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Élections européennes : 3 questions à Raphaël Glucksmann
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L'actualite des socialistes du 10 au 17 mai
A LA UNE
Tête de liste du Parti socialiste et de Place publique pour les élections européennes, Raphaël Glucksmann a répondu au questionnaire de Marianne sur l’Europe. Un tour d'horizon concis de sa vision et de son programme.
EUROPENNES
Libé - A Lyon, Glucksmann fait salle comble dans le «temple autoproclamé de la macronie»
La tête de liste PS-Place publique pour les européennes a rassemblé ses partisans jeudi soir lors d'un meeting dans la ville de Gérard Collomb, accompagnée de la numéro 2 de la liste, Sylvie Guillaume, et de l'ex-ministre Bernard Cazeneuve.
La parenthèse enchantée ouverte à Rouen ne s’est pas refermée à Lyon. Jeudi soir, au lendemain d’un meeting au côté de Christiane Taubira, un autre poids lourd socialiste, Bernard Cazeneuve, est venu prêter main-forte à Raphaël Glucksmann, tête de liste PS-Place publique, pour rendre tangible le revival de la gauche «de gouvernement». Et lui permettre, peut-être, de conserver quelques eurodéputés à Strasbourg.
Le Progrès - La gauche « humaniste et progressiste » se réveille à Lyon
L’ancien Premier ministre socialiste Bernard Cazeneuve a été la vedette incontestée du meeting européen de la liste Glucksmann-Guillaume.
Étrange meeting de la liste Glucksmann pour les élections européennes du 26 mai, jeudi soir, à la Sucrière à Lyon. Certes, il a été parlé d’Europe, de son avenir, des projets comme dans le domaine social et de la sécurité, notamment par la numéro 2 de la liste, la Lyonnaise et députée PS sortante, Sylvie Guillaume, ou encore par le fondateur de Nouvelle Donne, l’économiste Pierre Larrouturou. Mais plus encore, et surtout, de l’avenir de la gauche « humaniste et de gouvernement », incarnée par l’alliance électorale PS-PRG-Place Publique et Nouvelle Donne.
RIP ADP
France Inter - Le PS a le RIP fier sur ADP, honteux sur l'ISF
Au PS, on était à deux doigts jeudi de sabrer le champagne après la validation de la première étape du référendum d'initiative partagée sur la privatisation d'ADP par le Conseil Constitutionnel. Mais étrangement plus question de cet autre RIP lancé par le PS sur l'ISF. Il ne manque pourtant que 24 signatures...
Regain de fierté au PS, le sentiment d'être à nouveau au centre du jeu politique avec la validation par le Conseil Constitutionnel de la première étape du référendum d'initiative partagée sur la privatisation d'Aéroports de Paris.
Libé - Après les parlementaires, une fronde citoyenne contre la privatisation d'ADP
Elus locaux, avocats et associations se joignent au recours déposé par des députés et sénateurs devant le Conseil constitutionnel.
L’union ne fait pas nécessairement la force, mais elle crée un effet de masse. Trente et une personnalités du monde universitaire, juridique et associatif, et les 35 925 signataires d’une pétition se mobilisent depuis ce lundi contre la privatisation d’Aéroports de Paris (ADP). Ils se joignent, en fait, au recours déposé par une soixantaine de députés et sénateurs, devant le Conseil constitutionnel contre cette opération.
EUROPE
Non Fiction - Vers un Etat providence européen ? Entretien avec Xavier Ragot
Xavier Ragot, Président de l’Observatoire Français des Conjonctures Economiques, vient de faire paraître Civiliser le capitalisme . Il y insiste sur la forte divergence des économies européennes depuis l’instauration de l’euro et sur le besoin de procéder aux ajustements nécessaires d’une manière et à un rythme qui soient politiquement acceptables. Il plaide parallèlement, afin de renforcer la zone euro, pour le développement d’un Etat providence européen et, en premier lieu, en faveur d’une assurance chômage européenne. A la veille des élections européennes, Xavier Ragot apporte donc sa contribution au débat européen, en espérant que celui-ci puisse se porter sur des enjeux véritables. Il a accepté de répondre à quelques questions pour présenter son livre à nos lecteurs.
PS
Europe 1 - Après les européennes, "une période vitale" s'ouvrira au PS
Un discret bien disert en ce moment : ces deux derniers jours, on a beaucoup entendu Jean Yves Le Drian, à propos des otages et de leur comportement, sur Europe 1, samedi matin, mais aussi sur l’état du Parti socialiste et c’est beaucoup plus rare, dans Le Parisien, dimanche. Deux sorties qui montrent l'envie du ministre des Affaires étrangères de faire entendre une voix de gauche dans le macronisme. Une voix que le PS tente d'ailleurs de porter par divers moyens, analyse lundi notre éditorialiste Michaël Darmon.
