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sterdyniak - Page 3

  • OFCE - par Henri Sterdyniak, Pour qui travaillons-nous ? Variations sur un thème de Milton Friedman

    2 août 2013

    Ainsi, donc, comme chaque année en juillet, certains instituts libéraux et certains journalistes reprennent-ils le thème du « jour de la libération fiscale ».

    Le calcul de l’association Contribuables associés est simple : la part des dépenses publiques dans le PIB devant être de 57,1 % en 2013, nous travaillons 57,1 %*365 = 208 jours par an pour l’Etat, donc jusqu’au 28 juillet. Ce n’est qu’à partir du 29 juillet que nous travaillons pour nous. Contribuables associés écrit ainsi : « Plus de la moitié du revenu moyen des Français est donc dépensé par des élus bien souvent clientélistes et une bureaucratie de plus en plus inefficace… Le 29 juillet marque le jour à partir duquel les Français deviennent, en moyenne, enfin libres du joug de la bureaucratie ».

    L’Institut Molinari fait un calcul légèrement différent : il rapporte le poids des cotisations sociales, de l’impôt sur le revenu et de la TVA au salaire super-brut  du salarié moyen. Aboutissant à 56,3%, il fixe le jour de libération fiscale et sociale des salariés français au 26 juillet.

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  • Alternatives Economiques - Tribune : Emmanuel Macron, l’économie en marche arrière, Dany Lang et Henri Sterdyniak

    Début mars, les économistes atterrés avaient publié une analyse critique du programme économique d’En Marche. Marc Ferracci et Philippe Martin, économistes et conseillers d’Emmanuel Macron, leur ont répondu pour défendre ce programme. Cette note a le mérite de lever nombre d’ambiguïtés entretenues par le candidat : elle montre en effet que l’ancien ministre de l’économie est favorable surtout à l’intensification des politiques d’austérité budgétaire et à la continuation des réformes néolibérales.

    La note de ses conseillers explicite leur diagnostic : s’il y a du chômage, ce n’est pas à cause des trente années de politiques néolibérales qui ont creusé les inégalités de revenus et mené à une insuffisance de la demande en Europe et dans les pays développés. Ce n’est pas non plus à cause des politiques d’austérité qui, depuis 2009, ont aggravé la situation, menant l’Europe au bord de la stagnation. Ce n’est pas davantage à cause de la financiarisation de l’économie, ni de l’appétit toujours plus grand des actionnaires.

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  • Alternatives Economiques, Gérard Cornilleau et Henri Sterdyniak - Faut-il une nouvelle réforme de retraites ?

    En 1991, le « Livre blanc sur les retraites »  avait sonné l’alarme : les régimes de retraite français couraient à la catastrophe financière du fait de leur trop grande générosité, d’un âge trop précoce de la fin d’activité, du passage à la retraite des générations nombreuses du baby-boom et de l’allongement de la durée de vie.

    Depuis 1993, à l’occasion de réformes successives, les paramètres des régimes  de retraite ont été modifiés. La durée de cotisation requise pour obtenir une retraite à taux plein a été allongée de 40 à 42 ans, et passera à 43 ans en 2035 ; l’indexation des salaires pris en compte et des retraites ne se fait plus sur les salaires, mais sur les prix ; le rendement des régimes complémentaires a été progressivement diminué ; l’âge ouvrant le droit à la retraite est passé de 60 à 62 ans ; enfin les taux de cotisation ont été relevés. Ces modifications « paramétriques » ont évité une trop forte hausse du poids des pensions en jouant à la fois sur la durée de versement  (report de l’âge de la retraite, allongement des durées d’activité) et sur le montant moyen des retraites.

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  • OFCE - Revenu universel : l’état du débat

    8 mars 2017

    Par Guillaume Allègre et Henri Sterdyniak

    Dans une situation de maintien d’un niveau élevé de chômage et de pauvreté, d’extension de la précarité du travail, de crainte de disparition des emplois du fait de l’automatisation, le projet de revenu universel s’est installé dans le débat économique et social en France comme dans d’autres pays développés. Il s’agirait de verser à  toute personne résidante dans le pays une allocation mensuelle sans aucune condition de ressources, d’activité, de contrepartie. Dans le cadre de sa mission d’animation et d’éclairage  du débat économique, l’OFCE a organisé, le 13 octobre 2016, une journée d’étude à laquelle ont été conviés des chercheurs qui avaient travaillé sur ce projet, pour le développer, le soutenir ou le critiquer. Un e-book rassemble la plupart des contributions qui ont été présentées et discutées durant cette journée, parfois revues compte-tenu des enseignements de la discussion.

