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  • L'actualité des socialistes du 12 au 17 mars

    Libé - Au lancement du «Printemps républicain» : «N'ayez pas peur du mot "islamophobe"»

    Les tenants d'une ligne ferme en matière de laïcité à gauche ont lancé leur mouvement dimanche à Paris. De Richard Malka à Gilles Kepel, de Fadela Amara à Fleur Pellerin, ils étaient quelque 500 élus, journalistes, intellectuels, voire ex-ministres dans la salle surchauffée de la Bellevilloise.

    Le Figaro - Le «Printemps républicain» veut remettre la laïcité au cœur de la gauche

    Un mouvement citoyen rassemblant plusieurs personnalités de gauche se lance ce dimanche à la Bellevilloise. Il ambitionne de défendre la « laïcité » et le pacte républicain.

    A LA UNE

    Marianne - Elisabeth Badinter : "Ce qui pèse, dans la France actuelle, c’est l’intimidation des extrêmes"

    Des personnalités de gauche publient dans "Marianne" en kiosques cette semaine un manifeste pour un Printemps républicain. Parmi elles, la philosophe Elisabeth Badinter nous explique pourquoi elle l'a signé et pourquoi, selon elle, les valeurs républicaines dont la laïcité sont aujourd'hui menacées.

    Le Figaro - Hollande, Cambadélis et la primaire à gauche : des militants désespérés pour un PS laminé

    FIGAROVOX/ENTRETIEN - Jean-Christophe Cambadélis a évoqué la possibilité que les cadres du Parti socialiste puissent choisir ou non que François Hollande se représente à la présidentielle de 2017. Un signe de la décomposition accélérée du PS et de la crise d'autorité que traverse la président.

    Laurent Bouvet est professeur de science politique à l'UVSQ-Paris Saclay. Son dernier ouvrage, L'insécurité culturelle, est paru chez Fayard.

    Les signes de la perte d'autorité du président de la République - une autorité conférée par le suffrage universel et la fonction elle-même - sont multiples. A l'intérieur même du gouvernement, les ministres se contredisent sur différents sujets, sans qu'il y ait la moindre sanction. On ne sait jamais qui exprime finalement la position officielle du gouvernement et du président. Les ministres eux-mêmes souffrent de cette incertitude. Dans le PS, les critiques contre le président de la République sont à la fois publiques et virulentes comme jamais elles l'ont été par le passé. Les débats sur la déchéance de la nationalité puis aujourd'hui sur la réforme du code du travail ont achevé de couper le lien entre toute une partie du PS et celui qu'ils ont fait élire en 2012.

    PRIMAIRES

    Le Point - Filippetti accuse la direction du PS de bloquer la primaire

    L'ancienne ministre de la Culture estime que François Hollande peut tout à fait être chef de l'État et candidat à la primaire pour la présidentielle.

    La direction du PS tente de « bloquer (le) processus » de la primaire, accuse Aurélie Filippetti, l'ancienne ministre de la Culture. Or, selon elle, ce serait la seule garantie de ne pas « avoir à choisir l'année prochaine entre la droite et le FN ». « Tout est fait au niveau de la direction du PS pour bloquer ce processus », a affirmé la députée de Moselle dans un entretien au Républicain lorrain.

    Thomas Piketty - Primaires: à quoi joue Cambadélis?

    Sur la question des primaires, il devient de plus en plus difficile de comprendre ce que souhaite vraiment Jean-Christophe Cambadélis. Après avoir déclaré qu'il soutenait l'organisation de primaires, comme d'ailleurs les statuts du PS l'y obligent, il a mis une série de conditions visant à torpiller le processus.

    Il a commencé par annoncer qu'il faudrait une candidature unique issue du PS, sans réaliser apparemment qu'il n'était pas facile de débattre tout seul, et que les électeurs resteront chez eux face à une telle mascarade. De nombreux responsables PS ont protesté, mais on ne sait toujours pas si la direction du parti a finalement renoncé à cette exigence.

    Libé - Candidature de Hollande : l'appel de Cambadélis divise la gauche

    Le premier secrétaire du PS a appelé les dirigeants du parti à se prononcer pour ou contre la candidature de François Hollande pour la présidentielle.
    «Le problème n’est pas de savoir si François Hollande est candidat ou pas, c’est de savoir si les dirigeants du Parti socialiste sont pour qu’il soit candidat ou pas.» Vendredi matin sur iTélé, Jean-Christophe Cambadélis a appelé à plus de clarté dans la course socialiste à la présidentielle, tentant d’imposer la candidature du président sortant aux socialistes. «Maintenant la question que je vais poser à chaque dirigeant du Parti socialiste, c’est "êtes-vous favorable à la candidature de François Hollande ?"», a lâché le premier secrétaire du Parti socialiste.

    ECONOMIE

    La Tribune - Pour une relance de la demande

    La politique monétaire montre ses limites. Pour sortir l'Europe du marasme, une relance de la demande par l'investissement est nécessaire. Par Sébastien Charles (Université Paris 8, LED), Thomas Dallery (Université du Littoral Côte d'Opale, CLERSE) et Jonathan Marie (Université Paris 13, CEPN)

    L'OCDE, dans son dernier rapport du 18 février 2016 , plaide ouvertement pour une politique de relance par la demande. La dépense publique étant de plus en plus conspuée et inlassablement rendue responsable, avec le coût du travail, de la crise déclenchée, en réalité, par l'endettement privé, on se demande bien ce qui a pu traverser l'esprit de Catherine Mann. L'économiste en chef de l'institution propose ce que les économistes appellent une politique de relance keynésienne. En lisant les prévisions de croissance de l'économie mondiale pour l'année en cours on comprend aisément. En effet, on constate qu'elles ont été rabaissées par rapport à celles de novembre 2015...elles-mêmes diminuées par rapport à celle de septembre. Après un rapide travail d'exhumation des prévisions de juin, on saisit qu'il y a véritablement de quoi s'inquiéter. Ainsi, en l'espace de huit mois, nous sommes passés d'une croissance attendue du PIB mondial de 3.8% à 3% pour 2016. Hormis l'Inde, qui fait figure d'exception, tous les pays sont concernés par ce ralentissement marqué à commencer par la France.

    Le Monde - Croissance française : les trois raisons de se réjouir

    Ralentissement de la locomotive chinoise, interrogations sur la croissance américaine… Alors que depuis le début de l’année, les nuages se sont amoncelés sur l’économie mondiale, les économistes de l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) ont livré, jeudi 17 mars, un éclairage résolument optimiste sur la situation française.

    L'Humanité - Sommes-nous guettés par une crise financière majeure ?

    Avec Henri Sterdyniak, économiste à l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE), Yves Dimicoli, commission économique du PCF et Jean-Marie Harribey, maître de conférences en économie.

