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politique - Page 53

  • PS - Verrerie ouvrière d'Albi - Dominique Espinalli, délégué central CGT du Tarn.

    Nous avons rencontré Dominique Espinalli, alors que nous étions à Albi pour soutenir le projet de la CGT, proposant une entrée en bourse responsable de la Verrerie ouvrière, pour contrer un rachat par un nouveau fonds de pension.

    Depuis cinq ans, la CGT Verallia dont la VOA est une filiale travaille sur un projet nommé «Jéroboan».

    L'objectif : proposer une entrée en bourse, avec une part du capital détenue par les salariés, une augmentation de la participation de la Banque publique d'investissement de 10 à 20 % et des fonds d'investissement socialement responsable pour posséder une minorité de blocage face aux nouveaux actionnaires qui vont arriver. Découvrez les explications du délégué central CGT du Tarn.

  • PS - « Regards sur l’Education 2019 » : à rebours des clichés.

    La publication 2019 de l’OCDE « Regards sur l’Education »permet de traiter objectivement trois sujets qui, parmi d’autres, font régulièrement débat dans le champ éducatif : le financement de l’Ecole, les conditions de travail des enseignants, la scolarisation en maternelle.

    Si dans le second degré les salaires des enseignants français sont sensiblement au-dessus de la moyenne de l’OCDE, à l’inverse les professeurs des écoles sont bien moins rémunérés que leurs homologues européens.

    Cet état de fait traduit à l’évidence la dévalorisation progressive et persistante du métier d’enseignant en maternelle comme en élémentaire dans notre pays. La crise du recrutement qui sévit très fortement depuis plusieurs années s’explique pour une part non négligeable par cette absence de reconnaissance financière, puissant marqueur social dans notre pays.

    Le coût salarial par élève des enseignants français confirme ce sous-investissement dans le premier degré : il est en effet de 1915 $ en France contre 2784 $ dans l’OCDE.Et plus globalement, les chiffres délivrés par le rapport soulignent très clairement ce sous-investissement français tant au collège qu’au lycée, mettant ainsi à mal le cliché régulièrement répandu et entretenu selon lequel l’éducation coûterait plus cher en France qu’ailleurs.

    La comparaison des conditions de travail des enseignants au sein de l’OCDE permet là encore de contrecarrer ce propos mille fois entendu : « les enseignants sont des privilégiés ».Bien évidemment il n’en est rien : les enseignants en France ont davantage d’heures de cours que leurs homologues européens. C’est ainsi qu’un professeur des écoles enseigne 900 heures par an au lieu de 783 heures en moyenne dans l’OCDE.

    Aux heures de cours s’ajoute également la question centrale des effectifs qui impacte durablement les conditions de travail des personnels. Dans le premier degré des écoles françaises tout d’abord, la moyenne est de 24 élèves par classe, bien supérieure à celle des pays de l’OCDE qui plafonne à 21 élèves. Mais la comparaison en collège donne le même résultat : 25 élèves par classe en France contre 23 élèves dans l’OCDE.

    Enfin, cette étude confirme le retard pris par notre pays concernant la scolarisation des enfants de moins de trois ans en maternelle, une quinzaine de pays européens ayant un meilleur taux de scolarisation des « tout-petits ».

    Alors même que toutes les études démontrent combien la scolarisation des enfants de moins de trois ans constitue un levier particulièrement efficace dans la lutte contre les inégalités, sa stagnation dans notre pays –voire sa régression dans des départements comme celui de la Seine-Saint-Denis- inquiète au plus haut point.

    Et face à un ministre de l’Education nationale pour qui la scolarisation en maternelle avant trois ans ne constitue pas une priorité –elle n’apparaît pas dans la loi « Pour une Ecole de la confiance »-, le modèle français se trouve aujourd’hui largement remis en cause et , de fait, déclassé.

    Au final, cette étude vient à point nommé rappeler combien nos enseignants ne peuvent en aucune manière être considérés comme des « privilégiés » mais de surcroît, cette édition 2019 pointe les faiblesses et les retards de notre Ecole républicaine comparée à nos homologues européens.

    Si l’éducation a un coût, elle reste d’abord et avant tout un investissement dans notre jeunesse et par conséquent un investissement dans l’avenir de notre pays.

