Le démographe et historien Hervé Le Bras formule plusieurs recommandations quant à la manière d’appréhender la question migratoire : être attentif au choix des mots employés – « migrant » et « réfugié » renvoient en effet à deux concepts juridiques différents –, réformer la notion d’asile ou permettre à l’échelon local, au niveau des municipalités, d’offrir des réponses pragmatiques. Ces propositions sont issues du chapitre qu’il a écrit sur « L’attitude des Français à l’égard des migrations » au sein de l’ouvrage collectif European public opinion and migration : achieving common progressive narratives publié dans le cadre d’un partenariat avec la Fondation euopéenne d’études progressistes (FEPS).