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PS : Déclaration à l’issue du Conseil national du 8 juillet
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Benoît Hamon à BFM politique le 9 juillet
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BFM - Selon Hamon, le PS aurait perdu la présidentielle "quelle que soit l'identité du candidat"
Le fondateur du "mouvement du 1er juillet" estime que sa défaite lors de l'élection présidentielle s'explique par "la fin de cycle" du Parti socialiste.
Invité de BFM Politique ce dimanche, Benoît Hamon est revenu sur sa sévère défaite lors de l’élection présidentielle. L’ex-candidat du Parti socialiste a estimé que ce revers était notamment dû à "une fin de cycle qui s’est incarnée dans une série de résultats dès les élections municipales".
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PS, Henri Weber - Avenir du Parti socialiste : trois scénarios
Publié par l’Express à retrouver via ce lien
En sa cent-douzième année d’existence, le Parti socialiste a subi la plus cuisante défaite de son histoire. Il connaît une crise d’effondrement, marquée par la désaffection simultanée de ses deux bases sociales : la petite bourgeoisie urbaine diplômée (enseignants, fonctionnaires, cadres, professions libérales…), passée massivement à En marche !. Et la fraction des classes populaires restée à gauche, qui a largement voté pour la France insoumise (LFI). L’onde de choc de ce désastre n’ a pas fini de produire ses effets dévastateurs : la démoralisation a gagné de nombreux militants et élus, qui se replient sur leur sphère privée : métier, famille, hobbies… La volonté autodestructrice d’en découdre entre camarades en anime quelques autres.
Le fait que cette défaite s’inscrive dans un mouvement d’ensemble qui frappe à des degrés divers tous les partis sociaux-démocrates, et même tous les partis de gouvernement – voyez l’état de LR en France ou du parti conservateur en Grande-Bretagne… -, n’est pas une consolation. Il nous invite néanmoins à ne pas imputer nos déboires à des causes purement nationales, même si celles ci jouent évidemment aussi un grand rôle. La question est de savoir si cette désaffection des électeurs socialiste à l’égard de leur famille politique est réversible, dans un avenir rapproché, ou bien si elle est définitive, comme le fut celle des électeurs communistes à l’endroit du PCF ou ceux de la gauche modérée à l’égard du Parti radical. La réponse dépend de trois facteurs : l’aptitude de LREM et de LFI à consolider leurs offres politiques respectives ; celle du gouvernement Philippe à réussir ses réformes et à obtenir des résultats ; la capacité du PS, enfin, à se rénover de fond en comble, en inventant une social-démocratie du XXIème siècle. La réalisation de ces trois pré-requis n’est nullement assurée, et la question de l’avenir du PS reste donc ouverte.
Trois scenarii s’offrent schématiquement à notre sagacité : le premier est celui de la marginalisation du Parti socialiste : bénéficiant d’une conjoncture économique favorable, Emmanuel Macron réussit à asseoir l’hégémonie de LREM, son parti-entreprise néo-centriste, dans le champ politique français, face à une droite et à une gauche affaiblies et fragmentées. La politique d’Edouard Philippe connaît un relatif succès et sa majorité gouvernementale s’enracine dans les territoires à la faveur des élections municipales de 2020. De son côté, Jean-Luc Mélenchon surmonte sa nature volcanique et s’acquitte avec succès du rôle qu’il affectionne entre tous, celui de tribun du Peuple, exprimant ses colères et posant ses revendications.
Oubliant sa culture de gouvernement et retrouvant son identité la plus profonde, le Parti socialiste passe d’une « opposition constructive » à un « mélenchonisme tempéré» (le programme de Mélenchon, moins 30%). Il devient un petit parti résiduel, pour longtemps, et peut-être définitivement. Le processus historique de démocratisation de la société française, dont il a été longtemps un acteur majeur, trouve d’autres canaux politiques pour progresser. La gauche dans son ensemble entre dans une longue traversée du désert – la dernière a duré 23 ans !
