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Actualités socialistes - Page 1220

  • Observatoire des inégalités - Les plus aisés sont davantage aidés pour partir en vacances

    24 juin 2016 - De nombreuses aides existent pour partir en vacances mais elles ne réduisent que faiblement les inégalités entre catégories sociales. En cause : les différences de statut dans l’emploi, la taille de l’entreprise pour les salariés, mais aussi le réseau social, le niveau de vie ou le diplôme. Par Valérie Schneider.


    Rien de tel qu’un coup de pouce financier pour faire ses valises. Là où le bât blesse, c’est que les plus fortunés sont davantage aidés que les plus pauvres, en raison des critères de distribution des aides financières, mais aussi de la capacité à mobiliser son réseau familial et amical. Sans comité d’entreprise, sans soutien des organismes sociaux, ou sans famille ou amis pour vous mettre à disposition un hébergement, les vacances peuvent se révéler vite inabordables. Soixante-dix ans après les premiers congés payés, les écarts liés aux vacances persistent.

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  • Laurent Bouvet - Les trois paradoxes de la gauche française

    La gauche française vit, alors même qu’elle exerce pour la quatrième fois depuis 1981 le pouvoir d’Etat, un de ces moments de crise aiguë dont elle est coutumière. Nouvel épisode, banal au fond, de la longue et insoluble crise identitaire qui la caractérise diront certains ; ultime soubresaut avant son indispensable refondation diront d’autres. Sans doute un peu des deux risquera-t-on, tant les tensions actuelles qui se manifestent en son sein témoignent d’une accumulation de paradoxes qu’il lui faudra résoudre si elle veut prétendre continuer de jouer un rôle historique dans le devenir du pays. On peut en identifier, au moins, trois.
     
    L’exercice toujours décevant du pouvoir
     
    Le premier est institutionnel, c’est le mieux connu. La gauche doit conquérir et exercer le pouvoir si elle veut changer sinon la vie du moins améliorer l’existence de millions de Français qui comptent sur elle. Mais l’exercice du pouvoir déçoit, immanquablement, car il se fait toujours, plus ou moins, au détriment des idéaux qui le motivent à l’origine. Aucun gouvernement se réclamant de la gauche en France n’a, comme on le sait, jamais été réélu : ni le Cartel de 1924, ni le Front populaire de 1936, ni le Front républicain de 1956, ni évidemment depuis 1981, que ce soit en 1986, 1993 ou 2002. Et il se pourrait bien qu’il en aille de même, une fois de plus, en 2017.
     
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  • Fondation Jean Jaurès - Vers la guerre des identités ? Rencontre avec Pascal Blanchard, par Philippe Doucet, 23 juin 2016

  • Les Matins / Brexit : un séisme économique ?


    Les Matins / Brexit : un séisme économique ? par franceculture

    Daniel Cohen
    Économiste
    Directeur du département d'économie de l'Ecole Normale Supérieure
  • «Populisme» et référendum(s) Par Paul Alliès

    Depuis le Brexit, nous sommes entrés dans une nouvelle spirale inflationniste, celle de l’usage incontrôlé du terme de « populisme ». Il sert à dévaloriser toujours un plus la notion de référendum.

    Le terme « populisme » est, en France d’invention récente. C’est Michel Winock, un des chefs de file des « historiens du temps présent » qui l’a théorisé dans les années 80 pour caractériser le Front National. Combattant l’idée que celui-ci pouvait s’inscrire dans la tradition politique du fascisme, il usa de cette dénomination qui permettait d’inscrire La Pen dans la filiation du général Boulanger et de Pierre Poujade. Ceci allait bien à ces historiens qui défendaient toujours l’idée que la société française était restée allergique au fascisme dans les années 30 comme sous Vichy ( ce que contestaient avec vigueur des chercheurs comme Zev Sternhell ou Michel Dobry). 

    Ce rappel n’est pas qu’académique. La mise sur le marché « grand public » de ce « populisme » avait pour effet de circonscrire une droite autoritaire populaire caractérisée par ses échecs (notamment le 6 février 34), au contraire des véritables mouvements fascistes. Ce premier « coup du mépris » en entrainait un autre: la disqualification des mouvements populaires faits de protestation, mécontentement, frustration. Ils ne sauraient rassembler que des déclassés, des incultes, des catégories sociales désorientées qui ne pouvaient ou ne savaient se situer ou se mouvoir dans le système démocratique. Ils ne parvenaient même pas à entrer dans le cadre de l’opposition loyale à la démocratie représentative. Ce « travail » d’exclusion de la « politique du peuple » allait à l’encontre de la quête rigoureuse d’historiens comme Roger Dupuy ou Sophie Wahnich qui recherchaient sous l’Ancien Régime ou dans la Révolution française les traces d’une expression politique de mouvements qui ne rentraient pas dans les cadres de la politique organisée ou institutionnalisée et qui avaient pourtant contribué à changer la société.

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  • Les Matins /Europe : le retour du peuple ou du populisme ?


    Les Matins /Europe : le retour du peuple ou du... par franceculture

    Jacques Rancière
    Philosophe, professeur émérite à l'Université de Paris VIII (Saint-Denis)

    En deuxième partie :

    Vincent Descombes
    Directeur d'Etudes à l'EHESS, spécialiste de la philosophie du langage

    Hervé Le Bras
    Démographe, directeur d'études à l'INED (Institut national d'études démographiques), directeur de recherche à l'EHESS à l'Ecole des hautes études en sciences sociales (EHESS)

  • Jean-Marie Le Guen est l'invité de l'émission La loupe du scan


    Jean-Marie Le Guen est l'invité de l'émission... par lefigaro