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filoche - Page 4

  • L'actualité des socialistes du 2 au 8 décembre

    A LA UNE

    Libé - La gauche sans voix

    La social-démocratie perd son dernier représentant de poids en Europe avec la démission de Matteo Renzi. Si la poussée xénophobe sur le continent explique en partie la déroute de la gauche, celle-ci paye aussi le prix de ses compromissions libérales.

    France Info - François Hollande a-t-il tué le PS ?

    Après un mandat comme président, François Hollande laisse une gauche éparpillée, traversée par des lignes de fracture profondes, et qui n'est plus dominée par le PS.

    Rarement la gauche a abordé une campagne présidentielle avec la crainte de ne pas accéder au second tour. Après un mandat comme président, François Hollande laisse une gauche éparpillée, traversée par des lignes de fracture profondes. Le Parti socialiste, autrefois hégémonique et garant de la capacité de la gauche à remporter des combats électoraux, a perdu une grande partie de son influence.

    LAICITE

    Gilles Kepel : «L'enjeu de la laïcité c'est l'intégration»

    Société - Gilles Kepel, universitaire, spécialiste de l'Islam

    Jamais la laïcité n'a été autant en débat, comment l'expliquez-vous ?

    En 1905, la laïcité était basée sur la séparation. C'était la loi de séparation de l'Église et de l'État, une séparation qui avait pour but de lutter contre l'influence, jugée à l'époque excessive, du Vatican sur les consciences et la jeunesse, et qui, d'une certaine manière était perçue comme quelque chose qui faisait obstacle à la vocation de la République de former des citoyens. En 2005, 100 ans après, l'enjeu est un peu différent. L'objectif de la laïcité, c'est de construire l'inclusion et l'intégration, et non plus la séparation.

    France Info - "Quand les femmes deviennent indésirables dans les lieux publics" : une journaliste de France 2 veut "briser la loi du silence"

    Le "20 heures" a diffusé jeudi un reportage consacré à des femmes qui alertent sur des quartiers dans lesquels elles ne sont plus les bienvenues. Pour franceinfo, l'auteure de l'enquête revient sur le sens de sa démarche. 

    CAZENEUVE

    Le Monde - Ce qui attend le gouvernement pour les cinq prochains mois

    Comme souvent à chaque fin de quinquennat, aucune réforme majeure n’est attendue d’ici à avril, mais des dossiers délicats sont toujours en suspens.

    Nommé pour cinq mois, le gouvernement de Bernard Cazeneuve aura pour « mission » de « préparer l’avenir », a déclaré François Hollande mardi 6 décembre. Comme c’est souvent le cas à chaque fin de quinquennat, aucune réforme majeure ne devrait toutefois être mise en œuvre. Reste que le nouveau gouvernement aura à gérer quelques dossiers politiques délicats en cette période électorale.
     
    PRIMAIRE
     
    Challenges - Primaire de la gauche: Montebourg et Valls au coude-à-coude

    L'ancien Premier ministre et l'ex-ministre de l'Economie sont donnés dans un mouchoir de poche au second tour de la primaire de la gauche.

    Manuel Valls arriverait largement en tête au 1er tour de la primaire organisée par le PS en vue de l'élection présidentielle, devant Arnaud Montebourg, mais les deux candidats seraient ensuite au coude à coude au second, selon un sondage Harris Interactive diffusé jeudi.

    L'Obs - Pourquoi la primaire de la gauche s'engage mal

    Devant le trop plein de candidatures, Jean-Christophe Cambadélis a dû siffler la fin de la récréation. Mais le premier secrétaire du PS n'a pas dissipé la confusion qui règne autour du scrutin.

    Des stars qui la jouent perso, des recrues en toc et une ribambelle de réservistes rêvant d'entrer sur le terrain... Avec ses 11 candidats, l'espace de quelques heures, la primaire de la gauche a davantage ressemblé à une équipe de Ligue 1 qu'au scrutin devant désigner le futur candidat socialiste à la présidence de la République. Et puis Jean-Christophe Cambadélis a mis le holà

     
    Le PS veut faire place nette. Face à l'afflux de candidatures à la primaire de la Belle alliance populaire, Jean-Christophe Cambadélis, premier secrétaire du PS, et Christophe Borgel, responsable des élections au sein du parti, lancent un avertissement: tous ne passeront pas. Les candidatures de Pierre Larrouturou (Nouvelle Donne), de Bastien Faudot (MRC) et de Sébastien Nadot (MdP) ont été recalées par le comité national d'organisation de la primaire, réuni mercredi.
     
     
    « Ils vont bientôt être dix, si ce n’est onze. C’est une équipe de foot, ce n’est plus une primaire ! » Ainsi Jean-Christophe Cambadélis raillait-il, au début de l’année, la prolifération de candidats à la primaire de la droite. Une déclaration en train de se retourner contre le premier secrétaire du PS, qui a mis sur les rails la primaire de la Belle Alliance populaire (BAP)... et se retrouve débordé par les candidatures, pleuvant ces derniers jours de tous côtés !
     

    « Si on pouvait ne pas dépasser le nombre de candidats de la droite, on serait collectivement intelligent », a déclaré mercredi le président du comité d’organisation du scrutin.

    Christophe Borgel, président du comité national d’organisation de la primaire de la gauche, s’est inquiété mercredi 7 décembre du grand nombre de candidatures au scrutin. Invité de la presse parlementaire, il a déclaré :

    « Si on pouvait ne pas dépasser le nombre de candidats de la droite, on serait collectivement intelligent. »
    LIENEMANN
     
     
    Figure historique de la gauche du PS, Marie-Noëlle Lienemann a été une des premières à s'engager dans la primaire de la gauche. Elle renonce à la course pour favoriser l'unité de son courant.
     

    La sénatrice de Paris veut éviter « un éparpillement des voix » et « regrette » que Montebourg et Hamon n’aient pas entendu ses appels à l’unité.

    Marie-Noëlle Lienemann annonce dans Le Monde qu’elle ne sera pas candidate à la primaire organisée en janvier par la Belle Alliance populaire. La sénatrice de Paris, située à l’aile gauche du Parti socialiste, a décidé de se retirer pour éviter « un éparpillement des voix », alors qu’Arnaud Montebourg et Benoît Hamon sont eux aussi candidats pour incarner une alternative à la majorité gouvernementale.
     
     
    Candidate à la primaire, Marie-Noëlle Lienemann enjoint à Hamon et Montebourg de s’associer à elle autour d’un socle commun.

    Cher Arnaud, cher Benoît, chers amis,

    En annonçant qu’il ne briguerait pas un second mandat, François Hollande a fait un constat lucide : il n’est pas en situation d’assurer un large rassemblement des forces de gauche et écologistes. Mais ce qui lui est impossible l’est tout autant pour son Premier ministre, Manuel Valls, concepteur de la thèse des deux gauches irréconciliables, et pour celles et ceux qui ont promu ou soutenu les choix et orientations qui ont creusé un fossé entre l’exécutif, le peuple de gauche et les Français.

    VALLS

    La Monde - Après la candidature de Manuel Valls, des doutes sur sa capacité de rassembler et son bilan

    Après l’annonce de la candidature de Manuel Valls à la primaire de la gauche, des doutes émergent sur sa capacité à rassembler la gauche, et à « occulter [son] bilan ».

    En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/politique/article/2016/12/05/apres-la-candidature-de-manuel-valls-des-doutes-sur-sa-capacite-de-rassembler-et-son-bilan_5043847_823448.html#DiB0EKgpiDf3xX70.99
    Avant même l’annonce de Manuel Valls, de se porter candidat à la présidence de la République à travers la primaire de la gauche, la maire socialiste de Lille, Martine Aubry, avait mis en doute, lundi 5 décembre, sa capacité à rassembler la gauche.
     
    HAMON
     
     
     
    Le candidat à la primaire à gauche a proposé ce jeudi dans L'Emission Politique de taxer les robots qui remplacent les emplois peu qualifiés afin de financer un revenu universel d'existence.
     

    Candidat à la primaire de la gauche, l’ancien ministre issu de l’aile gauche du PS a déroulé ses propositions en vue de l’élection présidentielle.

    On le présente souvent dans l’ombre d’Arnaud Montebourg avec qui il avait été sorti du gouvernement en août 2014. Benoît Hamon, candidat à la primaire de la gauche, a affirmé ses différences, jeudi 8 décembre, en déroulant ses propositions sur le plateau de « L’émission politique » sur France 2. Temps de travail, éducation, cannabis, revenu universel… Voilà ce que l’on peut retenir de son intervention.
     

    Invité par La Fabrique écologique, après Nathalie Kosciusko-Morizet, le candidat à la primaire de la gauche plaide pour une politique environnementale et sociale plus audacieuse.

    Diesel, pesticides, santé publique, nucléaire… sans oublier l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes. La liste est longue des critiques adressées par Benoît Hamon au gouvernement de Manuel Valls, gouvernement auquel il a appartenu jusqu’en août 2014. Le candidat à la primaire de gauche, en vue de l’élection présidentielle d’avril 2017, était l’invité, mardi 22 novembre, du deuxième petit-déjeuner organisé, à Paris, par La Fabrique écologique, « fondation pluraliste de l’écologie », en partenariat avec Le Monde, en vue d’éclairer les débats sur l’environnement du prochain rendez-vous électoral.
     

    Dans une tribune pour «Libération», Benoît Hamon répond à l'appel lancé par Marie-Noëlle Lienemann.

    Chère Marie-Noëlle,

    Ton interpellation sur la nécessaire unité d’une gauche alternative à l’occasion de nos primaires est juste et essentielle. Juste, car jamais la gauche ne gagne divisée. Essentielle, car alors que seuls 35% des Français comptent voter à gauche à l’occasion du premier tour de l’élection présidentielle, la présence de plusieurs candidats de gauche au premier nous condamne à l’échec.

    MONTEBOURG
     

    L’ancien ministre de l’économie se rend en Algérie du 10 au 12 décembre, sur les traces de sa famille mais aussi pour adresser un message aux Français d’origine maghrébine.

     Le Point - Primaire de la gauche : et si c'était Arnaud Montebourg ?
     
    VIDÉO. L'ex-ministre de l'Économie se voit déjà comme le conciliateur des gauches, celui par qui le rassemblement est possible. Sa tactique pourrait payer.
     
