Le Vent Se Lève a traduit l’intervention d’Íñigo Errejón au forum pour la construction d’une nouvelle majorité populaire qui a eu lieu en Argentine le 26 août 2017.
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Le Vent Se Lève a traduit l’intervention d’Íñigo Errejón au forum pour la construction d’une nouvelle majorité populaire qui a eu lieu en Argentine le 26 août 2017.
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Rita Maestre est membre de la direction de Podemos et porte-parole de la mairie de Madrid. Sa trajectoire est emblématique de ces jeunes Indignés espagnols qui, après avoir occupé les places en 2011, tentent aujourd’hui de changer la vie depuis les institutions municipales. Nous l’avons interrogée sur son parcours, le rôle du mouvement des Indignés, ainsi que sur l’étendue et les limites de la pratique politique au sein des institutions.
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Au mois de juillet, nous nous sommes rendus en Espagne afin de rencontrer des responsables et des intellectuels des divers mouvements de la gauche espagnole. Si nous avons fait ce choix, c’est parce que l’Espagne a connu des bouleversements politiques importants depuis plusieurs années, et que ces bouleversements se sont traduits par un foisonnement intellectuel à gauche tel qu’on n’en a plus connu depuis longtemps en France. En effet, le mouvement des places, aussi appelé mouvement des indignés, ou 15-M, qui s’est déclenché en 2011 en réponse à la crise, et qui a été d’une ampleur incomparable à Nuit Debout, a rebattu les cartes de la politique espagnole. Les « vieux partis » se sont retrouvés complètement débordés, et un ensemble d’intellectuels proches du département de Sciences Politiques de l’Université Complutense de Madrid ont cherché, avec d’autres acteurs politiques, à donner une traduction électorale à ce qui s’était exprimé à travers le 15-M. De cette traduction est né Podemos, mouvement très influencé par la théorie populiste d’Ernesto Laclau et de Chantal Mouffe, qui eux-mêmes puisent beaucoup chez un auteur comme Antonio Gramsci.
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Le PSOE a fait le choix d’une alliance avec Podemos, malgré ou contre ses chefs historiques. Podemos choisit de s’inscrire dans une logique d’accès potentiellement rapide aux responsabilités gouvernementales. Si le gouvernement Rajoy est en ligne de mire, c’est le projet européen qui sera immanquablement questionné.
L'un existe depuis moins de quatre ans, l'autre a été un des partis historiques de la transition démocratique espagnole dans les années 1970-1980. Le mouvement de gauche radicale Podemos et le Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE) viennent de faire chacun un pas en direction de l’autre en convenant de la création d’une instance de débat entre les deux formations.
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Ce week-end avait lieu à Madrid le très attendu Vistalegre II, le deuxième congrès de Podemos. Les résultats du vote des inscrits ont renforcé le leadership de Pablo Iglesias sur l’organisation, au détriment de son numéro 2 Iñigo Errejón. Cet article revient sur cet événement fondamental dans l’histoire du jeune parti, le contexte dans lequel il s’est tenu et les enjeux qu’il dessine pour les années à venir.
En octobre 2014, Podemos tenait son premier Congrès à Madrid, dans le Palacio Vistalegre. Après une percée inattendue lors des élections européennes du mois de mai, cette « assemblée citoyenne » avait pour but de fixer les contours de l’organisation, jusqu’alors présentée comme une plateforme citoyenne. Au terme de Vistalegre I, Podemos adoptait des structures caractéristiques d’un parti politique, afin de donner corps à une « machine de guerre électorale » destinée à remporter le scrutin décisif du 20 décembre 2015. C’est la liste de Pablo Iglesias, Claro que Podemos, qui s’était alors largement imposée face au secteur anticapitaliste. Le projet Claro que Podemos était incarné par 5 figures aujourd’hui considérées comme le « groupe promoteur » du parti : Pablo Iglesias, Juan Carlos Monedero, Luis Alegre, Carolina Bescansa… et Iñigo Errejón.
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L'issue d'une guerre fratricide au sommet de Podemos, le parti espagnol qui avait redonné espoir à la gauche radicale en Europe, se joue ce week-end, avec à la clef le maintien au pouvoir de son chef Pablo Iglesias.
Ce qui avait commencé comme un débat sur la stratégie entre Pablo Iglesias et le numéro deux Inigo Errejon, co-fondateurs de ce mouvement anti-austérité proche du grec Syriza, a tourné à la foire d'empoigne.
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En Espagne, le parti de la gauche radicale, devenu en deux ans une des premières formations du pays, se débat dans des querelles d’egos et des divergences de ligne entre ses chefs, Pablo Iglesias et Iñigo Errejón.
Prenez un parti qui vient tout juste de naître, ou presque, ajoutez un succès électoral vertigineux au point de devenir la troisième force au Parlement, additionnez le fait qu’il se compose de familles diverses et parfois antagonistes, et vous obtenez une situation explosive. Celle-là même que connaît Podemos, la formation issue de «l’indignation citoyenne» qui a bouleversé l’échiquier national, exprimant un puissant désenchantement envers la classe politique traditionnelle.
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FIGAROVOX/ENTRETIEN - Mélenchon et Macron sont les deux figures françaises à gauche qui déstabilisent le PS. Pour Christophe Barret, malgré des différences, la poussée comme les limites de Podemos et de Ciudadanos en Espagne modèlent la recomposition politique européenne.
Christophe Barret est historien et spécialiste de l'Espagne. Il vient de publier Podemos, pour une autre Europe aux éditions du Cerf.
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En février prochain se tiendra à Madrid l'Assemblée "refondatrice" de Podemos. Une crise sans précédent oppose au sein du mouvement deux stratégies politiques mais surtout les deux principales personnalités du parti: Iglesias et Errejon.
99 162 personnes viennent de voter pour définir les règles selon lesquelles se déroulera la prochaine « Assemblée de refondation du Parti » dite Vistalegre II, (deux ans après la première Vistalegre fondatrice). Il s’agissait de trancher entre les deux principales propositions, celle de Pablo Iglesias et celle de ĺñigo Errejón. Le premier proposait que les motions présentées à l’Assemblée et la désignation de leurs auteurs à la direction (Consejo ciudadano) ne soient l’objet que d’un seul scrutin. Errejón quant à lui proposait deux scrutins séparés l’un concernant les documents l’autre les personnes aspirant à la direction.
Quant aux « Anticapitalistas » animés par l’eurodéputé Miguel Urbán, la députée au parlement d’Andalousie Teresa Rodriguez et le maire de Cadix José María Gonzalez (Kichi), après avoir tenté une « conciliation » ils ont semble-t-il gardé profil bas en attendant l’Assemblée où ils proposent, comme ils l’avaient fait lors du premier Vistalegre, un document politique « horizontaliste » en opposition avec le « verticalisme » des deux autres.
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Le 26 juin, l'Espagne va connaître de nouvelles élections législatives. Le parti Podemos né du mouvement des Indignés, souhaite par ce scrutin, s'imposer au niveau national. Ce parti qui se revendique comme proche du peuple peut-il influencer d'autres mouvements européens à l'heure où la défiance envers les politiques est grandissante et où l'envie de réinventer la démocratie se pose ? C'est à cette question que les invités de Samedi soir dimanche vont tenter de répondre.
Avec :
Yves SINTOMER : Professeur de Science Politique à l’Université de Paris 8 ,
Miguel SEGUI : Cofondateur du cercle Podemos Paris.
Présenté par Nora HAMADI.