RWANDA
Le Figaro - Glucksmann ancré sur ses positions après les critiques des ex-ministres PS sur le Rwanda
Le candidat de la liste PS-Place publique ne renoncera pas à ses positions sur le Rwanda malgré les critiques d’ex-ministres PS sur le sujet, dont Bernard Cazeneuve qui soutient la liste jeudi à Lyon.
«Sa position est claire, connue de tous. Elle ne date pas d’hier et elle n’a pas changé. Alors très franchement, nous nous étonnons que certains fassent mine de la découvrir et instrumentalisent un sujet aussi grave en pleine campagne électorale!» La position de Raphaël Glucksmann, selon son entourage, a le mérite d’être franche.
GILETS JAUNES
Loin d’être sans leader, le mouvement des gilets jaunes est constamment traversé par des luttes de leadership. L’ethnographie d’un rond-point de mobilisation et des tensions qui traversent différents groupes de l’agglomération lyonnaise permet de mieux comprendre l’inscription dans le temps de ce mouvement.
Après plus de quatre mois de mobilisation, l’heure semble être au bilan du « Grand débat ». Réel effort de concertation du gouvernement pour les uns, mascarade pour les autres, la controverse médiatique et politique place les revendications des gilets jaunes au cœur de l’actualité. Elle focalise ainsi l’attention sur les dimensions délibérative et nationale du mouvement (qu’il s’agisse du « Grand débat », de son alternative, le « Vrai débat », porté par d’autres gilets jaunes, ou encore de l’ « Assemblée des assemblées » réunie à Saint-Nazaire), au risque de faire oublier que la pratique des assemblées ne va pas de soi, mais aussi que les mobilisations locales, nées sur les ronds-points, se poursuivent.
GADREY
Je pourrais me contenter d’afficher une relative satisfaction quant aux réponses enregistrées à cette question, dont je préciserai l’énoncé un peu plus loin. Voici le commentaire du Monde du 25 avril 2019, sous la plume de deux chercheurs à Sciences Po Grenoble : « 50 % [des Français.e.s] privilégie la protection de l’environnement au détriment de l’économie et de l’emploi. Seulement un tiers choisit l’économie ». Pour information, la préférence pour l’environnement est plus forte dans l’électorat de gauche que dans celui de droite et surtout d’extrême-droite, mais même dans ces deux derniers cas, les choses sont plus équilibrées qu’on pourrait le penser a priori.
DEPENSE PUBLIQUE
Les Economistes atterrés - Dépense publique : Sortons du débat tronqué
Cette note Gambetta de Christophe Ramaux explique le caractère fallacieux de l’insistance sur les 56% du PIB de dépenses publiques. Cela laisserait à penser qu’il ne resterait plus que 44 % pour le privé, alors que c’est complètement faux : si’on calcule la dépense privée comme on calcule la dépense publique, elle atteint environ 200 % du PIB.LE LIBRE
Tous connectés ! Tous captifs ? Deux logiques s’affrontent au cœur de la technologie : les principes émancipateurs du logiciel libre s’attaquent à ceux, exclusifs, du droit de la propriété intellectuelle. La révolution du partage ne concerne pas que le numérique : des pratiques collectives « non propriétaires » essaiment dans l’alimentation avec les semences libres, dans la santé avec des médicaments « open source », ou dans l’éducation grâce au libre accès à la connaissance… Le nouveau documentaire de Philippe Borrel, « Internet ou la révolution du partage », part à la rencontre de celles et ceux qui, de l’Inde aux Etats-Unis en passant par l’Europe, expérimentent ces outils d’émancipation. Il est diffusé ce mardi 7 mai à 23h55 sur Arte. Retrouvez sur Basta ! une série de bonus.
CATASTROPHES
À propos de : Sandrine Revet, Les coulisses du monde des catastrophes « naturelles », EMSH
En quelques décennies, les catastrophes dites « naturelles » sont devenues un véritable enjeu pour les professionnels de l’international. Une longue enquête de terrain dévoile le fonctionnement concret de la gestion des désastres environnementaux, des bureaux de l’ONU aux pays concernés.