    Il n'est plus l'avocat volcanique qui enflammait les foules, combattait les paradis fiscaux, militait pour une VIe République, tentait de traîner le président Chirac devant la Haute Cour de justice ou vendait le « fabriqué en France » en marinière. Depuis trois mois, les Français découvrent une nouvelle cuvée montebourgeoise : un candidat sobre, un idéologue qui veut « libérer les Français » des « oligénarques » (une contraction d'oligarques et d'énarques).
     
    PEILLON

    Eduardo Rihan-Cypel: "Vincent Peillon sera le François Fillon de la primaire à gauche"

    Le député socialiste de Seine-et-Marne soutient la probable candidature de l’ancien ministre de l’Education nationale qui est selon lui "au coeur de la gauche". Une manoeuvre qui fait plutôt figure de torpille anti-Valls pour l’après 2017.

    L'Obs - Philo, cannabis et saumon fumé...10 choses à savoir sur Vincent Peillon

    L'ex-ministre de l'Education devrait annoncer sous peu sa candidature à la primaire de la gauche selon plusieurs députés socialistes. Voici 10 choses à savoir sur cet agrégé de philosophie.

    EMPLOI

    La Tribune - La France renoue avec de fortes créations d'emplois

    51.200 postes ont été ét créés dans le secteur marchand au troisième trimestre selon l'Insee. Sur un an, les créations nettes d'emplois atteignent 178.700

    Bonne nouvelle, au troisième trimestre 2016, selon l'Insee, l'emploi dans le secteur marchand a continué de croître avec 51.200 créations de postes, soit une progression de 0,3%. Un volume jamais vu depuis 2007. Déjà au trimestre précédent, 29.400 postes nouveaux postes avaient été enregistrés. C'est le sixième trimestre consécutif de hausse. Sur un an, au total, les créations nettes d'emplois ont atteint 178.700 (+1,1%). Or, la population active progressant « naturellement » d'environ 120.000 personnes par an, il y a donc eu assez de postes pour « absorber » ces nouveaux entrants, ce qui explique, en partie, la récente baisse du nombre des demandeurs d'emploi... qui arrive trop tard pour François Hollande.

    PISA

    Le Parisien - Etude Pisa sur le niveau des élèves : l’OCDE met en garde la droite française

    L'étude Pisa dévoilée mardi révèle que les élèves français de 15 ans affichent des performances dans la moyenne de leurs pairs des pays de l'OCDE en sciences, mathématiques et compréhension de l'écrit. Mais la France se distingue par le poids de l'origine sociale des enfants sur les résultats.

    Altereco - Rien de nouveau sous le soleil de Pisa

    Les résultats 2015 de la désormais fameuse enquête Pisa (livrée tous les trois ans) risquent de décevoir aussi bien les défenseurs que les contempteurs du système éducatif français. Le « choc » qu'avait produit l'édition précédente (2012) a en tout cas peu de chances de se produire, tant cette nouvelle édition confirme ce que l'on savait déjà, à savoir que les performances de l'école française se situent globalement dans la moyenne des pays de l'OCDE, mais que le lien entre niveau des élèves et leur milieu social y est plus fort que n'importe où ailleurs.

    Le Monde - Enquête PISA : ce que disent les profs sur les inégalités sociales et scolaires

    La sixième édition de l’étude de l’OCDE décrit une école française marquée par les déterminismes sociaux. Des enseignants racontent comment ils les vivent et tentent de les déjouer

    De l’enquête PISA, parue mardi 6 décembre, ils ne parlent pas (ou peu) en salle des profs. Ils préfèrent laisser cette étude, son tumulte médiatique – et les polémiques qu’elle suscite – aux portes de leur classe. « Les enseignants regardent PISA avec distance, voire suspicion ou crainte », observe Jacques Vince, professeur dans un lycée lyonnais. Ce n’est pas que les résultats ne les touchent pas ou qu’ils éludent le débat. Non : « C’est l’instrumentalisation politique de l’enquête comme un outil de pilotage qui nous heurte, alors qu’on ploie déjà sous les injonctions », ajoute celui qui est aussi en charge du suivi des réformes au sein de l’Union des professeurs de physique et de chimie.
     
    PS
     
    Syrie : Le Parti socialiste est solidaire de la population martyre d’Alep, 07 décembre 2016

    Le Premier secrétaire du Parti socialiste Jean-Christophe Cambadélis a reçu ce jour M. Brita Hagi Hasan, Président du Conseil local d’Alep et les représentants des associations qui, en France, se mobilisent pour sauver la population d’Alep affamée et massacrée.

  • L'actualité des socialistes du 2 au 8 décembre

    A LA UNE

    Libé - La gauche sans voix

    La social-démocratie perd son dernier représentant de poids en Europe avec la démission de Matteo Renzi. Si la poussée xénophobe sur le continent explique en partie la déroute de la gauche, celle-ci paye aussi le prix de ses compromissions libérales.

    France Info - François Hollande a-t-il tué le PS ?

    Après un mandat comme président, François Hollande laisse une gauche éparpillée, traversée par des lignes de fracture profondes, et qui n'est plus dominée par le PS.

    Rarement la gauche a abordé une campagne présidentielle avec la crainte de ne pas accéder au second tour. Après un mandat comme président, François Hollande laisse une gauche éparpillée, traversée par des lignes de fracture profondes. Le Parti socialiste, autrefois hégémonique et garant de la capacité de la gauche à remporter des combats électoraux, a perdu une grande partie de son influence.

    LAICITE

    Gilles Kepel : «L'enjeu de la laïcité c'est l'intégration»

    Société - Gilles Kepel, universitaire, spécialiste de l'Islam

    Jamais la laïcité n'a été autant en débat, comment l'expliquez-vous ?

    En 1905, la laïcité était basée sur la séparation. C'était la loi de séparation de l'Église et de l'État, une séparation qui avait pour but de lutter contre l'influence, jugée à l'époque excessive, du Vatican sur les consciences et la jeunesse, et qui, d'une certaine manière était perçue comme quelque chose qui faisait obstacle à la vocation de la République de former des citoyens. En 2005, 100 ans après, l'enjeu est un peu différent. L'objectif de la laïcité, c'est de construire l'inclusion et l'intégration, et non plus la séparation.

    France Info - "Quand les femmes deviennent indésirables dans les lieux publics" : une journaliste de France 2 veut "briser la loi du silence"

    Le "20 heures" a diffusé jeudi un reportage consacré à des femmes qui alertent sur des quartiers dans lesquels elles ne sont plus les bienvenues. Pour franceinfo, l'auteure de l'enquête revient sur le sens de sa démarche. 

    CAZENEUVE

    Le Monde - Ce qui attend le gouvernement pour les cinq prochains mois

    Comme souvent à chaque fin de quinquennat, aucune réforme majeure n’est attendue d’ici à avril, mais des dossiers délicats sont toujours en suspens.

    Nommé pour cinq mois, le gouvernement de Bernard Cazeneuve aura pour « mission » de « préparer l’avenir », a déclaré François Hollande mardi 6 décembre. Comme c’est souvent le cas à chaque fin de quinquennat, aucune réforme majeure ne devrait toutefois être mise en œuvre. Reste que le nouveau gouvernement aura à gérer quelques dossiers politiques délicats en cette période électorale.
     
    PRIMAIRE
     
    Challenges - Primaire de la gauche: Montebourg et Valls au coude-à-coude

    L'ancien Premier ministre et l'ex-ministre de l'Economie sont donnés dans un mouchoir de poche au second tour de la primaire de la gauche.

    Manuel Valls arriverait largement en tête au 1er tour de la primaire organisée par le PS en vue de l'élection présidentielle, devant Arnaud Montebourg, mais les deux candidats seraient ensuite au coude à coude au second, selon un sondage Harris Interactive diffusé jeudi.

    L'Obs - Pourquoi la primaire de la gauche s'engage mal

    Devant le trop plein de candidatures, Jean-Christophe Cambadélis a dû siffler la fin de la récréation. Mais le premier secrétaire du PS n'a pas dissipé la confusion qui règne autour du scrutin.

    Des stars qui la jouent perso, des recrues en toc et une ribambelle de réservistes rêvant d'entrer sur le terrain... Avec ses 11 candidats, l'espace de quelques heures, la primaire de la gauche a davantage ressemblé à une équipe de Ligue 1 qu'au scrutin devant désigner le futur candidat socialiste à la présidence de la République. Et puis Jean-Christophe Cambadélis a mis le holà

     
    Le PS veut faire place nette. Face à l'afflux de candidatures à la primaire de la Belle alliance populaire, Jean-Christophe Cambadélis, premier secrétaire du PS, et Christophe Borgel, responsable des élections au sein du parti, lancent un avertissement: tous ne passeront pas. Les candidatures de Pierre Larrouturou (Nouvelle Donne), de Bastien Faudot (MRC) et de Sébastien Nadot (MdP) ont été recalées par le comité national d'organisation de la primaire, réuni mercredi.
     
     
    « Ils vont bientôt être dix, si ce n’est onze. C’est une équipe de foot, ce n’est plus une primaire ! » Ainsi Jean-Christophe Cambadélis raillait-il, au début de l’année, la prolifération de candidats à la primaire de la droite. Une déclaration en train de se retourner contre le premier secrétaire du PS, qui a mis sur les rails la primaire de la Belle Alliance populaire (BAP)... et se retrouve débordé par les candidatures, pleuvant ces derniers jours de tous côtés !
     

    « Si on pouvait ne pas dépasser le nombre de candidats de la droite, on serait collectivement intelligent », a déclaré mercredi le président du comité d’organisation du scrutin.

    Christophe Borgel, président du comité national d’organisation de la primaire de la gauche, s’est inquiété mercredi 7 décembre du grand nombre de candidatures au scrutin. Invité de la presse parlementaire, il a déclaré :

    « Si on pouvait ne pas dépasser le nombre de candidats de la droite, on serait collectivement intelligent. »
    LIENEMANN
     
     
    Figure historique de la gauche du PS, Marie-Noëlle Lienemann a été une des premières à s'engager dans la primaire de la gauche. Elle renonce à la course pour favoriser l'unité de son courant.
     

    La sénatrice de Paris veut éviter « un éparpillement des voix » et « regrette » que Montebourg et Hamon n’aient pas entendu ses appels à l’unité.

