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Actualités socialistes - Page 470

  • Jean Jaurès en « Rhône-Alpes ». Présence et mémoires

    Cet entretien nous fait découvrir l’ouvrage "Jean Jaurès en 'Rhône-Alpes'. Présence et mémoires" (Arbre bleu éditions), qui étudie l’ensemble des déplacements de Jaurès dans la région Rhône-Alpes de 1893 à 1914 : soutien aux grèves ou à l’école laïque, affaire Dreyfus, campagnes électorales, congrès socialistes jusqu’à l’ultime voyage de juillet 1914 marqué par son fameux discours de Vaise contre le risque de guerre imminente. Le livre étudie la réunion publique comme un fait historique global : prise de décision, voyage, accueil, banquet, déroulement et conséquences… C’est toute une sociabilité militante, politique et sociale, qui apparaît ainsi du Forez aux Alpes, de la Bresse à la Drôme. Nous voyons vivre concrètement socialistes et syndicalistes, ouvriers, enseignants et militants de la région dans leur rencontre avec Jaurès. Le livre étudie aussi les différentes formes de la réalité mémorielle après sa mort, l’utilisation de son image et de son nom pour des politiques symboliques : dénominations de rues, d’écoles, monuments, commémorations… Loin de se conclure en 1914, l’histoire jaurésienne en Rhône-Alpes se poursuit jusqu’à notre XXIe siècle. En conclusion, en lien avec l’actualité dramatique de ce mois d’octobre 2020, Catherine Moulin, qui enseigne l’histoire et la géographie au lycée Édouard Branly de Lyon, revient sur l’assassinat de Samuel Paty, et sur le choix des mots de Jaurès pour lui rendre hommage. L’entretien est conduit par l’historien Benoît Kermoal.

  • Fondation Jean Jaurès - Dénutrition : la maladie invisible de la Covid, Jérôme Guedj

    À l’occasion de la première semaine nationale de la dénutrition du 12 au 19 novembre 2020, le Collectif de lutte contre la dénutrition a souhaité mesurer, à travers une enquête conduite en partenariat avec la Fondation Jean-Jaurès et l’Ifop, la perception par les Français des enjeux de la dénutrition, maladie trop méconnue. Jérôme Guedj, directeur de l’Observatoire des politiques sociales de la Fondation, en livre les résultats dans le contexte de la Covid-19 et analyse les enjeux que pose cette maladie au système de santé et plus largement à l’ensemble de la société.

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  • Reporterre - Rénovation énergétique : une décennie de perdue

    ENQUÊTE 1/4 ­— Le secteur du bâtiment est un très gros émetteur de gaz à effet de serre, essentiellement du fait des besoins de chauffage des logements. Le Grenelle de l’environnement, en 2008, avait pris la mesure de l’indispensable isolation thermique des habitations, sans se donner les moyens de ses ambitions. Les politiques qui ont suivi n’ont pas mieux fait.

    En 2008, le Grenelle de l’environnement fixait un objectif inédit et ambitieux : réduire de 38 % les émissions de gaz à effet de serre liées au bâtiment d’ici 2020. Douze ans plus tard, force est de constater son échec : non seulement le secteur compte pour plus d’un quart de nos émissions — et 44 % de notre consommation énergétique — mais les émissions du secteur ne montrent aucun signe d’affaiblissement. Elles étaient supérieures de 22 % en 2017 au budget fixé dans la première Stratégie nationale bas carbone (SNBC).

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  • Université de Montréal : Capital et idéologie, Thomas Piketty en direct le 19 novembre à 16h

    L'économiste exposera les idées qui sont au cœur de son dernier ouvrage, Capital et idéologie, au cours d'une conférence animée par Valérie Amiraux, vice-rectrice aux partenariats communautaires et internationaux, et modérée par Frédéric Mérand,

  • Le Monde - Les contre-vérités de « Hold-up », documentaire à succès qui prétend dévoiler la face cachée de l’épidémie

    Ce film diffusé en ligne promet de raconter l’histoire secrète de l’épidémie. En réalité, il s’affranchit des faits à de multiples reprises.

    Le Covid-19 ne serait guère plus qu’une « grippette », les mesures sanitaires prises depuis le printemps n’auraient aucun sens et les citoyens du monde entier se seraient fait berner par une élite corrompue. Voilà, à gros traits, ce que prétend dévoiler le documentaire Hold-up, retour sur un chaos (disponible en version payante en ligne depuis mercredi 11 novembre), réalisé par Pierre Barnérias. Très attendu, il a recueilli plusieurs centaines de milliers d’euros de financement participatif, sa bande-annonce a déjà été vue plus de 400 000 fois sur YouTube et il est très largement partagé sur les réseaux sociaux. Vendredi matin, le film a été retiré de la plateforme Vimeo.

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  • Journées de l'Econolie 2020 : Pandémies, climat, biodiversité, urbanisation, inégalités : la somme de toutes les crises Jéco 2020

  • Le Vent se lève - David Djaiz : « La guerre civile n’aura pas lieu »

    David Djaiz est essayiste et haut fonctionnaire. En 2017, il publiait La guerre civile n’aura pas lieu, ouvrage qui portait sur la montée des discours de guerre civile liés à l’islamisme. À la suite des dernières attaques et de la décapitation de Samuel Paty, et en cet anniversaire des attentats du Bataclan, nous avons voulu l’interroger sur l’actualité de ce phénomène et sur les douloureux débats qui traversent la société française.

