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  • Fondation Jean Jaurès - La crise migratoire : une crise de l’idéal frontalier européen

    « En novembre 2018, le triste record du nombre de morts et de disparus a atteint plus de 2 000 pour la cinquième année consécutive, malgré la baisse du nombre de personnes qui traversent vers l’Europe. Pour le seul mois de juin, une personne sur sept ayant traversé la Méditerranée centrale a trouvé la mort, par rapport à une personne sur dix-neuf au premier semestre 2018 et une sur trente-huit au premier semestre 2017 ». Ce cri d’alarme, c’est celui de Charlie Yaxley, porte-parole du Haut-Commissariat pour les réfugiés de l’ONU, prononcé en juillet 2018. 

    Les migrations dépassent le cadre de l’État-nation, et les solutions qu’elles appellent, si on les souhaite pertinentes et efficaces, doivent, elles aussi, dépasser ce cadre. L’Europe est confrontée à des mouvements de grande ampleur, dont les causes sont si profondes et si diverses qu’elles ne peuvent être gérées dans le seul cadre national. 

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  • France Inter le 26 mai - Michel Serres : "Les institutions sont désadaptées par rapport à l'état actuel du monde"

    Michel Serres, philosophe, était l'invité de « Questions Politiques » ce dimanche. Une émission présentée par Ali Baddou avec Carine Bécard (France Inter), Françoise Fressoz (Le Monde) et Jeff Wittenberg (France Télévisions).

    Faute de pouvoir évoquer les élections européennes en ce dimanche de vote, Michel Serres a accepté notre invitation pour évoquer la vie (politique ou non), l'univers... et le reste. Et notamment la violence supposée de notre société actuelle, que ce soit dans le réel ou le virtuel : "localement, il y a de la violence, les attentats, etc.", rappelle le philosophe. "Mais si vous regardez globalement ce qui se passe depuis 10, 20, 100 ans, la violence ne cesse de baisser : que ce soit la violence politique, la guerre, les attentats, les violences individuelles... On est toujours attentif au phénomène factuel, aujourd'hui, l'actu... Mais globalement, ce n'est pas vrai ! C'est presque contre-intuitif, personne ne le croit..."

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  • Fondation Jean Jaurès - Migrations en Europe : la spécificité de la France

    Le démographe et historien Hervé Le Bras formule plusieurs recommandations quant à la manière d’appréhender la question migratoire : être attentif au choix des mots employés – « migrant » et « réfugié » renvoient en effet à deux concepts juridiques différents –, réformer la notion d’asile ou permettre à l’échelon local, au niveau des municipalités, d’offrir des réponses pragmatiques. Ces propositions sont issues du chapitre qu’il a écrit sur « L’attitude des Français à l’égard des migrations » au sein de l’ouvrage collectif European public opinion and migration : achieving common progressive narratives publié dans le cadre d’un partenariat avec la Fondation euopéenne d’études progressistes (FEPS).

  • Non Fiction - Le théâtre peut-il (et doit-il) être politique ?

    Dans cet ouvrage, Olivier Neveux, professeur d’histoire et d’esthétique du théâtre à l’ENS de Lyon, questionne simultanément les politiques culturelles à l’époque macronienne (ou leur absence) et les dimensions multiples selon lesquelles on peut envisager le théâtre : comme spectacle, comme voie d’éducation, comme activité privée, comme service public, etc. A cette fin, il s’attache à mettre à distance les mythes qui peuvent façonner notre compréhension de la fonction politique et sociale du théâtre. D’abord, le mythe légué par l’Athènes ancienne, selon lequel le spectacle théâtral conduirait à réaliser l’union de la cité dans le microcosme de la salle . Ensuite, le mythe propre à la Ve République qui verrait dans la représentation théâtrale un moment de suspension presque magique des inégalités, le temps de la représentation. Enfin, le mythe très contemporain d’un théâtre éthique si prisé désormais par les institutions, que ce théâtre soit documentaire, épique ou qu’il bascule dans la performance participative. Ainsi Olivier Neveux entreprend de mettre à plat des œuvres théâtrales contemporaines, à la lumière d’un axe qui lui appartient depuis longtemps : le « théâtre politique ».

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  • Sécurité nucléaire : le grand mensonge | ARTE

    Classée secret défense, la sécurité nucléaire reste aujourd’hui la zone opaque d’une industrie exposée au risque terroriste. Captivante autant qu’alarmante, cette enquête internationale révèle d'énormes failles en la matière. Alors que les accidents de Tchernobyl ou de Fukushima ont alerté sur la sûreté nucléaire, la sécurité des installations, classée secret défense, reste encore entourée d’un épais mystère. Pourtant, au-delà de la vulnérabilité des sites mise en lumière par les opérations de militants écologistes, l’enquête sur les attentats de Bruxelles de mars 2016 a révélé que le nucléaire belge constituait bien une cible potentielle pour des terroristes en quête d’armes de destruction massive.

    De l’attentat-suicide et la chute d’un avion de ligne sur un réacteur aux cyberattaques en passant par les drones, les actes de sabotage ou la fabrication artisanale de bombes sales – un mélange d’explosifs et de matières radioactives –, les menaces, reconnues par les experts, sont réelles. Dès lors, comment nos installations sont-elles protégées pour affronter ces risques multiples et comment la communauté internationale s’organise-t-elle pour sécuriser les matières et éviter les trafics ?

    Film d'Eric Guéret (France, 2017, 1h44mn)

  • Blanchiment, fraude fiscale, corruption... HSBC, les gangsters de la finance | ARTE

    Blanchiment, fraude fiscale, corruption... HSBC, les gangsters de la finance | ARTE Blanchiment, fraude fiscale, corruption, manipulation des cours... : depuis la crise de 2008, la banque HSBC est au coeur de tous les scandales. Créée à Hongkong, il y a un siècle et demi, par des commerçants écossais liés au trafic d’opium, HSBC (Hongkong and Shanghai Banking Corporation) n’a cessé de prospérer en marge de toute régulation. Aujourd’hui, la banque britannique à l’ADN pirate incarne à elle seule les excès et les dérives de la finance internationale. Blanchiment de l’argent du crime – celui des cartels de la drogue mexicains et colombiens –, évasion fiscale massive, corruption ou manipulation du cours des devises et des taux d’intérêt : depuis la crise de 2008, ce géant a été mêlé à de nombreux scandales avec régularité et en toute impunité. Car l’opaque HSBC, experte en sociétés-écrans, dont les coffres débordent d'argent liquide déposé par ses clients discrets et douteux, est devenue too big to jail, "trop grosse pour aller en prison". La banque, riche de quelque 3 000 milliards de dollars, s’en tire chaque fois avec des amendes dérisoires. Trait d’union entre l’Orient et l’Occident, elle sert aussi désormais de pipeline pour les centaines de milliards d’euros de capitaux chinois partant à la conquête des marchés occidentaux : HSBC navigue aujourd'hui sous pavillon rouge.

  • Thinkerview - Gaël Giraud : Tsunami financier, désastre humanitaire ?

    Gael GIRAUD :  Chef économiste de l'Agence Française de Développement