    LAICITE

    Marianne - Amine El-Khatmi : "Au PS, la laïcité est un véritable tabou"

    Amine El Khatmi, maire-adjoint socialiste d'Avignon, est l'un des initiateurs du manifeste pour un Printemps républicain. Pour ce jeune élu, il y a urgence à "s'organiser concrètement pour mener ce combat de la laïcité" face à la montée en puissance des attaques contre les principes républicains.

    Marianne. — Comment est née l'idée de ce Printemps républicain dont vous êtes l'un des initiateurs ?

    Amine El Khatmi. — On a assisté, durant ces derniers mois, à des débats publics de plus en plus tendus notamment autour de l'Observatoire de la laïcité. Et certains d'entre nous qui prenions part à ces échanges se sont fait violemment attaquer par des gens qui semblaient très bien organisés. Or nous, face à cela, nous étions éparpillés. Nous n'avions que notre bonne volonté, nous qui défendons la laïcité. C'est de ce constat-là que avons décidé de nous rassembler, de nous organiser concrètement pour mener ce combat de la laïcité. Et comme les partis politiques ont failli sur ce terrain, qu'ils ne veulent pas mener cette bataille, il fallait créer une structure de riposte. Il y a aussi cette attente chez nos concitoyens. Je reçois depuis plusieurs semaines des centaines de courriers de personnes qui expliquent qu'elles sont en total accord avec le combat que nous menons mais que malheureusement, faute de structure, elles se sentent bien seules. C'est la raison même du Printemps républicain.

    GILLES KEPEL

    Libé - «Radicalisations» et «islamophobie» : le roi est nu

    Par Gilles Kepel, Professeur des universités, Sciences-Po - Ecole normale supérieure (dernier ouvrage paru : «Terreur dans l’Hexagone, genèse du djihad français», éd. Gallimard, 2015, 352 pp., 21 €) et Bernard Rougier, Professeur des universités Sorbonne-Nouvelle
     
    Le succès du slogan «Islamisation de la radicalité» et le refus des chercheurs, par peur d’être soupçonnés d’islamophobie, d’analyser la spécificité du jihadisme confortent la doxa médiatico-politicienne dans son ignorance de la réalité sociale et son arrogance intellectuelle.
     
    L'Humanité - Gilles Kepel « L’émergence du salafisme est un signe des failles de notre société »
     
    Spécialiste de l’islam et du monde arabe contemporain, auteur de Terreur dans l’Hexagone (1), Gilles Kepel décrypte ce qu’il nomme la « troisième génération du djihad français ». Celle que les penseurs islamistes travaillent au corps pour commettre des attentats en France et, ainsi, déclencher la guerre civile au moment où la montée de l’extrême droite renforce la polarisation de la société.
     
    DEMOCRATIE

    Reporterre - Non candidat, Super Châtaigne veut le retour de la démocratie

    Les promoteurs d’initiatives pour redonner le pouvoir aux citoyens se sont retrouvés en Ardèche. But : se fédérer pour ouvrir le système politique bloqué par les partis. Pour accompagner leur démarche, Super Châtaigne, né en 2013, se veut non candidat à l’élection présidentielle !

    Marianne - Les "sans-parti" s'uniront-ils ?

    Comment répondre à la crise démocratique qui traverse notre pays et imaginer de nouvelles formes d'organisation politique ? Un candidat hors parti peut-il émerger pour 2017 ? C'est à ces questions que les participants de cette Rencontre citoyenne de Vogüé dans l'Ardèche, près d'Aubenas, le 5 et 6 mars, vont tenter de répondre. Ancien militant ou pas, de gauche, de droite ou du centre, membre de la société civile la plupart, qui ont tous en tête le rejet toujours plus grand de la politique par les Français mais qui ne souhaitent pas pour autant baisser les bras.

    Francetvinfo - Complément d'enquête. Podemos à la mairie de Madrid, ça change quoi

    Quand Podemos est au pouvoir, comme à Madrid, qu'est-ce que ça change concrètement ? Rencontre avec Pablo Soto, le "geek" du parti radical espagnol dans cet extrait de "Complément d'enquête", et retour sur le projet participatif de réhabilitation de la place d'Espagne.

    La Gazette des Communes - Des communes s’allient pour réinventer la citoyenneté

    L'Odas organisait, mercredi 16 mars 2016, une rencontre des communes autour de la Journée citoyenne au Sénat. L'objectif de cette journée était de trouver les solutions pour promouvoir la multiplication de cette initiative dans toute la France.

    Localtis - Trophées de la participation : des collectivités distinguées

    Des trophées de la participation et de la concertation ont été remis, le 14 mars 2016, à des collectivités, des associations et des entreprises. Les projets lauréats illustrent la diversité des voies empruntées, localement, pour impliquer les habitants dans des projets d'intérêt général.

    TAFTA

    Paul Alliès - Les entreprises contre les Etats: un droit inacceptable

    Même amendé, le mécanisme qui permettrait aux entreprises étrangères de porter plainte contre un État quand elles estiment qu’il a failli aux engagements pris dans un traité d’investissement est illégitime, estime le collectif de juristes qui signe ce texte paru dans La Croix le 10 mars.
     
    INEGALITES
     
     
    Le mouvement de lutte pour l’égalité entre les femmes et les hommes néglige trop souvent la question des inégalités sociales. Il faut défendre la parité, tout en luttant contre la précarité. Le point de vue de Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités.

    Le débat sur les inégalités femmes-hommes occupe l’espace médiatique. Différents groupes de pression militent pour défendre la condition féminine. Le « féminisme » est de moins en moins méprisé, comme il a pu l’être dans les années 1990 et 2000. Un « Haut conseil » est même chargé de veiller à l’égalité entre les sexes. Faute d’associer le combat pour les droits des femmes à la lutte contre les inégalités sociales, une partie de ce mouvement oublie l’essentiel de ce qui, aujourd’hui, pénalise les femmes, comme les hommes : la domination d’une partie de la société sur une autre, les inégalités sociales.

    ELECTIONS

    Le Monde, Les décodeurs - Les législatives partielles, désastres à répétition pour le PS

    C’est un nouveau signal – attendu – de l’impopularité du gouvernement : la gauche a été éliminée dès le premier tour dans deux des trois élections législatives partielles organisées dimanche 13 mars. Elle ne pourra qu’arbitrer les duels entre Les Républicains et le Front national, qui se tiendront le 20 mars dans l’Aisne et dans le Nord, tandis qu’elle ne fera que de la figuration face à un candidat de droite, qui a frôlé la majorité absolue (46,05 %), dans les Yvelines.

    LOI TRAVAIL

    VousNousIls - Loi travail: Hamon (PS) appelle à poursuivre la mobilisation

    Le député PS et porte-voix de l’aile gauche du Parti socialiste, Benoît Hamon, a jugé mardi « notables mais insuffisantes » les modifications au projet de réforme du Code du Travail et appelé à la poursuite de la « mobilisation ».