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  • Le CICE a-t-il vraiment été favorable à l'emploi ?

    Pour Laurent Vronski, directeur général d'Ervor, fabricant français de compresseur d'air et vice-président de "Croissance plus" et Henri Sterdyniak, économiste à l'OFCE, le CICE est une mesure "incompréhensible".


    Le CICE a-t-il vraiment été favorable à l'emploi ? par rtl-fr

  • "Négationnisme économique" : ce pamphlet est ignoble. C'est un appel direct à l'épuration Par Henri Sterdyniak Économistes atterrés

    LE PLUS. "Négationnisme économique. Et comment s'en débarrasser". C'est le titre musclé du livre que viennent de publier les économistes Pierre Cahuc et André Zylberberg. Un brûlot dans lequel ils s'attaquent aux économistes dits "hétérodoxes", et notamment aux Économistes atterrés. Co-animateur de ce collectif, Henri Sterdyniak leur répond.

    Deux économistes, Pierre Cahuc et  André Zylberberg, viennent de commettre un pamphlet ignoble, contre tous les économistes critiques, contre ceux qui proposent aux citoyens des pistes de réflexion pour sortir de l’impasse du néo-libéralisme. Pour eux, une pensée unique doit prévaloir en économie, à laquelle tous, économistes et citoyens, doivent se soumettre.

    Le titre – "Le négationnisme économique, et comment s'en débarrasser" – est abject, qui oublie que le négationnisme est un délit, la négation du génocide nazi, qui revient à absoudre Faurisson, Dieudonné et autres le Pen en les mettant sur le même pied que ceux qui ont montré que les 35 heures ont créé des emplois. Le sous-titre ("Comment s’en débarrasser") est un appel direct à l’épuration.

    Il ne s’agit donc pas d’engager un débat intellectuel, mais de demander l’élimination de toute pensée critique.

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  • France Inter - Faut-il plafonner les salaires ?

    Pour en parler le débat de midi reçoit :

    Henri Sterdyniak, Economiste à l’OFCE, membre des économistes atterrés, signataire de l’appel des 40 au CAC 40.

    Olivier Godechot, sociologue, est codirecteur du MaxPo, chercheur à l'Observatoire Sociologique du Changement et enseignant à Sciences Po

    Olivier Babeau, Porte-parole de la Fondation Concorde, professeur à l’université de Bordeaux

    Léonidas Kalogeropoulos, vice-président du mouvement patronal éthique, fondateur du cabinet Médiation et Arguments

    Ecouter ici
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  • OFCE - Brexit : quelles leçons pour l’Europe ? Par Catherine Mathieu et Henri Sterdyniak

    24 juin 2016

    Le vote britannique pour une sortie de l’UE accentue la crise politique tant en Europe que dans beaucoup de pays européens. La sortie de l’Europe devient une alternative possible pour les peuples européens, ce qui peut encourager les partis souverainistes. Mécaniquement, le départ du Royaume-Uni augmente le poids du couple franco-allemand, ce qui peut déstabiliser l’Europe. Si l’Ecosse quitte le Royaume-Uni pour adhérer à l’UE, des mouvements indépendantistes d’autres régions (Catalogne, Corse, ..) pourraient demander une évolution similaire. Mais la fragilité de l’Europe provient aussi de l’échec de la stratégie « discipline budgétaire/réformes structurelles ».

    Le départ du Royaume-Uni, farouche partisan du libéralisme économique, hostile à toute augmentation du budget européen comme à tout accroissement des pouvoirs des institutions européennes, comme à l’Europe sociale pourrait modifier la donne dans les débats européens, mais certains pays de l’Est, les Pays-Bas et l’Allemagne ont toujours eu la même position que le Royaume-Uni. Il ne suffira pas, à lui seul, à provoquer un tournant dans les politiques européennes. Par contre, la libéralisation des services et du secteur financier, que le Royaume-Uni impulse aujourd’hui, pourrait être ralentie. Le Commissaire britannique Jonathan Hill, responsable des services financiers et des marchés de capitaux devra être rapidement remplacé. Se posera la question délicate des fonctionnaires européens britanniques qui, en tout état de cause, ne pourront plus occuper de postes de responsabilité.