Après avoir analysé localement, à l’aide de méthodes ethnographiques, la construction sociale d’une catastrophe dans Anthropologie d’une catastrophe. Les coulées de boue de 1999 au Venezuela, en 2009, Sandrine Revet, anthropologue et chercheuse au Centre de Recherches Internationales de Sciences Po, s’intéresse dans ce nouvel ouvrage à l’émergence d’un « gouvernement international des catastrophes “naturelles” ». Son ouvrage s’appuie sur une enquête menée entre 2008 et 2015 qui l’a conduite des bureaux de l’ONU à Genève spécialisés dans la gestion des catastrophes à plusieurs pays d’Amérique latine où elle a observé la mise en place de séances de formation ou des exercices de simulation de catastrophes. L’observation des négociations entre des délégués du monde entier lors d’une conférence internationale en 2015 à Sendai, au Japon, ouvre l’ouvrage et clôt son enquête, sur la gestion internationale des catastrophes « naturelles ».
DROITS DES FEMMMES
Pour la sixième année consécutive, la Fondation Jean-Jaurès a participé activement à la 63e session de la Commission de la condition de la femme de l’Onu.
Le thème prioritaire portait cette année sur « Les systèmes de protection sociale, l’accès aux services publics et les infrastructures durables au service de l’égalité des sexes et de l’autonomisation des femmes et des filles ». On ne peut que se féliciter que cette question soit abordée au niveau international quand on sait qu’en 2019, les femmes et les filles constituent la majorité des plus de quatre milliards de personnes ne disposant pas de protection sociale[1], alors même que l’accès à la protection sociale et aux infrastructures durables conditionne la mobilité des femmes, renforce leur participation à la vie politique et professionnelle et donc leur autonomisation.
PENSIONS ALIMENTAIRES
Lors de son allocution du 26 avril, Emmanuel Macron a annoncé le renforcement de l’aide au recouvrement des Contributions à l’éducation et l’entretien des enfants (CEEE), communément appelées « pensions alimentaires » auprès des pères débiteurs : « on ne peut pas faire reposer sur des mères seules qui élèvent leurs enfants (…) l’incivisme de leurs anciens conjoints. ». Dans le système actuel, cet incivisme repose davantage sur la solidarité nationale que sur les mères elles-mêmes, si ces dernières font valoir leurs droits auprès de la CAF. En effet, la Loi de 2014 pour l’égalité réelle entre les femmes et les hommes a mis en place la Garantie d’impayé de pension alimentaire (GIPA) qui assure le versement d’un montant minium de pension égal à l’Allocation de soutien familial (ASF, environ 115 euros par enfant par mois) lorsque l’ex-conjoint ne paie pas ce qu’il doit au titre de l’éducation et de l’entretien de ses enfants. Au-delà de ce dispositif spécifique, le RSA et la Prime d’activité garantissent un revenu minimum à toutes les personnes éligibles. Les parents isolés, qui sont le plus souvent des femmes, perçoivent des majorations permettant de tenir compte de leur situation familiale. La solidarité nationale prend donc le relai des ex-conjoints défaillants pour les parents isolés aux revenus les plus faibles. Lorsque le parent débiteur verse la CEEE due, le montant de RSA ou de la prime d’activité que perçoit le parent créditeur sont réduits d’autant.
L'ETAT
Bernardo Zacka, When the State meets the Street. Public services and moral agency, Harvard University Press
L’État : monstre froid et monolithique, ou chaîne dont chaque maillon possède une relative autonomie ? C’est ainsi que préfèrent l’envisager deux ouvrages récents, au risque de dépolitiser le travail des Street-level bureaucrats.
Comment s’exerce la domination de l’État sur les populations gouvernées ? Depuis l’ouvrage programmatique de Michael Lipsky consacré aux Street-level bureaucrats – expression désignant tous les agents qui disposent d’un pouvoir discrétionnaire sur d’autres personnes – cette question a été largement investie grâce à plusieurs enquêtes ethnographiques menées au sein des administrations sociales [1]. Deux récents livres viennent compléter cette littérature désormais foisonnante sur les coulisses de l’État. Le premier est signé par Jean-Marc Weller, chercheur au CNRS et spécialiste de longue date de l’observation des organisations bureaucratiques : vingt ans après avoir écrit L’État au guichet, il publie Fabriquer des actes d’État, synthèse de plusieurs enquêtes de terrain réalisées dans les bureaux de la Sécurité sociale et dans un tribunal de proximité.
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EUROCONSO - Episode n°8 : Raphaël GLUCKSMANN - Place publique / Parti Socialiste
À l'occasion des élections européennes qui auront lieu le 26 mai, l’UFC-Que Choisir a passé à la question les candidats têtes de liste sur leurs priorités consuméristes pour la nouvelle législature à venir. Données personnelles, alimentation, santé, environnement : découvrez leurs réactions dans notre mini-série vidéo "EUROCONSO", 10 interviews de 3 minutes chacune. Attention : les vidéos seront publiées dans l'ordre des tournages.