    Le Point - Loi travail : les députés PS satisfaits des évolutions du texte

    Majoritairement "plutôt satisfaits" des évolutions, ils entendent tout de même faire évoluer le texte lors du débat parlementaire.

    Les députés PS, très critiques contre le projet de loi sur la réforme du droit du travail il y a quelques jours, se sont dits majoritairement "plutôt satisfaits" des évolutions lors de leur séminaire lundi soir, même s'ils entendent encore faire évoluer le texte lors du débat parlementaire. Comme la semaine précédente, le Premier ministre, venu avec la ministre du Travail Myriam El Khomri et le ministre de l'Économie Emmanuel Macron, s'est réuni avec une quarantaine de députés PS, dans "une atmosphère plus calme" après les modifications annoncées pendant la journée. "Cela va mieux", a-t-on pu entendre de la part de députés situés au centre du groupe. "La majorité du groupe est satisfaite", a expliqué une participante.

    Europe 1 - Lienemann (PS) sur la loi Travail : "un mauvais texte"

    Malgré les concessions du gouvernement, le projet de loi de réforme du droit du Travail ne fait toujours pas l’unanimité au sein de la majorité. Marie-Noëlle Lienemann, sénatrice PS de Paris, a ainsi vivement critiqué le texte. "Je reste convaincu que ce texte est un mauvais texte, et qu’il serait préférable que le gouvernement le retire", a déclaré l'une des "frondeuses" du PS, lundi soir sur Europe 1.

    Le Figaro - Loi El Khomri : le frondeur PS Christian Paul charge l'exécutif

    Haro sur l'exécutif: invité de LCI, le socialiste Christian Paul, chef de file des frondeurs, a jugé que François Hollande et Manuel Valls n'ont plus «aucun soutien populaire», ni «base électorale». Alors que le PS a été éliminé dans deux des législatives partielles de dimanche et est en position défavorable dans la troisième, l'élu de la Nièvre a imputé une part de cet échec à la politique gouvernementale.

    DECHEANCE DE NATIONALITE

    Le Monde - Déchéance de nationalité : le Sénat vote un texte différent de l’Assemblée

    Cette fois, il n’y a plus de doute : le principe de la déchéance de nationalité ne sera pas inscrit dans la Constitution. En adoptant, jeudi 17 mars, une version de cette mesure radicalement différente de celle votée à l’Assemblée, le Sénat a mis fin à un suspens qui n’en était plus vraiment un.
     
    ALLIANCE POPULAIRE

    France Info - Cambadélis lancera son "alliance populaire" le 14 avril

    Jean-Christophe Cambadélis va réunir une centaine de personnalités dans un café le 14 avril prochain pour lancer ce nouveau mouvement. Le premier secrétaire du PS a annoncé la création de cette "grande alliance populaire" au lendemain de l’échec des régionales. L’objectif? Arriver à "dépasser" le PS et à réunir toutes les forces de gauche en vue de la présidentielle de 2017. Le problème c’est que l’idée ne séduit pas grand monde.

  • Complément d'enquête. Podemos à la mairie de Madrid, ça change quoi ?


    Complément d'enquête. Podemos à la mairie de Madrid, ça change quoi ?

  • L'actualité des socialistes du 19 décembre au 3 janvier (mise à jour)

    A la une

    RFI - François Hollande: terrorisme et chômage les défis de 2016

    Le président François Hollande a présenté pour la quatrième fois ses vœux aux Français ce jeudi soir à 20h (heure de Paris), diffusés en direct sur RFI. Une allocution d’une petite dizaine de minutes au terme d’une année marquée par le terrorisme. L'année 2016 sera marquée par la menace terroriste et la lutte contre le chômage, a déclaré François Hollande

    LCP - Pour 2016, Cambadélis souhaite que le PS "se dépasse" et que la gauche se rassemble

    Complètement silencieux depuis que le président François Hollande a confirmé le 23 décembre que la possibilité de déchoir de sa nationalité un binational né Français convaincu de terrorisme serait inscrite dans sa révision constitutionnelle, M. Cambadélis n’aborde pas cette question dans une vidéo de voeux mise en ligne vendredi.

    1er et 2 janvier

    FranceTvinfo - 2015 : l'année de la métamorphose pour l'image de François Hollande

    Après les attentats, le président s'est mué en véritable chef de guerre. Mais il lui reste encore la question du chômage à régler.

    Libé - Élus de gauche contre la déchéance

    Ils l'ont dit

    Le 23 décembre, le Premier ministre Manuel Valls a confirmé que l'extension de la déchéance de nationalité à tous les binationaux figurerait bien dans la réforme constitutionnelle présentée aux parlementaires en février. Cette annonce a irrité de nombreux élus de gauche et écologistes.

    La Croix - Opposés à la déchéance, Hidalgo et Mignard proposent l'indignité nationale

    La maire PS de Paris, Anne Hidalgo, et l'avocat Jean-Pierre Mignard, proche de François Hollande, ont dénoncé mercredi "l'inégalitaire" déchéance de nationalité pour les binationaux jugés coupables de terrorisme, à laquelle ils veulent substituer "l'égalitaire" indignité nationale

    RTL - Déchéance de nationalité : "C'est une reconnaissance glorieuse du combat des jihadistes", dit le porte-parole du PS

    INVITÉ RTL - Olivier Faure, député socialiste de Seine-et-Marne, estime que la déchéance de nationalité est "un contresens" et une mesure "impraticable".

    30 et 31 décembre

    Le Point - Macron dérange le PS, mais pas les Français

    VIDÉO. Selon un sondage Ipsos pour "Le Point", l'opinion approuve ses propositions. 31 % des sondés pensent qu'il ferait un bon président.

    Boursorama - Quilès (ex-ministre PS): "Réformez, sans toucher la Constitution"

    L'ancien ministre socialiste Paul Quilès a proposé mercredi une "voie de sortie" au Président Hollande dans "l'imbroglio" sur la déchéance de nationalité, en passant par une réforme "sans toucher à la Constitution".

    Dans une "adresse" au président de la République, M. Quilès, qui occupa plusieurs postes de ministre sous François Mitterrand, dont ceux de l'Intérieur et de la Défense, propose que "sans modifier la Constitution ni remettre en cause le droit du sol, le Parlement réécrive l'article 23-7 du code civil, afin de l’adapter aux besoins actuels de la lutte contre le terrorisme et à la sécurité des citoyens."

    Le Parisien - Déchéance de nationalité : Hollande lâché par ses fidèles

    Déchéance de la nationalité. Très critiqué à gauche, le texte de loi visant les binationaux condamnés pour terrorisme divise jusqu'au cercle le plus rapproché du chef de l'Etat.

