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  • Le meilleur de 2023 - Média des Idées | Épisode 3 : Stéphanie Roza, philosophe, chargée de recherche au CNRS

    Lundi 10 juillet à 19h00, suivez en direct le deuxième épisode du #MédiaDesIdées avec notre invitée Stéphanie Roza, philosophe, chargée de recherche au CNRS. Elle débattra avec Pierre-Yves Bocquet, directeur adjoint de la Fondation pour la mémoire de l'esclavage. Nous traiterons ensemble de la gauche et des Lumières.

  • Le meilleur de 2023 - Le Vent se lève - « La gauche face à la fracture territoriale » – Entretien avec Thibault Lhonneur

    Le gouffre entre la gauche et les classes populaires a-t-il été réduit ces dernières années, ou est-il plus béant que jamais ? Thibault Lhonneur offre une analyse nuancée dans une note pour la Fondation Jean Jaurès. Il salut la progression de la France insoumise dans les banlieues, mais s’inquiète du décrochage de la gauche dans les sous-préfectures. Parmi les facteurs explicatifs : la fracture entre l’imaginaire politique de ses habitants et celui qui domine dans la sphère militante de gauche. Entretien.

    LVSL – Vous avez fait paraitre une note pour la Fondation Jean Jaurès intitulée « Être majoritaire : la gauche face à la fracture territoriale ». L’un des principaux enseignements de votre note est le décrochage net de la gauche dans les sous-préfectures. Comment l’expliquez-vous ?

    Thibault Lhonneur – Tout d’abord, merci à vous de vous intéresser à ce travail. Il y a de multiples facteurs, liés à l’époque, aux tendances économiques et sociales, à la bataille culturelle. Mais dans l’analyse que je propose, j’émets des pistes qui permettent d’expliquer ce décrochage par ce que la gauche, dans son ensemble, fait et ne fait pas : imaginaire, incarnation, ingénierie militante et programme.

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  • Le meilleur de 2023 - Observatoire des inégalités - Riches et pauvres, inégaux dans la capacité à polluer

    Données 22 décembre 2022

    Les 10 % des ménages les plus riches ont une empreinte carbone de 40 tonnes de gaz à effet de serre en équivalent CO2 par an, tandis que les 10 % les plus pauvres en émettent 15 tonnes. Le mode de vie des plus riches contribue davantage au réchauffement climatique.

    Les ménages situés parmi les 10 % les plus riches émettent 40 tonnes d’équivalent CO2 par ménage et par an en moyenne en France, contre 15 tonnes pour les 10 % les plus pauvres selon l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE) [1]. Le mode de vie des plus aisés produit 2,7 fois plus de gaz à effet de serre [2] dans l’atmosphère que celui des plus défavorisés et contribue donc beaucoup plus au réchauffement de la planète.

    Les transports, le logement et le chauffage sont les principales causes d’émissions de gaz à effet de serre. Ce sont d’abord des émissions directes : du dioxyde de carbone est notamment émis dans l’atmosphère chaque fois que de l’essence est brulée par un moteur de voiture, ou bien du gaz ou du bois dans une chaudière, par exemple. La construction des logements met également en jeu de grandes quantités d’énergies fossiles, pour le transport des matériaux, par exemple. Plus on est riche, plus on dispose d’un logement spacieux, qu’il a fallu construire et qu’il faut chauffer. On se déplace davantage en voiture et on prend plus souvent l’avion aussi.

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  • Le meilleur de 2023 - Fondation Jean Jaurès, Marinette Valiergue - État d’urgence démocratique : comment décider ensemble ?

    Si la crise de la démocratie représentative s’aggrave chaque jour davantage, les Français partagent pourtant une forte exigence démocratique, qui se manifeste notamment par de nombreux dispositifs de consultation citoyenne. Comment résorber cette tension de plus en plus vive entre un système représentatif à bout de souffle et une aspiration démocratique qui ne trouve pas encore son modèle ? En rendant vraiment effective la participation citoyenne, plaide Marinette Valiergue dans ce rapport, c’est-à-dire en l’organisant grâce à des financements et des ressources pérennes et en garantissant, à chaque fois que les citoyens sont sollicités, le lien à la décision.