Le deuxième scénario est celui de la nouvelle refondation : le gouvernement Philippe s’use rapidement sur les difficultés que le triomphe électoral du macronisme n’a pas abolies : persistance d’un chômage de masse, malgré la réforme du code du travail ; flux migratoires mal maîtrisés ; ratés de l’intégration ; attentats djihadistes… Les médias, aujourd’hui encore bienveillants, se retournent et s’adonnent au « Macron-bashing ». L’opposition frontale de la « droite décomplexée » – LR et une partie du Front national – gagne en audience et récupère un nombre croissant d’électeurs et d’élus conservateurs-libéraux, aujourd’hui macronphiles. Elle prépare sa revanche sur le « hold-up politique du siècle » dont elle pense avoir été été victime en juin 2017.
Délesté de son « aile droite », revenue à sa famille d’origine, Emmanuel Macron se recentre sur son « aile gauche » : les électeurs et élus socialistes, démocrates-chrétiens, gaullistes sociaux venus à lui aux premières heures de son entreprise.
La « France insoumise » pâtit, quant à elle, des outrances et du sectarisme de son « maximo lider ». Contrairement à LFI, le PS ne se contente pas d’invectiver le gouvernement néo-centriste, mais oppose des propositions alternatives, ambitieuses mais réalistes, à chacun de ses projets. Il élabore et défend le compromis social-démocrate de notre « jeune XXIème siècle » : le passage à une économie de l’innovation et de l’excellence, socialement inclusive et respectueuse de l’environnement. Il propose cet éco-socialisme comme base de discussion pour l’union des gauches et des progressistes. Il rajeunit, féminise, diversifie ses adhérents et ses responsables, et les mobilise très tôt pour la conquête des collectivités territoriales. Le PS s’est toujours reconstruit par la base. Les élections municipales de 2020 seront sa première heure de vérité : elles montreront s’il est capable de récupérer le cœur de son électorat, ou s’il l’a durablement perdu.
Entre ces deux scenarii – la « pasokisation » ou la refondation – il en existe, comme toujours, un troisième, intermédiaire : celui de la fragmentation du champ politique français : LREM entre en crise, sous l’effet de ses contradictions internes, et se décompose, partiellement ou totalement, en ailes droite et gauche. LR ne parvient pas à régler sa crise de leadership. LFI pâtit du plafond de verre instauré, malgré lui, par son despote éclairé. Le PS conserve une base territoriale, mais ne retrouve ni le rayonnement politique ni le (la) leader présidentiable nécessaires pour redevenir le parti de l’alternance qu’il a longtemps été.
Si les socialistes surmontent leur pulsion suicidaire, si dans leurs rangs déprimés et clairsemés, le « Principe Espérance » et la raison militante l’emportent à nouveau sur les haines recuites et la prééminence des égos, ils pourront conjurer le scénario de leur marginalisation, promouvoir celui de la refondation ou, à défaut, optimiser celui de la fragmentation, pour préserver l’avenir.
Henri Weber, directeur des études européennes du Parti socialiste.
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Les Inrocks - Benoît Hamon pourra-t-il exister sans le PS ?
En lançant son “Mouvement du 1er-Juillet” (M1717) samedi, et en quittant le PS, Benoît Hamon a fait un grand pas en avant dans la reconstruction de la gauche. Reste à savoir s’il n’était pas au bord du gouffre.
Il est 18h35, samedi 1er juillet sur la pelouse de Reuilly (XIIe arrondissement de Paris), quand une phrase de Benoît Hamon, prononcée au bout de 50 minutes de discours, provoque une explosion de joie dans la foule venue assister au lancement de son “Mouvement du 1er-Juillet” (M1717) : “J’ai décidé de quitter le Parti socialiste”.
