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politique - Page 51

  • Réaction du Parti socialiste à la fin de l’attribution d’une couleur politique pour les candidats dans les communes de moins de 9000 habitants

    Le ministre de l’Intérieur a annoncé ce jour la fin de l’attribution d’une couleur politique pour les candidats dans les communes de moins de 9000 habitants.

    Outre le fait qu’une telle mesure est annoncée à six mois du scrutin, elle porte une atteinte lourde à la démocratie.

    Pourquoi? Tout simplement parce que les électrices et électeurs ont le droit de savoir pour qui ils votent! Le parti au pouvoir veut faire croire que les listes dans les communes de moins de 9000 habitants sont apolitiques! Billevesées!

    En 2014, pour les 8770 villes de France qui comptent entre 1000 et 9000 habitants, les villes ou des candidates et candidats avaient déclaré une étiquette politique étaient plus de 8300, 95% d’entre elles en fait!

    La moitié des Françaises et Français vit dans une commune de cette taille. L’élection municipale est l’élection qui, après l’élection présidentielle, mobilise le plus. Le gouvernement considère donc que près de 50% des électrices et électeurs ne pourraient pas voter pour des candidats à l’identité politique clairement affichée.

    Le pouvoir espère faire un coup double :

    • Faute de trouver des candidats en nombre satisfaisant, la République en Marche supprime les étiquettes politiques pour dissimuler son incapacité à se faire correctement représenter lors de la prochaine échéance électorale.
    • Et là où il en présentera, il espère, par la dissimulation, pouvoir échapper à la sanction que les électrices et électeurs s’apprêtent à lui infliger.

    En vérité, c’est assez pathétique.

    Le Parti socialiste déplore ce tour de passe-passe électoral grossier.

    Le ministre de l’intérieur aurait mieux à faire que de s’occuper d’organiser une tambouille électorale en faveur du parti qu’il dirigeait il y a peu encore. Les sujets ne manquent pas, nous lui conseillons les suivants : lutte contre le terrorisme, évolution des lois et règlements sur les sites classés SEVESO, colère justifiée des personnels…. »

  • PS - SYRIE : la menace de retrait américain appelle à un réveil de l’Union européenne

    Ces derniers jours, le président Donald Trump a ravivé sa menace émise dès décembre 2018 de retirer le millier de forces spéciales américaines déployées dans le nord-est de la Syrie. Après l’annonce d’un retrait intégral, lequel ouvrirait inévitablement la voie à l’invasion militaire turque au nom de l’obsession anti-Kurdes du président Recep Tayyip Erdogan, la Maison Blanche a finalement entamé un retrait partiel de deux postes d’observation.

    Le Parti socialiste condamne cette nouvelle démonstration de l’irresponsabilité du président américain. La cohérence d’une première puissance exige d’éviter de nouveaux drames humanitaires et l’escalade d’un conflit. La décence impose de ne pas fragiliser les seuls alliés sur qui la Coalition internationale a pu compter en Syrie dans la lutte contre l’organisation terroriste État islamique : les Forces démocratiques syriennes, dominées par la majorité kurde des Unités de protection du peuple.

    Le Parti socialiste observe par ailleurs que les présidents turc et américain semblent consciemment mettre fin au projet de patrouilles communes le long de la frontière censées garantir une « zone tampon de sécurité ». Les concessions que le président américain semble progressivement accorder aux priorités sécuritaires avancées par son homologue turc – Kurdes de Syrie et renvoi des réfugiés – sont indignes de la part de deux membres de l’OTAN.

    Ces tractations décrédibilisent l’Alliance atlantique. Elles révèlent parallèlement la faiblesse de l’Union européenne et son incapacité à assumer son rôle dans la résolution de la guerre en Syrie aux côtés de l’ONU.

    Ainsi, le Parti socialiste invite la France à faire preuve d’initiative pour contribuer à un sursaut de l’Union européenne pour qu’elle affronte les défis dans leur dimension globale afin de ne plus les subir.

  • Le Zap'Pol | 4 octobre 2019

    L'incendie à l'usine Lubrizol de Rouen, le PLF et le PLFSS, et la diffusion du discours d'Éric Zemmour sur LCI : trois sujets qui ont fait l'actualité cette semaine que Dieynaba Diop décrypte pour vous dans le #ZapPol de ce vendredi 4 octobre.