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  • Le meilleur fr 2023 - Fondation Jean Jaurès - Crise du travail et crise de l’avenir

    Deux ans d’épidémie de Covid-19 ont fait monter l’anxiété dans les entreprises. Baisse de la motivation, perte de sens, burn-out ou démission silencieuse : la valeur même du travail est interrogée. Pour éviter une simple psychologisation de ce phénomène en le resituant dans une dimension historique, économique, sociale, politique, les expériences et réflexions d’une économiste, d’un sociologue et d’un psychiatre sont entrecroisées, afin de ne pas réduire cette « grande fatigue » à une seule de ses dimensions.

    Les auteurs :

    Henri Bergeron est directeur de recherche au CNRS au Centre de sociologie des organisations à Sciences Po, coordinateur scientifique de la Chaire santé de Sciences Po et directeur du programme santé du Laboratoire interdisciplinaire d’évaluation des politiques publiques (LIEPP). Il est notamment l’auteur, avec Olivier Borraz, Patrick Castel et François Dedieu, de Covid-19 : une crise organisationnelle (Presses de Sciences Po, 2020).

    Serge Hefez est psychiatre des hôpitaux et psychanalyste au sein du GHU Psychiatrie et Neurosciences, et dans le service de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris. Il est spécialiste du couple, de la famille et des questions liées au genre et à la sexualité, auteur de séries documentaires sur la santé. Il a notamment publié Transitions. Réinventer le genre (Calmann-Lévy, 2020).

    Claudia Senik est professeure à Sorbonne Université et à l’École d’économie de Paris (PSE). Elle est directrice de l’Observatoire du bien-être au Cepremap. Ses travaux portent sur l’économie du bien-être subjectif et elle a notamment publié Bien-être au travail : ce qui compte, aux Presses de Sciences Po (2020), et, avec Daniel Cohen, Les Français et l’argent. Six nouvelles questions d’économie contemporaine, chez Albin Michel (2021).

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  • JEA 2023 - Non recours aux droits, renoncement aux soins: comment y remédier ?

    La fraude aux prestations sociales revient régulièrement au premier plan du débat public. Il existe pourtant un phénomène plus invisible, aux effets délétères, dont il est urgent de parler : le non-recours aux droits sociaux et le renoncement aux soins. Un tiers des personnes éligibles au RSA ne le demande pas, de même que 25 % à 42 % des personnes éligibles à l'assurance chômage. Cela au prix d'une insécurité financière et sociale accrue. Le renoncement aux soins, lui, a des conséquences individuelles et collectives : dépistages tardifs, aggravation des maladies, recours accru aux services d'urgence... Si la lutte contre le non-recours est aujourd’hui affirmée comme une priorité politique, elle est soumise à des vents contraires. La dématérialisation des demandes de prestations, loin de simplifier les choses, représente, pour beaucoup, une barrière supplémentaire. La fermeture des guichets aussi. Face à cela, comment en finir avec les discours de suspicion ou de stigmatisation ? Peut-on imaginer autre chose que des solutions palliatives ? Clara Deville Sociologue, autrice de L’État social à distance (éd. du Croquant, 2023) Sophie Elorri Membre du bureau de la Fédération des mutuelles de France et présidente déléguée de la mutuelle Mutami Lillian Vachon Directeur général de la CPAM de Dijon ​ Jérôme Voiturier Directeur général de l'Uniopss Animation : Céline Mouzon Journaliste à Alternatives Economiques

  • Le meilleur de 2023 - Le Grand Continent - L’Union européenne est-elle toujours pertinente ? une conversation avec Pascal Lamy

    « Depuis plus de soixante-dix ans, il y a eu des moments difficiles, mais nous n’avons jamais été dans la situation de penser que la construction européenne n'avait pas de sens. Aujourd'hui, la question se pose. »

    Dans un nouvel entretien avec la revue, Pascal Lamy revient sur ce que la séquence actuelle nous dit de l'avenir d'une Union qui risque de se dissoudre dans un monde marqué par la fragmentation et la guerre des capitalismes politiques. 

    Est-ce que le moment que nous traversons est en train d’accélérer la transition géopolitique de l’Union ou est-ce qu’il s’agit d’un moment qui va ralentir, voire empêcher cette transition ? 

    Je dois avouer que j’ai plus de points d’interrogation que je n’en avais quand nous nous sommes entretenus la dernière fois il y a un an, deux semaines après l’invasion de l’Ukraine par Poutine. 

