ps - Page 67
-
PPL Pompiers - Discours d'Hervé Saulignac
-
Boris Vallaud : "Il faut parler à tous les Français qui ont des vies dures"
Boris Vallaud, député des Landes, porte-parole et responsable du projet présidentiel du Parti socialiste, est l'invité de Roselyne Febvre et Frédéric Rivière dans "Mardi politique". Ensemble, ils reviennent sur les élections régionales, le front républicain face au Rassemblement national et l'identité du PS.
-
Conseil national du Parti socialiste du 1.06 | Le discours du Premier secrétaire
-
Replay #LiveDuProjet : Quels parcours de réussite pour la jeunesse ?
-
PS - Olivier Jacquin nous présente sa proposition de loi sur l'ubérisation
La proposition de loi d'Olivier Jacquin sur l’#uberisation est examinée aujourd'hui au #Sénat. Il propose 3 solutions pour réguler et assainir la situation : ✅ Permettre des requalifications en salarié par action de groupe ✅ Présumer salariés les travailleurs des plateformes ✅ Transparence de l’algorithme
-
Replay #LiveDuProjet : L'école de la république, rempart contre les inégalités ?
-
Héritiers de l'avenir : Claude Bartolone
La Fondation recueille les témoignages de celles et ceux qui furent les principaux acteurs de l’histoire du Parti socialiste, les réunissant sous un titre emprunté à Pierre Mauroy, « Héritiers de l’avenir ». Cette collection constitue une source précieuse de compréhension des enjeux et des débats qui ont traversé la gauche depuis cinquante ans. Retrouvez l’entretien avec Claude Bartolone, ancien président de l’Assemblée nationale, interrogé par Émeric Bréhier, ancien député, directeur de l’Observatoire de la vie politique de la Fondation Jean-Jaurès.
Claude Bartolone revient sur son itinéraire personnel, son engagement au Parti socialiste en Seine-Saint-Denis, et les combats électoraux qu’il y a menés. Il évoque ensuite son itinéraire au sein du PS aux cotés de Laurent Fabius, et un sujet sur lequel il s’est particulièrement investi, les rapports de la gauche française et les institutions.
-
Zap Parlementaire | Semaine du 24.05
-
Les 4 vérités - Boris Vallaud
-
France Bleu - Régionales : à Rive-de-Gier la socialiste Najat Vallaud-Belkacem défend plus de moyens pour la police
Najat Vallaud-Belkacem, tête de liste socialiste pour les régionales en Auvergne-Rhône-Alpes, a visité ce lundi 24 mai le Grand-Pont, à Rive-de-Gier dans la Loire. C'est dans ce quartier qu'un policier a été grièvement blessé il y a dix jours. Elle a présenté ses propositions sur la sécurité.
La sécurité a beau ne pas être une compétence de la région, impossible d'y échapper pour la tête de liste socialiste aux élections régionales en Auvergne-Rhône Alpes, Najat Vallaud-Belkacem. Elle s'est rendue ce lundi 24 mai quartier du Grand-Pont, à Rive-de-Gier dans la Loire, là où un policier a été grièvement blessé dix jours plus tôt.
Lire la suite
_________________________
_________________________ -
Revue de presse du 14 au 20 mai
INEGALITESObservatoire des inégalités - Mettre la question sociale au cœur des politiques écologiques
Entretiens 4 mai 2021
Les inégalités économiques s’articulent avec des inégalités environnementales. Comment peut-on les définir, les mesurer et les réduire ? Entretien avec Lucas Chancel, économiste, co-directeur du Laboratoire sur les inégalités mondiales.
Dans votre livre Insoutenables inégalités, vous proposez d’explorer les liens entre les inégalités économiques et les inégalités environnementales. Qu’entendez-vous par « inégalités environnementales », de quoi parle-t-on ?