  • Conférence de presse - « Repenser la politique migratoire »

    Aujourd'hui à l'Assemblée nationale s'ouvre un débat sur la politique migratoire française. À cette occasion, Olivier Faure tenait une conférence de presse

     

  • L'actualité des socialistes du 27 septembre au 3 octobre

    CHRISTINE RENON

    Libé - Après le suicide de Christine Renon, le silence qui dérange

    Le geste de la directrice d’école a touché nombre de ses collègues, qui se sont reconnus dans son ras-le-bol et son état d’épuisement. Les syndicats enseignants ont appelé à des grèves et des rassemblements devant les rectorats.

    «Le geste désespéré de Christine, directrice de l’école Méhul à Pantin (Seine-Saint-Denis), bouleverse toute notre profession.» En quelques heures, une pétition lancée mercredi par les syndicats enseignants dépassait déjà les 73 000 signatures en fin de journée. La moitié des écoles du département devraient être fermées ce jeudi, des appels à la grève ont aussi été lancés dans d’autres : Finistère, Haute-Garonne, Haute-Corse… Ailleurs, des rassemblements sont prévus devant les rectorats «pour rendre à Christine Renon l’hommage qu’elle mérite».

    BUDGET

    BFM - Valérie Rabault (PS) dénonce les "chausse-trappes" du budget 2020

    La présidente du groupe socialiste à l'Assemblée et secrétaire de la Commission des finances épingle un budget "sans saveur" et "sans ambitions.

    LVSL - Comment la France insoumise est devenue un parti de gauche contestataire

    Après une campagne présidentielle en 2017 quasiment parfaite, les déconvenues se sont multipliées pour la France insoumise. Bien qu’une part de celles-ci puisse être imputée à des facteurs extérieurs, la réalité est que les erreurs stratégiques ont été nombreuses et qu’elles sont bien au cœur de la débâcle qui a conduit le mouvement à passer de 19,6 % des voix aux présidentielles à 6,3 % aux européennes. En cause, une vision de la politique qui relève de la guerre de mouvement permanente et d’une agressivité excessive dans le discours, notamment pendant les périodes qui se prêtaient à un récit plus consensuel et moins clivant. Analyse.

    JEUX OLYMPIQUES

    Fondation Jean Jaurès - Le budget des sports 2020 gonflé par les Jeux olympiques

    Après deux années de baisses consécutives, qui avaient provoqué la déception et l’inquiétude du mouvement sportif, le budget du ministère des Sports est annoncé à la hausse dans le projet de loi de finances 2020. Présenté le 27 septembre 2019 par la ministre Roxana Maracineanu, il passe de 525 millions d’euros en 2019 à 710,42 millions d’euros, soit une augmentation de 35,5 %. Pour Richard Bouigue et Pierre Rondeau, derrière l’annonce d’un budget « inédit » depuis 2006, se cache en fait un budget principalement gonflé par l’enveloppe des Jeux olympiques.

    WILLIAM THOMPSON

    La Vie des idées - William Thompson, pionnier du socialisme européen

    Aristocrate irlandais, économiste, philosophe et défenseur des droits des femmes, William Thompson fut l’une des grandes figures du socialisme avant Marx. Aujourd’hui négligée, sa pensée trouve des échos dans les grands débats actuels, entre critique du capitalisme et montée du féminisme.

    En 1830, le poète et auteur anglais John Minter Morgan adresse un hommage appuyé à l’un de ses contemporains et amis, le socialiste irlandais William Thompson (1775-1833) : « Thompson, négligé de tous - dont les accomplissements dépassent de loin / la portée des piètres capacités de ceux qui le critiquent ! - /, leur a appris la sagesse, car les voici désormais muets. / Mais lorsque sera passée cette plus faible génération, / Et qu’à force de lutte des vérités délivrées enfin s’élèveront / Alors, son mérite transcendant sera révélé / Et de lointaines nations, par son génie, seront illuminées » [1]. Devenu célèbre en 1824 avec son Inquiry into the Principles of Wealth [Enquête sur les principes de la distribution de la richesse], réflexion sur l’origine des inégalités économiques et sociales à l’heure du capitalisme et de l’industrialisation modernes, Thompson devient dans les années 1820 et 1830 l’une des figures centrales du premier mouvement socialiste britannique, qui se fédère alors autour de Robert Owen (1771-1858). Mais en dépit des louanges au ton prophétique que lui consacre John Minter Morgan, William Thompson demeure une figure historique relativement oubliée. La génération dont parle le poète est passée depuis fort longtemps, et bien d’autres après elle, mais on méconnaît encore son nom, sans parler du « mérite » et du « génie » qu’il lui attribuait. Pourtant, sa pensée économique et politique le place parmi les précurseurs du socialisme britannique et européen, notamment dans la constitution de la notion de plus-value, qui sera plus tard centrale à la pensée de Marx. Auprès de Robert Owen, il fut également l’un des premiers théoriciens et militants de l’économie coopérative. Enfin, sa condamnation de la condition des femmes en son temps l’impose en tant que penseur incontournable, à replacer entre Mary Wollstonecraft et John Stuart Mill dans l’histoire du féminisme britannique.

