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Revue de presse du 22 au 28 octobre

LE CLIMAT

France Inter - Le Giec table-t-il vraiment sur une augmentation du nucléaire pour lutter contre le changement climatique ?

De Yannick Jadot à Sandrine Rousseau en passant par Arnaud Montebourg, les interprétations des rapports du Giec diffèrent quand il s'agit de parler du nucléaire. Décryptage. 

Le débat sur le nucléaire est redevenu central ces derniers mois, avant même que l’Élysée ne remette la question sur la table et réhabilite cette énergie. Elle est décriée par les Verts lors de la primaire, glorifiée par le candidat à la présidentielle Arnaud Montebourg. Chacun argumente et cite le rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec). Mais chacun l’interprète aussi à sa manière pour légitimer ses propos.

Le président Emmanuel Macron, lui, semble avoir acté le virage du pro-nucléaire. Le gouvernement attend la publication du très attendu rapport du gestionnaire de réseau RTE ce lundi 26 octobre. Six scénarios de mix de production à l’horizon 2050 seront présentés. De ses conclusions dépendent la construction ou non de futures centrales.

Natura Sciences - Plan France 2030 : l’ambition climatique de Macron largement critiquée

Mardi 12 octobre, Emmanuel Macron présentait son plan d’investissement de 30 milliards d’euros dans les secteurs et technologies du futur. Plusieurs experts reviennent point par point sur les mesures annoncées par le président. Ils critiquent largement son manque d’ambition qui peine à répondre au défi climatique.

Dans son plan France 2030 dévoilé mardi, Emmanuel Macron mise sur l’innovation technologique pour sauver le climat, enjeu auquel il dédie 50% de son plan. Le président fait notamment le pari d’un avion bas carbone à 2030, de la voiture électrique et hybride ou encore de l’hydrogène vert. Des promesses ambitieuses dont les experts doutent.

LES INEGALITES

Observatoire des inégalités - « Cibler les 20 % les plus aisés ». Entretien avec Louis Maurin

Entretiens 20 octobre 2021

La mode est aux inégalités, et suscite une flopée de propos hypocrites. Il ne faut pas nous tromper de combat. La classe privilégiée est large et peut être mise davantage à contribution. Entretien avec Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités. Extrait du journal Le Monde.

« Toujours plus ! », s’exclamait, au début des années 1980, le journaliste François de Closets dans un livre à succès documentant l’accumulation des inégalités. Pourquoi reprendre sa formule aujourd’hui pour votre nouvel essai, Encore plus ! ?

À l’époque, la crise ne faisait que ses premiers pas : les classes aisées s’enrichissaient plus que les autres, mais la distribution des revenus augmentait globalement. Quatre décennies plus tard, le chômage et la précarité se sont installés dans la société, avec un tournant à partir des années 2000. Alors que les plus aisés continuent de s’enrichir, une partie des classes populaires est mise au régime.

ZEMMOUR

Fondation Jean Jaurès - Le dossier Zemmour. Idéologie, image, électorat

Au-delà de la dénonciation morale et de la critique des médias et des sondages qui créeraient une “bulle” artificielle, il est aujourd’hui indispensable de prendre la percée d’Éric Zemmour au sérieux, c’est-à-dire de la comprendre pour pouvoir mieux la combattre. C’est l’objet de ce dossier, coordonné par Gilles Finchelstein, directeur général de la Fondation.

À travers plusieurs contributions des experts de la Fondation, ce dossier cherche à appréhender l’idéologie à laquelle Éric Zemmour se rattache, prendre la mesure de la « secousse » narrative, esthétique et stratégique qu’il provoque, mais aussi mettre en perspective ce qui se passe depuis la rentrée de septembre en éclairant les fondamentaux de l’opinion sur lesquels il s’appuie.

Le DDV - Sociologie du « zemmourisme ». Radioscopie d’un nouvel électorat national-populiste

À six mois du premier tour de l’élection présidentielle, la Licra et Le DDV ont souhaité mieux cerner l’ampleur et les ressorts du nouvel électorat « national-populiste » cristallisé depuis quelques mois par la candidature putative d’Éric Zemmour. Dans l’article ci-dessous, François Kraus, directeur du pôle « Politique / Actualités » à l’Ifop, présent les résultats de cette enquête.