    Il y a toujours de bonnes raisons de penser que ce que nous vivons va renforcer l’intégration européenne et sa transition géopolitique — mais il y a aussi de bonnes raisons de penser que ce n’est pas le cas et que nous sommes en réalité en train d’assister à l’affaiblissement de l’Union. 

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  • PS - Décès de Jacques Delors : nous perdons aujourd’hui un immense camarade, la France l’un de ses plus fidèles serviteurs, l’Union Européenne l’un de ses fondateurs

    Décès de Jacques Delors : nous perdons aujourd’hui un immense camarade, la France l’un de ses plus fidèles serviteurs, l’Union Européenne l’un de ses fondateurs

    Mercredi 27 Décembre 2023

    Le Parti socialiste apprend avec une profonde tristesse la disparition de Jacques Delors qui avait rejoint les rangs socialistes en 1974 dans l'espoir “d'être utile”. Il restera l’un des grands constructeurs de l’Europe contemporaine.

    Syndicaliste épris de justice sociale au sein de la CFTC, puis de la CFDT, adepte de la contractualisation qu’il mit en application au secrétariat au plan, Jacques Delors était un réformiste humaniste.

    Compagnon de route de François Mitterrand, il se voit confier le suivi des dossiers économiques. Devenu ministre, il se fait connaître comme un réaliste, animé par la volonté de faire baisser l’inflation qui frappe d’abord les classes populaires et de réformer le pays dans la justice, tout en tenant compte des réalités économiques et financières.

    C’est à la tête de la Commission européenne où il est nommé en 1985, que le talent et la vision de Jacques Delors prennent une nouvelle dimension. Il défend alors l’économie de marché tout en pourfendant la société de marché. Il prône l’affirmation d’une Europe puissance, seul espace capable selon lui de rivaliser dans la mondialisation avec les blocs régionaux qui se constituent. C’est en ce sens qu’il soutient la réunification allemande après la chute du mur de Berlin et fait de la monnaie unique l’une de ses batailles, de même que celle de l’Europe de la culture, de l’économie sociale et de la connaissance.

    Homme de conviction plus que d’ambition, il renonce à se présenter à l’élection présidentielle de 1995 alors que les sondages lui étaient favorables, ouvrant ainsi la porte à une nouvelle génération de socialistes derrière Lionel Jospin.

    Nous perdons aujourd’hui un camarade, la France l’un de ses fidèles serviteurs et l’Europe l’un de ses fondateurs.

    Le Parti socialiste adresse ses plus sincères condoléances à sa famille et un message affectueux à Martine Aubry.

  • JEA 2023 - Qu'est-ce qu'un monde "post-croissance"? Grand entretien avec Dominique Méda

    Le diagnostic est désormais établi : la planète meurt de la croissance économique. Et pourtant, nos revenus, nos emplois, notre protection sociale, nos conditions de travail, sont liés à la croissance. Dominique Méda fait partie des rares personnes qui réfléchissent à la façon de bâtir un monde viable de la post croissance. Un long entretien pour tenter de discerner un futur possible et désirable pour notre économie et pour nos vies. ​  Dominique Méda Professeur en sociologie Animation : Christian Chavagneux, éditorialiste à Alternatives Economiques.

  • Observatoire des inégalités - Redistribution : comment les impôts et les prestations réduisent les inégalités

    Impôts et prestations sociales réduisent les inégalités de niveau de vie entre les plus riches et les plus pauvres. La redistribution fonctionne en France, mais les écarts de revenus sont considérables à l’origine. L’analyse d’Anne Brunner et Louis Maurin, de l’Observatoire des inégalités.

    À la base, les 10 % les plus aisés ont en moyenne un revenu 20 fois plus élevé que les 10 % les plus modestes, 6 600 euros par mois contre 340 euros, pour une personne seule selon l’Insee en 2021 [1]. Une fois les impôts retirés et les prestations sociales versées, les premiers ne touchent plus que 5 000 euros tandis que le niveau de vie des seconds s’élève à 900 euros. Le rapport entre les 10 % les plus riches et les 10 % les plus pauvres se réduit de 19,6 à 5,5. Après redistribution, les inégalités ont donc été divisées par 3,5.

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