INEGALITES
14 février 2017 - Les partis politiques doivent d’urgence répondre au malaise des classes populaires et moyennes. En agissant sur deux grands leviers : réformer l’école et s’attaquer au poids des hiérarchies dans le monde du travail. Par Valérie Schneider de l’Observatoire des inégalités.
Les beaux discours des catégories dirigeantes et culturellement privilégiées ne dupent pas les moins favorisés. Ces derniers demandent des actions concrètes et visibles pour enfin améliorer leur situation à l’école et au travail notamment. Faire en sorte que le décalage entre ces catégories et celles du haut de la hiérarchie ne se creuse pas davantage est une urgence à l’aune d’une campagne électorale qui ne s’annonce pas sous les meilleurs auspices en matière de lutte contre ces inégalités.
PIKETTY
L'économiste avait récemment défendu l'idée du revenu universel, l'une des propositions phares de Benoît Hamon.
L'économiste s'engage pour la présidentielle : Thomas Piketty a officiellement rejoint, samedi 11 février, l'équipe de campagne de Benoît Hamon. Il avait récemment défendu dans une tribune l'idée du revenu universel, l'une des propositions phares du candidat désigné par la primaire de la gauche. Au lendemain de cette annonce, il est l'invité de l'émission "Questions politiques", diffusée par France Inter et franceinfo, en partenariat avec Le Monde.
Invité de l’émission Questions politiques, dimanche, l’économiste a estimé que l’Europe devait s’allier pour mieux imposer les géants du numérique.
L'élection présidentielle se transformera-t-elle en duel entre Marine Le Pen et Emmanuel Macron ? A un peu plus de deux mois du premier tour, les choses sont évidemment très loin d'être faites. Mais si François Fillon décroche, plombé par les affaires, la patronne du Front national fait la course en tête dans neuf régions de France métropolitaine, selon un sondage réalisé par Ipsos Sopra-Steria et le Cevipof pour les antennes régionales de France 3, diffusé jeudi 16 février. Le leader d'En Marche ! est en tête des intentions de vote dans trois autres régions.
L’ancrage électoral des catégories socioprofessionnelles dépasse le traditionnel clivage gauche-droite, selon Martial Foucault, le directeur du Cevipof.
Le Monde - Emmanuel Macron deuxième dans les sondages mais sur des bases électorales friablesDans l’enquête du Cevipof pour « Le Monde », seules 33 % des personnes qui ont l’intention de voter pour l’ancien ministre déclarent que leur choix est « définitif ».
Après la victoire de Benoît Hamon aux primaires citoyennes, une nouvelle page de la campagne présidentielle s’écrit. Les incertitudes sur l’offre électorale se réduisent, beaucoup dépend désormais de la capacité des candidats annoncés à réunir les 500 parrainages requis pour concourir au premier tour. Reste aussi en suspend la décision de François Bayrou, qui entretient volontiers le flou sur sa participation au scrutin. Et si François Fillon reste affaibli par les soupçons d’emplois fictifs , la perspective d’un retrait de sa candidature semble désormais s’éloigner. Dès lors, les premières enquêtes d’intentions de vote permettent d’établir avec davantage de précision l’état des forces politiques en présence, et surtout d’analyser plus en profondeur le profil des principaux électorats potentiels, pour mieux comprendre les ressorts des dynamiques en cours.
L'Humanité - Moins d’un ouvrier sur sept a voté FN en 2015
Les enquêtes disponibles remettent en cause le stéréotype de l’électeur FN en « beauf machiste et homophobe, raciste et xénophobe ».
Au lendemain du premier tour de l’élection présidentielle de 1995, Libération publiait un scoop au vu d’un sondage postélectoral : le FN serait devenu le « nouveau parti de la classe ouvrière »… Qu’en est-il aujourd’hui ? Lors des élections régionales de 2015, si plus de la moitié de l’électorat FN se recrute dans les classes populaires (ouvriers, employés et retraités ex-ouvriers ou employés), c’est en fait moins d’un ouvrier sur sept qui a voté pour le FN dès lors que l’on tient compte des abstentionnistes et des non-inscrits. C’est dire que, s’il y a aujourd’hui un « nouveau parti des classes populaires », c’est – et de très loin – celui de l’abstention.