Afin de pouvoir évaluer sur des bases solides le profil et les motivations de ses électeurs, l’Ifop a constitué un dispositif d’étude exceptionnel reposant sur le plus gros échantillon – 5 000 Français, soit cinq fois plus que pour les échantillons habituels mis en place depuis que le polémiste est testé dans des sondages d’intentions de vote. Permettant d’esquisser la première sociologie du « zemmourisme », cette enquête montre aussi que sa dynamique s’effectue dans un climat d’opinion des plus favorables aux thématiques que le polémiste développe depuis des années dans les médias.

LA MISERE

Observatoire des inégalités - Minima sociaux, aide alimentaire, mal-logement : la misère persiste en France

Données 15 octobre 2021

Deux millions de personnes vivent avec moins de 700 euros par mois. Plus de 200 000 vivent dans des logements indignes ou à la rue. La France est l’un des pays les plus riches au monde, mais notre pays n’a pas éradiqué la misère.

En France, plusieurs centaines de milliers de personnes ne connaissent pas des difficultés de fin de mois, mais un manque d’argent permanent. Elles vivent avec 600 ou 700 euros par mois, parfois bien moins, et doivent se contenter du strict minimum.

Quelle est l’ampleur de la misère dans notre pays, l’un des plus riches au monde ? L’exercice n’est pas facile à faire puisqu’on ne dispose pas de données sur les très bas revenus (ceux qui vivent avec 200 ou 300 euros par mois). Pour tenter de mesurer le phénomène, nous avons opté pour quatre indicateurs différents : le nombre de personnes dont les revenus sont inférieurs au seuil de pauvreté fixé à 40 % du niveau de vie médian, celui des allocataires de minima sociaux, des mal-logés et enfin, des personnes qui ont eu recours à une aide alimentaire [1].

LA PRESIDENTIELLE

France Info - Salaire des enseignants, ISF climatique, droit de vote dès 16 ans... Ce qu'il faut retenir de l'interview d'Anne Hidalgo sur franceinfo

La maire de Paris était l’invitée lundi des "matins présidentiels" de franceinfo. Pour vous aider à faire votre choix en avril prochain, les candidats à l’élection présidentielle répondent aux questions de nos spécialistes sur l’économie, l’environnement ou l’international.

Anne Hidalgo, maire de Paris, candidate à l'élection présidentielle 2022, était la deuxième invitée, après Xavier Bertrand, des "matins présidentiels" de franceinfo, lundi 25 octobre. La candidate du parti socialiste à la prochaine élection présidentielle et maire de Paris a réuni samedi 1 500 militants à Lille pour son premier meeting de campagne. La maire de Paris doit encore rassurer son camp socialiste et tenter de donner un nouvel élan à sa campagne qui peine à décoller. Les derniers sondages la placent entre 4% et 6% d'intentions de vote en vue de 2022.

France Info - Présidentielle 2022 : Anne Hidalgo promet une revalorisation du Smic comprise entre "10% et 15%"

La maire de Paris, candidate socialiste à la présidentielle, est l'invitée des "Matins présidentiels" de 7 heures à 9 heures sur franceinfo.

Elle est la candidate désignée par le Parti socialiste et elle espère voir enfin sa campagne décoller : Anne Hidalgo est l'invitée des "Matins présidentiels" de franceinfo, lundi 25 octobre de 7 heures à 9 heures. Un rendez-vous inédit dans lequel les candidats à l'Elysée détailleront tour à tour leur programme face à Marc Fauvelle, Salhia Brakhlia et les experts de la rédaction. Deux heures en face-à-face et avec les questions des auditeurs pour prendre le temps de comprendre, détailler et questionner son projet présidentiel.

France Info - Présidentielle 2022 : ISF écologique, fin de Parcoursup, droit de vote à 16 ans... Investie par le PS, Anne Hidalgo égraine ses propositions

La candidate du Parti socialiste a détaillé plusieurs mesures de son programme, samedi à Lille.

L'heure des propositions. ISF écologique, fin de Parcoursup, neutralité carbone, droit de vote à 16 ans... La candidate du Parti socialiste à l'élection présidentielle, Anne Hidalgo, a égrainé les premières mesures qu'elle souhaite mettre en place, lors de son premier meeting d'investiture, à Lille, samedi 23 octobre. Un moment attendu par les militants socialistes pour lancer sa campagne.