Je tente d’analyser comment s’articulent les inégalités classiques de richesse, entre classes sociales, entre hommes et femmes, les discriminations etc. avec de nouvelles formes d’inégalités environnementales. Concrètement, ces inégalités environnementales sont liées à l’accès – facile ou difficile – aux ressources naturelles (accès à des espaces verts par exemple). Elles sont liées à l’exposition aux risques (comme la pollution aux particules fines ou aux risques industriels), qui n’est pas la même pour tous. Elles sont liées au fait que nous ne sommes pas égaux dans la façon dont nous polluons (notamment en matière d’émissions de gaz à effet de serre). Et enfin elles sont liées au fait que tout le monde n’a pas le même poids dans les décisions politiques, alors que les mesures pour protéger l’environnement n’ont pas le même impact pour tout le monde. Ces inégalités environnementales sont très intriquées aux formes plus classiques d’inégalités sociales.
Observatoire des inégalités - L’environnement dégradé des quartiers les plus pauvres
Données 4 mai 2021
46 % des habitants des quartiers les plus pauvres jugent leur environnement dégradé, 2,3 fois plus souvent que les habitants des quartiers voisins. Ils sont aussi deux fois plus nombreux à se plaindre du bruit.
Les inégalités en matière de cadre de vie sont au cœur des inégalités dites « environnementales ». Dans ce domaine, les quartiers les plus pauvres se distinguent très nettement, si l’on en croit l’enquête « Cadre de vie et sécurité » de l’Insee (données 2018) [1]. Les 1 500 quartiers dits « prioritaires » de la politique de la ville (et que nous qualifions de « quartiers pauvres ») regroupent cinq millions d’habitants, soit un peu moins de 8 % de la population. On en parle beaucoup pour le niveau du chômage ou de l’insécurité, mais leurs habitants se plaignent aussi de vivre dans un cadre peu agréable.
Observatoire des inégalités - Les inégalités environnementales, qu’est-ce que c’est ?
Questions clés 4 mai 2021
Les inégalités environnementales, on en parle beaucoup, mais on en donne rarement la définition. Un essai d’éclaircissement, sur une notion qui peut prendre plusieurs formes.
L’expression « inégalité environnementale » peut se diviser en deux dimensions complémentaires. Une dimension territoriale : les inégalités environnementales, à un moment donné, en fonction du lieu où l’on se trouve. Une dimension temporelle : les inégalités environnementales dans le temps, entre générations. Essayons d’y voir plus clair.
L’environnement, au fond, qu’est-ce que c’est ? Le mot vient du latin virare (qui a aussi donné le mot « virage » par exemple). C’est ce qui est autour de nous : là où nous vivons, nous travaillons, etc. C’est de l’air, de l’eau, des sons, des paysages, etc. On peut y ajouter la notion de danger : être dans un lieu plus ou moins exposé à un risque naturel ou industriel (tempête, pollution, etc.). L’environnement comprend aussi l’ensemble des ressources naturelles, des sources d’énergie aux minerais en passant par les animaux et les végétaux.
LA V EME REPUBLIQUE
LVSL - Grey Anderson : « La Ve République s’est construite en refoulant ses origines »
Dans un long entretien, l’historien Grey Anderson, docteur de l’université de Yale, revient avec nous sur son ouvrage La Guerre civile en France : 1958-1962, du coup d’État gaulliste à la fin de l’OAS, paru en 2018 aux éditions La Fabrique, dont la version anglaise aux éditions Verso est en cours d’élaboration. Comprendre la fondation de la cinquième République implique de revenir en profondeur sur le rôle de l’institution militaire française durant les évènements qui scandèrent la période ouverte à la fin de la Seconde Guerre mondiale. C’est à cette tâche que s’est attelé Grey Anderson, renouvelant ainsi l’approche habituelle de nombreux historiens pour envisager cette séquence majeure de l’histoire politique française contemporaine. Entretien réalisé par Victor Woillet et François Gaüzère. Retranscription réalisée par Dany Meyniel.
RWANDA
Entretien avec Rafaëlle MaisonLe Rapport élaboré par la commission Duclert est très sévère à l’égard du gouvernement français et de sa responsabilité dans le génocide des Tutsi. Mais s’il lève le voile sur l’implication de la France, il ne répond pas à toutes les questions que l’on peut légitimement se poser aujourd’hui.La Vie des idées : Vous faisiez le constat, en 2015, que les historiens français avaient du mal à appréhender le rôle de la France dans le génocide des Tutsi. Vous listiez les obstacles auxquels ils avaient à faire face. Est-ce que le travail fourni par la commission Duclert signifie que ces obstacles ont enfin été levés ?