UNION DE LA GAUCHE
Boursier - Hamon et Mélenchon commencent à discuter "sur le fond"
PARIS (Reuters) - Benoît Hamon et Jean-Luc Mélenchon ont entamé des discussions sur un éventuel rassemblement de la gauche dans la perspective de l'élection présidentielle, a annoncé vendredi le candidat issu de le primaire du Parti socialiste.
Les trois principaux candidats à gauche peuvent-ils se rassembler ? Franceinfo a comparé leurs positions sur quelques mesures phares de la campagne présidentielle.
EN CAMPAGNE
Libé - Au PS, comme un air de fronde anti-Hamon
Parlementaires socialistes et proches de Hollande sont partagés entre attentisme et l’hypothèse d’un «vote utile» pour Macron.
Par la grâce de la primaire, ils sont devenus les nouveaux frondeurs. Depuis la victoire de Benoît Hamon, les proches de François Hollande et les socialistes légitimistes regardent la campagne du néo-candidat se déployer avec une inquiétude de moins en moins feinte. Espérant des petits signes de rassemblement, pour l’instant en vain, sur le fond comme sur la forme.
Le Monde - Des élus et des dirigeants communistes contre Mélenchon
Un appel intitulé « PCF : sortons de l’immobilisme », qui a recueilli plus de 600 signatures en quarante-huit heures, plaide pour « une candidature commune pour la présidentielle ».
Le candidat socialiste à la présidentielle tente de renouer avec les fondamentaux de la gauche, tels que le travail.
Libé - Contre la «bulle Macron», Hamon à tâtons
L'équipe du candidat PS à la présidentielle veut pour l'heure éviter les «mesures disciplinaires» contre les socialistes tentés par l'ancien ministre de l'Economie. Mais en gardant le cap à gauche, il agace certains ministres, qui souhaitent un recentrage pour mieux couper l'herbe sous le pied au leader d'En marche.
BFMTV - Benoît Hamon veut être le candidat de la "bienveillance"
Benoît Hamon estime que la politique vit aujourd'hui selon une double polarisation. Selon lui, Marine Le Pen incarne un "imaginaire puissant mais négatif", quand lui veut promouvoir un imaginaire "collectif".
Le candidat PS à la présidentielle Benoît Hamon s'est présenté ce mardi sur France 5 comme le candidat de la "bienveillance" face à un "bulletin de vote qui veut faire mal", celui que veut, selon lui, capter Marine Le Pen.
L'Obs - Qui compose l'équipe de campagne de Benoît Hamon ?
"L'Obs" fait le point sur l'organigramme de campagne du candidat de la gauche.
Benoît Hamon, candidat socialiste à l'élection présidentielle, a présenté samedi une partie de son équipe de campagne, ouverte à des personnalités de la société civile, dont des experts comme les économistes Thomas Piketty et Julia Cagé, la sociologue Dominique Méda, et l'épidémiologiste Alfred Spira. "L'Obs" fait le point sur les personnalités composant (pour l'instant) cet organigramme.
Europe 1 - Le magistrat de Montgolfier et le climatologue Jouzel rejoignent Hamon
L'ex-magistrat Éric de Montgolfier et le climatologue Jean Jouzel vont intégrer l'équipe de campagne de Benoît Hamon. Benjamin Lucas, le président du MJS rejoint également le staff du candidat.
Après s'être attaché les services de Thomas Piketty, Benoît Hamon continue son recrutement. L'ex-magistrat Éric de Montgolfier, le climatologue Jean Jouzel et le président du Mouvement des Jeunes Socialistes (MJS), Benjamin Lucas, rejoignent l'équipe de Benoît Hamon. Ils feront office de conseillers.
FISCALITE
Pour de nombreux députés, les avancées de l’actuelle législature sont insuffisantes. Ils souhaitent relancer la réflexion, en marge de l’enquête de justice ouverte à l’encontre de François Fillon.
Grâce à notre outil, tentez de reconstituer les graphiques sur le bilan de François Hollande, après ceux de Nicolas Sarkozy et de Jacques Chirac.