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  • L'Humanité - Sommes-nous guettés par une crise financière majeure ?

    Avec Henri Sterdyniak, économiste à l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE), Yves Dimicoli, commission économique du PCF et Jean-Marie Harribey, maître de conférences en économie.

    La finance nous menace par Henri Sterdyniak, économiste à l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE)

    Le capitalisme financier contemporain se caractérise par la domination de la finance spéculative. Des masses énormes de capitaux sont à la recherche d’une forte rentabilité. Les marchés financiers génèrent en permanence des bulles, des emballements inexplicables, de brutaux mouvements de capitaux, des évolutions extravagantes des cours de Bourse et des taux de change ; ceux-ci sont suivis de krachs financiers, de périodes d’affolement, puis de pessimisme rampant. Les marchés sont foncièrement cyclothymiques et autoréalisateurs. Sur les marchés libéralisés et ultraliquides, la finance surréagit aux chocs économiques, ce qui les amplifie. Elle vit des fortes instabilités qu’elle génère. D’une certaine façon, l’économie est toujours sous la menace d’une grave crise financière.

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  • Restructurer la CSG et la Prime d’activité ? Commentaires sur la décision du Conseil constitutionnel du 29 décembre 2015 par Henri Sterdyniak

    21 janvier 2016

    Le 29 décembre 2015, le Conseil constitutionnel a censuré l’article 77 de la Loi de finances 2015. Issu d’un amendement présenté par deux députés socialistes, Jean-Marc Ayrault, ancien Premier ministre, et Pierre-Alain Muet, cet article instaurait le versement d’une fraction de la prime d’activité (PA) sous la forme d’une réduction dégressive de la CSG.

    Cette censure était souhaitée et prévue par le gouvernement et la plupart des fiscalistes.  L’amendement rendait encore plus inextricable notre système fiscalo-social.  Une prestation sociale (la prime d’activité, PA), calculée sur une base familiale, devait être versée en partie par l’entreprise sous la forme d’une réduction de la CSG (le montant de la réduction n’ayant aucun lien avec le montant de la PA due), réduction qui devait s’imputer sur la PA versée par la CAF, mais devait être récupérée sous forme de hausse de l’IR l’année suivante pour ceux qui n’auraient pas droit à la PA.  Ainsi, les députés avaient-ils voté en décembre 2015 une réforme de la PA votée en juillet, avant même que cette prime ne soit encore versée. De toute évidence, c’est au moment du vote de la PA que les modalités de versement auraient dues être pensées.

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  • OFCE - « Pour un impôt juste, prélevé à la source », une note de lecture par Henri Sterdyniak

    29 septembre 2015

     

    Deux députés socialistes, Jean-Marc Ayrault, ancien Premier ministre, et Pierre-Alain Muet, ancien conseiller de Lionel Jospin, viennent de publier un opuscule : « Pour un impôt juste, prélevé à la source ». Etonnamment, ils évoquent d’abord une grande réforme fiscale, puis proposent de prélever à la source l’impôt … tel qu’il est actuellement.

     

    Faut-il une grande réforme fiscale ?

     

    Selon les auteurs, notre système est devenu complexe et illisible. Notre imposition des revenus est devenue atypique dans le paysage européenL’impôt doit être progressif, alors qu’aujourd’hui la moitié la plus modeste de nos concitoyens n’est soumise qu’à un impôt proportionnel (la CSG).

     

    Je ne partage pas ce diagnostic. Le gouvernement de Jean-Marc Ayrault en imposant les revenus du capital au barème de l’IR, en réduisant les niches fiscales, en portant le taux marginal supérieur à 45 %, en imposant à 75 % les salaires exorbitants (mesure qui malheureusement n’a pas été prolongée au-delà de deux ans) a déjà réalisé d’importantes réformes ; il est difficile de faire plus. Il reste certes quelques niches injustifiables (les PEA, l’assurance-vie, le plafonnement de l’ISF, etc.), mais cela demande des retouches et pas une refonte complète.

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