     
    Pas un mot. Rien. Le Parti socialiste se déchire et son premier secrétaire est aux abonnés absents. Aucune nouvelle de Jean-Christophe Cambadélis. Même pas un signe sur les ondes ou sur la Toile depuis le 23 décembre, jour de l’annonce du gouvernement d’inscrire l’extension de la déchéance de nationalité pour les binationaux nés français et reconnus coupables de faits de terrorisme. Et ça commence à se voir.
    Amendement sur la CSG, critiques sur la déchéance de nationalité, réticence face à la réforme territoriale et la réforme du collège... Depuis qu’il a quitté Matignon, l'ancien Premier ministre a multiplié les piques contre le gouvernement.
     
     
    Le Conseil constitutionnel juge non conforme l'exclusion des travailleurs non-salariés du dispositif.

    France Info - Christian Paul (PS) : "Nos valeurs, meilleures armes contre le terrorisme"

    Le député PS de la Nièvre et porte-voix des frondeurs s'oppose au Premier ministre sur la question de la déchéance de nationalité. Une disposition qu'il est, selon lui, doit être "abandonnée en urgence".

    Christian Paul, député PS de la Nièvre, était l'invité de France Info ce lundi. Le chef de file des "frondeurs" a expliqué pourquoi il s'oppose à la déchéance de nationalité pour les binationaux nés Français et condamnés pour terrorisme, une disposition voulue par l'exécutif.

    Public Sénat - Paul (PS): "irresponsable" de maintenir le projet sur la déchéance de nationalité

    Christian Paul, député PS et chef de file des "frondeurs", a jugé "irresponsable" de maintenir le projet d'élargir la déchéance de nationalité aux binationaux nés Français et condamnés pour terrorisme, un symbole qui s'adresse "de façon malsaine" à tous les binationaux selon lui.

    Le Figaro - Déchéance de la nationalité: au PS, les frondeurs craignent la déstabilisation de la gauche

    Le flux des opposants à la déchéance de nationalité ne tarit pas. Il se renforce même chaque jour un peu plus, au grand regret de l'exécutif. Après la maire de Lille, Martine Aubry, l'ex-ministre de l'Économie Arnaud Montebourg, l'ancien premier ministre Jean-Marc Ayrault s'était, lui aussi, fendu d'un tweet pour déplorer le maintien dans la réforme constitutionnelle d'une mesure très controversée à gauche. Dans la soirée, Kader Arif, un hollandais historique, fustigeait à son tour la déchéance de nationalité pour les binationaux nés en France coupables d'actes de terrorisme. «Quelle victoire symbolique à fracturer cela? Toucher au cœur de la République, c'est l'affaiblir et non la renforcer», a estimé sur Twitter l'ex-ministre délégué aux Anciens Combattants.

    Huffington Post - Des militants PS saisissent la haute autorité du parti sur la déchéance de nationalité et des propos de Valls

    Des militants du Parti socialiste ont annoncé avoir saisi la Haute autorité éthique du parti au sujet du projet d'élargir la déchéance de nationalité aux binationaux nés Français et condamnés pour terrorisme et de récentes déclarations de Manuel Valls, jugées contraires à la "déclaration de principe" du PS.

    Libé - Déchéance de nationalité, Au PS, le pour est à venir
     
    Contre toute attente, le projet du gouvernement d’inscrire dans la Constitution la déchéance de nationalité ne choque pas dans les sections socialistes.
     
    Boursorama - Caresche (PS) sur la déchéance de nationalité: "concours Lépine de l'indignation"
     
    Le député PS Christophe Caresche a dénoncé lundi un "concours Lépine de l'indignation" à gauche sur la question de la déchéance de nationalité, la "gravité de la situation" n'ayant selon lui pas été "intériorisée" par une partie de la classe politique.
     
    28 et 29 décembre

    Le Figaro - La déchéance de nationalité sème le trouble au PS

    De nombreux socialistes dont l'ami du président Julien Dray et un ancien ministre Benoît Hamon s'opposent à la décision de François Hollande. Un document a été envoyé aux parlementaires PS pour les convaincre du bien-fondé du dispositif, défendu à l'origine par le FN.

    Libé - Régionales : après l’échec, la gauche à sec

    La gauche a perdu plus de la moitié de ses élus régionaux aux dernières élections. Conséquence directe : de l’argent en moins dans les caisses des partis et de nombreux collaborateurs au chômage.

    Hamon : "Hollande propose une réforme de la Constitution inspirée et soutenue par le FN"

    INTERVIEW - L'ancien ministre Benoît Hamon, figure de l'aile gauche du PS, s'oppose vertement à la mesure de déchéance de nationalité pour les binationaux proposée par François Hollande.

    Libé - «Une partie de la gauche s'égare» sur la déchéance de nationalité, selon Valls

    Le Premier ministre réagissait ce dimanche aux nombreuses critiques venant de son camp, suite à la décision du gouvernement d'introduire la déchéance de nationalité aux binationaux dans le projet de révision constitutionnelle

    Marianne - Philippe Noguès, le frondeur qui a (vraiment) frondé

    Fin juin, il claquait la porte du PS et de son groupe parlementaire pour cause de désaccord sur la ligne politique développée par François Hollande. Philippe Noguès, député breton atypique, n'a depuis pas chômé. Après avoir tenté de créer en vain un nouveau groupe parlementaire, il souhaite lancer une nouvelle organisation politique sous la forme d'association : Voix de gauche. Portrait d'un frondeur allé jusqu'au bout de sa fronde.

    27 décembre

    Le Parisien - Déchéance de nationalité : entre Hollande et la gauche, c'est le divorce

    Le maintien assumé de la déchéance de nationalité dans la réforme constitutionnelle pourrait être le point de non-retour entre la gauche et le président, qui regarde déjà à droite et au centre pour l'après-2017...

    Le Figaro - Déchéance de nationalité : Cambadélis opposé «jusqu'au bout»

    Selon son très proche entourage, "Jean Christophe Cambadélis s'est opposé à la déchéance de la nationalité jusqu'au bout, mais il n'a pas obtenu gain de cause". "Il ne prend pas position pour ne pas affaiblir le président, mais il ne prend pas position non plus pour la mesure", fait-on observer au Figaro. "Il parlera en temps et en heure", prévient-on enfin.

    Le Lab - L'argumentaire envoyé aux députés PS pour défendre la déchéance de nationalité

    On imagine le malaise : comment défendre une mesure prônée en son temps par Nicolas Sarkozy puis le Front national lorsqu'on est un député socialiste ? C'est bien ce qui arrive aux élus PS, sommés de dire le moins de mal possible de la déchéance de nationalité des binationaux condamnés pour terrorisme. "Près de 80% des députés PS sont contre", confiait le 23 décembre, cité par L'Obs, le député PS Bernard Roman. Signe que la tâche n'est pas aisée...