Raphaëlle Maison : En effet, il me semblait en 2015 que certains obstacles empêchaient une recherche historique sur le rôle de la France au Rwanda : les contraintes du champ académique, l’indisponibilité des sources, la crainte d’être appelé à soutenir des procédures pénales, la question de l’engagement militant, le fait que le rôle de la France ne paraissait pas prioritaire aux historiens travaillant sur le génocide des Tutsi.
L'INFLATION
Depuis la mise en place de l’euro, un écart persistant s’est installé entre inflation « perçue » par les ménages, et inflation « réelle » mesurée par l’INSEE. Au-delà des débats techniques sur les chiffres, mesurer l’inflation implique des choix méthodologiques lourds d’enjeux politiques et sociaux.
Introduction
Les experts de la zone euro constatent, pendant les années qui suivent le passage à l’euro, un écart important entre d’un côté l’évolution de l’inflation telle qu’elle était mesurée par les instituts de la statistique et de l’autre l’évolution de l’inflation telle qu’elle était perçue par les ménages : pourquoi une telle discordance ? Qui dit vrai ? Quel phénomène la mesure cherche-t-elle à exprimer statistiquement ? Comment est-elle mesurée ?
COVID
Lorsqu’une bonne partie des stars du paysage audiovisuel français s’est retrouvée à l’isolement suite à l’enregistrement d’une émission spéciale «On est tous en direct et sans masque parce que les règles c’est pour les gueux», on a pu mesurer à quel point ceux qui sont censés nous informer se dispensent des mesures de sécurité imposées au peuple. De Laurent Ruquier, on n’attendait guère mieux que ce cluster médiatique : l’ancien gendre idéal célèbre pour glousser à ses propres blagues (et pour avoir placé Eric Zemmour sur orbite) a décidé de livrer un duel sans merci à Bernard-Henri Lévy et à André Bercoff pour aligner le plus d’âneries pseudo-libertaires sur la «dictature sanitaire».FONTE DES GLACIERSLe glacier Thwaites, un énorme bloc de glace en Antarctique occidental, fond à grande vitesse. Une équipe de chercheurs vient de découvrir l’ampleur des flux d’eau chaude qui menacent sa stabilité. Si le glacier se désagrège, il pourrait provoquer une hausse globale du niveau des mers de 65 centimètres.
Ils le surnomment le « glacier de l’apocalypse ». Depuis une dizaine d’années, des scientifiques observent de près le glacier Thwaites, une masse glaciaire en Antarctique occidental de 120 kilomètres de large, 600 kilomètres de long et dont l’épaisseur peut atteindre 3 kilomètres. Car ce géant de glace de 192 000 km2 (soit près du tiers de la superficie de la France) menace de fondre et de se détacher de la calotte glaciaire. « La vitesse de fonte de Thwaites a quasiment doublé », explique à Reporterre Gaël Durand, chargé de recherche sur la dynamique des glaciers au Centre national de la recherche scientifique (CNRS). En cause : des flux d’eau chaude circulant dans des canaux sous-marins à la base du glacier.
REGIONALES
Tribune de Lyon - Régionales. Najat Vallaud-Belkacem érige l’économie en priorité
A l’instar de la candidate écologiste Fabienne Grebert lançant sa campagne pour les élections régionales sous les fenêtres de l’Hôtel de Région (Lyon 2e) au mois de février, son homologie socialiste Najat Vallaud-Belkacem a également choisi la Confluence pour présenter son programme et ses listes lundi matin.
En l’occurence au MOB Hôtel, entre un portrait de Marx et un autre de Krasucki, entourée par les poids lourds régionaux du PS que sont les maires de Clermont-Ferrand, Bourg-en-Bresse, Villeurbanne et Vaulx-en-Velin, ainsi que le président de la Métropole de Grenoble.
En décidant d’apporter un soutien « personnel » à Najat Vallaud-Belkacem pour les élections régionales, David Kimelfeld, l’ancien président de la Métropole de Lyon, dit assumer un choix « basé sur les projets ». Ainsi qu’une rupture semble-t-il définitive avec le parti d’Emmanuel Macron, dont il juge la stratégie politique « cynique et dangereuse ».
