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L'actualité des socialistes du 3 au 9 mai

A LA UNE

Marianne - Privatisation d'ADP : feu vert du Conseil constitutionnel au projet de référendum d'initiative partagée (RIP)

Le Conseil constitutionnel a donné son feu vert ce jeudi 9 mai à la proposition de référendum d'initiative partagée (RIP) de parlementaires opposés à la privatisation d'Aéroports de Paris (ADP), ouvrant la voie à la poursuite d'un long processus, inédit, pouvant conduire à la consultation de la population.

"Le Conseil constitutionnel juge que sont remplies les conditions constitutionnelles et organiques d'ouverture de la phase de la procédure dite du 'référendum d'initiative partagée'", écrit le Conseil dans un communiqué, en soulignant que la mise en œuvre de cette procédure est une "première".

Le Monde - Voie ouverte à un référendum d’initiative partagée sur la privatisation d’ADP

Dans une décision historique, le Conseil constitutionnel a validé l’idée de soumettre au vote la cession d’Aéroports de Paris. La prochaine étape consistera à recueillir le soutien de 4,7 millions de Français.

La décision est historique, presque inespérée. Le Conseil constitutionnel a ouvert la voie, jeudi 9 mai, à une nouvelle étape en direction de l’organisation d’un référendum d’initiative partagée (RIP) qui pourrait empêcher la privatisation d’Aéroports de Paris (ADP). Les magistrats ont validé la proposition de loi référendaire, déposée par 248 parlementaires de tous bords politiques le 10 avril, qui entend « affirmer le caractère de service public national des aéroports de Paris-Charles-de-Gaulle, Paris-Orly et Paris-Le Bourget ».

PIKETTY

Libé - Thomas Piketty : «L’Europe peut être synonyme de justice sociale»

Soutenu par une centaine d’intellectuels et de responsables politiques, l’économiste de gauche cosigne un manifeste de mesures concrètes pour rendre l’Union plus démocratique et moins inégalitaire. Et propose de mettre fin à la concurrence fiscale pour lutter contre le désamour des citoyens vis-à-vis du projet européen.

SONDAGES

Fondation Jean Jaurès - Enquête électorale française 2019 : vague 3

Derrière une apparente stabilité des intentions de vote pour les élections européennes au niveau global, elles ne le sont pas forcément si l’on si penche plus en détail : entre un tiers et un quart des électeurs potentiels des Républicains, de La République en marche ou du Rassemblement national ont modifié leur choix depuis mars. C’est l’un des enseignements du troisième volet de notre vague 2019 de l’« Enquête électorale française », en partenariat avec le Cevipof, Le Monde et Ipsos Sopra Steria.

L’intérêt majeur de l’enquête réalisée par Ipsos-Sopra Steria, pour le Cevipof, Le Monde et la Fondation Jean-Jaurès, est qu’il s’agit d’un panel : les mêmes personnes sont interrogées durant toute la campagne ce qui permet d’identifier les « changeurs », c’est-à-dire ceux qui quittent un candidat pour aller vers un autre ou qui passent de la mobilisation à la démobilisation

EUROPENNES

Le programme de la liste Envie d'Europe

Boursorama - PS: Place Publique propose un projet et un espoir à gauche

PARIS (Reuters) - "La rencontre entre le social et l'écologique" : telle est l'idée force du programme de l'alliance Parti socialiste-Place publique pour les élections européennes, présenté lundi, qui entend aussi redonner espoir aux "orphelins de la gauche".

Créditée d'environ 5% dans les sondages d'intentions de vote, la liste plurielle soutenue par le Parti radical de gauche et Nouvelle donne propose des solutions "radicales" en matière de climat et de justice sociale.

Des thèmes présents, à des degrés divers, dans les projets de la demi-douzaine de listes de gauche engagées dans la compétition pour le 26 mai, où 33 listes au total vont s'affronter. Mais à la différence d'autres prétendants comme Europe Ecologie-Les Verts, le duo emmené par Raphaël Glucksmann a aussi l'ambition de recréer une base idéologique à gauche.

Le JDD - Claire Nouvian : "Je suis sûre que la liste PS-Place publique sera la surprise de ce scrutin"

Co-fondatrice du mouvement Place publique, qui s'est allié aux socialistes pour les élections européennes, Claire Nouvian explique ce choix au JDD et revient sur des sondages où pour l'heure la liste Envie d'Europe ne décolle pas.