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Invité : Raphaël Glucksmann, Aurore Lalucq & Ian Brossat - Audition publique (13/05/2019)
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L'actualité des socialistes du 3 au 9 mai
A LA UNE
Le Conseil constitutionnel a donné son feu vert ce jeudi 9 mai à la proposition de référendum d'initiative partagée (RIP) de parlementaires opposés à la privatisation d'Aéroports de Paris (ADP), ouvrant la voie à la poursuite d'un long processus, inédit, pouvant conduire à la consultation de la population.
"Le Conseil constitutionnel juge que sont remplies les conditions constitutionnelles et organiques d'ouverture de la phase de la procédure dite du 'référendum d'initiative partagée'", écrit le Conseil dans un communiqué, en soulignant que la mise en œuvre de cette procédure est une "première".
Le Monde - Voie ouverte à un référendum d’initiative partagée sur la privatisation d’ADP
Dans une décision historique, le Conseil constitutionnel a validé l’idée de soumettre au vote la cession d’Aéroports de Paris. La prochaine étape consistera à recueillir le soutien de 4,7 millions de Français.
La décision est historique, presque inespérée. Le Conseil constitutionnel a ouvert la voie, jeudi 9 mai, à une nouvelle étape en direction de l’organisation d’un référendum d’initiative partagée (RIP) qui pourrait empêcher la privatisation d’Aéroports de Paris (ADP). Les magistrats ont validé la proposition de loi référendaire, déposée par 248 parlementaires de tous bords politiques le 10 avril, qui entend « affirmer le caractère de service public national des aéroports de Paris-Charles-de-Gaulle, Paris-Orly et Paris-Le Bourget ».
PIKETTY
Libé - Thomas Piketty : «L’Europe peut être synonyme de justice sociale»
Soutenu par une centaine d’intellectuels et de responsables politiques, l’économiste de gauche cosigne un manifeste de mesures concrètes pour rendre l’Union plus démocratique et moins inégalitaire. Et propose de mettre fin à la concurrence fiscale pour lutter contre le désamour des citoyens vis-à-vis du projet européen.
SONDAGES
Fondation Jean Jaurès - Enquête électorale française 2019 : vague 3
Derrière une apparente stabilité des intentions de vote pour les élections européennes au niveau global, elles ne le sont pas forcément si l’on si penche plus en détail : entre un tiers et un quart des électeurs potentiels des Républicains, de La République en marche ou du Rassemblement national ont modifié leur choix depuis mars. C’est l’un des enseignements du troisième volet de notre vague 2019 de l’« Enquête électorale française », en partenariat avec le Cevipof, Le Monde et Ipsos Sopra Steria.
L’intérêt majeur de l’enquête réalisée par Ipsos-Sopra Steria, pour le Cevipof, Le Monde et la Fondation Jean-Jaurès, est qu’il s’agit d’un panel : les mêmes personnes sont interrogées durant toute la campagne ce qui permet d’identifier les « changeurs », c’est-à-dire ceux qui quittent un candidat pour aller vers un autre ou qui passent de la mobilisation à la démobilisation
EUROPENNES
Le programme de la liste Envie d'Europe
Boursorama - PS: Place Publique propose un projet et un espoir à gauche
PARIS (Reuters) - "La rencontre entre le social et l'écologique" : telle est l'idée force du programme de l'alliance Parti socialiste-Place publique pour les élections européennes, présenté lundi, qui entend aussi redonner espoir aux "orphelins de la gauche".
Créditée d'environ 5% dans les sondages d'intentions de vote, la liste plurielle soutenue par le Parti radical de gauche et Nouvelle donne propose des solutions "radicales" en matière de climat et de justice sociale.
Des thèmes présents, à des degrés divers, dans les projets de la demi-douzaine de listes de gauche engagées dans la compétition pour le 26 mai, où 33 listes au total vont s'affronter. Mais à la différence d'autres prétendants comme Europe Ecologie-Les Verts, le duo emmené par Raphaël Glucksmann a aussi l'ambition de recréer une base idéologique à gauche.
Co-fondatrice du mouvement Place publique, qui s'est allié aux socialistes pour les élections européennes, Claire Nouvian explique ce choix au JDD et revient sur des sondages où pour l'heure la liste Envie d'Europe ne décolle pas.