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Le Parti socialiste se dote d'une direction collégiale pléthorique
Le parti va être dirigé par 28 personnes, dont de nombreux proches de François Hollande et de Jean-Christophe Cambadélis. Et un partisan de Benoit Hamon.
Le PS va désormais être dirigé par une direction collégiale constituée de 28 membres, dont un noyau dur de 16 personnes, selon le vote samedi du Conseil national du parti.
Cette direction sera donc organisée autour d'un noyau dur de 16 personnes, huit femmes et huit hommes, auquel s'ajouteraient des membres de droit, des porte-parole, un conseil des territoires, selon l'entourage de Jean-Christophe Cambadélis, le patron démissionnaire.
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L'actualité des socialistes du 23 au 1er juillet (revue de presse bi-mensuelle)
Muriel Pénicaud a dévoilé ce mercredi le projet de loi d’habilitation à réformer par ordonnances le Code du travail. Les entreprises savent sur quoi elles pourront ou non négocier.On a suffisamment reproché au gouvernement de rester flou sur ses intentions pour ne pas se satisfaire d'avoir, enfin, des propositions claires sur la réforme du Code du travail. Il s'agit de « propositions que nous entendons soumettre aux partenaires sociaux », a affirmé ce mercredi Muriel Pénicaud, en dévoilant le projet de loi d'habilitation à réformer par ordonnances. « Ce ne sont pas des décisions », a-t-elle insisté.
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Benoît Hamon, invité de RTL, vendredi 7 juillet 2017
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20 minutes - Parti socialiste: «La gauche se trouve ailleurs dorénavant»
Sympathisants d’un PS en sale état, ils naviguent entre désillusions et espoir d’un renouveau…
C’est la désillusion finale et les lendemains qui déchantent pour le Parti socialiste. Jamais depuis sa création en 1969, le PS n’avait connu une défaite si cuisante à la présidentielle et aux législatives. Abîmé par l’impopularité du quinquennat Hollande, rongé par les divisions entre légitimistes et frondeurs, le parti est en lambeaux.
La démission tardive du premier secrétaire du PS, Jean-Christophe Cambadélis, les départs successifs de Valls et de Hamon, l’un pour rejoindre la majorité présidentielle, l’autre pour créer son mouvement dans l’espoir de refonder la gauche, n’ont rien arrangé
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Le Monde - Le Parti socialiste à l’heure de la refondation
Le parti se réunit samedi en conseil national. Chassé de l’Elysée après le quinquennat Hollande, réduit à une trentaine de députés à l’Assemblée, le PS d’Epinay se sait arrivé à un tournant.
Réuni en conseil national samedi 8 juillet, le Parti socialiste va se donner une nouvelle direction collégiale d’une quinzaine de membres placée sous le signe du renouvellement.
Chassé de l’Elysée après le quinquennat de François Hollande, réduit à une trentaine de députés à l’Assemblée nationale et pris en étau entre La République en marche et La France insoumise, le PS d’Epinay se sait arrivé à un tournant.
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Le JDD - Quitter ou non le PS? Les proches de Benoît Hamon refusent de choisir
En annonçant qu'il quittait le PS pour lancer son "mouvement du 1er juillet", Benoît Hamon a laissé ses amis socialistes désarçonnés. Même si ces derniers ont unanimement salué la démarche, très peu d'entre eux ont osé quitter à leur tour le parti.
"J'ai décidé de quitter le Parti socialiste." Pour les hamonistes, c'est un vrai coup de tonnerre qui s'est abattu samedi dernier sur la pelouse de Reuilly à Paris. Très peu d'entre eux avaient en effet été mis dans la confidence de la décision de Benoît Hamon de claquer la porte du Parti socialiste. Considérant que le parti où il militait depuis pourtant plus de trente ans avait "peut-être fait son temps", l'ancien candidat à la présidentielle a annoncé la création de son propre mouvement : le "mouvement du 1er juillet", sur lequel il compte bien s'appuyer pour occuper une place centrale dans la refondation de la gauche.
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