Dans le volet économique et social, Anne Hidalgo a promis de mettre en place "une assurance-chômage universelle", ainsi qu'une revalorisation des salaires pour les "premiers de corvée". Un clin d'œil aux "premiers de cordée" cités par Emmanuel Macron qui devront, eux, "partager équitablement la valeur ajoutée dans les entreprises", selon la maire de Paris. "Nous généraliserons l'encadrement des loyers dans les zones tendues", a également promis la première édile qui a mis en place ce système dans la capitale.

L'Est Républicain - Mélenchon, Jadot, Hidalgo, Montebourg... quelles alliances possibles à gauche ?

Les sept candidats de la gauche culminent ensemble à 27,5% selon le dernier sondage Odoxa. Si des alliances pourraient permettre d'espérer entrevoir le second tour, tous les candidats rejettent quelque ralliement que ce soit. Aucun d'entre eux ne dépasse donc la barre des 10%.

«Le second tour est à portée de petits points», affirmait Jean-Luc Mélenchon dimanche, à Reims, lors de la convention de l’«Union populaire». Une dizaine de points en réalité, le leader des Insoumis culminant à 9% dans le dernier sondage Odoxa paru vendredi, et au prix d'alliances fortes à gauche...

Sondage ODOXA du 15 octobre - Intentions de vote : Zemmour progresse toujours mais reste derrière Le Pen ; à gauche le salut pourrait venir d’une candidature d’union autour de Jadot

Présidentielle : les ex-PS Maurel et Lienemann soutiennent Montebourg

La Gauche Républicaine et Socialiste (GRS) soutiendra Arnaud Montebourg à l'élection présidentielle, a annoncé vendredi la formation des ex-PS Emmanuel Maurel et Marie-Noëlle Lienemann.

"Démondialisation, promotion du " made in France ", retour de l'État dans la vie économique et sociale, augmentation massive des bas salaires, transition écologique et objectif zéro pétrole, égalité territoriale, défense de la laïcité, 6eme République : les priorités politiques d'Arnaud Montebourg sont les nôtres", a justifié le parti.
 
 
Les socialistes tiennent ce samedi à Lille leur congrès pour officiellement propulser leur championne dans la bataille de 2022. Sauf que le climat n’est pas au beau fixe dans leur famille politique.
 
La campagne de la maire de Paris avait-elle vraiment commencé ? Répondre à cette question, c’est savoir si les socialistes se réunissent, ce samedi 23 octobre, à Lille, pour relancer un véhicule qui aurait calé peu de temps après avoir démarré ou si le vaisseau de campagne d’Anne Hidalgo fonctionne comme un moteur diesel (ou un vélo électrique), qu’il faut suffisamment chauffer (ou recharger) avant de pouvoir accélérer.

L'Obs - Pourquoi le fantôme de François Hollande revient nous hanter

L’ancien président socialiste publie « Affronter » et s’affiche en soutien critique de la candidate Anne Hidalgo. Autant d’indices de sa volonté de ressusciter d’entre les morts politiques…

La Toussaint approche. Les Françaises et les Français nés avant 2012 sont épouvantés. Ils assistent à un phénomène paranormal : pourquoi diable François Hollande, le fantôme de SolfÉrino, revient-il les hanter ? N’avons-nous pas suffisamment de raisons de flipper avec la hausse du prix de l’énergie ? Et voilà que le spectre du septième président de la Ve République pousse des cris lugubres. « Macron est un traître », « les candidats de la gauche sont microscopiques », « Mélenchon est un boulet » et « Montebourg, un zozo », hulule Hollande, enveloppé dans le linceul de la social-démocratie.