    Huffington Post - Comment le PS s'échine à fournir des éléments de langage en faveur de la déchéance de nationalité

    Défendre la déchéance de nationalité alors qu'on est député PS n'est pas une chose facile. Encore moins quand les ténors du parti (aujourd'hui membres du gouvernement) ont dit par le passé tout le mal qu'ils pensaient de cette mesure jugée par les intéressés "inefficace" et "nauséabonde" quand elle était proposée par la droite.

    Du 23 au 26 décembre

    BFM TV - Déchéance de nationalité: y a-t-il une majorité au PS?

    Le revirement surprise du gouvernement sur le maintien de la déchéance de nationalité dans le projet de réforme constitutionnelle provoque des remous à gauche. Au PS la grogne n'est pas limitée aux frondeurs.

    L'Obs - Déchéance de nationalité : rétropédalage pour François Hollande

    Brocardée après les attentats du 13 novembre, la déchéance de nationalité pour les binationaux terroristes ne fera pas partie du projet de réforme constitutionnelle, présenté mercredi.

    Le Point - François Hollande dans les pas de François Mitterrand

    Si les deux présidents socialistes de la Ve République se sont attaqués au "monde de la finance", ils se sont heurtés aux réalités économiques.

    Ils sont les deux seuls présidents de gauche de la Ve République. François Hollande et François Mitterrand ont bien plus qu'un prénom en partage, ils ont caressé l'un et l'autre un rêve, celui de "changer la vie", avant de se heurter aux réalités économiques et d'affronter l'expérience amère de la désillusion. En 2012, il y a du François Mitterrand chez François Hollande. Sur le fond, d'abord, lorsqu'il pourfend au Bourget le "monde de la finance", son "véritable adversaire".

    La Tribune - Fiscalité : la promesse de François Hollande sera-t-elle tenue ?

    En novembre 2014, le président de la République promettait qu'il n'y aurait plus de hausses d'impôts d'ici à 2017. Après le vote, jeudi, par le Parlement du projet de loi de finances 2016, il est temps de vérifier si l'engagement devant les Français sera bien tenu.

    Le Lab - Législatives en Espagne : pour les frondeurs du PS, la percée de Podemos (et la chute du PSOE) est "une leçon à méditer"

    Grosse claque pour les partis traditionnels de gouvernement en Espagne où les grands partis de droite (PP) et de gauche (PSOE) connaissent une chute historique. Jamais le Parti socialiste espagnol n’avait obtenu un si faible résultat, érodé par la percée importante de la gauche radicale incarnée par le mouvement issu des Indignés, Podemos. Un scrutin scruté attentivement par les frondeurs du PS qui appellent depuis plusieurs mois à la création d’un Podemos ou d’un Syriza à la française.

    21 et 22 décembre

    Les Inrocks - Reportage en Espagne, où Podemos vient de réaliser une percée historique

    Le Parti Populaire sort en tête des élections législatives en Espagne avec 25 % des voix, mais très loin de la majorité absolue. La deuxième place est disputée par les socialistes du PSOE et le parti de gauche radicale Podemos, ouvrant plusieurs scénarios d’alliances incertains.

    Le JDD - Une alliance PS-"progressistes" avant le mariage en 2017?

    Le PS prépare l'année 2016 et pourrait construire une alliance fédérant ses alliés ainsi que des formations centristes et écologistes. L'objectif? Recomposer la gauche avant la présidentielle.

    Le Figaro - Ile-de-France : duel au sommet pour la présidence du groupe PS

    L'élection à la présidence du groupe socialiste francilien a été le théâtre d'une virulente confrontation. C'est le vallsiste Carlos Da Silva qui a remporté la mise, devant Benoit Hamon. François Hollande et Manuel Valls ont été à la manœuvre.

    19 et 20 décembre

    Huffington Post, Guillaume Balas - Des propositions pour agir dès maintenant

    Les résultats des élections régionales peuvent conduire à de lourdes erreurs d’analyse. La relative bonne résistance de la Gauche et particulièrement du PS ne doivent pas masquer les terribles crises vécues par la société française et les risques de disqualification précoce de la Gauche à l’élection présidentielle.

    Le constat est clair, si les socialistes veulent encore être utiles au pays, ils doivent changer de politique et de stratégie0.

    Huffington Post - Nicolas Sarkozy éliminé au premier tour par François Hollande, selon un sondage pour 2017

    Mauvaise semaine pour Nicolas Sarkozy sur le front des sondages. Alors que son parti Les Républicains est sorti mathématiquement vainqueur des élections régionales, l'ancien chef de l'Etat est désormais devancé par son successeur François Hollande.

    L'actuel président de la République est en mesure de se qualifier au second tour de la présidentielle 2017 face à Marine Le Pen, selon un sondage de l'Ifop-Fiducial pour Atlantico publié vendredi 18 décembre. Nicolas Sarkozy serait éliminé dès le premier tour.

    Les Inrocks - Pourquoi “l’alliance populaire” voulue par le PS ressemble toujours à une coquille vide

    Entre brouillage des partis et dispersion de son électorat, le Parti socialiste est à la recherche de renouveau. Il propose une “alliance populaire”, qui rassemblerait les forces républicaines et de gauche, dès le premier tour de l’élection présidentielle de 2017

  • Pablo Iglesias : "François Hollande aurait dû être plus courageux devant l'Allemagne"


    Pablo Iglesias : "François Hollande aurait dû... par franceinter

  • L'actualité des socalistes du 31 août au 6 septembre (mise à jour)

    A la une

    Le Monde - Réfugiés : l’appel solidaire de Martine Aubry

    Martine Aubry a annoncé lors d’un point presse en mairie, vendredi 4 septembre, que la ville de Lille allait prendre ses responsabilités en accueillant« sans difficulté une centaine de réfugiés ».

    Depuis quinze jours, la maire de Lille travaillait avec les services de la ville pour trouver des terrains.

    « Nous avons deux résidences appartenant à la Ville [et que la Ville comptait mettre en vente] pour accueillir des familles ou des individus isolés. Lille est prête. Et nous allons travailler sur la scolarisation des enfants, sur la santé, l’accompagnement psychologique et professionnel de ces personnes. »

    6 septembre

    Marianne - Oui, François Hollande sait très bien où il va ! Dominique Villemot, Avocat, président d'honneur de et auteur de La gauche qui gouverne (Privat)

    Dominique Villemot monte au créneau pour défendre François Hollande face au livre de l'éditorialiste du "Monde" Françoise Fressoz, "le stage est fini". Ainsi, pour cet intime du chef de l'Etat, quand le président explique qu'il n'aurait pas dû supprimer la TVA sociale, il prouve qu'il "n'a pas un ego démesuré et sait reconnaître ses erreurs". Cet hollandiste de la première heure estime d'ailleurs que "ce n’est pas parce que le président n’a pas le comportement d’un monarque condescendant et autoritaire, comme certains de ses prédécesseurs, qu’il ne sait pas où il va."

