Haro sur Taubira. L’officialisation, ce samedi 15 janvier, de la candidature de l’ancienne garde des Sceaux a généré des réactions sévères de la part de tous ses concurrents à gauche. Alors qu’elle appelle de ses vœux l’union à gauche, son entrée en lice parait, en fait, ajouter de la confusion. La « Primaire populaire » a, par ailleurs, annoncé lundi 17 janvier à l'AFP avoir franchi la barre des 250.000 inscrits au vote d’« investiture» qui aura lieu du 27 au 30 janvier pour désigner le candidat de gauche qu'elle soutiendra parmi sept personnalités. Mais, trois des sept candidats, Jean-Luc Mélenchon, Yannick Jadot et Anne Hidalgo, ont pour l'instant refusé de reconnaître le résultat du vote. A l’occasion de son meeting « immersif » de Nantes, le candidat de la France insoumise s’est une nouvelle fois inscrit en faux de l’idée selon laquelle la gauche aurait absolument besoin de s’unir : « Ce n'est pas d'union dont on a besoin, c'est de clarté et de mobilisation populaire ». Alors, l’union à gauche est-elle encore possible ?
Actualités socialistes - Page 278
-
Public Sénat - 2022 : Gauche, le suicide collectif ?
-
Non Fiction - « Wokisme », « cancel culture » : le passé est imprévisible
Existe-t-il un bloc homogčne, uni par le décolonialisme, le « wokisme » et la cancel culture ? Dans un court libelle, Laure Murat récuse cette vision de maničre nuancée.
De quoi est-il réellement question sous l’expression cancel culture ? De mise en cause de la liberté d’expression, comme cela est régulièrement déploré dans les médias conservateurs, ou, comme l’écrit Jodie Foster, interrogée par Télérama, de réparer des injustices flagrantes a posteriori ? On doit certes se préoccuper des atteintes à la libre circulation des idées, mais encore faut-il en avoir une juste estimation. Or, rien ne vient étayer la thèse selon laquelle se mettrait en place une sorte d’orthopédie mentale qui devrait être assimilée à la censure. Pour prendre une juste mesure du phénomène, la lecture du « Libelle » de l’historienne Laure Murat, professeur à Los Angeles (UCLA), est indispensable.
Lire la suite
_____________________
_____________________ -
France Info - Présidentielle 2022 : ce qu'il faut savoir sur la Primaire populaire, qui n'en finit plus d'agiter la gauche
Selon les organisateurs de cette initiative citoyenne, plus de 300 000 personnes se sont déjà inscrites pour participer au vote, fin janvier. Seul problème : la majorité des candidats de gauche refusent de participer à ce scrutin et de reconnaître son résultat.
La Primaire populaire va-t-elle réussir à unir la gauche... ou à la fracturer encore davantage ? Alors que la majorité des candidats de gauche à l'élection présidentielle refusent de participer à ce scrutin, les organisateurs, qui revendiquent plus de 300 000 inscriptions sur leur site (311 000 inscrits mercredi 19 janvier), maintiennent leur initiative citoyenne. Le vote doit se dérouler du 27 au 30 janvier. Franceinfo fait le point sur ce scrutin qui agite la gauche, à moins de trois mois du premier tour de l'élection présidentielle, le 10 avril.
Lire la suite
________________________
________________________ -
Le Monde - Présidentielle 2022 : les sondages sont-ils fiables ?
Municipales, législatives, présidentielle,... Chaque élection s'accompagne d'un déluge de sondages. Depuis les années 1970, leur nombre a été multiplié par plus de 20 pour la présidentielle, et on en a dénombré pas moins de 560 pour celle de 2017. Une tendance globale que l’on retrouve lors de toutes les élections. Il faut dire que les sondages produisent des chiffres, et les chiffres, à en croire ceux qui s’en servent, ce serait scientifique et objectif. Pourtant, quand on regarde les méthodes employées par les instituts de sondage, on se rend compte que la science n’est pas toujours au rendez-vous…. On vous explique tout ça avec des sombreros, une France miniature et des flash-back.
-
France Info - "Les socialistes ne se sont pas préparés comme ils auraient dû le faire" à la présidentielle : le "8h30 franceinfo" de Bernard Cazeneuve
"Les socialistes ne se sont pas préparés comme ils auraient dû le faire à cette échéance" de la présidentielle, a déploré Bernard Cazeneuve, ancien Premier ministre et ancien ministre de l’Intérieur sous François Hollande, mercredi sur franceinfo. Cette "impréparation" explique pourquoi faire campagne "est plus difficile pour Anne Hidalgo [la candidate socialiste, qu'il soutient] que ça ne l'a été pour d'autres candidats socialistes, à d'autres époques", a-t-il estimé. "Pendant cinq ans, le travail sur le fond qui devait être fait, de réorganisation, de projection d'un projet, de mise en évidence de talents n'a pas été fait", a-t-il insisté.