    Marie-Noëlle Lienemann annonce dans Le Monde qu’elle ne sera pas candidate à la primaire organisée en janvier par la Belle Alliance populaire. La sénatrice de Paris, située à l’aile gauche du Parti socialiste, a décidé de se retirer pour éviter « un éparpillement des voix », alors qu’Arnaud Montebourg et Benoît Hamon sont eux aussi candidats pour incarner une alternative à la majorité gouvernementale.
     
     
    Candidate à la primaire, Marie-Noëlle Lienemann enjoint à Hamon et Montebourg de s’associer à elle autour d’un socle commun.

    Cher Arnaud, cher Benoît, chers amis,

    En annonçant qu’il ne briguerait pas un second mandat, François Hollande a fait un constat lucide : il n’est pas en situation d’assurer un large rassemblement des forces de gauche et écologistes. Mais ce qui lui est impossible l’est tout autant pour son Premier ministre, Manuel Valls, concepteur de la thèse des deux gauches irréconciliables, et pour celles et ceux qui ont promu ou soutenu les choix et orientations qui ont creusé un fossé entre l’exécutif, le peuple de gauche et les Français.

    VALLS

    La Monde - Après la candidature de Manuel Valls, des doutes sur sa capacité de rassembler et son bilan

    Après l’annonce de la candidature de Manuel Valls à la primaire de la gauche, des doutes émergent sur sa capacité à rassembler la gauche, et à « occulter [son] bilan ».

    En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/politique/article/2016/12/05/apres-la-candidature-de-manuel-valls-des-doutes-sur-sa-capacite-de-rassembler-et-son-bilan_5043847_823448.html#DiB0EKgpiDf3xX70.99
    Avant même l’annonce de Manuel Valls, de se porter candidat à la présidence de la République à travers la primaire de la gauche, la maire socialiste de Lille, Martine Aubry, avait mis en doute, lundi 5 décembre, sa capacité à rassembler la gauche.
     
    HAMON
     
     
     
    Le candidat à la primaire à gauche a proposé ce jeudi dans L'Emission Politique de taxer les robots qui remplacent les emplois peu qualifiés afin de financer un revenu universel d'existence.
     

    Candidat à la primaire de la gauche, l’ancien ministre issu de l’aile gauche du PS a déroulé ses propositions en vue de l’élection présidentielle.

    On le présente souvent dans l’ombre d’Arnaud Montebourg avec qui il avait été sorti du gouvernement en août 2014. Benoît Hamon, candidat à la primaire de la gauche, a affirmé ses différences, jeudi 8 décembre, en déroulant ses propositions sur le plateau de « L’émission politique » sur France 2. Temps de travail, éducation, cannabis, revenu universel… Voilà ce que l’on peut retenir de son intervention.
     

    Invité par La Fabrique écologique, après Nathalie Kosciusko-Morizet, le candidat à la primaire de la gauche plaide pour une politique environnementale et sociale plus audacieuse.

    Diesel, pesticides, santé publique, nucléaire… sans oublier l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes. La liste est longue des critiques adressées par Benoît Hamon au gouvernement de Manuel Valls, gouvernement auquel il a appartenu jusqu’en août 2014. Le candidat à la primaire de gauche, en vue de l’élection présidentielle d’avril 2017, était l’invité, mardi 22 novembre, du deuxième petit-déjeuner organisé, à Paris, par La Fabrique écologique, « fondation pluraliste de l’écologie », en partenariat avec Le Monde, en vue d’éclairer les débats sur l’environnement du prochain rendez-vous électoral.
     

    Dans une tribune pour «Libération», Benoît Hamon répond à l'appel lancé par Marie-Noëlle Lienemann.

    Chère Marie-Noëlle,

    Ton interpellation sur la nécessaire unité d’une gauche alternative à l’occasion de nos primaires est juste et essentielle. Juste, car jamais la gauche ne gagne divisée. Essentielle, car alors que seuls 35% des Français comptent voter à gauche à l’occasion du premier tour de l’élection présidentielle, la présence de plusieurs candidats de gauche au premier nous condamne à l’échec.

    MONTEBOURG
     

    L’ancien ministre de l’économie se rend en Algérie du 10 au 12 décembre, sur les traces de sa famille mais aussi pour adresser un message aux Français d’origine maghrébine.

     Le Point - Primaire de la gauche : et si c'était Arnaud Montebourg ?
     
    VIDÉO. L'ex-ministre de l'Économie se voit déjà comme le conciliateur des gauches, celui par qui le rassemblement est possible. Sa tactique pourrait payer.
     
    Il n'est plus l'avocat volcanique qui enflammait les foules, combattait les paradis fiscaux, militait pour une VIe République, tentait de traîner le président Chirac devant la Haute Cour de justice ou vendait le « fabriqué en France » en marinière. Depuis trois mois, les Français découvrent une nouvelle cuvée montebourgeoise : un candidat sobre, un idéologue qui veut « libérer les Français » des « oligénarques » (une contraction d'oligarques et d'énarques).
     
    PEILLON

    Eduardo Rihan-Cypel: "Vincent Peillon sera le François Fillon de la primaire à gauche"

    Le député socialiste de Seine-et-Marne soutient la probable candidature de l’ancien ministre de l’Education nationale qui est selon lui "au coeur de la gauche". Une manoeuvre qui fait plutôt figure de torpille anti-Valls pour l’après 2017.

    L'Obs - Philo, cannabis et saumon fumé...10 choses à savoir sur Vincent Peillon

    L'ex-ministre de l'Education devrait annoncer sous peu sa candidature à la primaire de la gauche selon plusieurs députés socialistes. Voici 10 choses à savoir sur cet agrégé de philosophie.

    EMPLOI

    La Tribune - La France renoue avec de fortes créations d'emplois

    51.200 postes ont été ét créés dans le secteur marchand au troisième trimestre selon l'Insee. Sur un an, les créations nettes d'emplois atteignent 178.700

    Bonne nouvelle, au troisième trimestre 2016, selon l'Insee, l'emploi dans le secteur marchand a continué de croître avec 51.200 créations de postes, soit une progression de 0,3%. Un volume jamais vu depuis 2007. Déjà au trimestre précédent, 29.400 postes nouveaux postes avaient été enregistrés. C'est le sixième trimestre consécutif de hausse. Sur un an, au total, les créations nettes d'emplois ont atteint 178.700 (+1,1%). Or, la population active progressant « naturellement » d'environ 120.000 personnes par an, il y a donc eu assez de postes pour « absorber » ces nouveaux entrants, ce qui explique, en partie, la récente baisse du nombre des demandeurs d'emploi... qui arrive trop tard pour François Hollande.

    PISA

    Le Parisien - Etude Pisa sur le niveau des élèves : l’OCDE met en garde la droite française

    L'étude Pisa dévoilée mardi révèle que les élèves français de 15 ans affichent des performances dans la moyenne de leurs pairs des pays de l'OCDE en sciences, mathématiques et compréhension de l'écrit. Mais la France se distingue par le poids de l'origine sociale des enfants sur les résultats.

    Altereco - Rien de nouveau sous le soleil de Pisa

    Les résultats 2015 de la désormais fameuse enquête Pisa (livrée tous les trois ans) risquent de décevoir aussi bien les défenseurs que les contempteurs du système éducatif français. Le « choc » qu'avait produit l'édition précédente (2012) a en tout cas peu de chances de se produire, tant cette nouvelle édition confirme ce que l'on savait déjà, à savoir que les performances de l'école française se situent globalement dans la moyenne des pays de l'OCDE, mais que le lien entre niveau des élèves et leur milieu social y est plus fort que n'importe où ailleurs.

    Le Monde - Enquête PISA : ce que disent les profs sur les inégalités sociales et scolaires

    La sixième édition de l’étude de l’OCDE décrit une école française marquée par les déterminismes sociaux. Des enseignants racontent comment ils les vivent et tentent de les déjouer

    De l’enquête PISA, parue mardi 6 décembre, ils ne parlent pas (ou peu) en salle des profs. Ils préfèrent laisser cette étude, son tumulte médiatique – et les polémiques qu’elle suscite – aux portes de leur classe. « Les enseignants regardent PISA avec distance, voire suspicion ou crainte », observe Jacques Vince, professeur dans un lycée lyonnais. Ce n’est pas que les résultats ne les touchent pas ou qu’ils éludent le débat. Non : « C’est l’instrumentalisation politique de l’enquête comme un outil de pilotage qui nous heurte, alors qu’on ploie déjà sous les injonctions », ajoute celui qui est aussi en charge du suivi des réformes au sein de l’Union des professeurs de physique et de chimie.
     
    PS
     
    Syrie : Le Parti socialiste est solidaire de la population martyre d’Alep, 07 décembre 2016

    Le Premier secrétaire du Parti socialiste Jean-Christophe Cambadélis a reçu ce jour M. Brita Hagi Hasan, Président du Conseil local d’Alep et les représentants des associations qui, en France, se mobilisent pour sauver la population d’Alep affamée et massacrée.

  • L'actualité des socialistes du 2 au 8 décembre

    A LA UNE

    Libé - La gauche sans voix

    La social-démocratie perd son dernier représentant de poids en Europe avec la démission de Matteo Renzi. Si la poussée xénophobe sur le continent explique en partie la déroute de la gauche, celle-ci paye aussi le prix de ses compromissions libérales.

    France Info - François Hollande a-t-il tué le PS ?

    Après un mandat comme président, François Hollande laisse une gauche éparpillée, traversée par des lignes de fracture profondes, et qui n'est plus dominée par le PS.

    Rarement la gauche a abordé une campagne présidentielle avec la crainte de ne pas accéder au second tour. Après un mandat comme président, François Hollande laisse une gauche éparpillée, traversée par des lignes de fracture profondes. Le Parti socialiste, autrefois hégémonique et garant de la capacité de la gauche à remporter des combats électoraux, a perdu une grande partie de son influence.

    LAICITE

    Gilles Kepel : «L'enjeu de la laïcité c'est l'intégration»

    Société - Gilles Kepel, universitaire, spécialiste de l'Islam

    Jamais la laïcité n'a été autant en débat, comment l'expliquez-vous ?

    En 1905, la laïcité était basée sur la séparation. C'était la loi de séparation de l'Église et de l'État, une séparation qui avait pour but de lutter contre l'influence, jugée à l'époque excessive, du Vatican sur les consciences et la jeunesse, et qui, d'une certaine manière était perçue comme quelque chose qui faisait obstacle à la vocation de la République de former des citoyens. En 2005, 100 ans après, l'enjeu est un peu différent. L'objectif de la laïcité, c'est de construire l'inclusion et l'intégration, et non plus la séparation.