    Le JDD - Hollande : "Si nous avons échoué, Valls ne peut pas gagner"

    CARREFOUR DES GAUCHES - La journaliste du Monde François Fressoz publie jeudi sa chronique du quinquennat : Le stage est fini. Elle a recueilli les confidences de plusieurs acteurs de premiers plans, dont François Hollande. C'est ce qui donne toute sa valeur au livre. Jugement critique d'Hollande sur son propre quinquennat, scène étonnante d'un Montebourg déboulant dans le bureau de Moscovici pour lui mettre un marché en main et contenu de l'accord Ayrault-Duflot pour que le premier puisse rester à Matignon après les municipales. Voilà quelques unes des pépites du livre

    5 septembre

    Le Figaro - Les frondeurs du PS et Mélenchon reçoivent le leader de Podemos

    Alors que la gauche française est en pleine restructuration, les responsables consultent leurs homologues européens pour s'inspirer de leurs expériences. Ce week-end, le chef de file du parti antilibéral Podemos Pablo Iglesias est à l'honneur.

    Côté Toulouse - À Toulouse, le député PS Christophe Borgel appelle les maires de sa circonscription à accueillir des migrants

    Après la diffusion d'une photo choc et en réponse à l'appel de François Hollande et Angela Merkel, le député PS toulousain, C. Borgel, demande aux maires d'accueillir des migrants.

    France 24 - Migrants: appel socialiste à la constitution d'un "réseau de villes solidaires"

    PARIS (AFP) - Le premier secrétaire du PS, Jean-Christophe Cambadélis, a lancé jeudi un appel à la "constitution d'un réseau de villes solidaires" qui s'engageraient à accueillir des réfugiés.

    Dans un communiqué signé également par Pierre Cohen, le président de la Fédération nationale des élus socialistes et républicains (Fnesr), le responsable PS appelle "l?ensemble des élus locaux socialistes et apparentés à prendre leur part, aux côtés des villes qui s?y sont déjà engagées, dans une grande mobilisation pour les réfugiés, afin de structurer un réseau de villes solidaires prêtes à s?engager à accueillir des familles sur leur territoire".

    L'Humanité - Benoît Hamon : « L’idée selon laquelle le politique ne peut rien est absurde »

    Pour l’ancien ministre, Benoît Hamon, le brouillage des lignes politiques rend le clivage droite-gauche désormais illisible. L’animateur de l’aile gauche du PS veut travailler à l’émergence d’un mouvement et n’exclut pas de participer à des primaires de la gauche en 2017.

    4 septembre

    Public Sénat - Gérard Filoche : «Manuel Valls ne connaît rien au code du travail»

    Gérard Filoche, membre du bureau national du PS et de l’aile gauche du parti, apprécie peu les propos de Manuel Valls (voir la vidéo) qui veut « revoir en profondeur » le code du travail. « Il pense aux patrons, pas aux salariés » affirme cet ancien inspecteur du travail. Manuel Valls veut « faire plaisir à Monsieur Gattaz » selon Gérard Filoche, qui affirme que « plus d’un patron sur deux est un délinquant » car ils ne payent pas les heures supplémentaires. Entretien.

    Le Point - Ces ministres qui n'ont pas de métier

    La ministre du Travail est l'incarnation d'une singularité française : les membres du gouvernement n'ont souvent rien connu d'autre que la politique ou l'Ena

    Le Figaro - 2017 en tête, Benoît Hamon annonce un nouveau mouvement à la gauche du PS

    L'ancien ministre de l'Éducation n'exclut pas de participer à une éventuelle primaire de la gauche en vue de la présidentielle.

    «Instruit par l'expérience, je considère que l'idée selon laquelle le politique ne peut rien est absurde», lance Benoît Hamon ce jeudi dans les colonnes de l'Humanité. Et l'éphémère ministre de l'Éducation, qui n'avait pas eu l'occasion de suivre une seule rentrée scolaire, entend bien se retrousser les manches pour réussir celle de cette année. Le programme annoncé par le député des Yvelines et figure de la gauche du PS est chargé: il annonce la création d'un nouveau mouvement à l'automne et sa volonté de se porter candidat à une éventuelle primaire de la gauche pour l'élection présidentielle.

    Huffington Post - Mea culpa de Hollande: sa déclaration sur la TVA sociale ne trompe personne

    Il commence son inventaire bien tôt. À un an et demi de la fin de son mandat, François Hollande regarde déjà dans le rétroviseur pour voir ce qu'il a bien fait et là où il a échoué depuis le début de son quinquennat. Une manière de préparer un peu plus encore une probable nouvelle candidature en 2017. Une manière surtout de se démarquer de son prédécesseur et possible rival; Nicolas Sarkozy n'a en effet jamais procédé publiquement à l'analyse de son passage à l'Elysée.

    3 septembre

    Libé (octobre 2014) - Myriam El-Khomri. Son nouveau pari

    Ce jour de remaniement, elle achetait des chaussures en promotion au BHV, quand son portable a sonné. Dans le vacarme des annonces commerciales, elle captait un mot sur deux. C’était Manuel Valls : «Je te passe le Président.» François Hollande : «Un sujet… important… il va falloir beaucoup travailler.» Difficile de dire non, dans de telles circonstances, surtout lorsqu’on s’attend à tout, sauf à devenir secrétaire d’Etat à la politique de la Ville. Au journal de 20 heures, Valls a écorché son nom. La nuit suivante, Myriam el-Khomri n’a pas fermé l’œil. «Je n’aime pas quand tout va hypervite, on ne maîtrise rien», confie-t-elle. Née quelques jours après Najat Vallaud-Belkacem, elle est la benjamine du gouvernement.

    Le Monde - L’ascension éclair de Myriam El Khomri, nouvelle ministre du travail

    C’est un léger remaniement qu’ont opéré François Hollande et Manuel Valls, mercredi 2 septembre. En nommant Myriam El Khomri au ministère du travail, en remplacement du démissionnaire François Rebsamen, le président de la République et le premier ministre créent la surprise avec la promotion éclair de celle qui était jusque-là secrétaire d’Etat chargée de la politique de la ville. Son précédent portefeuille sera repris en main par son ministre de tutelle, Patrick Kanner. En revanche, avec ce remplacement poste pour poste, ils limitent la portée politique de ce changement au gouvernement.
     

    Elue du XVIIIe arrondissement de Paris, l'ex-adjointe d'Anne Hidalgo est pourtant davantage spécialisée dans les questions de sécurité.

