Après l'échec de la mobilisation contre la retraite à 64 ans, comment les syndicats de salariés peuvent-ils renouer le fil du dialogue social avec les organisations patronales et avec le gouvernement ? Salaires, pouvoir d'achat, conditions de travail, emploi des séniors, formation, assurance chômage, complémentaire retraite... Cette année encore, les grands sujets sociaux ne manquent pas. Le dialogue social peut-il encore faire avancer les choses ? Sophie Binet Secrétaire générale de la CGT David Butet Président du Medef de Côte d'Or Hélène Fauvel Secrétaire confédérale de FO Marylise Léon Secrétaire générale de la CFDT Hugues Vidor Président de l'Udes Animation : Sandrine Foulon Rédactrice en cheffe du site alternativeseconomiques
Actualités socialistes - Page 82
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JEA 2023 - Travailler mieux, gagner plus : le dialogue social peut-il encore quelque chose ?
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L’Économie Sociale et Solidaire, (ESS) une radicalité en économie ?
Être radical, c’est aller à la racine des choses, s’attaquer aux causes profondes des problèmes plutôt qu’à leurs seuls effets. Croisant regards d’économistes et d’acteurs politiques et du monde économique, cette table-ronde mettra en débat la radicalité des modèles de l’ESS : peut-elle impulser un changement économique structurel au service d’un projet de société à la fois plus juste et plus durable ou demeure-t-elle une économie réparatrice, simplement correctrice des excès du modèle économique capitaliste ? Co-organisée avec la Métropole de Lyon, cette table-ronde est proposée par le Labo de l’ESS, la Chaire Terr’ESS de Sciences Po Bordeaux, l’Association des lecteurs d’Alternatives Économiques à l’occasion de la sortie de l’ouvrage « Regards d’économistes sur l’économie sociale et solidaire » (Éd. Le Bord de l’eau)
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Le meilleur de 2023 : Observatoire des inégalités - La nouvelle dynamique mondiale des inégalités de revenus
De nouvelles données font apparaître un bouleversement majeur dans la répartition des revenus dans le monde. Au cours des 20 dernières années, les revenus ont progressé plus vite pour les plus pauvres que pour les plus riches à l’échelle de la planète. Une analyse de l’économiste Branko Milanovic.
Si on observe la période qui va des années 1980 à la fin des années 2000, l’évolution des revenus dans le monde prend la forme d’une « courbe de l’éléphant », comme nous l’avions qualifiée avec Christoph Lakner, en jaune dans notre graphique [1]. La période a été marquée par une très forte augmentation des revenus pour la classe d’habitants du monde proche du revenu médian [2] mondial (le point A). La croissance des revenus a été plus modeste voire proche de zéro pour les personnes situées entre les 20 % et les 10 % les plus riches (les classes moyennes inférieures des pays riches) (le point B) et pour les 5 % le plus pauvres, et une augmentation soudaine pour le 1% le plus riche (le point C).
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Le meilleur de 2023 - François Ruffin face à Thomas Piketty et Julia Cagé. Ranimer la gauche, mais comment ?
Dans leur livre événement « Une histoire du conflit politique », les deux économistes s’interrogent sur les ressorts historiques du vote. Et interrogent la gauche sur sa stratégie politique pour accéder au pouvoir. Dans « À l’air libre », ils débattront jeudi 28 septembre avec le député de la Somme, figure montante de La France insoumise.
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Le meilleur de 2023 - Institut Rousseau - Retraites : une réforme radicalement solidaire et écologique est possible
...... Après une courte présentation des chiffres clés en matière de retraite nécessaires pour disposer d’une vue d’ensemble, la première partie sera consacrée à une analyse critique des réformes paramétriques qui se sont succédé de 1993 à 2013, de leurs sous-jacents politiques et de leurs impacts en particulier sur l’évolution du taux de remplacement des pensions (rapport entre la pension de retraite calculée au moment de la liquidation des droits et le dernier revenu d’activité perçu). Sous l’effet conjugué des différentes réformes paramétriques menées depuis le début des années 1990, il connaît une baisse continue. Il a perdu 10 points sur la période pour s’établir à 74% aujourd’hui. Pour la génération née en 2000, il serait de 53% ! Nous verrons aussi que les mesures d’allongement de la durée de cotisation et de recul de l’âge légal de départ à la retraite sont relativement inefficaces sur le taux d’emploi des seniors et plus particulièrement des personnes peu qualifiées souvent réduites à l’inactivité et à devoir dépendre des minima sociaux. La seconde partie s’intéressera au projet de réforme en cours et à ses conséquences. À l’appui des principales conclusions du dernier rapport du Comité d’orientation des retraites de septembre 2022, il sera démontré que, contrairement aux discours tenus par les promoteurs de la réforme en cours, la soutenabilité financière à long terme de notre système de retraite n’est pas remise en cause et que le risque de faillite n’est pas avéré.