    France Info - "Quand les femmes deviennent indésirables dans les lieux publics" : une journaliste de France 2 veut "briser la loi du silence"

    Le "20 heures" a diffusé jeudi un reportage consacré à des femmes qui alertent sur des quartiers dans lesquels elles ne sont plus les bienvenues. Pour franceinfo, l'auteure de l'enquête revient sur le sens de sa démarche. 

    CAZENEUVE

    Le Monde - Ce qui attend le gouvernement pour les cinq prochains mois

    Comme souvent à chaque fin de quinquennat, aucune réforme majeure n’est attendue d’ici à avril, mais des dossiers délicats sont toujours en suspens.

    Nommé pour cinq mois, le gouvernement de Bernard Cazeneuve aura pour « mission » de « préparer l’avenir », a déclaré François Hollande mardi 6 décembre. Comme c’est souvent le cas à chaque fin de quinquennat, aucune réforme majeure ne devrait toutefois être mise en œuvre. Reste que le nouveau gouvernement aura à gérer quelques dossiers politiques délicats en cette période électorale.
     
    PRIMAIRE
     
    Challenges - Primaire de la gauche: Montebourg et Valls au coude-à-coude

    L'ancien Premier ministre et l'ex-ministre de l'Economie sont donnés dans un mouchoir de poche au second tour de la primaire de la gauche.

    Manuel Valls arriverait largement en tête au 1er tour de la primaire organisée par le PS en vue de l'élection présidentielle, devant Arnaud Montebourg, mais les deux candidats seraient ensuite au coude à coude au second, selon un sondage Harris Interactive diffusé jeudi.

    L'Obs - Pourquoi la primaire de la gauche s'engage mal

    Devant le trop plein de candidatures, Jean-Christophe Cambadélis a dû siffler la fin de la récréation. Mais le premier secrétaire du PS n'a pas dissipé la confusion qui règne autour du scrutin.

    Des stars qui la jouent perso, des recrues en toc et une ribambelle de réservistes rêvant d'entrer sur le terrain... Avec ses 11 candidats, l'espace de quelques heures, la primaire de la gauche a davantage ressemblé à une équipe de Ligue 1 qu'au scrutin devant désigner le futur candidat socialiste à la présidence de la République. Et puis Jean-Christophe Cambadélis a mis le holà

     
    Le PS veut faire place nette. Face à l'afflux de candidatures à la primaire de la Belle alliance populaire, Jean-Christophe Cambadélis, premier secrétaire du PS, et Christophe Borgel, responsable des élections au sein du parti, lancent un avertissement: tous ne passeront pas. Les candidatures de Pierre Larrouturou (Nouvelle Donne), de Bastien Faudot (MRC) et de Sébastien Nadot (MdP) ont été recalées par le comité national d'organisation de la primaire, réuni mercredi.
     
     
    « Ils vont bientôt être dix, si ce n’est onze. C’est une équipe de foot, ce n’est plus une primaire ! » Ainsi Jean-Christophe Cambadélis raillait-il, au début de l’année, la prolifération de candidats à la primaire de la droite. Une déclaration en train de se retourner contre le premier secrétaire du PS, qui a mis sur les rails la primaire de la Belle Alliance populaire (BAP)... et se retrouve débordé par les candidatures, pleuvant ces derniers jours de tous côtés !
     

    « Si on pouvait ne pas dépasser le nombre de candidats de la droite, on serait collectivement intelligent », a déclaré mercredi le président du comité d’organisation du scrutin.

    Christophe Borgel, président du comité national d’organisation de la primaire de la gauche, s’est inquiété mercredi 7 décembre du grand nombre de candidatures au scrutin. Invité de la presse parlementaire, il a déclaré :

    « Si on pouvait ne pas dépasser le nombre de candidats de la droite, on serait collectivement intelligent. »
    LIENEMANN
     
     
    Figure historique de la gauche du PS, Marie-Noëlle Lienemann a été une des premières à s'engager dans la primaire de la gauche. Elle renonce à la course pour favoriser l'unité de son courant.
     

    La sénatrice de Paris veut éviter « un éparpillement des voix » et « regrette » que Montebourg et Hamon n’aient pas entendu ses appels à l’unité.

    Marie-Noëlle Lienemann annonce dans Le Monde qu’elle ne sera pas candidate à la primaire organisée en janvier par la Belle Alliance populaire. La sénatrice de Paris, située à l’aile gauche du Parti socialiste, a décidé de se retirer pour éviter « un éparpillement des voix », alors qu’Arnaud Montebourg et Benoît Hamon sont eux aussi candidats pour incarner une alternative à la majorité gouvernementale.
     
     
    Candidate à la primaire, Marie-Noëlle Lienemann enjoint à Hamon et Montebourg de s’associer à elle autour d’un socle commun.

    Cher Arnaud, cher Benoît, chers amis,

    En annonçant qu’il ne briguerait pas un second mandat, François Hollande a fait un constat lucide : il n’est pas en situation d’assurer un large rassemblement des forces de gauche et écologistes. Mais ce qui lui est impossible l’est tout autant pour son Premier ministre, Manuel Valls, concepteur de la thèse des deux gauches irréconciliables, et pour celles et ceux qui ont promu ou soutenu les choix et orientations qui ont creusé un fossé entre l’exécutif, le peuple de gauche et les Français.

    VALLS

    La Monde - Après la candidature de Manuel Valls, des doutes sur sa capacité de rassembler et son bilan

    Après l’annonce de la candidature de Manuel Valls à la primaire de la gauche, des doutes émergent sur sa capacité à rassembler la gauche, et à « occulter [son] bilan ».

    En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/politique/article/2016/12/05/apres-la-candidature-de-manuel-valls-des-doutes-sur-sa-capacite-de-rassembler-et-son-bilan_5043847_823448.html#DiB0EKgpiDf3xX70.99
    Avant même l’annonce de Manuel Valls, de se porter candidat à la présidence de la République à travers la primaire de la gauche, la maire socialiste de Lille, Martine Aubry, avait mis en doute, lundi 5 décembre, sa capacité à rassembler la gauche.
     
    HAMON
     
     
     
    Le candidat à la primaire à gauche a proposé ce jeudi dans L'Emission Politique de taxer les robots qui remplacent les emplois peu qualifiés afin de financer un revenu universel d'existence.
     

    Candidat à la primaire de la gauche, l’ancien ministre issu de l’aile gauche du PS a déroulé ses propositions en vue de l’élection présidentielle.

    On le présente souvent dans l’ombre d’Arnaud Montebourg avec qui il avait été sorti du gouvernement en août 2014. Benoît Hamon, candidat à la primaire de la gauche, a affirmé ses différences, jeudi 8 décembre, en déroulant ses propositions sur le plateau de « L’émission politique » sur France 2. Temps de travail, éducation, cannabis, revenu universel… Voilà ce que l’on peut retenir de son intervention.
     

    Invité par La Fabrique écologique, après Nathalie Kosciusko-Morizet, le candidat à la primaire de la gauche plaide pour une politique environnementale et sociale plus audacieuse.

    Diesel, pesticides, santé publique, nucléaire… sans oublier l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes. La liste est longue des critiques adressées par Benoît Hamon au gouvernement de Manuel Valls, gouvernement auquel il a appartenu jusqu’en août 2014. Le candidat à la primaire de gauche, en vue de l’élection présidentielle d’avril 2017, était l’invité, mardi 22 novembre, du deuxième petit-déjeuner organisé, à Paris, par La Fabrique écologique, « fondation pluraliste de l’écologie », en partenariat avec Le Monde, en vue d’éclairer les débats sur l’environnement du prochain rendez-vous électoral.
     
     
    Dans une tribune pour «Libération», Benoît Hamon répond à l'appel lancé par Marie-Noëlle Lienemann.

    Chère Marie-Noëlle,

    Ton interpellation sur la nécessaire unité d’une gauche alternative à l’occasion de nos primaires est juste et essentielle. Juste, car jamais la gauche ne gagne divisée. Essentielle, car alors que seuls 35% des Français comptent voter à gauche à l’occasion du premier tour de l’élection présidentielle, la présence de plusieurs candidats de gauche au premier nous condamne à l’échec.

    MONTEBOURG
     

    L’ancien ministre de l’économie se rend en Algérie du 10 au 12 décembre, sur les traces de sa famille mais aussi pour adresser un message aux Français d’origine maghrébine.

     
    VIDÉO. L'ex-ministre de l'Économie se voit déjà comme le conciliateur des gauches, celui par qui le rassemblement est possible. Sa tactique pourrait payer.
     
    Il n'est plus l'avocat volcanique qui enflammait les foules, combattait les paradis fiscaux, militait pour une VIe République, tentait de traîner le président Chirac devant la Haute Cour de justice ou vendait le « fabriqué en France » en marinière. Depuis trois mois, les Français découvrent une nouvelle cuvée montebourgeoise : un candidat sobre, un idéologue qui veut « libérer les Français » des « oligénarques » (une contraction d'oligarques et d'énarques).
     
    PEILLON

    Eduardo Rihan-Cypel: "Vincent Peillon sera le François Fillon de la primaire à gauche"

    Le député socialiste de Seine-et-Marne soutient la probable candidature de l’ancien ministre de l’Education nationale qui est selon lui "au coeur de la gauche". Une manoeuvre qui fait plutôt figure de torpille anti-Valls pour l’après 2017.

    L'Obs - Philo, cannabis et saumon fumé...10 choses à savoir sur Vincent Peillon

    L'ex-ministre de l'Education devrait annoncer sous peu sa candidature à la primaire de la gauche selon plusieurs députés socialistes. Voici 10 choses à savoir sur cet agrégé de philosophie.

    EMPLOI

    La Tribune - La France renoue avec de fortes créations d'emplois

    51.200 postes ont été ét créés dans le secteur marchand au troisième trimestre selon l'Insee. Sur un an, les créations nettes d'emplois atteignent 178.700

    Bonne nouvelle, au troisième trimestre 2016, selon l'Insee, l'emploi dans le secteur marchand a continué de croître avec 51.200 créations de postes, soit une progression de 0,3%. Un volume jamais vu depuis 2007. Déjà au trimestre précédent, 29.400 postes nouveaux postes avaient été enregistrés. C'est le sixième trimestre consécutif de hausse. Sur un an, au total, les créations nettes d'emplois ont atteint 178.700 (+1,1%). Or, la population active progressant « naturellement » d'environ 120.000 personnes par an, il y a donc eu assez de postes pour « absorber » ces nouveaux entrants, ce qui explique, en partie, la récente baisse du nombre des demandeurs d'emploi... qui arrive trop tard pour François Hollande.

