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politique - Page 14

  • L'Humanité - Boris Vallaud (PS) : « N’infligeons pas des défaites à nos propres principes »

    Face à un gouvernement peu à l’écoute de l’opposition et qui a « un problème avec les libertés publiques », le porte-parole du Parti socialiste, Boris Vallaud, insiste sur la nécessité de discuter des sujets qui fâchent pour bâtir une alliance. Entretien.

    Soutenez-vous le projet de loi contesté du gouvernement pour lutter contre les « séparatismes », qui a donné lieu à plusieurs manifestations ce week-end ?

    Boris Vallaud Ce texte appelle un examen exigeant et vigilant parce qu’il touche à un grand nombre de nos libertés constitutionnellement garanties : liberté de culte, de réunion, d’entreprendre, de la presse, du mariage, de l’enseignement… Tout ça n’est pas une paille ! Il faut une juste proportion entre les objectifs poursuivis et les mesures proposées et, de ce point de vue, deux questions se posent. Premièrement, quel est l’objet véritable de la loi : lutter contre les séparatismes ? Renforcer la laïcité ? Renforcer les principes républicains ?

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  • PS - Pour une réouverture responsable, négociée et différenciée des lieux de culture

    Olivier Faure, Premier secrétaire du Parti socialiste

    Sylvie Robert, secrétaire nationale aux Relations avec le monde culturel et artistique

    Olivier Bianchi, secrétaire national à la Culture

    Clément Sapin, délégué national à la Culture
     

    Aujourd’hui, Olivier Faure, Premier secrétaire, Clément Sapin, délégué national à la culture, Sylvie Robert et David Assouline, sénateurs, étaient à la Bastille aux côtés des artistes, professionnel·e·s de la culture, élu·e·s, pour manifester contre la décision du gouvernement de ne pas autoriser la réouverture des lieux culturels au public.

    Pourtant, l’espoir suscité était grand, tant pour le monde culturel que pour la population.

    Tout d’abord, nous ne pouvons que dénoncer le mépris montré par le gouvernement vis-à-vis des artistes, équipes et intermittents. Comme précédemment, aucun contact préalable n’a été pris avec leurs représentants pour leur annoncer ce revirement brutal. La sanction, improvisée, est tombée comme un couperet. Quand on sait tout le travail réalisé pour élaborer des protocoles sanitaires renforcés, souvent reconnus comme exemplaires par les autorités de l’État, le sentiment de frustration et d’exaspération qui traverse le monde de la culture s’avère compréhensible et légitime.

    Surtout, il est difficile de ne pas pointer les incohérences du gouvernement. Notre priorité politique demeure évidemment la résolution de la crise sanitaire et la santé des Français. Mais nous constatons tous que le brassage de population est toléré, voire encouragé, dans de multiples lieux. C’est pourquoi, aux fermetures drastiques et aux ouvertures débridées, nous prônons les ouvertures raisonnables, dans un esprit de concertation avec les professionnels et de responsabilité. Nous ne voulons aucunement opposer les uns et les autres, mais nous voulons des mesures justes et équitables pour tous, y compris pour le secteur culturel qui ne mérite aucunement ce qui s’apparente à une punition collective alors qu’il contribue largement à la création de richesse et d’emplois dans notre pays.

    Aujourd’hui, nous craignons que l’imposition générale de mesures de fermeture, sans discernement, ne porte un coup fatal à de nombreux lieux de diffusion, festivals et compagnies. Car la culture a besoin d’aides financières, bien sûr, mais elle a surtout besoin de liberté, d’échanges avec le public, d’émotions et de confrontations pour maintenir sa vigueur. Son fonctionnement étant intrinsèquement fondé sur l’anticipation et la programmation, elle a aussi besoin d’une forme de visibilité. Si l’exercice est complexifié par la crise, il n’en est pas moins impossible : c’est l’intérêt des négociations liées aux protocoles renforcés.

    La mise sous cloche sine die des lieux de culture ouverts au public devient désormais dramatique et entraînera un appauvrissement sans précédent de la vitalité artistique et culturelle en France. C’est aussi une privation amère pour des millions de Françaises et de Français.

    Enfin, nous pensons qu’il ne revient nullement au gouvernement de décréter ce qui est essentiel pour tout un chacun. Aucune crise n’impose ce dépassement. Et nous pensons que si la culture et tous ceux qui la font vivre ne sont pas plus essentiels que d’autres, ils ne le sont certainement pas moins. Nous défendons la culture, car aujourd’hui, les choix du gouvernement traduisent un projet politique et sociétal uniquement fondé sur le consumérisme et la réouverture arbitraire de lieux qui lui seraient plus légitimes. Ce n’est pas notre vision, ce n’est pas notre projet politique.