"Enfin", a débuté lundi matin Raphaël Glucksmann. "La campagne [des européennes] commence, elle est lancée", s'est réjoui devant la presse la tête de la liste Envie d'Europe, qui rassemble le Parti socialiste, Place publique, Nouvelle Donne et le PRG. Pourtant, dans les sondages, le co-fondateur du mouvement lancé à l'automne dernier tourne autour du seuil des 5%. "Cette liste est l'embryon de ce qui va reconstituer la gauche dans les années qui viennent. […] Elle va porter un projet : la rencontre du social et de l'écologie", a déclaré Raphaël Glucksmann, se disant convaincu d'être "la surprise" de ce scrutin et "obsédé" par la recomposition de la gauche.

L'Express - Raphaël Glucksmann, le PS et le cauchemar des 5%

L'essayiste, à la tête de la liste Place publique-PS, ne parvient pas à faire décoller les sondages. Le risque est de n'avoir aucun député au Parlement européen

Il savait, au moment de se lancer, que la tâche serait plus que périlleuse. Que sa liste d'union Place publique-PS aurait toutes les peines du monde à créer la surprise et arracher un bon score. Mais pouvait-il imaginer, à 19 petits jours du scrutin européen, que l'enjeu se résumerait à maintenir des socialistes français au Parlement européen ? 

PRECARITE

Centre d'observation de la société - La précarité du travail progresse à nouveau

C’est un signal d’alarme pour la société française : après des années de stagnation, le taux de précarité 1 a repris sa progression pour atteindre 13,6 % de l’emploi total. Les jeunes sont aux premières loges.

La hausse de la précarité est ancienne. Elle a débuté au milieu des années 1980, entre 1984 et 1989, le taux bondit alors de 5 % à 8 %. Les choses se calment ensuite jusqu’au milieu des années 1990. La précarité repart à la hausse ensuite, grimpant de 8 % à 12 % entre 1994 et 2000. Même s’il y a eu des variations, on en était toujours à ce niveau en 2014.  C’est à partir de là que les choses se sont compliquées à nouveau.

POUVOIR D'ACHAT

OFCE - Perspectives économiques 2019-2021

..... Soutenue par les mesures socio-fiscales de la Loi d’urgences (prime d’activité, défiscalisa-tion des heures supplémentaires, baisse de la CSG pour certains retraités, annulation de lahausse de la taxe carbone) ainsi que les mesures initialement prévues4 (deuxième tranche deréduction de la taxe d’habitation, baisse des cotisations salariés en année pleine, ...), lepouvoir d’achat devrait croître franchement en 2019 (+1,9 % par unité de consommation),et ce malgré la désindexation de certaines prestations sociales. Ajoutée à cela la prime excep-tionnelle défiscalisée5 pour les salariés au premier trimestre 2019 et le ralentissement del’inflation, l’augmentation du pouvoir d’achat en 2019 représenterait environ 850 euros parménage (graphique 1), dont 440 euros seraient uniquement liés aux mesures socio-fiscales6.La hausse attendue du pouvoir d’achat correspond à la plus forte augmentation depuis2007, période de forte croissance et de mise en place de la loi TEPA sous Nicolas Sarkozy.

La Vie des idées - L’impouvoir d’achat, Quand les dépenses sont contraintes

Le mouvement des Gilets jaunes a mis en lumière que de nombreux ménages ne parvenaient pas à boucler leurs fins de mois, même avec un revenu relativement stable. Un tel constat invite à ouvrir la boîte noire du budget des ménages afin de saisir les dynamiques d’inégalité et de pauvreté.

S’il ne fallait retenir qu’un thème du mouvement des Gilets jaunes et du « grand débat national » lancé par le gouvernement en réaction, nul doute que l’expression de « pouvoir d’achat » tiendrait la corde. Nombreux sont en effet les facteurs qui pèsent sur le budget des ménages – ou plus exactement de certains ménages –, soit en rognant leurs ressources (montée du chômage, des formes d’emploi dites « atypiques » tels que contrats à durée limitée : CDD, intérim, etc. ; augmentation des emplois à temps partiel, ou encore stagnation des salaires et notamment le gel du point d’indice dans la fonction publique, hausse de la CSG,…), soit en renchérissant certains postes de consommation (hausse du prix du carburant, des loyers, des frais bancaires, de l’hébergement des personnes âgées dépendantes,…).