    LVSL – La France sort de plusieurs semaines d’intenses débats sur l’islam, les caricatures et la laïcité. La séquence semble comparable à celle de Charlie Hebdo en 2015. À l’époque, contre les thuriféraires de l’affrontement, vous aviez publié La guerre civile n’aura pas lieu. La situation a-t-elle changé ?

    ..... Il y a eu très peu d’actes antimusulmans en rétorsion. En 2019, par exemple, on a recensé 154 faits à caractère antimusulman. Un chiffre préoccupant, mais qu’il faut rapprocher des 1 052 faits à caractère antichrétien et des 687 faits à caractère antisémite. Des associations militantes et des entrepreneurs politiques surfent sur une prétendue islamophobie montante de la société française et contribuent à alimenter un climat anxiogène. La réalité c’est que ces actes se maintiennent à un niveau relativement bas et que nos compatriotes de confession musulmane continuent à vivre paisiblement en France.

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  • Telos - Le sens de la laïcité en France en 2020, Dominique Schnapper

    Les Français ont le génie de transformer en débat idéologique une question de politique publique. La présence d’une forte population musulmane et l’expansion d’un islam politique dans le monde posent de nouveaux défis à des sociétés démocratiques fragiles. Dans le cas de la France (où se trouvent les plus nombreuses populations musulmanes d’Europe, voisinant avec la plus forte communauté juive), on peut – et on doit même – s’interroger sur les modalités de leur participation à la vie collective, comme on l’a fait dans le passé s’agissant d’autres vagues migratoires. Comment les faire participer aux pratiques qui organisent la vie commune des démocraties et, en particulier, comment leur faire respecter deux des principes fondamentaux de la tradition de la démocratie européenne, la séparation du politique et du religieux et l’égalité des droits entre les femmes et les hommes ?

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  • Charlie Hebdo - Samuel Paty : les intellectuels le tuent une deuxième fois

    C'est le retour de l’huile sur le feu, mais en version huile sainte. Sans surprise, au lendemain de l’attentat de Nice, un certain nombre de dignitaires catholiques se sont engouffrés dans la brèche que leur ouvre le terrorisme islamiste pour signifier que les caricatures blasphématrices, ça avait assez duré, et que cette gueuse de République laïcarde n’a que ce qu’elle mérite. Il aurait été dommage de passer à côté d’une telle aubaine. Mgr Le Gall, archevêque de Toulouse : « On ne se moque pas impunément des religions […] on voit les résultats que cela donne. » Mgr Legrez, archevêque d’Albi : « Jamais la liberté d’expression ne devrait faire fi du respect dû aux convictions d’autrui. » Mgr Cattenoz, archevêque d’Avignon : « Le blasphème est-il vraiment un droit en démocratie ? […] je réponds non à cette question. » Mgr Marceau, évêque de Nice : « Il y a des identités qu’on ne peut pas trop bafouer à la légère. » Mais bien-entendu-vous-pensez-bien-loin-de-moi-de-justifier-ces-actes-barbares…

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  • Institut Rousseau - Une nouvelle République des citoyens

    50 propositions pour renouveler nos institutions

    « On fait campagne en vers, mais l’on gouverne en prose », dit l’adage prêté à l’ancien gouverneur de l’État de New York Mario M. Cuomo[1]. De tribunes de campagne en grands-messes devant le Congrès, les poètes de la politique aiment à parler de nouvelle ère démocratique impliquant la transformation de nos institutions. Au pouvoir, et ayant goûté au confort qu’elles procurent à celui qui les contrôle, ils se veulent ensuite des prosateurs réalistes et timides en la matière. Le diagnostic des dysfonctionnements du régime semble pourtant aujourd’hui assez largement partagé. La cinquième République souffre d’une concentration excessive des pouvoirs et de respirations démocratiques trop rares en dehors des élections présidentielles. À quoi bon donc produire une note se répandant une nouvelle fois en études et en revue de littérature sur ce qui fait consensus jusqu’au sein même de la famille gaulliste ? Pourtant, les propositions concrètes de réformes finissent, quand elles existent, immanquablement au fond d’un tiroir[2].

    Plus qu’une nouvelle critique du fonctionnement de la Cinquième République, cette note se veut le mode d’emploi d’une réforme opérationnelle et réalisable. Sa visée est donc plus pratique que théorique. Il s’agit certes de repenser l’équilibre de nos institutions, mais de le repenser en prose en impulsant un meilleur équilibre des pouvoirs et une inclusion plus forte du peuple dans les processus de décision.

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  • Libé - Le renouveau démocratique passera-t-il par l’Assemblée nationale ?

    Un collectif d'acteurs de la vie publique et associative demande d'urgence l’organisation d’une Convention citoyenne sur le renouveau démocratique.

    A l’heure de l’examen final d’un projet contesté de réforme du Conseil économique, social et environnemental (Cese), plusieurs collectifs appellent à signer une pétition déposée sur le site de l’Assemblée nationale pour réclamer la mise en place d’une Convention citoyenne sur le renouveau démocratique, tirée au sort.

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