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Actualités socialistes - Page 609

  • Observatoire des inégalités - Le nombre d’allocataires de minima sociaux ne baisse plus

    La baisse du nombre d’allocataire du RSA est interrompue depuis deux ans. Au total, quatre millions de ménages touchent un minimum social.

    Le nombre d’allocataires du revenu de solidarité active (RSA) ne diminue plus depuis les premiers mois de 2017. Fin mars 2019, 1,84 million de foyers touchaient cette prestation, autant que deux ans auparavant. Pourtant, le retournement de la courbe, enregistré fin 2015, était assez net. Le nombre de ménages allocataires du RSA avait diminué de 80 000 au cours de l’année 2016 (- 5 %).

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  • L'actualté des socialistes du 11 au 17 octobre

    LA DEMOCRATIE

    Non Fiction - Entretien avec Luc Rouban : un nouveau rapport au politique

    Un nouveau rapport au politique des classes populaires est apparu, révélé par le mouvement des gilets jaunes et qui se caractérise notamment par une forme de consumérisme de la démocratie.

    Le mouvement des gilets jaunes et plus encore l’ampleur du soutien qu’il a reçu ont révélé la gravité de la crise politique que nous traversons, montre Luc Rouban dans La matière noire de la démocratie. La perte de confiance des classes populaires et d’une partie des classes moyennes dans nos institutions politiques les conduit à développer un rapport différent au politique, beaucoup plus instrumental et immédiat, qui, comme toute manière de dénier la complexité du monde, peut aussi être lourd de menaces, et appelle des réponses nouvelles. Luc Rouban a accepté de répondre à nos questions pour présenter son dernier livre à nos lecteurs.

    INEGALITES

    Observatoire des inégalités - Grandes villes, le cœur des inégalités

    Les zones rurales isolées affichent le niveau de vie le plus faible. Mais c’est dans les villes-centres que les inégalités de revenus sont les plus fortes. La grande richesse de quelques quartiers favorisés y côtoie l’extrême pauvreté.

    Les zones rurales isolées sont celles où le niveau de vie médian [1] est le moins élevé : 1 568 euros par mois, selon les données 2015 de l’Insee. Les territoires les plus aisés sont les banlieues situées au sein des grands pôles urbains (1 773 euros) et leurs couronnes (1 811 euros). Avec 1 611 euros, les villes-centres occupent une position intermédiaire. Les couronnes périphériques des grandes villes sont le plus souvent occupées par des ménages des couches moyennes qui disposent d’un niveau de vie leur permettant d’accéder à la propriété individuelle. Le milieu rural isolé est, lui, en partie composé de ménages d’agriculteurs âgés avec de faibles retraites, du fait notamment de l’inactivité (officielle) des femmes

    Observatoire des inégalités - Inégalités : vivre dans un grand pôle urbain n’est pas la panacée

    Les inégalités de niveaux de vie sont grandes entre les grands pôles urbains. Elles le sont aussi en leur sein, comme l’indique une étude de la Fédération nationale des agences d’urbanisme décryptée par Valérie Schneider. Ce texte est extrait de laGazette.fr.

    Les grands pôles urbains ne jouent pas tous dans la même cour, selon une étude de la Fédération nationale des agences d’urbanisme (Fnau) [1] menée sur 59 grandes agglomérations (plus de 180 000 habitants) qui dresse le portrait et les dynamiques de ces territoires, notamment en matière de niveau de vie. Dans la majorité de ces métropoles, le revenu médian mensuel des habitants [2] est plus élevé qu’au niveau national (1 650 euros/mois en 2015). Il oscille en effet entre 1 700 euros à Valence Romans et près de 2 500 euros à Versailles, métropole la plus riche.

    MACRON

    Non Fiction - Impasse Emmanuel Macron

    Journaliste à Mediapart, Romaric Godin propose une grille de lecture économique de la vie politique française après l’élection d’Emmanuel Macron.

    La tentative de perquisition de Mediapart en 2018 constitue le point de départ de La Guerre sociale en France de Romaric Godin. Journaliste économique pour le quotidien numérique fondé par Edwy Plenel, Godin considère que cet événement, la volonté de violer le secret des sources pourtant à la base du journalisme, est symbolique de la dérive autoritaire du gouvernement d’Emmanuel Macron, dérive dont le mouvement a en fait débuté dès 2015, lors du précédent quinquennat, à la suite des attentats terroristes.

    ESTHER DUFLO

    Non Fiction - Des méthodes scientifiques pour lutter contre la pauvreté

    A l'occasion de l'attribution du "prix Nobel en économie" à Abhijit V. Banerjee et Esther Duflo, Nonfiction republie la critique de leur livre "Repenser la pauvreté".