  • L'Invité d'Hubert Coudurier : Bernard Poignant

    L'ancien maire de Quimper et conseiller de François Hollande Bernard Poignant était cette semaine l'invité d'Hubert Coudurier sur Tébéo. Il y défend notamment le bilan de l'ancien président, malmené ces dernières semaines

  • PS - Loi Mobilités : le Parti socialiste demande le retrait de l’article 20 écrit par les lobbies et de véritables droits pour les travailleurs « ubérisés »

    Les discussions parlementaires sur la loi d’orientation des mobilités (LOM) doivent reprendre mardi 10 septembre à l’Assemblée nationale ; le même jour, l’Institut Montaigne présentera à nouveau son rapport consacré aux travailleurs des plateformes. Mais les révélations de l’hebdomadaire Marianne ont jeté le trouble sur les intentions réelles de ce texte.

    Selon Marianne, son principal auteur a été jusqu’en 2018 responsable des relations publiques de la plateforme de livraison de repas Stuart et le rapport a très largement inspiré le nouvel article 20 de la loi, rédigé avec l’encre des lobbyistes de l’assurance et des dirigeants desdites plateformes.

    Sous couvert de garantir de nouveaux droits à ces travailleurs ubérisés à travers des « chartes de bonnes conduites » facultatives, cet article vise en réalité à protéger les plateformes contre le risque d’une requalification en contrat de travail : le gouvernement ayant clairement choisi de protéger ces entreprises plutôt que leurs travailleurs !

    Au regard du contenu et des conditions de rédaction de cet article, le Parti socialiste demande son retrait immédiat et le retour à des discussions et négociations permettant de faire émerger un texte spécifique plus équilibré et donc plus favorable aux travailleurs.

    Le Parti socialiste appelle à des mesures d’urgence visant à garantir aux travailleurs des plateformes une rémunération minimale et décente de leur travail (sur la base du Smic), un socle de protection sociale et davantage de sécurité dans leur relation à la plateforme (préavis de cessation d’activité et dialogue social). Nous demandons également de nouvelles mesures pour lutter contre le recours aux faux indépendants, notamment par le biais d’une régulation accrue du statut d’auto-entrepreneur.

    Le développement de l’économie numérique peut et doit se réaliser sans engendrer un nouveau sous-prolétariat du XXIe siècle et constituer ainsi un cheval de Troie dans notre modèle social.

  • Sélection des élites : agir contre les déterminismes sociaux [Najat Vallaud-Belkacem]

    Xerfi Canal a reçu Najat Vallaud-Belkacem, Directrice générale « Global Affairs » d’Ipsos group, Directrice de la collection «Raison de plus» chez Fayard et Professeur associée à Sciences Po, ancienne Ministre de l’Education nationale, de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, ancienne Ministre des Droits des femmes, de la Ville, de la Jeunesse et des Sports, pour parler de l'ascenseur social.

  • PS - Soutien aux mobilisations citoyennes pour défendre les droits du Parlement britannique

    Le Parti socialiste apporte son entier soutien aux forces citoyennes et politiques mobilisées au Royaume-Uni face au coup de force de Boris Johnson contre les droits du Parlement britannique et, en premier lieu, son soutien à ses camarades travaillistes qui sont à la pointe de ce combat.

    Pour les socialistes, il s’agit d’un coup de force antiparlementaire, l’un des premiers actes d’un premier ministre qui signale ainsi qu’il est minoritaire dans son pays et dans son parti. On ne doit pas laisser Boris Johnson engager une sortie à marche forcée de l’Union européenne.

    D’ailleurs, le Parlement britannique ne s’est pas laissé museler et il a fait prévaloir la démocratie sur l’autoritarisme.

    Ainsi le Brexit, qui débuta par les mensonges des europhobes de Nigel Farage, se poursuit-il par les atteintes à la démocratie des conservateurs de Boris Johnson ; le Brexit se révèle être une impasse diplomatique, un danger social et une crise politique.

    Plus que jamais le peuple britannique et ses représentants doivent garder la maîtrise de leur destin et le droit de décider du principe et des modalités du Brexit.