EDUCATION PRIORITAIRE

Centre d'observation de la société - Les trois quarts des élèves défavorisés étudient hors de l’éducation prioritaire

Un peu moins de six millions d’écoliers étudient dans l’enseignement public primaire (élémentaire ou pré-élémentaire), selon les données 2017 du ministère de l’Education. Parmi eux, 20 % (soit 1,2 million) sont scolarisés dans un établissement de l’éducation dite « prioritaire » et 4,6 millions dans une école qui n’appartient à aucun réseau prioritaire. L’éducation prioritaire se fixe pour objectif de compenser les difficultés économiques et sociales des habitants de certains quartiers en attribuant davantage de moyens aux établissements qui s’y trouvent. Elle se divise en deux : les « Réseaux d’éducation prioritaire » (REP, 12 % du total des élèves) et les « Réseaux d’éducation prioritaire Plus » (REP+, 8 % de l’ensemble) qui sont le plus en difficulté et disposent de moyens encore renforcés.

ECOCIDE

Huffington Post - Le PS échoue à faire reconnaître le crime d'écocide en France

Le Sénat a rejeté la proposition de loi du groupe socialiste et républicain visant à faire reconnaître le crime d'écocide et renvoie ce concept au droit international.

En France, l’écocide peut continuer sans être inquiété. La reconnaissance de ce nouveau crime contre l’humanité, conçu par analogie avec le génocide, pour réprimer les crimes contre l’environnement, a échoué. Jeudi 2 avril au soir, sans surprise, les sénateurs socialistes n’ont pas réussi à faire adopter leur proposition de loi

HYBRIDATIONS

Fondation Jean Jaurès - France, Europe : apprivoiser l’hybride ou subir les identités ?

Avant, il était facile de ranger chaque chose, chaque personne, chaque situation, chaque mouvement social dans une case ; maintenant tout, dans le monde, s’hybride : les voitures, les objets, les cultures, les identités, les entreprises, les villes, les campagnes, les commerces, etc. Pour Gabrielle Halpern, docteur en philosophie, il est urgent d’apprivoiser l’hybride, au risque de voir « masse » et « identité » se rejoindre.

MACRON

Le blog de Les Économistes Atterrés - Beaucoup de bruit pour rien… ou Emmanuel Macron n’a-t-il rien vu, rien appris?

Henri Sterdyniak analyse la conférence d'Emmanuel Macron censé mettre fin au Grand Débat. Mis en place par les classes dirigeantes pour imposer un tournant néolibéral, Emmanuel Macron ne pouvait se déjuger ; il ne pouvait prendre le tournant que réclame le mouvement populaire ; il ne pouvait annoncer que des mesures de pacotille destinées à neutraliser les classes moyennes
 
UKRAINE
 
 
L’Ukraine vient d’élire son nouveau président, Volodymyr Zelensky, qui incarne une volonté de changement dans le pays mais aussi beaucoup d’incertitudes. Zelensky, qui n’a aucune expérience politique, a évité durant sa campagne des promesses électorales qui pourraient mener au désenchantement politique ultérieur, promu des référendums sur des questions clefs – notamment l’adhésion de l’Ukraine à l’Union européenne et à l’OTAN – et cherche à tout prix à se distinguer de la classe politique établie et fortunée, sauf sur les questions de politique étrangère. De quoi l’élection de ce candidat populiste – mais partisan d’un alignement géopolitique sur l’Occident – est-elle le nom ?
 
VENEZUELA
 
 
La récente tentative de coup d’État militaire de Juan Guaidó contre Nicolas Maduro constitue une étape supplémentaire dans l’escalade des tensions entre l’opposition vénézuélienne et son gouvernement. Celui-ci est en butte à des difficultés économiques considérables aggravées par les sanctions américaines, et à une opposition qui ne cache pas sa volonté de renverser Nicolas Maduro par la force. L’élection de Donald Trump marque le grand retour des États-Unis en Amérique latine, qui entendent faire tomber les gouvernements qui s’opposent à leur hégémonie ; une volonté accentuée par la progression fulgurante de la contre-hégémonie chinoise dans le sous-continent américain. Christophe Ventura, chercheur à l’IRIS, revient sur ces aspects de la crise vénézuélienne. Entretien réalisé par Pablo Rotelli et Vincent Ortiz, retranscription par Adeline Gros.
 
 

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