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Le meilleur de 2023 - Esther Duflo - Pauvreté : 2000 enfants dans la rue en France #cdanslair, l'invitée 30.08.2023
Esther Duflo, colauréate du prix Nobel d’économie 2019 pour ses travaux sur la pauvreté dans le monde, sera ce soir l'invitée de Caroline Roux. Alors que les matières premières baissent de 30 à 40%, les prix dans les rayons des supermarchés restent pourtant élevés. Bercy réunit donc ce mercredi les représentants de la grande distribution et les industriels. Le ministre de l’Économie Bruno Le Maire entend demander aux distributeurs et aux industriels de s'engager davantage dans la lutte contre l'inflation, prolonger les opérations de baisse des prix sur 1 000 produits essentiels et être plus nombreux à le faire. Témoins de cette inflation galopante, le PDG de Carrefour Alexandre Bompard dit observer “un phénomène massif de privation”, le patron de Système U affirme que “un tiers de nos clients est très affecté par l'inflation, au point de sauter des repas. Un autre tiers a changé ses habitudes, en ne partant plus en vacances, en achetant moins de marques”. Des constats qui vont de pair avec le dernier sondage LSA publié ce mardi qui fait état de près de 75% des Français qui déclarent avoir des fins de mois difficiles. En parallèle de cette inflation, l’Unicef a publié aujourd’hui ses derniers chiffres et tire la sonnette d’alarme : 20% d’enfants en plus que l’an dernier se retrouvent à la rue en France et en cette veille de rentrée scolaire, près de 2000 enfants sont sans logement. Esther Duflo, la prix Nobel d’économie 2019 pour ses travaux sur la pauvreté dans le monde, donnera ses solutions pour agir face à cette situation. Elle reviendra aussi sur sa série de 10 albums, sortie aux Seuil Jeunesse, qui tente d’expliquer aux enfants ce que signifie la pauvreté, loin des clichés et des préjugés.
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Le meilleur de 2023 - Le Grand Continent - Comment contrôler la prolifération de l’IA ? une conversation avec Robert Trager
Mardi 16 mai, Sam Altman, PDG d’OpenAI, Gary Marcus, professeur de psychologie et de neuroscience à NYU et Christina Montgomery, directrice de la protection de la vie privée et de la confiance chez IBM, ont été auditionnés par le Sénat américain au sujet des risques de l’IA générative — que la Maison Blanche considère comme sujet prioritaire. Dans un contexte mondial de concurrence technologique accrue et d’une accentuation des postures techno-nationalistes, l’audition fait suite à la cristallisation des inquiétudes concernant la sécurité, la fiabilité et le contrôle de l’IA générative. Robert Trager, professeur associé de sciences politiques à l’université de Californie à Los Angeles, également ancien enseignant à Yale et Oxford et lauréat de la bourse Olin de l’université de Harvard, décrypte ce qui s’y est réellement joué.
Après un retour sur les caractéristiques essentielles de la course internationale à l’IA qui tire les leçons de l’histoire des technologies duales, Robert Trager nous livre son analyse des points clefs de l’audition du sénat ainsi que sa vision des futurs défis relatifs à la gouvernance de l’IA.
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France Inter - Yascha Mounk : "La définition de cette idéologie, c'est de rejeter la règle de l'universalisme"
18 déc. 2023À 8h20, le politologue Yascha Mounk, auteur de "Le piège de l'identité" (éditions de L'Observatoire), est l'invité du Grand Entretien. Il y dénonce ce que certains appellent le "wokisme", et qui aurait selon lui une influence désastreuse aux États-Unis
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L'Europe et Uber : revue de presse
Uber, Deliveroo… La loi sur le salariat des travailleurs des plateformes, bloquée à Bruxelles
La France et plusieurs autres pays ont, fait rare à ce stade du processus législatif, affiché leur désaccord avec le texte de loi, fruit d'un accord politique des législateurs européens le 13 décembre. La présidence Belge de l'UE devra renégocier le texte.
Coup de théâtre vendredi matin à Bruxelles : lors d'une réunion des ambassadeurs des Vingt-Sept, la France et d'autres pays ont affiché leur désaccord avec le texte final de loi destiné à renforcer les droits des travailleurs des plateformes numériques.
La présidence espagnole de l'UE n'a pas obtenu une majorité suffisante au sein du Conseil sur ce texte très critiqué par les entreprises du secteur. Des négociations vont donc devoir reprendre l'an prochain pour tenter de parvenir à un nouvel accord.
Le Matin - Blocage de la loi sur les travailleurs d’Uber, Deliveroo…
Plusieurs pays de l’UE ont rejeté, vendredi, la législation pour renforcer les droits des travailleurs des plateformes numériques négociée avec le Parlement européen.
Plusieurs pays de l’UE, dont la France et l’Italie, ont rejeté vendredi la législation pour renforcer les droits des travailleurs des plateformes numériques négociée avec le Parlement européen, neuf jours seulement après l’annonce d’un accord présenté comme une grande avancée sociale. La législation prévoyait de requalifier comme salariés de nombreuses personnes travaillant pour des applications comme Uber ou Deliveroo, aujourd’hui considérées comme des indépendants.