    La Banque mondiale vient d’annoncer qu’un des principaux objectifs du millénaire pour le développement (OMD) venait d’être atteint avec cinq ans d’avance sur le calendrier prévu. Selon, cette grande institution internationale,  l’extrême pauvreté (vivre en dessous du seuil de 1,25 dollars par jour) a été réduite de moitié. Cette annonce fait néanmoins douter nombreuses organisations non gouvernementales (ONG), pour qui ces résultats ne mettent pas assez en évidence l’effet de la croissance économique très forte dans les deux immenses pays concernés que sont la Chine et l’Inde et donc la forte disparité qu’il existe entre pays dans ce domaine.

    PORTUGAL

    Le vent se lève - Législatives au Portugal : et maintenant ?

    Depuis dimanche 6 octobre, jour des élections législatives au Portugal, commentaires et analyses se sont multipliés pour saluer la nette victoire du Parti socialiste (36,65 %) sans la majorité absolue, sinquiéter de la persistance dun niveau élevé d’abstention (45,5 %) et dénoncer l’entrée à l’Assemblée de la République, pour la première fois depuis la Révolution des œillets (25 avril 1974), d’une figure de la droite radicale, André Ventura, leader populiste de Chega (« Assez  ! », 1,3 % des suffrages), excluant ainsi le Portugal du club de plus en plus fermé des pays européens sans représentation parlementaire d’extrême-droite. Ces faits sont connus. António Costa est effectivement sorti conforté par le score du PS, reconduit dans ses fonctions de Premier ministre dès le surlendemain par le Président de la République, avec la certitude de pouvoir gouverner. Mais avec qui et comment  ? Yves Léonard, spécialiste français de l’histoire contemporaine du Portugal, livre  pour Le Vent Se Lève son analyse des résultats des élections législatives portugaises.

    PODEMOS

    Le vent se lève - Le programme social-démocrate de Podemos

    L’Espagne se dirige vers de nouvelles élections législatives le 10 novembre prochain. Ce seront les quatrièmes en quatre ans. Une telle instabilité est le pendant institutionnel d’un paysage politique toujours plus fragmenté : décomposition du paysage politique et instabilité des institutions vont ainsi de pair pour le moment. Dernier parti politique à se lancer sur la scène nationale, celui fondé par Iñigo Errejón contribue à cette tendance. Il vise à concurrencer à la fois Podemos, le PSOE et, peut-être, la frange la moins radicalisée de Ciudadanos. Analyse en collaboration avec Hémisphère gauche.

    La décomposition à l’œuvre s’accompagne de transformations dans l’identité programmatique – et donc dans l’orientation stratégique – de certains partis. Le cas de Podemos nous semble, à ce titre, emblématique et d’un intérêt particulier pour celles et ceux qui s’intéressent à la refondation de la social-démocratie en Europe. Celle-ci serait-elle le stade actuel du populisme dit « de gauche » ?

    EDUCATION

    À propos de : Jal Mehta and Scott Davies, Editors, Education in a New Society. Renewing the Sociology of Education. The University of Chicago Press

    Le vaste panorama de l’actualité de la sociologie de l’éducation proposé par Davies et Mehta permet de mieux comprendre les mécanismes de la reproduction scolaire et le rôle des réformes éducatives dans la résorption des inégalités scolaires.

    La sociologie de l’éducation a un passé glorieux. Entre le milieu des années 1960 et la fin des années 1970, une poignée de sociologues français, américains et britanniques de premier plan (Bourdieu et Passeron, Boudon, Coleman, Bell, Bowles et Gintis, Collins, Bernstein, Willis) jettent les bases de la discipline et imposent l’éducation comme une question incontournable pour comprendre les sociétés modernes. C’est aussi sur le terrain de l’école que se mènent alors des débats théoriques majeurs qui agitent la discipline sociologique tout entière. Rétrospectivement, cette période est présentée dans ce livre collectif dirigé par Jal Mehta (Professeur à l’Université de Harvard) et Scott Davies (Professeur à l’Université de Toronto) comme un âge d’or de la sociologie de l’éducation qui aurait aujourd’hui perdu de sa superbe et de sa capacité d’influence sur la pensée sociologique générale. Les fondateurs étaient de tels géants que leur empreinte sur la discipline perdure et que les spécialistes actuels se contenteraient, pour l’essentiel, de perpétuer de manière relativement routinière les traditions de recherche qu’ils ont inaugurées. Mehta et Davies plaident donc pour un renouvellement de la sociologie de l’éducation. Ce projet se justifie d’autant plus que, comme le suggère également le titre du livre, la société a changé, ainsi que la place occupée par l’éducation et l’école en son sein.