    PISA

    Le Parisien - Etude Pisa sur le niveau des élèves : l’OCDE met en garde la droite française

    L'étude Pisa dévoilée mardi révèle que les élèves français de 15 ans affichent des performances dans la moyenne de leurs pairs des pays de l'OCDE en sciences, mathématiques et compréhension de l'écrit. Mais la France se distingue par le poids de l'origine sociale des enfants sur les résultats.

    Altereco - Rien de nouveau sous le soleil de Pisa

    Les résultats 2015 de la désormais fameuse enquête Pisa (livrée tous les trois ans) risquent de décevoir aussi bien les défenseurs que les contempteurs du système éducatif français. Le « choc » qu'avait produit l'édition précédente (2012) a en tout cas peu de chances de se produire, tant cette nouvelle édition confirme ce que l'on savait déjà, à savoir que les performances de l'école française se situent globalement dans la moyenne des pays de l'OCDE, mais que le lien entre niveau des élèves et leur milieu social y est plus fort que n'importe où ailleurs.

    Le Monde - Enquête PISA : ce que disent les profs sur les inégalités sociales et scolaires

    La sixième édition de l’étude de l’OCDE décrit une école française marquée par les déterminismes sociaux. Des enseignants racontent comment ils les vivent et tentent de les déjouer

    De l’enquête PISA, parue mardi 6 décembre, ils ne parlent pas (ou peu) en salle des profs. Ils préfèrent laisser cette étude, son tumulte médiatique – et les polémiques qu’elle suscite – aux portes de leur classe. « Les enseignants regardent PISA avec distance, voire suspicion ou crainte », observe Jacques Vince, professeur dans un lycée lyonnais. Ce n’est pas que les résultats ne les touchent pas ou qu’ils éludent le débat. Non : « C’est l’instrumentalisation politique de l’enquête comme un outil de pilotage qui nous heurte, alors qu’on ploie déjà sous les injonctions », ajoute celui qui est aussi en charge du suivi des réformes au sein de l’Union des professeurs de physique et de chimie.
     
    PS
     
    Syrie : Le Parti socialiste est solidaire de la population martyre d’Alep, 07 décembre 2016

    Le Premier secrétaire du Parti socialiste Jean-Christophe Cambadélis a reçu ce jour M. Brita Hagi Hasan, Président du Conseil local d’Alep et les représentants des associations qui, en France, se mobilisent pour sauver la population d’Alep affamée et massacrée.

  • L'actualité des socialistes du 2 au 8 décembre

    A LA UNE

    Libé - La gauche sans voix

    La social-démocratie perd son dernier représentant de poids en Europe avec la démission de Matteo Renzi. Si la poussée xénophobe sur le continent explique en partie la déroute de la gauche, celle-ci paye aussi le prix de ses compromissions libérales.

    France Info - François Hollande a-t-il tué le PS ?

    Après un mandat comme président, François Hollande laisse une gauche éparpillée, traversée par des lignes de fracture profondes, et qui n'est plus dominée par le PS.

    Rarement la gauche a abordé une campagne présidentielle avec la crainte de ne pas accéder au second tour. Après un mandat comme président, François Hollande laisse une gauche éparpillée, traversée par des lignes de fracture profondes. Le Parti socialiste, autrefois hégémonique et garant de la capacité de la gauche à remporter des combats électoraux, a perdu une grande partie de son influence.

    LAICITE

    Gilles Kepel : «L'enjeu de la laïcité c'est l'intégration»

    Société - Gilles Kepel, universitaire, spécialiste de l'Islam

    Jamais la laïcité n'a été autant en débat, comment l'expliquez-vous ?

    En 1905, la laïcité était basée sur la séparation. C'était la loi de séparation de l'Église et de l'État, une séparation qui avait pour but de lutter contre l'influence, jugée à l'époque excessive, du Vatican sur les consciences et la jeunesse, et qui, d'une certaine manière était perçue comme quelque chose qui faisait obstacle à la vocation de la République de former des citoyens. En 2005, 100 ans après, l'enjeu est un peu différent. L'objectif de la laïcité, c'est de construire l'inclusion et l'intégration, et non plus la séparation.

    France Info - "Quand les femmes deviennent indésirables dans les lieux publics" : une journaliste de France 2 veut "briser la loi du silence"

    Le "20 heures" a diffusé jeudi un reportage consacré à des femmes qui alertent sur des quartiers dans lesquels elles ne sont plus les bienvenues. Pour franceinfo, l'auteure de l'enquête revient sur le sens de sa démarche. 

    CAZENEUVE

    Le Monde - Ce qui attend le gouvernement pour les cinq prochains mois

    Comme souvent à chaque fin de quinquennat, aucune réforme majeure n’est attendue d’ici à avril, mais des dossiers délicats sont toujours en suspens.

    Nommé pour cinq mois, le gouvernement de Bernard Cazeneuve aura pour « mission » de « préparer l’avenir », a déclaré François Hollande mardi 6 décembre. Comme c’est souvent le cas à chaque fin de quinquennat, aucune réforme majeure ne devrait toutefois être mise en œuvre. Reste que le nouveau gouvernement aura à gérer quelques dossiers politiques délicats en cette période électorale.
     
    PRIMAIRE
     
    Challenges - Primaire de la gauche: Montebourg et Valls au coude-à-coude

    L'ancien Premier ministre et l'ex-ministre de l'Economie sont donnés dans un mouchoir de poche au second tour de la primaire de la gauche.

    Manuel Valls arriverait largement en tête au 1er tour de la primaire organisée par le PS en vue de l'élection présidentielle, devant Arnaud Montebourg, mais les deux candidats seraient ensuite au coude à coude au second, selon un sondage Harris Interactive diffusé jeudi.

    L'Obs - Pourquoi la primaire de la gauche s'engage mal

    Devant le trop plein de candidatures, Jean-Christophe Cambadélis a dû siffler la fin de la récréation. Mais le premier secrétaire du PS n'a pas dissipé la confusion qui règne autour du scrutin.

    Des stars qui la jouent perso, des recrues en toc et une ribambelle de réservistes rêvant d'entrer sur le terrain... Avec ses 11 candidats, l'espace de quelques heures, la primaire de la gauche a davantage ressemblé à une équipe de Ligue 1 qu'au scrutin devant désigner le futur candidat socialiste à la présidence de la République. Et puis Jean-Christophe Cambadélis a mis le holà

     
    Le PS veut faire place nette. Face à l'afflux de candidatures à la primaire de la Belle alliance populaire, Jean-Christophe Cambadélis, premier secrétaire du PS, et Christophe Borgel, responsable des élections au sein du parti, lancent un avertissement: tous ne passeront pas. Les candidatures de Pierre Larrouturou (Nouvelle Donne), de Bastien Faudot (MRC) et de Sébastien Nadot (MdP) ont été recalées par le comité national d'organisation de la primaire, réuni mercredi.
     
     
    « Ils vont bientôt être dix, si ce n’est onze. C’est une équipe de foot, ce n’est plus une primaire ! » Ainsi Jean-Christophe Cambadélis raillait-il, au début de l’année, la prolifération de candidats à la primaire de la droite. Une déclaration en train de se retourner contre le premier secrétaire du PS, qui a mis sur les rails la primaire de la Belle Alliance populaire (BAP)... et se retrouve débordé par les candidatures, pleuvant ces derniers jours de tous côtés !
     

    « Si on pouvait ne pas dépasser le nombre de candidats de la droite, on serait collectivement intelligent », a déclaré mercredi le président du comité d’organisation du scrutin.

    Christophe Borgel, président du comité national d’organisation de la primaire de la gauche, s’est inquiété mercredi 7 décembre du grand nombre de candidatures au scrutin. Invité de la presse parlementaire, il a déclaré :

    « Si on pouvait ne pas dépasser le nombre de candidats de la droite, on serait collectivement intelligent. »
    LIENEMANN
     
     
    Figure historique de la gauche du PS, Marie-Noëlle Lienemann a été une des premières à s'engager dans la primaire de la gauche. Elle renonce à la course pour favoriser l'unité de son courant.
     

    La sénatrice de Paris veut éviter « un éparpillement des voix » et « regrette » que Montebourg et Hamon n’aient pas entendu ses appels à l’unité.

    Marie-Noëlle Lienemann annonce dans Le Monde qu’elle ne sera pas candidate à la primaire organisée en janvier par la Belle Alliance populaire. La sénatrice de Paris, située à l’aile gauche du Parti socialiste, a décidé de se retirer pour éviter « un éparpillement des voix », alors qu’Arnaud Montebourg et Benoît Hamon sont eux aussi candidats pour incarner une alternative à la majorité gouvernementale.
     
     
    Candidate à la primaire, Marie-Noëlle Lienemann enjoint à Hamon et Montebourg de s’associer à elle autour d’un socle commun.

    Cher Arnaud, cher Benoît, chers amis,

    En annonçant qu’il ne briguerait pas un second mandat, François Hollande a fait un constat lucide : il n’est pas en situation d’assurer un large rassemblement des forces de gauche et écologistes. Mais ce qui lui est impossible l’est tout autant pour son Premier ministre, Manuel Valls, concepteur de la thèse des deux gauches irréconciliables, et pour celles et ceux qui ont promu ou soutenu les choix et orientations qui ont creusé un fossé entre l’exécutif, le peuple de gauche et les Français.

    VALLS

    La Monde - Après la candidature de Manuel Valls, des doutes sur sa capacité de rassembler et son bilan

    Après l’annonce de la candidature de Manuel Valls à la primaire de la gauche, des doutes émergent sur sa capacité à rassembler la gauche, et à « occulter [son] bilan ».

    En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/politique/article/2016/12/05/apres-la-candidature-de-manuel-valls-des-doutes-sur-sa-capacite-de-rassembler-et-son-bilan_5043847_823448.html#DiB0EKgpiDf3xX70.99
    Avant même l’annonce de Manuel Valls, de se porter candidat à la présidence de la République à travers la primaire de la gauche, la maire socialiste de Lille, Martine Aubry, avait mis en doute, lundi 5 décembre, sa capacité à rassembler la gauche.
     