DEBOUT LES FEMMES

LVSL - Gilles Perret : « J’essaie toujours de mettre des opposants politiques dans mes films »

Après de nombreuses avant-premières dans les lieux de culture occupés ce printemps, le réalisateur Gilles Perret sort ce mercredi un nouveau documentaire, Debout les femmes, consacré à la situation sociale des femmes exerçant ce qu’on appelle les « métiers du lien ». Tourné entre décembre 2019 et l’été 2020, ce film se fonde sur une mission parlementaire de François Ruffin (LFI) – par ailleurs co-réalisateur – et Bruno Bonnell (LREM). De ses rencontres avec les auxiliaires de vie scolaire ou les femmes de ménage, Gilles Perret a tiré des portraits poignants, celui de femmes dévouées dans leur métier malgré la dureté des conditions de travail. Dans cette interview, il revient sur sa dernière production, sa façon de travailler, sa passion pour les films de Ken Loach, la longue fermeture des cinémas ou encore la participation surprenante de Bruno Bonnell. Entretien réalisé par William Bouchardon et retranscrit par Manon Milcent.

LES SOCIALISMES

LVSL - Le passé du socialisme sera-t-il son avenir ?

S’il est un mot que la politique électorale a usé, c’est bien celui de « socialisme ». Le mandat de François Hollande et l’arrivée au pouvoir d’Emmanuel Macron, parvenu des rangs du « PS », ont contribué à susciter la méfiance à l’égard des étendards brandissant la couleur des roses. Pourtant, par-delà ce discrédit, le socialisme demeure l’une des traditions les plus fécondes de notre histoire politique, dont la mémoire autant que l’ambition révolutionnaire méritent d’être rappelées. L’Histoire globale des socialismes (XIXe-XXIe siècle), qui paraît cette rentrée aux PUF, sous la direction de Stéphanie Roza, Jean-Numa Ducange et Razmig Keucheyan, retrace la genèse des projets socialistes pour mieux s’interroger sur leurs devenirs contemporains. Ce vaste ouvrage de plus de mille pages, composé par un collectif de chercheurs et décliné en trois sections (les mots du socialisme ; les moments ; les figures), brosse ainsi le tableau d’une famille politique, aussi élargie que conflictuelle. Jaurès méditant sur le socialisme de l’avenir espérait qu’il permette d’accomplir « une vie toujours plus large qui accroisse et apaise le désir » – gage est ici donné que cette Histoire globale lui en offre une chance nouvelle, en appelant à renouer avec « la critique combattive de l’ordre existant » et à mettre fin à l’époque des renoncements. Les lignes qui suivent sont extraites de l’introduction, proposée par les directeurs du volume, et de l’entrée « Révolution », rédigée par l’historien Matthias Middell.

Le Monde - Le socialisme se réinvente en Europe : les réponses à vos questions

Depuis 2015, les sociaux-démocrates reviennent au pouvoir chez certains de nos voisins européens et font espérer la gauche du continent, jusqu’en France. Les auteurs de l’ouvrage « Histoire globale des socialismes, XIXe-XXIe siècle », ont répondu à vos questions.

Notre tchat autour du « renouveau » du socialisme en Europe prend fin. Merci d’y avoir participé activement à travers vos questions et merci à nos invités, les auteurs de l’ouvrage Histoire globale des socialismes, XIXe-XXIe siècle, Jean-Numa Ducange, Stéphanie Roza et Razmig Keucheyan, d’avoir répondu à vos interrogations. 

Les partisans du revenu universel appartiennent à plusieurs familles intellectuelles et politiques : la plus connue vise à compléter l’État-providence avec un socle universel, mais une autre mise sur le revenu universel pour pulvériser ce même État.Historiquement, la protection sociale, à vocation collective sinon universelle, a constitué un dépassement de l’assistance qui, même publique, relevait encore du monde de la bienfaisance et de la philanthropie. Pour Julien Damon, le revenu universel n’est pas la baguette magique qui permettrait de parfaire l’édifice issu de l’histoire ; si l’objectif d’un revenu universel est de lutter contre la pauvreté, cela ne sert à rien puisque les instruments existent déjà. Le revenu universel n’est pas un État-providence 2.0 »
« Le revenu universel n’est pas un État-providence 2.0 »
« Le revenu universel n’est pas un État-providence 2.0 »

Le Dauphiné Libéré - Au Brésil, le protocole Raoult au cœur du scandale d'un "laboratoire de l'horreur" humain

Les révélations sur l'incroyable scandale Prevent Senior qui frappe le Brésil se multiplient: faisant état de centaines de victimes, des médecins accusent la chaîne d’hôpitaux privés d’avoir mené une étude expérimentale - relayée notamment par Didier Raoult - à base d’hydroxychloroquine à l'insu des patients concernés.

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