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  • Salaire minimum en Allemagne : un petit pas pour l’Europe, un grand pas pour l’Allemagne par Odile Chagny (Ires) et Sabine Le Bayon

    Après plusieurs mois de débats parlementaires, le salaire minimum entrera progressivement en vigueur en Allemagne entre 2015 et 2017.  Ce débat n’a que peu modifié le projet de loi présenté en avril dernier et issu de l’accord de coalition entre le SPD et la CDU. Le montant du salaire minimum s’élèvera en 2017 à 8,5 euros bruts de l’heure, soit environ 53% du salaire horaire médian.  Dans un pays qui garantit constitutionnellement aux partenaires sociaux leur autonomie à déterminer les conditions de travail, la rupture est majeure. Pour autant, l’importance de l’introduction du salaire minimum ne se situera pas tant dans les effets de relance de la croissance en Allemagne et en zone euro que l’on peut en attendre, que dans le tournant opéré du point de vue de la conception de la valeur du travail, dans un pays qui a historiquement toléré que celle-ci pouvait différer selon le statut de celui (ou celle) qui l’exerce[1].

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  • Le Monde - Alfred Dreyfus, le premier des ''lanceurs d'alerte'' Le Monde.fr | Par Vincent Duclert (Historien)

    La lecture de l'entretien accordé au Monde par Roman Polanski et le scénariste Robert Harris (Le Monde du 5 juillet 2014, supplément ''Culture et idées'') rend perplexe sur leur projet de film consacré à l'affaire Dreyfus. Entendons-nous bien d'emblée : l'historien ne prétend à aucun contrôle de véracité historique sur les créations qui prennent l'histoire comme prétexte ou référence. De grandes œuvres cinématographiques ont même permis d'entrer dans une nouvelle compréhension des événements historiques, souvent en s'éloignant du récit historien conventionnel.

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  • Laurent Fabius invité des Matins d'été de France Culture


    Laurent Fabius invité des Matins d'été de... par franceculture

  • Christian Chavagneux - L’alternative Montebourg

    Le ministre de l’Economie a prononcé un long discours le 10 juillet dans lequel il propose à la fois un récit pour la France dans la mondialisation et deux piliers de politique économique qui se démarquent sur plusieurs points des choix du président de la République.

    Une nouvelle contestation de la politique Hollande

    La réorientation de la politique économique vers un libéralisme de l’offre annoncée par le président de la République le 14 janvier dernier n’arrête pas de faire des vagues dans la majorité. Il y a d’abord eu lacontestation des frondeurs au parlement, puis le 9 juillet la création de Cohérence socialiste par quatre députés (Karine Berger, Yann Galut, Valérie Rabault et Alexis Bachelay) qui veulent lever « les débats interdits » au sein du PS (la politique économique, les institutions de la Vème, l’Europe). Voilà maintenant un troisième front ouvert au sein même du gouvernement par le ministre de l’Economie, Arnaud Montebourg.

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  • OFCE - L’« effet ricardien » : à prendre avec précaution ! par David Ben Dahan et Eric Heyer

    La dégradation des finances publiques influence-t-elle le comportement de consommation des ménages ? Une étude récente de l’Insee tente d’y répondre en estimant économétriquement les déterminants du taux d’épargne sur des données annuelles allant de 1971 à 2011. Les résultats mènent les auteurs de cette étude à attribuer les variations récentes du taux de consommation des ménages français à la politique budgétaire et à l’état des finances publiques. Ainsi leur modèle conclut-il à l’existence significative d’un « effet ricardien » : constatant la dégradation des finances publiques au cours de la crise, les ménages auraient anticipé une hausse future des impôts, les conduisant à épargner davantage au cours de la période récente. Notons que cet effet n’est que temporaire : les résultats économétriques de l’Insee indiquent que ce dernier aurait pesé sur la consommation des ménages à court terme mais s’estomperait rapidement et disparaîtrait à long terme. Les ménages seraient donc « ricardiens » … mais à court terme uniquement !

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  • M.N.Lienemann:« La France doit être prudente et acteur de paix » par RFI


    M.N.Lienemann:« La France doit être prudente et... par rfi

  • Libération à Avignon : "Intermittents : tous à table !"


    Libération à Avignon : "Intermittents : tous à... par liberation

  • Bourdin Direct: Elisabeth Guigou - 18/07 BFMTV


    Bourdin Direct: Elisabeth Guigou - 18/07 par BFMTV

  • Discours de Jean Jaurès « Vers la République sociale » (1906)

    Jaurès 100 ans

    SOCIÉTÉMardi 15 Juillet 2014 à 12:32

    Discours de Jean Jaurès « Vers la République sociale » (1906)

    Retrouvez le discours de Jean Jaurès, prononcé en 1906, sur la République sociale.

    Le contexte

    En 1906Jaurès affronte à nouveau le suffrage des électeurs de la 2e circonscription d’Albi. Sa « profession de foi », son programme politique, appelle la construction d’une république sociale.

    Pour lui, instiller plus de socialisme dans la République française est une nécessité car :

    Sans la République, le socialisme est impuissant et, sans le socialisme, la République est vide.

    Il vante les progrès déjà accomplis par les socialistes au sein de la République, notamment la loi de séparation des Eglises et de l’Etat, « une loi de liberté et de salut ». Cette République qu’il tient en si haute estime, il en vante les qualités :

    La République est le seul Gouvernement qui convienne à la dignité de l’homme, car elle seule met en jeu la raison et la responsabilité de tous. 

    Réforme de l’impôt, assistance sociale, protection des travailleurs, mais également coopération internationale ouvrière, Jaurès aborde tous les thèmes qu’il souhaite développer durant son prochain mandat.

    C’est cette œuvre féconde de justice sociale et de paix internationale que je veux continuer avec vous et par vous dans la législature prochaine.

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  • Non Fiction : Du passé (révolutionnaire) faisons table rase ?

    Résumé : La chercheuse Mélanie Lamarre confronte les romans d’Olivier Rolin et d’Antoine Volodine pour les inscrire, à partir d’une lecture sociocritique, dans une écriture de la perte et de la nostalgie de l’idéal révolutionnaire des années 1970.

    Le sociologue Henri Mendras nomme les années 1965-1984 la « seconde révolution française ». Il étudie les profondes mutations qui ont lieu en France pendant cette période : la croissance économique d’après-guerre et l’avènement de la société de consommation, la montée des classes moyennes, l’accès aux études supérieures, l’influence des médias : radios, télévisions. Depuis 1962, la fin de la guerre d’Algérie, le pays est en paix. Sous la constitution de la Ve République, instaurée en 1958, alternent avec régularité des présidences de droite et de gauche. La jeunesse a le sentiment de pouvoir décider de sa vie et se révolte, en mai 1968, contre les institutions de l’ancien modèle, dans les domaines des mœurs, du travail, de l’université, de la condition des femmes et des homosexuels. On entend parfois quelques faibles échos, les slogans de cette jeunesse en révolte : « Plus je fais l’amour, plus j’ai envie de faire la révolution, plus je fais la révolution, plus j’ai envie de faire l’amour », « Ne pas perdre sa vie à la gagner », « Les structures ne descendent pas dans la rue ». Ce sont des « années de rêve » qui donnent suite aux « années de poudre », si l’on reprend les deux tomes du livre Générations de Hervé Hamon et Patrick Rotman. La grève a été générale en 1968. Puis la roue a tourné, des réformes sont entérinées, les ouvriers et les étudiants reprennent le chemin des usines et des écoles… pour la plupart.

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