Il est en politique des règles immuables. L’une d’elle, absurde et fausse, consiste à parer le vainqueur d’une élection de toutes les qualités, faisant de sa victoire le fruit de son génie personnel. Le perdant, par effet miroir, se voit tout reprocher en bloc et le moindre de ses faits et de ses choix devient naturellement objet à controverse et à cabale. A défaut d’analyse rigoureuse et juste, tout est sujet à polémique. Benoît Hamon n’échappe pas à cette loi stérile et simplificatrice.
Lire la suite
__________
__________