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Actualités socialistes - Page 1293

  • La Tribune - Pour une relance de la demande

    La politique monétaire montre ses limites. Pour sortir l'Europe du marasme, une relance de la demande par l'investissement est nécessaire. Par Sébastien Charles (Université Paris 8, LED), Thomas Dallery (Université du Littoral Côte d'Opale, CLERSE) et Jonathan Marie (Université Paris 13, CEPN)

    L'OCDE, dans son dernier rapport du 18 février 2016 , plaide ouvertement pour une politique de relance par la demande. La dépense publique étant de plus en plus conspuée et inlassablement rendue responsable, avec le coût du travail, de la crise déclenchée, en réalité, par l'endettement privé, on se demande bien ce qui a pu traverser l'esprit de Catherine Mann. L'économiste en chef de l'institution propose ce que les économistes appellent une politique de relance keynésienne. En lisant les prévisions de croissance de l'économie mondiale pour l'année en cours on comprend aisément. En effet, on constate qu'elles ont été rabaissées par rapport à celles de novembre 2015...elles-mêmes diminuées par rapport à celle de septembre. Après un rapide travail d'exhumation des prévisions de juin, on saisit qu'il y a véritablement de quoi s'inquiéter. Ainsi, en l'espace de huit mois, nous sommes passés d'une croissance attendue du PIB mondial de 3.8% à 3% pour 2016. Hormis l'Inde, qui fait figure d'exception, tous les pays sont concernés par ce ralentissement marqué à commencer par la France.

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  • Projet de loi travail : "Le PS ne doit pas aller au naufrage" pour le chef de file des frondeurs

  • Le Figaro - Hollande, Cambadélis et la primaire à gauche : des militants désespérés pour un PS laminé

    FIGAROVOX/ENTRETIEN - Jean-Christophe Cambadélis a évoqué la possibilité que les cadres du Parti socialiste puissent choisir ou non que François Hollande se représente à la présidentielle de 2017. Un signe de la décomposition accélérée du PS et de la crise d'autorité que traverse la président.

    Laurent Bouvet est professeur de science politique à l'UVSQ-Paris Saclay. Son dernier ouvrage, L'insécurité culturelle, est paru chez Fayard.

    LE FIGARO. - Le premier secrétaire du Parti socialiste, Jean-Christophe Cambadélis a déclaré ce matin sur iTélé: «Le problème n'est pas de savoir si François Hollande est candidat ou pas, c'est de savoir si les dirigeants du PS sont pour qu'il soit candidat ou pas. La question que je vais poser maintenant à chaque dirigeant du PS, c'est ‘Êtes-vous favorable à la candidature de François Hollande?'»? Le fait que la candidature à sa réélection d'un président de la République soit remise en cause est-elle une première dans l'histoire de la Ve République?

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  • OFCE - Le Jobs Act de Matteo Renzi : un optimisme très mesuré

    9 mars 2016

    par Céline Antonin

    A l’heure où le débat sur la réforme du marché du travail cristallise les passions en France, l’Italie tire quant à elle les premiers enseignements de la réforme mise en place il y a un an. Il faut dire que la réforme du marché du travail, baptisée Jobs Act, faisait partie des promesses de campagne de Matteo Renzi. Le marché du travail italien souffre en effet de faiblesses chroniques, notamment la segmentation, la dualité entre salariés protégés et non protégés, le fort taux de chômage des jeunes, ou encore l’inadéquation des coûts à la productivité du travail. D’inspiration sociale-libérale, la réforme de Matteo Renzi prône la flexisécurité, avec l’introduction d’un nouveau contrat de travail à durée indéterminé et à protection croissante, une baisse des charges sociales sur les entreprises, et une meilleure indemnisation et un accompagnement des chômeurs. Le premier bilan est certes positif en termes de chômage et de créations d’emploi. Cela étant, il faut se garder de tout triomphalisme hâtif, car cette réforme intervient dans des circonstances particulièrement favorables avec le retour de la croissance, le policy mix accommodant, ou encore la stagnation de la population active.

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  • Les Matins /Loi El Khomri : la gauche se trahit-elle en réformant ?


    Les Matins /Loi El Khomri : la gauche se trahit... par franceculture

    Gilles Finchelstein
    Directeur général de la Fondation Jean Jaurès
    Directeur des études chez Havas Worldwide
    Auteur notamment de Piège d’identité, réflexions (inquiètes) sur la démocratie (Fayard, 20 janvier)

    Pierre Cahuc
    Économiste
    Membre du Conseil d'analyse économique
    Directeur du laboratoire de macroéconomie du Centre de recherche en économie et statistique

    Rejoints en deuxième partie par :

    Clémentine Autain
    Directrice du mensuel Regards
    Conseillère régionale d'île-de-France
    Porte-parole de Ensemble ! (Front de gauche)

    Benjamin Lucas
    Président du Mouvement des Jeunes Socialistes

  • Marianne - Amine El-Khatmi : "Au PS, la laïcité est un véritable tabou"

    Amine El Khatmi, maire-adjoint socialiste d'Avignon, est l'un des initiateurs du manifeste pour un Printemps républicain. Pour ce jeune élu, il y a urgence à "s'organiser concrètement pour mener ce combat de la laïcité" face à la montée en puissance des attaques contre les principes républicains.

    Marianne. — Comment est née l'idée de ce Printemps républicain dont vous êtes l'un des initiateurs ?

    Amine El Khatmi. — On a assisté, durant ces derniers mois, à des débats publics de plus en plus tendus notamment autour de l'Observatoire de la laïcité. Et certains d'entre nous qui prenions part à ces échanges se sont fait violemment attaquer par des gens qui semblaient très bien organisés. Or nous, face à cela, nous étions éparpillés. Nous n'avions que notre bonne volonté, nous qui défendons la laïcité. C'est de ce constat-là que avons décidé de nous rassembler, de nous organiser concrètement pour mener ce combat de la laïcité. Et comme les partis politiques ont failli sur ce terrain, qu'ils ne veulent pas mener cette bataille, il fallait créer une structure de riposte. Il y a aussi cette attente chez nos concitoyens. Je reçois depuis plusieurs semaines des centaines de courriers de personnes qui expliquent qu'elles sont en total accord avec le combat que nous menons mais que malheureusement, faute de structure, elles se sentent bien seules. C'est la raison même du Printemps républicain.

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  • Loïc Blondiaux - La démocratie à venir et à refaire - Collège de France 02.04.2014

    Collège de France.
    Chaire Histoire moderne et contemporaine du politique
    Pierre Rosanvallon