"Enfin", a débuté lundi matin Raphaël Glucksmann. "La campagne [des européennes] commence, elle est lancée", s'est réjoui devant la presse la tête de la liste Envie d'Europe, qui rassemble le Parti socialiste, Place publique, Nouvelle Donne et le PRG. Pourtant, dans les sondages, le co-fondateur du mouvement lancé à l'automne dernier tourne autour du seuil des 5%. "Cette liste est l'embryon de ce qui va reconstituer la gauche dans les années qui viennent. […] Elle va porter un projet : la rencontre du social et de l'écologie", a déclaré Raphaël Glucksmann, se disant convaincu d'être "la surprise" de ce scrutin et "obsédé" par la recomposition de la gauche.
L'Express - Raphaël Glucksmann, le PS et le cauchemar des 5%
L'essayiste, à la tête de la liste Place publique-PS, ne parvient pas à faire décoller les sondages. Le risque est de n'avoir aucun député au Parlement européen
Il savait, au moment de se lancer, que la tâche serait plus que périlleuse. Que sa liste d'union Place publique-PS aurait toutes les peines du monde à créer la surprise et arracher un bon score. Mais pouvait-il imaginer, à 19 petits jours du scrutin européen, que l'enjeu se résumerait à maintenir des socialistes français au Parlement européen ?
PRECARITE
Centre d'observation de la société - La précarité du travail progresse à nouveau
C’est un signal d’alarme pour la société française : après des années de stagnation, le taux de précarité 1 a repris sa progression pour atteindre 13,6 % de l’emploi total. Les jeunes sont aux premières loges.
La hausse de la précarité est ancienne. Elle a débuté au milieu des années 1980, entre 1984 et 1989, le taux bondit alors de 5 % à 8 %. Les choses se calment ensuite jusqu’au milieu des années 1990. La précarité repart à la hausse ensuite, grimpant de 8 % à 12 % entre 1994 et 2000. Même s’il y a eu des variations, on en était toujours à ce niveau en 2014. C’est à partir de là que les choses se sont compliquées à nouveau.
POUVOIR D'ACHAT
OFCE - Perspectives économiques 2019-2021
..... Soutenue par les mesures socio-fiscales de la Loi d’urgences (prime d’activité, défiscalisa-tion des heures supplémentaires, baisse de la CSG pour certains retraités, annulation de lahausse de la taxe carbone) ainsi que les mesures initialement prévues4 (deuxième tranche deréduction de la taxe d’habitation, baisse des cotisations salariés en année pleine, ...), lepouvoir d’achat devrait croître franchement en 2019 (+1,9 % par unité de consommation),et ce malgré la désindexation de certaines prestations sociales. Ajoutée à cela la prime excep-tionnelle défiscalisée5 pour les salariés au premier trimestre 2019 et le ralentissement del’inflation, l’augmentation du pouvoir d’achat en 2019 représenterait environ 850 euros parménage (graphique 1), dont 440 euros seraient uniquement liés aux mesures socio-fiscales6.La hausse attendue du pouvoir d’achat correspond à la plus forte augmentation depuis2007, période de forte croissance et de mise en place de la loi TEPA sous Nicolas Sarkozy.
La Vie des idées - L’impouvoir d’achat, Quand les dépenses sont contraintes
Le mouvement des Gilets jaunes a mis en lumière que de nombreux ménages ne parvenaient pas à boucler leurs fins de mois, même avec un revenu relativement stable. Un tel constat invite à ouvrir la boîte noire du budget des ménages afin de saisir les dynamiques d’inégalité et de pauvreté.
S’il ne fallait retenir qu’un thème du mouvement des Gilets jaunes et du « grand débat national » lancé par le gouvernement en réaction, nul doute que l’expression de « pouvoir d’achat » tiendrait la corde. Nombreux sont en effet les facteurs qui pèsent sur le budget des ménages – ou plus exactement de certains ménages –, soit en rognant leurs ressources (montée du chômage, des formes d’emploi dites « atypiques » tels que contrats à durée limitée : CDD, intérim, etc. ; augmentation des emplois à temps partiel, ou encore stagnation des salaires et notamment le gel du point d’indice dans la fonction publique, hausse de la CSG,…), soit en renchérissant certains postes de consommation (hausse du prix du carburant, des loyers, des frais bancaires, de l’hébergement des personnes âgées dépendantes,…).
