L’argument de circonstance
Dans la perspective de la présidentielle de 2022 et d’une éventuelle candidature unique de toute la gauche, Olivier Faure, le premier secrétaire du Parti socialiste, vient de lancer un double chantier : redéfinir un projet programmatique et refonder la gouvernance du PS. Il a précisé que tout était désormais sur la table. Or quoi de mieux que de changer de nom pour signifier que tout change ? D’ailleurs, à l’Assemblée, le groupe PS s’appelle déjà « Nouvelle Gauche ».
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Aux prises avec une grave crise, le Parti socialiste ne doit pas pour autant se renier. Il doit au contraire revenir à ses fondamentaux, concilier la recherche d’une plus grande liberté et celle d’une plus grande justice sociale.
Le Parti socialiste (PS) vit l’une des crises les plus profondes de sa longue histoire. Pourtant, quel paradoxe. Né du refus de la cruauté inhérente au capitalisme, ce parti s’est formé autour de la certitude longtemps affirmée, puis oubliée sans être pour autant démentie, que le capitalisme était caractérisé par une instabilité structurelle qui finirait par l’emporter. Or le capitalisme est toujours là.