376 p., 25 €.
D’où vient le multimédia ? Pas seulement de technologies modernes, mais plus profondément d’une réflexion menée aux États-Unis, dès les années 1930, sur l’usage des médias de masse par les régimes totalitaires. Fred Turner en retrace la genèse en croisant les sciences politiques, l’histoire de l’art et les sciences de la communication.
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Bourdin Direct: Bernard Cazeneuve - 21/07
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Non Fiction : Changeons d'agriculture
Résumé : « Changeons d'agriculture » a paru dans la collection « Domaine du possible », dédiée à la mise en lumière des actions qui, souvent à petite échelle, recherchent des alternatives écologiques et sociales à la crise profonde que connaissent nos sociétés
Agronome, ancien salarié de la Fédération nationale d'agriculture biologique, Jacques Caplat, après s'être consacré à la démonstration, dans un premier ouvrage, que l’agriculture biologique peut nourrir le monde , nous propose aujourd'hui un livre synthétique et pédagogique, en trois chapitres, pour tracer le chemin d'une transition vers des agricultures biologiques.
Le livre débute par un chapitre reprenant le message principal du premier livre : « l'agriculture biologique est la plus performante pour nourrir l'humanité » . En faisant œuvre de beaucoup de pédagogie – notamment via un glossaire – et dans un style clair, l'auteur redéfinit l'agriculture conventionnelle comme un modèle agronomique et économique dépassé dont la poursuite ne mène qu'à des catastrophes. Deux idées fortes illustrent ce propos : la première est que le modèle agricole mise en place après la Seconde Guerre Mondiale est basé sur deux préceptes qui se sont aujourd'hui complètement inversés. Le premier précepte est celui de l'énergie bon marché et le second celui d'une pénurie de main d’œuvre. La deuxième idée forte est que la recherche de la spécialisation en agriculture (monocultures pures, itinéraires techniques standardisés...) est une erreur agronomique et écologique.
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OFCE : Les enjeux du triple mandat de la BCE par Christophe Blot, Jérôme Creel, Paul Hubert et Fabien Labondance
La crise financière a initié un débat sur le rôle des banques centrales et la conduite de la politique monétaire avant, pendant et après les crises économiques. Le consensus qui prévalait sur le rôle des banques centrales s’est fissuré. L’objectif unique de stabilité des prix est remis en cause au profit d’un triple mandat incluant l’inflation, la croissance et la stabilité financière. C’est de facto l’orientation qui est donnée au rôle de la BCE. Nous évoquons cette situation dans l’un des articles d’un numéro de la revue de l’OFCE intitulé « Réformer l’Europe »[1], dans lequel nous discutons de la mise en œuvre de ces différents objectifs.
La poursuite du seul objectif de stabilité des prix est aujourd’hui insuffisante pour assurer la stabilité macroéconomique et financière[2]. Un nouveau paradigme émerge dans lequel les banques centrales doivent à la fois veiller à la stabilité des prix, à la croissance et à la stabilité financière. Les évolutions institutionnelles récentes de la BCE vont dans ce sens puisqu’elle se voit confier la surveillance micro-prudentielle[3]. En outre, la conduite de la politique monétaire dans la zone euro montre que la BCE est restée attentive à l’évolution de la croissance[4]. Mais si la BCE poursuit de fait un triple mandat, la question de la bonne articulation entre ces différentes missions continue de se poser.
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Réforme judiciaire : la contrainte pénale expliquée en moins de 3 minutes par LeNouvelObservateur
Réforme judiciaire : la contrainte pénale... par LeNouvelObservateur