EDUCATION PRIORITAIRE
Un peu moins de six millions d’écoliers étudient dans l’enseignement public primaire (élémentaire ou pré-élémentaire), selon les données 2017 du ministère de l’Education. Parmi eux, 20 % (soit 1,2 million) sont scolarisés dans un établissement de l’éducation dite « prioritaire » et 4,6 millions dans une école qui n’appartient à aucun réseau prioritaire. L’éducation prioritaire se fixe pour objectif de compenser les difficultés économiques et sociales des habitants de certains quartiers en attribuant davantage de moyens aux établissements qui s’y trouvent. Elle se divise en deux : les « Réseaux d’éducation prioritaire » (REP, 12 % du total des élèves) et les « Réseaux d’éducation prioritaire Plus » (REP+, 8 % de l’ensemble) qui sont le plus en difficulté et disposent de moyens encore renforcés.
ECOCIDE
Huffington Post - Le PS échoue à faire reconnaître le crime d'écocide en France
Le Sénat a rejeté la proposition de loi du groupe socialiste et républicain visant à faire reconnaître le crime d'écocide et renvoie ce concept au droit international.
En France, l’écocide peut continuer sans être inquiété. La reconnaissance de ce nouveau crime contre l’humanité, conçu par analogie avec le génocide, pour réprimer les crimes contre l’environnement, a échoué. Jeudi 2 avril au soir, sans surprise, les sénateurs socialistes n’ont pas réussi à faire adopter leur proposition de loi
HYBRIDATIONS
Fondation Jean Jaurès - France, Europe : apprivoiser l’hybride ou subir les identités ?
Avant, il était facile de ranger chaque chose, chaque personne, chaque situation, chaque mouvement social dans une case ; maintenant tout, dans le monde, s’hybride : les voitures, les objets, les cultures, les identités, les entreprises, les villes, les campagnes, les commerces, etc. Pour Gabrielle Halpern, docteur en philosophie, il est urgent d’apprivoiser l’hybride, au risque de voir « masse » et « identité » se rejoindre.
MACRON
Henri Sterdyniak analyse la conférence d'Emmanuel Macron censé mettre fin au Grand Débat. Mis en place par les classes dirigeantes pour imposer un tournant néolibéral, Emmanuel Macron ne pouvait se déjuger ; il ne pouvait prendre le tournant que réclame le mouvement populaire ; il ne pouvait annoncer que des mesures de pacotille destinées à neutraliser les classes moyennesUKRAINEL’Ukraine vient d’élire son nouveau président, Volodymyr Zelensky, qui incarne une volonté de changement dans le pays mais aussi beaucoup d’incertitudes. Zelensky, qui n’a aucune expérience politique, a évité durant sa campagne des promesses électorales qui pourraient mener au désenchantement politique ultérieur, promu des référendums sur des questions clefs – notamment l’adhésion de l’Ukraine à l’Union européenne et à l’OTAN – et cherche à tout prix à se distinguer de la classe politique établie et fortunée, sauf sur les questions de politique étrangère. De quoi l’élection de ce candidat populiste – mais partisan d’un alignement géopolitique sur l’Occident – est-elle le nom ?VENEZUELALa récente tentative de coup d’État militaire de Juan Guaidó contre Nicolas Maduro constitue une étape supplémentaire dans l’escalade des tensions entre l’opposition vénézuélienne et son gouvernement. Celui-ci est en butte à des difficultés économiques considérables aggravées par les sanctions américaines, et à une opposition qui ne cache pas sa volonté de renverser Nicolas Maduro par la force. L’élection de Donald Trump marque le grand retour des États-Unis en Amérique latine, qui entendent faire tomber les gouvernements qui s’opposent à leur hégémonie ; une volonté accentuée par la progression fulgurante de la contre-hégémonie chinoise dans le sous-continent américain. Christophe Ventura, chercheur à l’IRIS, revient sur ces aspects de la crise vénézuélienne. Entretien réalisé par Pablo Rotelli et Vincent Ortiz, retranscription par Adeline Gros. -
Le Talk d'Olivier Faure: « Raphaël Glucksmann est l’homme idoine pour cette élection »
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France Inter - Raphaël Glucksmann : "Avec l'écologie politique, il faut réhabiliter la logique redistributive"
Raphaël Glucksmann, tête de liste "Envie d’Europe" (Place publique/PS/Nouvelle donne) aux élections européennes est l'invité du Grand entretien à 8h20.
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"Je m'adresse à la France qui ouvre ses portes" - L'interview #EuropeOrNot de Raphaël Glucksmann
Son admiration pour Marlene Dietrich, son italien (presque) parfait et son message à Theresa May : « What a mess ! » L’interview #EuropeOrNot de Raphaël Glucksmann
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L'actualité des socialistes du 26 avril au 2 mai
A LA UNE
Arte - L'homme a mangé la Terre, un film de Jean-Robert Viallet
En balayant, avec de formidables archives issues du monde entier, deux siècles de progrès jusqu’à l’ère du big data, le film remonte aux sources de la crise écologique, en interrogeant avec précision les enjeux scientifiques, économiques et politiques qui y ont conduit. Fourmillant d’informations, il éclaire l’histoire de cette marche folle, et les liaisons dangereuses entre industries militaire et civile. Entre capitalisme et mondialisation imposés par les grandes puissances, un décryptage passionnant du basculement dans l’anthropocène, funeste asservissement de la nature par l’homme.
