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Actualités socialistes - Page 336

  • L'Obs - Tribune. L’explosion de l’abstention ou le désenchantement de la politique partisane

    Pour Antoine Bristielle, directeur de l’Observatoire de l’opinion de la Fondation Jean-Jaurès et chercheur en sciences politiques, le record d’abstention observé lors de ce premier tour des régionales présente « un danger majeur » pour la présidentielle de l’année prochaine.

    Deux Français inscrits sur les listes électorales sur trois ont décidé dimanche de ne pas participer au scrutin. Dire que la problématique de l’abstention est quelque chose de nouveau en France serait particulièrement erroné tant toutes les élections, mise à part l’élection présidentielle, sont touchées par une augmentation structurelle de ce phénomène.

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  • Loïg Chesnais-Girard : "Vous êtes intransigeants sur le fond "

    Les candidats du second tour des elections régionales en Bretagne s'affrontaient lors d'un débat organisé par Public sénat, TV Rennes et Ouest France mercredi 23 juin 2021. 

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  • Le capitalisme, c'est la double peine : dette et culpabilité [Benoît Heilbrunn]

    Le capitalisme nous incite-t-il à épargner ou bien au contraire à dépenser ? Comme l'a montré il y a plus de 100 ans le sociologue Max Weber, l'éthos capitaliste est lié à l'avènement du protestantisme et de la culture bourgeoise. Il implique une éthique de la conscience professionnelle et une valorisation du travail qui est conçu comme une activité donnant sens à la vie. L'idée principale est d'utiliser les autres hommes pour faire de l'argent, tout en y trouvant une vertu. [...]

  • Libé - Une montée de l’abstention révélatrice d’une transformation de la culture politique par Pierre Bréchon, professeur émérite de science politique, Sciences-Po Grenoble, chercheur au laboratoire Pacte

    Les jeunes générations ne votent plus par devoir, mais lorsqu’elles estiment avoir quelque chose à dire. Ce comportement distant risque de perdurer, à moins d’engager des actions à long terme pour renforcer la valorisation de la politique.

  • IDDRI - Comment aligner relances nationales post-Covid-19 et Objectifs de développement durable ?

    La crise de la Covid-19 a mis en évidence des risques et des vulnérabilités interconnectés, aux vastes conséquences humanitaires, sociales, économiques et environnementales. La Covid-19 affecte également les efforts déployés pour faire avancer une approche holistique des Objectifs de développement durable (ODD) et de l’Agenda 2030. Comme l’a déclaré le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, lors du Sommet sur les ODD en septembre 2020, « l’Agenda 2030 est conçu pour remédier aux fragilités et aux lacunes mêmes que la pandémie a exposées ». Près d’un an plus tard, que peut-on dire des plans de relance nationaux et de leur capacité à mettre en œuvre l’ambition transformative des ODD ? Leur alignement progresse-t-il ? Comment nous assurer que les plans de relance et les investissements nous rapprochent effectivement de la réalisation des ODD, et non l’inverse ? Ces questions et bien d’autres ont été soulevées et discutées à l’occasion d’une série de dialogues de haut niveau organisés conjointement par l’Iddri et le think tank allemand DIE, qui ont rassemblé un groupe de responsables gouvernementaux, d’agences spécialisées et d’organisations internationales, ainsi que des représentants de think tanks de toutes les régions du monde. Ce billet en présente les premiers résultats et principales conclusions.

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  • L’écologie peut-elle être sauvée par une pensée magique ? Jean-Marie Harribey

    La crise écologique est avérée. La conjonction de la crise sociale et de la crise écologique l’est encore davantage. La pensée sur cette conjonction souffre, quant à elle, d’un face à face aussi stérile conceptuellement que désespérant stratégiquement. D’un côté, les discours et les opportunités pour une croissance économique verte, inclusive, voire pour une finance verte, se multiplient en vidant le message écologique de sa portée subversive. On laisse croire à la capacité du marché à réduire les émissions de gaz à effet de serre, à protéger la biodiversité, à réduire la pollution, à économiser l’eau, dès lors qu’on permettra au marché de fixer des prix censés conduire au meilleur état possible de la planète. Pendant ce temps, la spéculation bat son plein sur le cours des matières premières, la « valorisation des écosystèmes » devient un nouvel eldorado, l’eau devient un actif financier tandis que l’ONU se penche sur la « valeur de l’eau »[1], et les financiers se félicitent que l’année 2021 se présente comme « l’année des obligations vertes ». Plein cadre pour fustiger « l’écologie punitive », orchestrer un greenwashingpermanent ou délégitimer les marches pour le climat.

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