    HAMON
     
     
     
    Le candidat à la primaire à gauche a proposé ce jeudi dans L'Emission Politique de taxer les robots qui remplacent les emplois peu qualifiés afin de financer un revenu universel d'existence.
     

    Candidat à la primaire de la gauche, l’ancien ministre issu de l’aile gauche du PS a déroulé ses propositions en vue de l’élection présidentielle.

    On le présente souvent dans l’ombre d’Arnaud Montebourg avec qui il avait été sorti du gouvernement en août 2014. Benoît Hamon, candidat à la primaire de la gauche, a affirmé ses différences, jeudi 8 décembre, en déroulant ses propositions sur le plateau de « L’émission politique » sur France 2. Temps de travail, éducation, cannabis, revenu universel… Voilà ce que l’on peut retenir de son intervention.
     

    Invité par La Fabrique écologique, après Nathalie Kosciusko-Morizet, le candidat à la primaire de la gauche plaide pour une politique environnementale et sociale plus audacieuse.

    Diesel, pesticides, santé publique, nucléaire… sans oublier l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes. La liste est longue des critiques adressées par Benoît Hamon au gouvernement de Manuel Valls, gouvernement auquel il a appartenu jusqu’en août 2014. Le candidat à la primaire de gauche, en vue de l’élection présidentielle d’avril 2017, était l’invité, mardi 22 novembre, du deuxième petit-déjeuner organisé, à Paris, par La Fabrique écologique, « fondation pluraliste de l’écologie », en partenariat avec Le Monde, en vue d’éclairer les débats sur l’environnement du prochain rendez-vous électoral.
     
     
    Dans une tribune pour «Libération», Benoît Hamon répond à l'appel lancé par Marie-Noëlle Lienemann.

    Chère Marie-Noëlle,

    Ton interpellation sur la nécessaire unité d’une gauche alternative à l’occasion de nos primaires est juste et essentielle. Juste, car jamais la gauche ne gagne divisée. Essentielle, car alors que seuls 35% des Français comptent voter à gauche à l’occasion du premier tour de l’élection présidentielle, la présence de plusieurs candidats de gauche au premier nous condamne à l’échec.

    MONTEBOURG
     

    L’ancien ministre de l’économie se rend en Algérie du 10 au 12 décembre, sur les traces de sa famille mais aussi pour adresser un message aux Français d’origine maghrébine.

     
    VIDÉO. L'ex-ministre de l'Économie se voit déjà comme le conciliateur des gauches, celui par qui le rassemblement est possible. Sa tactique pourrait payer.
     
    Il n'est plus l'avocat volcanique qui enflammait les foules, combattait les paradis fiscaux, militait pour une VIe République, tentait de traîner le président Chirac devant la Haute Cour de justice ou vendait le « fabriqué en France » en marinière. Depuis trois mois, les Français découvrent une nouvelle cuvée montebourgeoise : un candidat sobre, un idéologue qui veut « libérer les Français » des « oligénarques » (une contraction d'oligarques et d'énarques).
     
    PEILLON

    Eduardo Rihan-Cypel: "Vincent Peillon sera le François Fillon de la primaire à gauche"

    Le député socialiste de Seine-et-Marne soutient la probable candidature de l’ancien ministre de l’Education nationale qui est selon lui "au coeur de la gauche". Une manoeuvre qui fait plutôt figure de torpille anti-Valls pour l’après 2017.

    L'Obs - Philo, cannabis et saumon fumé...10 choses à savoir sur Vincent Peillon

    L'ex-ministre de l'Education devrait annoncer sous peu sa candidature à la primaire de la gauche selon plusieurs députés socialistes. Voici 10 choses à savoir sur cet agrégé de philosophie.

    EMPLOI

    La Tribune - La France renoue avec de fortes créations d'emplois

    51.200 postes ont été ét créés dans le secteur marchand au troisième trimestre selon l'Insee. Sur un an, les créations nettes d'emplois atteignent 178.700

    Bonne nouvelle, au troisième trimestre 2016, selon l'Insee, l'emploi dans le secteur marchand a continué de croître avec 51.200 créations de postes, soit une progression de 0,3%. Un volume jamais vu depuis 2007. Déjà au trimestre précédent, 29.400 postes nouveaux postes avaient été enregistrés. C'est le sixième trimestre consécutif de hausse. Sur un an, au total, les créations nettes d'emplois ont atteint 178.700 (+1,1%). Or, la population active progressant « naturellement » d'environ 120.000 personnes par an, il y a donc eu assez de postes pour « absorber » ces nouveaux entrants, ce qui explique, en partie, la récente baisse du nombre des demandeurs d'emploi... qui arrive trop tard pour François Hollande.

    PISA

    Le Parisien - Etude Pisa sur le niveau des élèves : l’OCDE met en garde la droite française

    L'étude Pisa dévoilée mardi révèle que les élèves français de 15 ans affichent des performances dans la moyenne de leurs pairs des pays de l'OCDE en sciences, mathématiques et compréhension de l'écrit. Mais la France se distingue par le poids de l'origine sociale des enfants sur les résultats.

    Altereco - Rien de nouveau sous le soleil de Pisa

    Les résultats 2015 de la désormais fameuse enquête Pisa (livrée tous les trois ans) risquent de décevoir aussi bien les défenseurs que les contempteurs du système éducatif français. Le « choc » qu'avait produit l'édition précédente (2012) a en tout cas peu de chances de se produire, tant cette nouvelle édition confirme ce que l'on savait déjà, à savoir que les performances de l'école française se situent globalement dans la moyenne des pays de l'OCDE, mais que le lien entre niveau des élèves et leur milieu social y est plus fort que n'importe où ailleurs.

    Le Monde - Enquête PISA : ce que disent les profs sur les inégalités sociales et scolaires

    La sixième édition de l’étude de l’OCDE décrit une école française marquée par les déterminismes sociaux. Des enseignants racontent comment ils les vivent et tentent de les déjouer

    De l’enquête PISA, parue mardi 6 décembre, ils ne parlent pas (ou peu) en salle des profs. Ils préfèrent laisser cette étude, son tumulte médiatique – et les polémiques qu’elle suscite – aux portes de leur classe. « Les enseignants regardent PISA avec distance, voire suspicion ou crainte », observe Jacques Vince, professeur dans un lycée lyonnais. Ce n’est pas que les résultats ne les touchent pas ou qu’ils éludent le débat. Non : « C’est l’instrumentalisation politique de l’enquête comme un outil de pilotage qui nous heurte, alors qu’on ploie déjà sous les injonctions », ajoute celui qui est aussi en charge du suivi des réformes au sein de l’Union des professeurs de physique et de chimie.
     
    PS
     
    Syrie : Le Parti socialiste est solidaire de la population martyre d’Alep, 07 décembre 2016

    Le Premier secrétaire du Parti socialiste Jean-Christophe Cambadélis a reçu ce jour M. Brita Hagi Hasan, Président du Conseil local d’Alep et les représentants des associations qui, en France, se mobilisent pour sauver la population d’Alep affamée et massacrée.

  • Gérard Filoche veut instaurer un "salaire maximal et un smic à 1 800 euros"


    Filoche

  • L'actualité des socialistes du 2 au 8 décembre

    A LA UNE

    Libé - La gauche sans voix

    La social-démocratie perd son dernier représentant de poids en Europe avec la démission de Matteo Renzi. Si la poussée xénophobe sur le continent explique en partie la déroute de la gauche, celle-ci paye aussi le prix de ses compromissions libérales.

    France Info - François Hollande a-t-il tué le PS ?

    Après un mandat comme président, François Hollande laisse une gauche éparpillée, traversée par des lignes de fracture profondes, et qui n'est plus dominée par le PS.

    Rarement la gauche a abordé une campagne présidentielle avec la crainte de ne pas accéder au second tour. Après un mandat comme président, François Hollande laisse une gauche éparpillée, traversée par des lignes de fracture profondes. Le Parti socialiste, autrefois hégémonique et garant de la capacité de la gauche à remporter des combats électoraux, a perdu une grande partie de son influence.

    LAICITE

    Gilles Kepel : «L'enjeu de la laïcité c'est l'intégration»

    Société - Gilles Kepel, universitaire, spécialiste de l'Islam

    Jamais la laïcité n'a été autant en débat, comment l'expliquez-vous ?

    En 1905, la laïcité était basée sur la séparation. C'était la loi de séparation de l'Église et de l'État, une séparation qui avait pour but de lutter contre l'influence, jugée à l'époque excessive, du Vatican sur les consciences et la jeunesse, et qui, d'une certaine manière était perçue comme quelque chose qui faisait obstacle à la vocation de la République de former des citoyens. En 2005, 100 ans après, l'enjeu est un peu différent. L'objectif de la laïcité, c'est de construire l'inclusion et l'intégration, et non plus la séparation.

    CAZENEUVE

    Le Monde - Ce qui attend le gouvernement pour les cinq prochains mois

    Comme souvent à chaque fin de quinquennat, aucune réforme majeure n’est attendue d’ici à avril, mais des dossiers délicats sont toujours en suspens.

    Nommé pour cinq mois, le gouvernement de Bernard Cazeneuve aura pour « mission » de « préparer l’avenir », a déclaré François Hollande mardi 6 décembre. Comme c’est souvent le cas à chaque fin de quinquennat, aucune réforme majeure ne devrait toutefois être mise en œuvre. Reste que le nouveau gouvernement aura à gérer quelques dossiers politiques délicats en cette période électorale.
     
    PRIMAIRE
     
    Challenges - Primaire de la gauche: Montebourg et Valls au coude-à-coude

    L'ancien Premier ministre et l'ex-ministre de l'Economie sont donnés dans un mouchoir de poche au second tour de la primaire de la gauche.

    Manuel Valls arriverait largement en tête au 1er tour de la primaire organisée par le PS en vue de l'élection présidentielle, devant Arnaud Montebourg, mais les deux candidats seraient ensuite au coude à coude au second, selon un sondage Harris Interactive diffusé jeudi.

    L'Obs - Pourquoi la primaire de la gauche s'engage mal

    Devant le trop plein de candidatures, Jean-Christophe Cambadélis a dû siffler la fin de la récréation. Mais le premier secrétaire du PS n'a pas dissipé la confusion qui règne autour du scrutin.