Lire la suite
________________________
________________________ -
Olivier Faure défend la proposition de résolution pour la reconnaissance du génocide des Ouïghours
Jeudi 20 janvier, le groupe Socialistes et apparentés avait sa journée réservée dans l’hémicycle. Six textes inscrits à l'ordre du jour par les socialistes étaient débattus.
-
Fondation Jean Jaurès - Répondre à la préoccupation climatique : le développement des assemblées citoyennes dans l’Union européenne
Après la France, le Royaume-Uni et le Danemark, l’Espagne a lancé fin 2021 une assemblée citoyenne pour le climat, chargée de proposer au gouvernement des recommandations en vue d’atteindre la neutralité carbone d’ici à 2050. Peut-on y voir l’émergence d’un modèle délibératif dans l’établissement des politiques environnementales au sein de l’Union européenne ? Quelles sont les raisons politiques qui mènent les décideurs publics à choisir ce mode de fonctionnement ? Yana Prokofyeva, chargée de plaidoyer pour Surfrider Foundation Europe, et Théo Verdier, co-directeur de l’Observatoire Europe de la Fondation Jean-Jaurès, explorent avec la collaboration de Rémi Lauwerier les ressorts du développement des processus délibératifs pour répondre aux défis environnementaux.
Lire la suite
-----------------------------
----------------------------- -
La primaire populaire peut-elle faire l’union de la gauche ? - C à Vous - 17/01/2022
-
Jean-Pierre Sueur au sujet de la candidature Taubira
-
France Info - Présidentielle 2022 : La France insoumise demande à la Primaire populaire de la gauche de ne plus impliquer Jean-Luc Mélenchon
Le mouvement, qui dénonce une démarche "insincère", demande aux organisateurs de retirer le nom de son candidat du scrutin.
Non, c'est non. Dans un communiqué publié mardi 18 janvier, La France insoumise demande fermement aux organisateurs de la Primaire populaire de la gauche de ne plus impliquer leur candidat Jean-Luc Mélenchon. "Jean-Luc Mélenchon n'a jamais donné son accord pour figurer dans ce scrutin : nous demandons donc que son nom soit retiré de tous les supports physiques et numériques" de cette primaire, écrit Manuel Bompard, le directeur de campagne qui dénonce une démarche "insincère".
Lire la suite
________________________
________________________Paris Match - Sondage élection présidentielle: Pas d’effet Taubira, Zemmour en fort recul
Christiane Taubira sera-t-elle la voiture balai de la gauche ? Sa déclaration de candidature samedi à Lyon n’a rien changé pour l’instant. L’ancienne ministre de François Hollande recule même d’un demi-point dans le sondage #LaPrésidentielleEnTempsRéel Ifop-Fiducial pour Paris Match. La sixième candidature à gauche culmine à…4%. Elle devance celles d’Anne Hidalgo (3%, -0,5), du communiste Fabien Roussel (2%, =) et d’Arnaud Montebourg toujours en course malgré un piteux 1% (+0,5).
________________________
________________________Annoncée le 15 janvier 2022, la candidature à l’élection présidentielle de l’ancienne Garde des sceaux a-t-elle déclenché un « effet Christiane Taubira », capable de souder la gauche et de la porter au pouvoir ? Nous avons posé la question à Roland Cayrol, politologue au centre de recherches de Sciences Po Paris (Cevipof)
________________________
________________________ -
Lyon Capitale - Employé "modèle" chez Amazon Saint-Priest, il nous raconte pourquoi le géant de l'e-commerce l'a licencié
Lundi 17 janvier, une audience de conciliation au conseil de prud'hommes de Lyon se tenait entre les avocats d'Amazon et ceux d'un employé licencié pour avoir dénoncé les conditions de travail dans l'entrepôt de Saint-Priest du géant de l'e-commerce. Ce salarié s'est confié à Lyon Capitale.
Il est devenu malgré lui le symbole de la politique de management brutale imposée par Amazon à ses employés. À Saint-Priest dans la banlieue de Lyon, Jérémy Paglia était un salarié modèle. Au poste de scanneur, qui consiste à enregistrer les codes-barres de colis, il traitait jusqu'à 800 colis par heure quand Amazon fixait le seuil minimal autour de 300. Cette performance lui avait valu d'être élu employé "France" de l'enseigne pour l'année 2020.
Lire la suite
________________________
________________________