    PARTIS

    À propos de : Jennifer Cyr, The Fates of Political Parties : Institutional Crisis, Continuity, and Change in Latin America, Cambridge

    Les partis politiques sont mortels, mais peuvent aussi renaître. À quelles conditions ? C’est ce que s’efforce de découvrir Jennifer Cyr à partir d’une analyse comparée de cas pris dans trois pays andins.

    Quelle est la capacité de résilience des partis politiques après une crise majeure ? À partir d’une comparaison entre plusieurs pays sud-américains, et plus précisément andins (Bolivie, Pérou, Venezuela), l’enjeu de ce travail de Jennifer Cyr

    , issu d’une thèse de science politique, est de déterminer comment certains partis parviennent à surmonter la désaffection profonde de leur électorat, quand d’autres disparaissent purement et simplement de la scène politique. L’auteure entend ainsi identifier les facteurs à la fois structurels et conjoncturels de cette résilience. Concrètement, il s’agit de mettre en lumière les ressources favorables au processus de reconquête d’une crédibilité mise à mal (gestion gouvernementale désavouée), voire d’une légitimité entachée ou perdue (scandales de corruption). À l’heure de la recomposition de la vie politique française et de l’effondrement électoral des deux principales formations qui l’ont dominée pendant plus d’un demi-siècle, les enseignements tirés de cet ouvrage sont, à bien des égards, susceptibles d’intéresser au-delà des cercles américanistes, et même des milieux académiques.

  • Libé - Le coût des mesures «gilets jaunes» sera bien supporté par la Sécu

    La coalition de toutes les oppositions et de quelques députés LREM n'a pas abouti : les mesures d'urgence adoptées face au mouvement des gilets jaunes seront en partie financées par le budget de la Sécu, quitte à creuser le trou.

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  • PS - Trois questions à Dominique Méda

    Nous avons posé trois questions à Dominique Méda, professeure à l'Université Paris-Dauphine et directrice de l'Institut de recherche pluridisciplinaire en sciences sociales, à propos de son ouvrage co-écrit avec Sarah Abdelnour : « Les nouveaux travailleurs des applis » (2019).

    1️⃣ Qu'est-ce que « l'économie des plateformes » ?
    2️⃣ Quelles conséquences sur les conditions de travail ?
    3️⃣ Comment protéger ces nouveaux travailleurs ?

  • PS - Journée internationale pour l'élimination de la pauvreté

    Jeudi 17 octobre 2019, c'était la Journée internationale pour l'élimination de la pauvreté.
    Nous avons interrogé Yannick Vaugrenard, sénateur, spécialiste des questions de lutte contre la pauvreté.

  • Europe 1 "Une révolution salafiste s'est emparée d'une partie non négligeable de la population", selon le politologue Bernard Rougier

    Invité mardi d'Europe 1, le politologue Bernard Rougier a décrit "un travail de conquête auprès des populations les plus vulnérables par des entrepreneurs religieux qui ont imposé leur conception de l'islam". 

    INTERVIEW

    S'exprimant lundi à l'Assemblée nationale, lors de l'ouverture du débat parlementaire sur l'immigration, le Premier ministre Édouard Philippe a reconnu des "dérives communautaires" qui entraînent "une sécession insidieuse dont nous ne voulons pas". Ce thème de la communautarisation croissante dans certains territoires est régulièrement abordé dans ses ouvrages par le politologue Bernard Rougier​, auteur d’un livre à paraître Les territoires conquis de l'islamisme.

    Invité mardi d'Europe 1, l'universitaire explique qu'une "révolution salafiste s'est emparée d'une partie non négligeable de la population". 

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  • Libé - Municipales : à gauche, oui ou non à l’union ?

    Des socialistes moins hégémoniques depuis 2017, des insoumis moins sûrs d’eux après la claque des européennes, des écologistes qui cognent un peu moins sur leurs concurrents… Mais toujours des egos, des rancœurs et des ambitions. La gauche peut-elle s’entendre pour rebondir aux élections de mars ?

    Une sorte de marronnier. La question se pose inlassablement à chaque fois qu’une élection pointe son nez : la gauche va-t-elle s’unir ? Les municipales approchent et la réponse reste en suspens. Les tractations se multiplient entre les chefs de famille et les concernés dans les grandes et petites villes. Chaque patelin a sa vérité. Parfois, la gauche se parle et s’allie. D’autres fois, elle s’affronte et s’abîme. Premier constat à cinq mois du scrutin : la dynamique n’est pas folle.

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  • PS : Le Zap'Pol | 18 octobre 2019

    La fin des étiquettes dans les petites communes pour les élections municipales, le rejet de la candidature de Sylvie Goulard et les agressions envers les couples homosexuels : trois sujets qui ont fait l'actualité cette semaine que Kenza, salarié du Parti socialiste, décrypte pour vous dans le #ZapPol de ce vendredi 18 octobre.