LA LISTE
La liste Envie d'Europe est menée par Raphaël Glucksmann. Elle comporte 79 noms de candidats pour devenir eurodéputé au soir du 26 mai 2019.
Le Figaro - Européennes: la liste PS-Place publique a été déposée mardi
..... Les eurodéputés sortants PS Sylvie Guillaume et Éric Andrieu, la transfuge de Générations Aurore Lalucq, le fondateur de Nouvelle Donne Pierre Larrouturou occupent dans l'ordre les places 2 à 5. Nora Mebarek, issue de l'aile gauche du PS, se voit attribuer la 6e place, et le socialiste Chistophe Clergeau, proche d'Olivier Faure, la 7e. La 8e place devrait revenir à une des fondatrices de Place publique, Aziliz Gouez, et la neuvième à l'ancien député Jean-Marc Germain, proche de Martine Aubry et d'Anne Hidalgo.
SONDAGES
Huffington Post - Sondages européennes 2019: retrouvez notre compilateur un mois avant le scrutin
LREM menacé par le RN, effondrement des gilets jaunes, bras de fer entre la FI et EELV... Quel est le rapport des forces en présence à un mois du scrutin?
POLITIQUE - Un mois avant le scrutin du 26 mai, l’intérêt pour la campagne des élections européennes demeure faible dans l’opinion publique. Eclipsée par la crise des gilets jaunes, le grand débat puis l’incendie de Notre-Dame, la course au Parlement européen peine à captiver les Français, traditionnellement peu passionnés par ce scrutin à un seul tour.
S’il se traduit en abstention le jour du vote, ce désintérêt pourrait d’ailleurs peser lourdement sur l’issue de la compétition, où deux listes, La République En Marche alliée au Modem, et le Rassemblement national, font la course en tête depuis six mois.
PSOE
Huffington Post - Espagne: le PS français se réjouit de la victoire des socialistes
Le succès de Pedro Sanchez et ses troupes fait pâlir d'envie les socialistes français.
Ce n’est pas tous les jours qu’un parti socialiste remporte des élections en Europe. Alors quand l’Espagnol Pedro Sanchez arrive en tête des législatives dans son pays, ce sont tous les socialistes européens qui se réjouissent. À commencer par les Français.
Depuis que le chef du gouvernement sortant, qui s’est attaché à conduire une politique de justice sociale avec notamment l’augmentation du salaire minimum de 22% pendant les quelques mois où il était au pouvoir, les messages de félicitation pleuvent. Pour beaucoup de responsables de la gauche de gouvernement, cette victoire représente un vent d’espoir dans un contexte ou les débats politiques se cristallisent entre libéraux et nationalistes. Entre “progressistes et nationalistes.”
L'Obs - La leçon de Pedro Sanchez au PS français
Il y a encore quelques années, les barons socialistes espagnols le prenaient de haut. Ils le surnommaient « El guapo », traduisez « le bellâtre ». Il était le quadra sorti de nulle part, ex-joueur de basket, ayant traîné ses guêtres d’étudiant à New York, spécialiste de l’économie européenne. La génération Zapatero voyait en lui un intrigant sans envergure, sans charisme, à la colonne vertébrale politique de flanelle.
PORTUGAL
À l’occasion du 45ème anniversaire de la Révolution des œillets au Portugal, qui a mis fin à une dictature vieille de près d’un demi-siècle, Le Vent Se Lève a rencontré Yves Léonard, spécialiste français de l’histoire contemporaine du Portugal. Docteur en histoire, il a notamment publié une Histoire du Portugal contemporain – préface de Jorge Sampaio, octobre 2016, ainsi que Le Portugal, vingt ans après la Révolution des œillets (1994), Salazarisme et fascisme (1996), La lusophonie dans le monde (1998) Mário Soares, Fotobiografia, (2006). Entretien réalisé par Sarah De Fgd et Pierre-Alexandre Fernando, retranscrit par Adeline Gros.
LE TRAVAIL GRATUIT
À propos de : Maud Simonet, Travail gratuit : La nouvelle exploitation ?, Textuel
Le travail gratuit se présente aujourd’hui sous des formes diverses : bénévolat, service civique, stages, digital labor… Partant des leçons déjà anciennes du féminisme sur le travail domestique, la sociologue Maud Simonet renouvelle l’analyse de ces formes contemporaines d’exploitation.