    Des stars qui la jouent perso, des recrues en toc et une ribambelle de réservistes rêvant d'entrer sur le terrain... Avec ses 11 candidats, l'espace de quelques heures, la primaire de la gauche a davantage ressemblé à une équipe de Ligue 1 qu'au scrutin devant désigner le futur candidat socialiste à la présidence de la République. Et puis Jean-Christophe Cambadélis a mis le holà

     
    Le PS veut faire place nette. Face à l'afflux de candidatures à la primaire de la Belle alliance populaire, Jean-Christophe Cambadélis, premier secrétaire du PS, et Christophe Borgel, responsable des élections au sein du parti, lancent un avertissement: tous ne passeront pas. Les candidatures de Pierre Larrouturou (Nouvelle Donne), de Bastien Faudot (MRC) et de Sébastien Nadot (MdP) ont été recalées par le comité national d'organisation de la primaire, réuni mercredi.
     
     
    « Ils vont bientôt être dix, si ce n’est onze. C’est une équipe de foot, ce n’est plus une primaire ! » Ainsi Jean-Christophe Cambadélis raillait-il, au début de l’année, la prolifération de candidats à la primaire de la droite. Une déclaration en train de se retourner contre le premier secrétaire du PS, qui a mis sur les rails la primaire de la Belle Alliance populaire (BAP)... et se retrouve débordé par les candidatures, pleuvant ces derniers jours de tous côtés !
     

    « Si on pouvait ne pas dépasser le nombre de candidats de la droite, on serait collectivement intelligent », a déclaré mercredi le président du comité d’organisation du scrutin.

    Christophe Borgel, président du comité national d’organisation de la primaire de la gauche, s’est inquiété mercredi 7 décembre du grand nombre de candidatures au scrutin. Invité de la presse parlementaire, il a déclaré :

    « Si on pouvait ne pas dépasser le nombre de candidats de la droite, on serait collectivement intelligent. »

    VALLS

    La Monde - Après la candidature de Manuel Valls, des doutes sur sa capacité de rassembler et son bilan

    Après l’annonce de la candidature de Manuel Valls à la primaire de la gauche, des doutes émergent sur sa capacité à rassembler la gauche, et à « occulter [son] bilan ».

    En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/politique/article/2016/12/05/apres-la-candidature-de-manuel-valls-des-doutes-sur-sa-capacite-de-rassembler-et-son-bilan_5043847_823448.html#DiB0EKgpiDf3xX70.99
    Avant même l’annonce de Manuel Valls, de se porter candidat à la présidence de la République à travers la primaire de la gauche, la maire socialiste de Lille, Martine Aubry, avait mis en doute, lundi 5 décembre, sa capacité à rassembler la gauche.
     
    HAMON
     
     
     
    Le candidat à la primaire à gauche a proposé ce jeudi dans L'Emission Politique de taxer les robots qui remplacent les emplois peu qualifiés afin de financer un revenu universel d'existence.
     

    Candidat à la primaire de la gauche, l’ancien ministre issu de l’aile gauche du PS a déroulé ses propositions en vue de l’élection présidentielle.

    On le présente souvent dans l’ombre d’Arnaud Montebourg avec qui il avait été sorti du gouvernement en août 2014. Benoît Hamon, candidat à la primaire de la gauche, a affirmé ses différences, jeudi 8 décembre, en déroulant ses propositions sur le plateau de « L’émission politique » sur France 2. Temps de travail, éducation, cannabis, revenu universel… Voilà ce que l’on peut retenir de son intervention.
     

    Invité par La Fabrique écologique, après Nathalie Kosciusko-Morizet, le candidat à la primaire de la gauche plaide pour une politique environnementale et sociale plus audacieuse.

    Diesel, pesticides, santé publique, nucléaire… sans oublier l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes. La liste est longue des critiques adressées par Benoît Hamon au gouvernement de Manuel Valls, gouvernement auquel il a appartenu jusqu’en août 2014. Le candidat à la primaire de gauche, en vue de l’élection présidentielle d’avril 2017, était l’invité, mardi 22 novembre, du deuxième petit-déjeuner organisé, à Paris, par La Fabrique écologique, « fondation pluraliste de l’écologie », en partenariat avec Le Monde, en vue d’éclairer les débats sur l’environnement du prochain rendez-vous électoral.
     
    MONTEBOURG
     
     
    VIDÉO. L'ex-ministre de l'Économie se voit déjà comme le conciliateur des gauches, celui par qui le rassemblement est possible. Sa tactique pourrait payer.
     
    Il n'est plus l'avocat volcanique qui enflammait les foules, combattait les paradis fiscaux, militait pour une VIe République, tentait de traîner le président Chirac devant la Haute Cour de justice ou vendait le « fabriqué en France » en marinière. Depuis trois mois, les Français découvrent une nouvelle cuvée montebourgeoise : un candidat sobre, un idéologue qui veut « libérer les Français » des « oligénarques » (une contraction d'oligarques et d'énarques).
     
    LIENEMANN
     
     
    Candidate à la primaire, Marie-Noëlle Lienemann enjoint à Hamon et Montebourg de s’associer à elle autour d’un socle commun.

    Cher Arnaud, cher Benoît, chers amis,

    En annonçant qu’il ne briguerait pas un second mandat, François Hollande a fait un constat lucide : il n’est pas en situation d’assurer un large rassemblement des forces de gauche et écologistes. Mais ce qui lui est impossible l’est tout autant pour son Premier ministre, Manuel Valls, concepteur de la thèse des deux gauches irréconciliables, et pour celles et ceux qui ont promu ou soutenu les choix et orientations qui ont creusé un fossé entre l’exécutif, le peuple de gauche et les Français.

    HAMON
     
     
    Dans une tribune pour «Libération», Benoît Hamon répond à l'appel lancé par Marie-Noëlle Lienemann.

    Chère Marie-Noëlle,

    Ton interpellation sur la nécessaire unité d’une gauche alternative à l’occasion de nos primaires est juste et essentielle. Juste, car jamais la gauche ne gagne divisée. Essentielle, car alors que seuls 35% des Français comptent voter à gauche à l’occasion du premier tour de l’élection présidentielle, la présence de plusieurs candidats de gauche au premier nous condamne à l’échec.

    PEILLON

    Eduardo Rihan-Cypel: "Vincent Peillon sera le François Fillon de la primaire à gauche"

    Le député socialiste de Seine-et-Marne soutient la probable candidature de l’ancien ministre de l’Education nationale qui est selon lui "au coeur de la gauche". Une manoeuvre qui fait plutôt figure de torpille anti-Valls pour l’après 2017.

    L'Obs - Philo, cannabis et saumon fumé...10 choses à savoir sur Vincent Peillon

    L'ex-ministre de l'Education devrait annoncer sous peu sa candidature à la primaire de la gauche selon plusieurs députés socialistes. Voici 10 choses à savoir sur cet agrégé de philosophie.

    EMPLOI

    La Tribune - La France renoue avec de fortes créations d'emplois

    51.200 postes ont été ét créés dans le secteur marchand au troisième trimestre selon l'Insee. Sur un an, les créations nettes d'emplois atteignent 178.700

    Bonne nouvelle, au troisième trimestre 2016, selon l'Insee, l'emploi dans le secteur marchand a continué de croître avec 51.200 créations de postes, soit une progression de 0,3%. Un volume jamais vu depuis 2007. Déjà au trimestre précédent, 29.400 postes nouveaux postes avaient été enregistrés. C'est le sixième trimestre consécutif de hausse. Sur un an, au total, les créations nettes d'emplois ont atteint 178.700 (+1,1%). Or, la population active progressant « naturellement » d'environ 120.000 personnes par an, il y a donc eu assez de postes pour « absorber » ces nouveaux entrants, ce qui explique, en partie, la récente baisse du nombre des demandeurs d'emploi... qui arrive trop tard pour François Hollande.

    PISA

    Altereco - Rien de nouveau sous le soleil de Pisa

    Les résultats 2015 de la désormais fameuse enquête Pisa (livrée tous les trois ans) risquent de décevoir aussi bien les défenseurs que les contempteurs du système éducatif français. Le « choc » qu'avait produit l'édition précédente (2012) a en tout cas peu de chances de se produire, tant cette nouvelle édition confirme ce que l'on savait déjà, à savoir que les performances de l'école française se situent globalement dans la moyenne des pays de l'OCDE, mais que le lien entre niveau des élèves et leur milieu social y est plus fort que n'importe où ailleurs.

    Le Monde - Enquête PISA : ce que disent les profs sur les inégalités sociales et scolaires

    La sixième édition de l’étude de l’OCDE décrit une école française marquée par les déterminismes sociaux. Des enseignants racontent comment ils les vivent et tentent de les déjouer

    De l’enquête PISA, parue mardi 6 décembre, ils ne parlent pas (ou peu) en salle des profs. Ils préfèrent laisser cette étude, son tumulte médiatique – et les polémiques qu’elle suscite – aux portes de leur classe. « Les enseignants regardent PISA avec distance, voire suspicion ou crainte », observe Jacques Vince, professeur dans un lycée lyonnais. Ce n’est pas que les résultats ne les touchent pas ou qu’ils éludent le débat. Non : « C’est l’instrumentalisation politique de l’enquête comme un outil de pilotage qui nous heurte, alors qu’on ploie déjà sous les injonctions », ajoute celui qui est aussi en charge du suivi des réformes au sein de l’Union des professeurs de physique et de chimie.
     
    PS
     
    Syrie : Le Parti socialiste est solidaire de la population martyre d’Alep, 07 décembre 2016

    Le Premier secrétaire du Parti socialiste Jean-Christophe Cambadélis a reçu ce jour M. Brita Hagi Hasan, Président du Conseil local d’Alep et les représentants des associations qui, en France, se mobilisent pour sauver la population d’Alep affamée et massacrée.

  • Gérard Filoche parle de "trahison" pour qualifier l’action du gouvernement


    Gérard Filoche parle de "trahison" pour... par BFMTV

  • Gérard Filoche: "Il se prend pour qui Manuel Valls? Pour Poutine?"