Libé - Régionales : Au Parti socialiste, l’épineuse campagne d’Audrey Pulvar
Vendredi : retour à la normale. La candidate du Parti socialiste en Ile-de-France, Audrey Pulvar, a déposé sa liste à la préfecture. Des sourires et un cliché sur les réseaux sociaux pour immortaliser le moment. Ce n’était pas une première. L’ancienne journaliste avait déjà déposé une liste en début de semaine. Mais un épisode est venu bousculer l’ordre des choses : le chef de file en Seine-Saint-Denis, Bertrand Kern, a jeté l’éponge. Le maire de Pantin a mis en avant une «perte de confiance» et des «désaccords stratégiques». Un départ qui interroge toujours les huiles socialistes en Ile-de-France et ailleurs. Pourquoi partir après le dépôt des listes ? Ses copains ne comprennent toujours pas. Le mot «irrationnel» revient tel un gimmick.ESPAGNELe 15 mai 2021 marque le dixième anniversaire du mouvement des Indignés en Espagne. Issu du mécontentement populaire lié à la crise financière de 2008, ce cycle de mobilisation sans précédent a secoué le paysage politique en remettant en cause le bipartisme du Parti Populaire et du Parti Socialiste. Les partis nés après le 15M se sont présentés comme des formations « anti-système » et ont revendiqué le discours populiste des Indignés. Or, suite à la démission de Pablo Iglesias et à l’émergence de Vox, un populisme de nouvelle nature semble s’affirmer. 10 ans après, que reste-t-il du mouvement des Indignés en Espagne ?LE PARTIÀ propos de : Fernando Rosenblatt, Party Vibrancy and Democracy in Latin America, Oxford University Press
Si les partis politiques sont des institutions majeures de la démocratie, certains restent dynamiques quand d’autres tendent à péricliter. Comparant le Chili, le Costa Rica et l’Uruguay, F. Rosenblatt propose un cadre conceptuel innovant pour expliquer les ressorts de la « vitalité partisane ».
Tiré de la thèse de Fernando Rosenblatt défendue à l’Université catholique du Chili en 2013, ce livre porte sur ce que l’auteur dénomme la « vitalité partisane » (party vibrancy) ou, en d’autres termes, le dynamisme des partis politiques. D’après le postulat général qui donne son titre à l’ouvrage, la vitalité partisane a un lien direct et positif avec la qualité de la représentation démocratique. D’après l’auteur, plus un pays compte de partis politiques dynamiques, meilleure est sa santé démocratique. Ce postulat fonctionnaliste peut être critiqué, mais il a le mérite de poser les bases d’une recherche originale et rigoureuse.
LIENEMANN
Fondation Jean Jaurès - Héritiers de l’avenir : Marie-Noëlle Lienemann
La Fondation recueille les témoignages de celles et ceux qui furent les principaux acteurs de l’histoire du Parti socialiste, les réunissant sous un titre emprunté à Pierre Mauroy, « Héritiers de l’avenir ». Cette collection constitue une source précieuse de compréhension des enjeux et des débats qui ont traversé la gauche depuis cinquante ans. Retrouvez l’entretien avec Marie-Noëlle Lienemann, ancienne ministre, sénatrice, interrogée par Émeric Bréhier, ancien député, directeur de l’Observatoire de la vie politique de la Fondation Jean-Jaurès.
OLIVIER FAURE
Olivier Faure @faureolivierJe veux être clair. Mon expression « droit de regard » de la police était malheureuse. La démocratie fonctionne avec des institutions où le rôle de chacun est défini, et les pouvoirs séparés. Jamais je ne transigerai avec ces principes.Après avoir provoqué un tollé à gauche, le premier secrétaire du Parti socialiste regrette une "expression malheureuse".Marche arrière. Face à la polémique provoquée à gauche par sa proposition de “droit de regard” accordé aux policiers sur les décisions de justice, le patron du Parti socialiste Olivier Faure rétropédale. Dans un tweet publié ce jeudi 20 mai, le député de Seine-et-Marne revient sur cette déclaration qui a dérouté jusque dans son propre parti.