    LYON

    Lyon Capitale - Lyon : Macron met un clou dans le cercueil de l'Anneau des sciences

    Alors que la question de la construction de l'Anneau des sciences se fait de plus en plus forte à Lyon, se pose également celle de son financement. Emmanuel Macron vient de mettre un clou dans le cercueil de cette infrastructure censée boucler le périphérique de Lyon d'ici 2030, voire bien plus tard.

    L'autoroute urbaine de l'Anneau des sciences est un serpent de mer à Lyon qui fait parler de lui depuis plus de trente ans. Censé boucler le périphérique autour de 2030, ce projet a encore pris du retard et se retrouve sous le feu de nombreuses critiques. Mais au-delà de la question de sa nécessité dans un contexte où la question climatique se fait de plus en plus importante, se pose avant tout celle de son financement.

  • 3 questions à Pierre France et Antoine Vauchez

    Nous avons posés trois questions à Pierre France et Antoine Vauchez, co-auteurs du livre « Sphère publique. Intérêts privés. Enquête sur un grand brouillage » (2017).

  • Stéphane Troussel - Immigration : «Je souhaite un débat dépassionné et que le pays se décrispe»

    Stéphane Troussel, président PS du département de la Seine-Saint-Denis, était ce vendredi 4 octobre, l'invité du matin de RFI. A l'orée de l'ouverture lundi prochain, du débat sur l’immigration à l’Assemblée nationale et au Sénat, il répond aux questions de Frédéric Rivière.

  • À l’occasion du 80e congrès HLM à Paris, le Parti socialiste rappelle la nécessité de maintenir et de faire vivre le modèle français de logement social face à la privatisation à bas bruit que met en place le gouvernement

    26 septembre 2019

    Le congrès HLM est l’occasion de rappeler la mission historique des organismes HLM et la place qu’ils tiennent dans la société française. Financé avec l’épargne populaire, ce modèle permet de loger 10 millions de personnes à des loyers abordables et d’investir, chaque année, près de 17 milliards d’euros pour la rénovation ou la construction de nouveaux logements.

    Alors que la crise du logement frappe toutes les métropoles européennes et que le nombre de mal-logés alimente la crise sociale, les 4,6 millions de logements sociaux sont autant de filets de sécurité qui protègent les classes populaires et moyennes.

    Pourtant, les récentes déclarations d’amour du ministre du Logement au monde HLM masquent mal une volonté de couper les ailes à un modèle qui a fait preuve de son efficacité et que les autres pays européens commencent à copier.

    Après le choc de la baisse des APL en 2017, le vote de la bien mal nommée loi ELAN en 2018, voilà que le gouvernement commande en 2019 un rapport qui sera le prélude à une arrivée massive d’investisseurs privés.

    Nul doute que ces acteurs, attirés par l’appât du gain, auront plus en tête des objectifs de rendement plutôt que de logement !

    La financiarisation du modèle économique des organismes HLM, mise en œuvre par le gouvernement n’est qu’une tentative de privatisation qui ne dit pas son nom et dont les classes populaires et moyennes seront les premières victimes.

    Sacrifier les logements sociaux sur l’autel d’économies de bouts de chandelle nous affaiblit et nous appauvrit collectivement. Au contraire, ayons le courage de conforter le modèle français qui est au croisement des enjeux de pouvoir d’achat, de transition écologique et de développement économique.

    L’ambition de construire des logements abordables et durables ne doit pas se tarir. À Paris, à Nantes, à Rennes ou à Lille, les maires ont su faire de la politique du logement social l’une de leurs priorités. C’est à l’État de les accompagner et de soutenir les élus et les bailleurs qui, en France, considèrent que la crise du logement n’est pas une fatalité.