    Les Echos - Myriam El Khomri, le pari risqué de François Hollande à l’emploi

    La benjamine du gouvernement, qui détenait le portefeuille de la Politique de la ville depuis août 2014, a succédé ce mercredi à François Rebsamen. Le chef de l’Etat a fait le choix du renouvellement et de l’image.

    Libé - Les six conseils de «Libé» à Myriam El-Khomri

    Tout juste nommée au ministère du Travail, la nouvelle locataire de la rue de Grenelle va devoir user de qualités si elle veut durer à ce poste sensible

    Le Figaro - Pour le frondeur PS Baumel, «il ne faut pas enterrer Bayrou» pour 2017

    Député d'Indre-et-Loire et figure des frondeurs socialistes, Laurent Baumel juge que face à la lassitude de l'électorat vis-à-vis du duel Hollande-Sarkozy, François Bayrou pourrait créer la surprise.

    Le Lab - Le frondeur Laurent Baumel estime que Bruno Le Roux "ne sert à rien"

    #PLUTÔTSYMPA - Cela n'a rien de nouveau, les relations entre les membres du gouvernement et les frondeurs n'ont rien d'idylliques. Cependant, un homme ne fait pas (encore?) partie du gouvernement mais provoque quand même l'ire des députés frondeurs. C'est Bruno Le Roux, le patron du groupe socialiste à l'Assemblée et proche de François Hollande.

    Le Parisien - PS : Cambadélis et Macron signent la paix des braves

    Jean Christophe Cambadélis avait promis une discussion «franche et amicale», l'entretien avec Emmanuel Macron est devenu... «détendu et constructif». Peu importent les termes, le premier secrétaire du PS et le ministre de l'Economie se sont rencontrés lundi après midi à Bercy pour arrondir les angles.

    Libé - Jean-Daniel Lévy : «Emmanuel Macron est devenu emblématique»

    Le directeur du département politique et opinion de l’institut de sondages Harris Interactive France analyse la cote du ministre de l'Economie.

    2 septembre

    Le Monde - Pourquoi M. Hollande a décidé de se faire le champion des baisses d’impôts

    C’est un regret qui concerne le début du quinquennat mais dont l’aveu éclaire la façon dont le chef de l’Etat envisage la fin de son mandat. Dans un livre à paraître mercredi (Le Stage est fini, Albin Michel, 264 pages, 18 euros), François Hollande fait part à notre collaboratrice Françoise Fressoz du regard critique qu’il porte sur la politique fiscale des débuts de son mandat. « On paie souvent la première loi de finances rectificative, reconnaît le président de la République. Pour Sarkozy, c’était la loi travail, emploi, pouvoir d’achat interprétée comme un cadeau fiscal. Il l’a payé tout son quinquennat. Nous, on a payé les 11 milliards d’impôts nouveaux levés à notre arrivée. »
     
     
    L’ancien premier ministre Jean-Marc Ayrault ne s’en cache plus. Au micro d’Europe 1, le député de Loire-Atlantique s’est dit intéressé par la présidence de l’Assemblée nationale dans l’hypothèse où le titulaire du perchoir, Claude Bartolone, remporterait les élections régionales en Ile-de-France en décembre.

    Boursorama - Hollande regrette que la gauche française ne soit pas "mature"

    PARIS (Reuters) - En plus de trois ans à l'Elysée, François Hollande reconnaît avoir engagé des réformes "qui ne sont pas toutes de gauche" mais il regrette que ses choix aient été critiqués par un Parti socialiste qui manque selon lui de maturité.

    Dans un entretien accordé le 9 juillet à la journaliste du Monde Françoise Fressoz, qui en rend compte dans un livre intitulé "Le stage est fini" (Albin Michel) à paraître jeudi, le président fait un constat sévère pour son camp divisé.

    Poussée vers la sortie de l'Assemblée nationale par Cécile Duflot, la socialiste Danièle Hoffman-Rispal rêve de prendre sa revanche en 2017. Le parti temporise.

    C'était il y a seize mois. Danièle Hoffman-Rispal, députée socialiste emblématique de la 6e circonscription de Paris (11e/20e arrondissements) quittait, «dépitée», son siège du palais Bourbon. Conséquence d'un accord électoral signé avant les législatives de 2012 et du départ de Cécile Duflot du gouvernement. Grâce à Martine Aubry, l'écologiste était parvenue à prendre la place de titulaire dans cette «circonscription en or» pour la gauche, et ce malgré la bronca des socialistes parisiens. Danièle Hoffman-Rispal avait simplement obtenu comme lot de consolation d'être suppléante et de siéger deux ans à l'Assemblée nationale pendant la participation de Cécile Duflot au gouvernement de Jean-Marc Ayrault.

    1er septembre

    Europe 1 - Régionales : l'impossible union PS-écologistes

    N'en déplaise à Manuel Valls, les militants PS ont fait le deuil des alliances électorales avec EELV.

    L'appel se voulait le plus solennel possible. Le problème, c'est que personne n'y croit. Dans son discours clôturant l'université d'été du Parti socialiste à La Rochelle, dimanche, Manuel Valls a appelé à des listes communes avec les écologistes dès le premier tour des élections régionales de décembre. "Socialistes, écologistes, radicaux doivent combattre, unis dès le premier tour, dans le Nord-Pas-de-Calais et Picardie, en Provence Alpes-Côte d'Azur, et si possible partout en France", a lancé le Premier ministre. Mais même si Manuel Valls a mouillé la chemise, il n'est pas sûr que cela suffise à transformer cette exhortation en réalité...

    France 3 - Le Parti socialiste prépare les élections régionales

    L'université d'été du Parti socialiste, à la Rochelle, est l'occasion pour le mouvement de préparer les élections régionales de décembre 2015. Pour cela des ateliers destinés aux élus candidats à ce scrutin sont organisés. L'un d'eux concernait la nouvelle région Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes.

    Marianne - La Rochelle, "un grand cru", vraiment ?

    L'université d'été du Parti socialiste s'achève à La Rochelle. Discordes internes, discussions houleuses avec ses alliés écolos, rien ne va plus. Jean-Christophe Cambadélis a vu sans rire dans cette édition 2015 « un grand cru.

    Libé - La Rochelle, une gauche à implosion

    Démissions chez les écologistes, débat sur les 35 heures, recomposition des «progressistes»… L’université d’été du PS a montré l’étendue des chantiers de la majorité.

    31 août

    Le JDD - Réforme fiscale : Jean-Marc Ayrault veut faire "bouger les lignes"

    Depuis l'université d'été du PS à La Rochelle, Jean-Marc Ayrault a appelé samedi le gouvernement à mettre en place une vraie réforme fiscale, allant plus loin que le simple prélèvement à la source. L’ancien Premier ministre a écrit à ce sujet un livre avec le député socialiste Pierre-Alain Muet

    Le Parisien - Cambadélis à «BFM Politique» : le PS est «social-écologique»

    «Le Parisien» - «Aujourd'hui en France» s'associe désormais à BFMTV pour recevoir, chaque dimanche soir, un invité politique. Cette fois, le Premier secrétaire du PS, Jean-Christophe Cambadélis, est venu débriefer l'intense week-end d'université d'été de son parti, entre divisions et rabibochages.