PS - Travailleurs des plateformes : Emmanuel Macron fait échouer le progrès social en Europe
L’Union Européenne avait la possibilité de concrétiser une grande avancée sociale pour plus de 4 millions de travailleurs européens ce matin. Mais le gouvernement d’Emmanuel Macron a tout fait capoter.
Depuis deux ans, le sujet des droits sociaux des travailleurs des plateformes numériques de travail, les « ubérisés », est à l’agenda européen grâce à Nicolas Schmit, le commissaire européen socialiste luxembourgeois chargé de l’emploi, des affaires sociales et de l’intégration.
Les États membres et le Parlement européen sont parvenus, la semaine dernière, à un pré-accord sur la directive travailleurs des plateformes. Cet accord vise à reconnaitre les droits sociaux des 30 millions de travailleurs des plateformes. À lutter contre la précarité, contre l’ubérisation de notre économie qui s’étend toujours plus.
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PS - Travailleurs des plateformes : Emmanuel Macron fait échouer le progrès social en Europe
Travailleurs des plateformes : Emmanuel Macron fait échouer le progrès social en Europe
– Vendredi 22 décembre 2023
Olivier Faure, Premier secrétaire du Parti socialiste
Olivier Jacquin, sénateur de Meurthe-et-Moselle, secrétaire national aux Mobilités et aux Transports
Nora Mebarek, députée européenne, cheffe de la délégation française socialiste et écologiste
L’Union Européenne avait la possibilité de concrétiser une grande avancée sociale pour plus de 4 millions de travailleurs européens ce matin. Mais le gouvernement d’Emmanuel Macron a tout fait capoter.
Depuis deux ans, le sujet des droits sociaux des travailleurs des plateformes numériques de travail, les « ubérisés », est à l’agenda européen grâce à Nicolas Schmit, le commissaire européen socialiste luxembourgeois chargé de l’emploi, des affaires sociales et de l’intégration.
Son projet de directive s’inscrit dans la lignée de ce que les socialistes portent en France depuis plusieurs années, en relai de nombreuses revendications des travailleurs eux-mêmes : présomption de salariat, inversion de la charge de la preuve en matière de requalification (aux entreprises de prouver que les travailleurs sont des indépendants et non à ces derniers de faire valoir leurs droits), transparence des algorithmes des plateformes…
Après d’âpres négociations, la députée européenne italienne, Elisabetta Gualmini, a réussi le 2 février dernier à faire adopter à une très large majorité un texte encore plus ambitieux actant la position du Parlement Européen et a trouvé un compromis avec les États membres grâce aux efforts du gouvernement socialiste espagnol qui occupe la présidence de l’Union Européenne depuis le 1er juillet et jusqu’au 31 décembre.
Ce texte de compromis devait être adopté ce matin par le Conseil de l’UE, instance qui regroupe les 27 gouvernements. Sans surprise, Emmanuel Macron et son gouvernement ont pesé de tout leur poids pour empêcher l’adoption de ce texte. En agissant ainsi, ils empêchent la construction d’un socle de droits sociaux pour ces millions de travailleurs qui en sont dépourvus et les laissent en proie au capitalisme le plus vorace depuis Zola.
A six mois des élections européennes, preuve est définitivement faite que le discours pro-européen d’Emmanuel Macron ne trouve son salut que dans le libéralisme. Il n’a que faire de la valeur du travail et préfère organiser la précarité des jeunes générations.
Le Parti socialiste restera mobilisé pour contrer « la plateformisation » à outrance de notre économie. Ce sujet primordial sera au cœur de la campagne européenne des socialistes dont l’ambition est de faire basculer l’Europe du néolibéralisme vers le socialisme écologique. Nous nous battrons pour obtenir par les urnes ce que nous n’avons pas obtenu d'Emmanuel Macron.
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Parti socialiste published Travailleurs des plateformes : Emmanuel Macron fait échouer le progrès social en Europe in Communiqués de presse 1 day ago -
Non Fiction - Se détoxifier du latourisme
Dans leur entreprise critique des « penseurs du vivant », Vincent Rigoulet et Alexandra Bidet pointent certaines insuffisances et angles morts de ce prêt-à-penser à la mode.
Que désigne-t-on par « les penseurs du vivant » ? Vincent Rigoulet et Alexandra Bidet prennent la précaution de délimiter et expliquer le concept choisi, anticipant les critiques faciles, d’absence d’unité ou de consensus sur les contours. Car en effet, évitons l’hypocrisie : les librairies sont bel et bien envahies de livres sur « le vivant », à tel point que les biologistes eux-mêmes commencent à s’adapter , trouvant là une manière de se faire peut-être enfin entendre – comment leur en vouloir ? Et cette pensée du vivant emprunte à une seule source, dont le succès continue d’étonner : Bruno Latour et Philippe Descola.
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