    Pour tout cela, Monsieur le Président, Monsieur le Premier Ministre, Madame la Ministre de la Culture, nous vous demandons, avec les artistes, les professionnel·e·s de la culture et avec des millions de Françaises et de Français, la réouverture responsable, négociée et différenciée des lieux de culture ouverts au public.

     

    Mardi 15 décembre 2020

  • Bernard Jomier (PS) sur les pressions exercées par Jérôme Salomon : "Un acte grave"

    Sur la question du faible stock de masques avant la crise, la commission d’enquête du Sénat sur le Covid-19 charge clairement Jérôme Salomon, directeur général de la santé. Bien qu’alerté en 2018, il a choisi de ne pas reconstituer ces stocks, sans en informer l’ex-ministre Agnès Buzyn. Il a aussi fait « modifier a posteriori les conclusions d’un rapport d’expert » qui aurait contredit sa décision.

  • Corinne Narassiguin ⎟Matinale de RFI

    Ce matin, Corinne Narassiguin était l'invitée de RFI Matin pour parler du déplacement du Premier secrétaire Olivier Faure au Haut-Karabakh suite aux conflits entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan ainsi que de l'évolution de la crise sanitaire. 

  • Le Figaro - Candidature d'Hidalgo en 2022 : «C'est une idée intéressante», affirme son premier adjoint

    Le bras droit de la maire de Paris estime que l'élue socialiste a «toutes les compétences» pour être candidate à la présidentielle. Il annonce une décision «au printemps ou à la rentrée» 2021.

    «Paris me comble. Je ne serai pas candidate à la présidentielle». Qu'elle semble loin, cette déclaration d'amour d'Anne Hidalgo à la capitale, formulée dans une interview au Figaro en pleine campagne municipale.

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  • 20 minutes - Revenu universel : Des départements socialistes demandent un revenu de base « dès aujourd’hui »

    ALLOCATION L’Assemblée nationale a voté pour un débat, mais les présidents socialistes de 24 départements veulent des actes

    Vingt-quatre départements socialistes ont demandé samedi, dans une lettre ouverte aux parlementaires, une « généralisation dès aujourd’hui » du revenu de base alors que l’Assemblée nationale s’est prononcée jeudi pour ouvrir un débat sur un mécanisme de revenu minimum universel. « Nous pourrions dès aujourd’hui envisager une généralisation afin de répondre à la crise inédite que nous traversons, plutôt que d’engager un débat national », écrivent les signataires, sous l’égide du président (PS) de la Gironde Jean-Luc Gleyze.

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  • Le Monde, Grégoire Biseau - Le Parti socialiste doit-il être rebaptisé

    En pleine refonte de sa formation, Olivier Faure, le premier secrétaire du PS, n’exclut pas d’en changer le nom. Une des conditions d’un éventuel succès de la gauche en 2022 ? Arguments et contre-arguments pour un débat de soirée.

    L’argument de circonstance

    Dans la perspective de la présidentielle de 2022 et d’une éventuelle candidature unique de toute la gauche, Olivier Faure, le premier secrétaire du Parti socialiste, vient de lancer un double chantier : redéfinir un projet programmatique et refonder la gouvernance du PS. Il a précisé que tout était désormais sur la table. Or quoi de mieux que de changer de nom pour signifier que tout change ? D’ailleurs, à l’Assemblée, le groupe PS s’appelle déjà « Nouvelle Gauche ».

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    Le Monde, 2 décembre 2014, Changer le nom du PS, c’est le couper de son histoire et le fragiliser, par Michel Rocard

    Aux prises avec une grave crise, le Parti socialiste ne doit pas pour autant se renier. Il doit au contraire revenir à ses fondamentaux, concilier la recherche d’une plus grande liberté et celle d’une plus grande justice sociale.

    Le Parti socialiste (PS) vit l’une des crises les plus profondes de sa longue histoire. Pourtant, quel paradoxe. Né du refus de la cruauté inhérente au capitalisme, ce parti s’est formé autour de la certitude longtemps affirmée, puis oubliée sans être pour autant démentie, que le capitalisme était caractérisé par une instabilité structurelle qui finirait par l’emporter. Or le capitalisme est toujours là.

  • Le Vent se lève - Olivier Faure : « Je veux permettre la réaffirmation du Parti socialiste et du socialisme »

    Le Parti socialiste vit un moment important de son histoire. Il sort d’une crise violente qui a changé son rôle au sein des forces de gauche. Pour la première fois depuis de nombreuses années, il pourrait ne pas y avoir de candidature socialiste à l’élection présidentielle. Nous avons souhaité rencontrer Olivier Faure afin de l’interroger sur l’actualité de son mouvement, son rapport à l’écologie et aux transformations idéologiques et culturelles qui sont en cours. Entretien réalisé par Lenny Benbara et retranscrit par Dany Meyniel.

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  • Arnaud MONTEBOURG : « La France est sur le porte-bagages de la BMW de Mme Merkel »