    Le Monde - A La Rochelle, Manuel Valls lance la bataille contre le « bloc réactionnaire » en vue de 2017

    Manuel Valls a mouillé la chemise, au propre comme au figuré. Le premier ministre, une heure durant et la chemise blanche trempée de sueur, a livré dimanche 30 août un discours de clôture de l’université d’été du PS à La Rochelle dont la nouveauté n’était pas dans des annonces particulières – il n’y en a eu aucune – mais dans sa tonalité.

    Le Monde - A La Rochelle, Manuel Valls appelle à l’union avec les écologistes pour les régionales

    Manuel Valls a opté pour un discours énergique à l’occasion de la clôture de l’université du PS, dimanche 30 août à La Rochelle, sous un soleil de plomb. Un discours plutôt réussi dans la forme, mais sur le fond, aucune annonce ni nouveauté. Le premier ministre s’est appliqué à défendre le cap de sa politique, a appelé à l’union des gauches pour les élections régionales et est revenu sur la crise migratoire à laquelle doit faire face l’Europe.

    Le Premier ministre a livré un discours habité en clôture de l'université d'été de la Rochelle, portant sur les migrants, le droit du travail, la politique économique, les régionales et la cohésion au sein du PS.

    L'Express - Manuel Valls à La Rochelle: la réforme pour le code du travail, pas pour les 35h

    En une heure de discours, Manuel Valls a balayé en clôture de l'université du PS tous les sujets du moment, de la polémique Macron au drame des migrants, du FN aux régionales.

    Boursorama - La Rochelle : Valls appelle au «volontarisme» et à la «constance»

    «Il y a un, pour la première fois comme Premier ministre, je concluais cette université dans cette ville où nous nous retrouvons toujours avec plaisir.» C'est par les sentiments que Manuel Valls a attaqué ce dimanche son discours de clôture du traditionnel rendez-vous des socialistes à La Rochelle (Charente-Maritime). L'an dernier en effet, malgré des coups d'éclats pendant le week-end, le chef du gouvernement avait réussi à séduire les militants et se faire généreusement applaudir. Cette fois encore, Manuel Valls, chemise largement trempée de sueur, a misé sur l'assurance que le gouvernement respectait les valeurs traditionnelles du Parti socialiste et recherchait la «constance» et «l'humanité» dans son action, contrairement à «l'opposition» prête à «adopter tous les points de vue» car «pressée de revenir au pouvoir

    Libé - Valls : «le code du travail est si complexe qu’il est devenu inefficace»

    Lors du discours de clôture de l'université d'été du PS à La Rochelle, le Premier ministre a ouvert la voie à une réforme du code du travail.

    Libé - La base du PS tombe sur Macron

    A La Rochelle, la déclaration du ministre contre les 35 heures a été au centre des débats entre militants.

  • L'Obs - Pablo Iglesias : "Nous constatons la défaite éclatante du social-libéralisme"

    Les partis anti-austérité ne cessent de gagner du terrain de la Grèce à l'Espagne. Entretien avec Pablo Iglesias, leader du mouvement Podemos, après ses récents succès électoraux à Madrid et Barcelone.

    Devenu en moins de trois ans l’homme susceptible de gouverner l’Espagne après les élections générales de novembre prochain, l’ex-jeune prof vedette de l’université Complutense de Madrid, a accordé à "l’Obs" son seul entretien à la presse française après les récents succès de sa formation. Toujours résident d’un petit appartement à Vallecas, banlieue rouge de Madrid, il vient de voir sa vie percutée de plein fouet par une extrême célébrité, alors que pour toute une Europe, il incarne désormais aux côtés du Grec Alexis Tsipras un vent de changement anti-austéritaire et un retour des peuples sur la scène de l’histoire.

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  • Regards - Podemos lance la transition démocratique en Espagne

    Après le séisme infligé au bipartisme par la gauche radicale lors des élections municipales et régionales du 24 mai, l’Espagne tente de se reconstruire politiquement. La danse des alliances peut commencer, et enfin, c’est la gauche qui gagne.

    « Si se puede », « Oui, c’est possible ». C’est sur ces cris d’espoir que la juge Manuela Carmena, l’activiste Ada Colau et des dizaines d’autres maires fraîchement investis, ont été fêtés par une foule en liesse. Dans chaque mairie gagnée par les coalitions de partis, de syndicats et d’associations de la gauche radicale, emmenées ou soutenues par Podemos, la même scène se répète. Le vote du changement a payé.

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  • Les Inrocks - Espagne : Virginie Despentes raconte la révolution sans fard

    En Espagne, Ada Colau, Manuela Carmena et Mónica Oltra symbolisent la percée électorale de la gauche radicale. L’écrivaine Virginie Despentes salue ce changement et pointe les risques inhérents à l’exercice du pouvoir.

    La veille des élections, dans un bar, une amie à qui on demande si elle vote et pour qui, répond : “J’y vais, je vote pour la femme qui ne porte pas de maquillage” et tout le monde éclate de rire, car si Ada Colau était quasiment inconnue il y a cinq mois, elle était, au terme d’une campagne brillante quoique uniquement financée par la motivation des troupes, devenue incontournable. Deux jours plus tard, les résultats sont tombés – et en les regardant s’exprimer à la télévision, me revient cette histoire de “sans maquillage”, qui m’avait fait rigoler, sur le coup.

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  • Podemos : "Nous avons converti la souffrance en problème politique"

    La gauche anti-austérité issue des “indignés” s’est imposée aux dernières élections comme un acteur politique majeur en Espagne. “L’Obs” publie les extraits exclusifs de son manifeste à paraître en français: “Podemos, sûr que nous pouvons!”.

    ..... A les lire, c’est en effet tout un nouveau paysage intellectuel qui se dévoile, où des majorités sociales appauvries par la crise trouvent des concepts pour se politiser. Où les vieux mots de souveraineté nationale et de patrie, longtemps bannis à gauche, reprennent du service face au monde de la finance. Où de nouvelles références surgissent aussi, comme l’Argentin Ernesto Laclau, tenu pour le penseur essentiel d’une «démocratie radicale». Sûr que la fin n’est pas écrite quand un nouvel acteur surgit, et qu’il s’agit d’un peuple rudement éprouvé.

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  • François Kalfon (PS) : « Podemos nous interpelle sur la façon de faire de la politique »


    François Kalfon (PS) : « Podemos nous... par Lopinionfr