Voici un petit livre qui donne à penser. Il se présente comme un essai de 152 pages sur ce que Maud Simonet appelle le « travail gratuit ». Cette expression est utilisée pour désigner le bénévolat, le workfare (contrepartie en travail pour des allocataires d’aide sociale), mais aussi le volontariat, le service civique, les stages ou encore le digital labor (travail mené par des particuliers sur internet, par exemple la publication sur un blog ou la reconnaissance de mots indéchiffrables par des robots dans le cadre de « recaptchas »). Le pari du livre consiste à rassembler ces expériences diverses sous une même étiquette pour mettre au jour ce qu’elles ont de commun. Ce faisant, Maud Simonet donne une cohérence à l’ensemble de son parcours de recherche durant lequel elle a enquêté sur ces différents types d’activités.
LFI
Libé - Les déceptions de Mélenchon
Après un semestre de manifestations parfois violentes et clairsemées, le RN se renforce et les insoumis s’affaiblissent. La triste campagne des européennes confirme cette tendance.
Les temps sont difficiles pour Jean-Luc Mélenchon. Le tribun le plus éloquent de France n’est décidément pas le stratège le mieux inspiré, l’homme de culture, le passionné d’histoire et de littérature n’est pas pour autant l’analyste politique le plus lucide, l’idéologue enfin ne recueille pas les fruits de ses intuitions téméraires.
Le Figaro - Faure pose deux conditions à Mélenchon: «L'Europe et l'abandon du populisme»
Le premier secrétaire du PS, Olivier Faure, a posé ce mardi deux conditions, «l'Europe et l'abandon du populisme», à la proposition de Jean-Luc Mélenchon de créer une «fédération populaire» après les Européennes. «Très bien Jean-Luc, si tu veux que nous nous retrouvions, il y a deux conditions : l'Europe et l'abandon du populisme», a répondu le député de Seine-et-Marne sur Cnews.
Marianne - France insoumise : ce qui se cache derrière la prise de large de Charlotte Girard
Longtemps proche de Jean-Luc Mélenchon, la juriste Charlotte Girard a de longue date décidé de prendre du recul au sein du mouvement de la France insoumise. Ses critiques sur l'organisation interne rejoignent celles des nombreux membres ayant quitté LFI ces derniers mois.Le départ de Thomas Guénolé avait été tintamarresque, le retrait de Charlotte Girard est feutré et discret. Le 18 avril, le politologue annonçait par un communiqué fracassant qu'il quittait la France insoumise, dénonçant une "dictature" gouvernée par un Jean-Luc Mélenchon devenu "autocrate"; ce 29 avril, c'est un article du Point qui nous a appris que Charlotte Girard se retirait "de la coresponsabilité de l'Avenir en commun", le programme de LFI.
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L'Express - Raphaël Glucksmann, le PS et le cauchemar des 5%
L'essayiste, à la tête de la liste Place publique-PS, ne parvient pas à faire décoller les sondages. Le risque est de n'avoir aucun député au Parlement européen
Il savait, au moment de se lancer, que la tâche serait plus que périlleuse. Que sa liste d'union Place publique-PS aurait toutes les peines du monde à créer la surprise et arracher un bon score. Mais pouvait-il imaginer, à 19 petits jours du scrutin européen, que l'enjeu se résumerait à maintenir des socialistes français au Parlement européen ?
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Le JDD - Claire Nouvian : "Je suis sûre que la liste PS-Place publique sera la surprise de ce scrutin"
Co-fondatrice du mouvement Place publique, qui s'est allié aux socialistes pour les élections européennes, Claire Nouvian explique ce choix au JDD et revient sur des sondages où pour l'heure la liste Envie d'Europe ne décolle pas.
"Enfin", a débuté lundi matin Raphaël Glucksmann. "La campagne [des européennes] commence, elle est lancée", s'est réjoui devant la presse la tête de la liste Envie d'Europe, qui rassemble le Parti socialiste, Place publique, Nouvelle Donne et le PRG. Pourtant, dans les sondages, le co-fondateur du mouvement lancé à l'automne dernier tourne autour du seuil des 5%. "Cette liste est l'embryon de ce qui va reconstituer la gauche dans les années qui viennent. […] Elle va porter un projet : la rencontre du social et de l'écologie", a déclaré Raphaël Glucksmann, se disant convaincu d'être "la surprise" de ce scrutin et "obsédé" par la recomposition de la gauche.
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