    Gérard Filoche: "Il se prend pour qui Manuel... par BFMTV

  • L'actualité des socialistes du 1er au 7 avril

    A LA UNE

    Paul Alliès - Ce qui reste des ruines

    Il ne sera pas question ici de Palmyre mais de l'état de notre régime politique. L’abandon de la révision constitutionnelle a réjoui tous ceux qui ont dénoncé depuis quatre mois la dangerosité de sa portée. Il en ressort une bonne nouvelle: la dévaluation de la « parole présidentielle »; et une mauvaise: le maintien d’une panoplie réduisant les libertés, la démocratie et l’Etat de droit.
     
     
    Dans le cadre des révélations de l’affaire des « Panama papers », nous avons reçu le magistrat et vice-président d’Anticor, Eric Alt, qui a répondu à vos questions dans notre live.
     
    Le premier secrétaire du Parti socialiste défend l’équilibre trouvé sur la loi Travail. Il appelle François Hollande à faire la pédagogie du quinquennat
     
    Libé - Se mettre du côté de celles qui n’ont pas le choix, Par Martine STORTI, Présidente de Féminisme et géopolitique
     
    Le port du voile et la «mode islamique» doivent pouvoir être critiqués. Si pour certaines, c’est un acte volontaire, il peut aussi signifier pour d’autres enfermement et ségrégation entre les sexes.
     
    REFLEXIONS
     
     
    Apparu dans les années 2000 dans le monde anglo-saxon, le terme revient dans le débat pour obliger à repenser un système essoufflé. Philosophes et historiens en discutent la pertinence.
     
     
    Le capitalisme est devenu un capitalisme de rentiers, nous explique dans ce livre Philippe Askenazy  en lien avec le développement de la propriété immobilière, d’une part, de la propriété intellectuelle, d’autre part, et d’une dévalorisation du travail des « moins qualifiés », qui constitue l’un des principaux mécanismes qui vient alimenter les rentes que les plus favorisés tirent des premières.
     
     
    Chercheur en science politique au Cevipol et membre de l’Observatoire des radicalités politiques de la Fondation Jean-Jaurès, Gaël Brustier a beaucoup travaillé sur les «indignados» espagnols et sur le débouché Podemos. Samedi, il était place de la République au milieu des «noctambules» parisiens.
     

    Manuel Valls a donné le ton de la prochaine campagne présidentielle. « Bien sûr, a-t-il affirmé, il y a l’économie et le chômage, mais l’essentiel, c’est la bataille culturelle et identitaire ». Je tiens, à l’opposé, que c’est cette conviction qui a fait le lit du Front national et qui voue la gauche française au désastre.

    PANAMA PAPERS
     
     
    Lors d’une réunion consacrée aux « Panama papers » à l’Elysée, mardi 5 avril, François Hollande a pris la décision de réintégrer le Panama dans la liste noire française des Etats et territoires non coopératifs. Quand ce retour sera-t-il effectif ?
     
    "Les sociétés en Europe" dont les agissements frauduleux ont été révélés par les Panama Papers "seront poursuivies", a promis jeudi le président François Hollande, à l'issue d'un conseil des ministres franco-allemand à Metz.
     
     
    En réaction au scandale planétaire des « Panama papers », Pierre Moscovici, le commissaire européen à l’économie et à la fiscalité, a annoncé mercredi 6 avril, devant un petit groupe de journalistes, qu’il voulait mettre en chantier « une véritable liste noire, européenne, commune, des paradis fiscaux, et ce dans les six mois. Dans les six mois, nous devons être en mesure d’avoir établi les critères pour l’établissement d’une telle liste » a précisé l’ex-ministre français de l’économie du gouvernement Ayrault.
     
    PRIMAIRE
     

    Selon RTL, François Hollande a validé la date de l'éventuelle primaire de la gauche. Si le scrutin a lieu, il se déroulera les 4 et 11 décembre.

    Le Roux (PS) : "Le Parti socialiste désignera un candidat pour aller à la primaire de la gauche"

    Le président du groupe socialiste à l'Assemblée nationale met la pression sur les partenaires du PS pour organiser une primaire ouverte à gauche, avec comme préalable, la désignation du candidat représentant les socialistes.

     
    Le Parti socialiste et Europe Écologie-Les Verts doivent préciser samedi 9 avril leur position sur une participation à une primaire de la gauche. La question de la candidature de François Hollande mine toutefois le processus de désignation d’un candidat commun
     
     
    Voilà qui ne va pas plaire aux quelques soutiens de François Hollande qui croient encore très fort aux chances de leur champion pour 2017. Bien sûr la présidentielle n'aura lieu que dans un an et prédire la fin de l'actuel chef de l'Etat est prématuré. Mais les Français, y compris les sympathisants de gauche, ont un avis tranché: le président de la République doit céder la place à l'issue de son mandat.
     

    Le député PS Christian Paul a une nouvelle fois plaidé mercredi pour l'organisation d'une primaire à gauche en vue de 2017, la jugeant "possible" et "indispensable", alors que le Conseil national du PS doit se prononcer sur le sujet samedi.

    Le Figaro - Primaire à gauche : Cambadélis ne veut qu'un seul candidat socialiste

    Dans l'hypothèse d'une primaire à gauche, le premier secrétaire du Parti socialiste souhaite éviter la multiplication des candidatures au sein de son parti, au bénéfice de François Hollande.

    Le Monde - Daniel Cohn-Bendit : « Le fossé entre la gauche et les écologistes ne cesse de grandir »

    Dans un entretien au Monde, l’ancien député écologiste Daniel Cohn-Bendit exprime son « pessimisme » quant à la tenue d’une primaire réunissant la gauche et les écologistes.

    NUIT DEBOUT

    La commission Démocratie s’est donné rendez-vous à 16 heures, place de la République à Paris, mercredi 20 avril. Sous un grand soleil, les militants se retrouvent pour discuter de la construction des « outils démocratiques » de Nuit debout. Et ce n’est pas tâche aisée : avant même de lancer la réunion, le rappel de l’ordre du jour provoque déjà des débats. Doit-on prendre le temps de tout réexpliquer aux « nouveaux » qui n’étaient pas là la veille ? « Cela me paraît très compliqué, cette discussion… », soupire déjà un participant.
     
    Il est 21 heures, place de la République, mardi 5 avril – pardon, « mardi 36 mars », comme on dit ici. Le soir a commencé à envelopper la petite foule de Nuit debout. L’assemblée générale, commencée trois heures plus tôt, se poursuit. François Ruffin, le réalisateur de Merci patron !, le documentaire à l’origine du mouvement, doit intervenir dans le cadre d’un débat mais patiente depuis un moment.
     
     
    Mercredi #37 mars, ils étaient encore des centaines à défendre la convergence des luttes sur une place de la République trempée par la pluie. Création d’une webradio, chants en l’honneur des pompiers venus sauver un lampadaire mais aussi propositions concrètes d’actions : chacun veut, à sa manière, prolonger le mouvement.
     
     
    Son nom a émergé sur les réseaux sociaux le soir du dimanche 3 avril, à la faveur d’une retransmission en direct de #NuitDebout : Rémy Buisine, 25 ans, a réuni jusqu’à 80 000 internautes simultanément pour suivre le flux vidéo de son téléphone portable, alors qu’il déambulait place de la République, à Paris, occupée depuis quelques jours par des militants indignés. Lundi soir, ils étaient encore près de 60 000 à suivre ses images du rassemblement nocture sur l’application Periscope.
     
    La flamme est intacte, l’espoir immense, et tout parait possible cette nuit aux 200 à 300 jeunes gens encore regroupés place de la République, après trois jours de débats et d’occupation. Il a beau être une heure du matin et une pluie fine a beau jouer les trouble-fête, ils n’ont pas envie de déserter un lieu symbolique qu’ils considèrent désormais comme le leur
     
    PS
     
     
    L'opération de rajeunissement à la tête du Parti socialiste voulue par Jean-Christophe Cambadélis est marquée par une sortie des proches de Martine Aubry.

    Le Point - PS : les militants quittent peu à peu le navire

    De nombreuses fédérations socialistes font face à une hémorragie de militants. La politique du gouvernement, jugée par certains trop libérale, est en cause.

    Libé - Deux ans après son élection à Paris, Hidalgo, une voix qui compte plus à gauche?

    Anne Hidalgo tire à vue, contre le diesel, la loi travail, après la déchéance de nationalité, le travail dominical. Au nom des Parisiens qui l’ont élue il y a deux ans, la maire PS cultive une petite musique pouvant en faire une voix comptant davantage à gauche.

    Dans le livre L'homme qui ne voulait pas être roi, à paraître mercredi et écrit par la journaliste du JDD Cécile Amar, Jacques Delors revient, à 90 ans, sur ses années passées au gouvernement et à la tête de la Commission européenne. Avec quelques "résonances" entre hier et aujourd'hui.

    Le député socialiste René Dosière redoute "une véritable bérézina aux législatives" et "le plus mauvais résultat de la Ve République" pour le PS, si la gauche perd la présidentielle, "hypothèse qui paraît la plus probable", dans une interview au Figaro de samedi.

    A la veille du lancement de l’Alliance populaire, censée fédérer la gauche, le Parti socialiste n’arrive plus à s’accorder sur des positions communes. Malgré l’habileté de son patron, redoutable manoeuvrier.

    Le Lab - Jean-Christophe Cambadélis ne veut pas adhérer au mouvement d'Emmanuel Macron car il est "résolument de gauche"

    Il le répète pour ceux qui n'auraient pas forcément compris : Jean-Christophe Cambadélis n'est pas particulièrement fan d'Emmanuel Macron. Ni de ses idées, ni de sa démarche, la création de son mouvement En marche, annoncée mercredi 6 avril, à Amiens.

    LAICITE

    Le Figaro - Valls : le salafisme est «en train de gagner la bataille» de l'islam en France

    Invité à clôturer une journée de conférences organisée par «Le Sursaut», le premier ministre a également jugé que «le voile (n'était) pas un objet de mode, (mais) un asservissement de la femme».

    Le Point - Voile islamique : attention à ne pas fracturer la société, prévient Cambadélis

    "Il n'y a pas d'interdiction et chacun a le droit de vivre comme il l'entend. Il faut être respectueux de la diversité", estime le premier secrétaire du PS.

     
    Les députés ont commencé, mardi 5 avril, à retoucher le projet de loi El Khomri sur la réforme du code du travail. Un millier d’amendements ont été déposés, et les discussions en commission des affaires sociales doivent se poursuivre jusqu’à la fin de la semaine. Le texte, déjà remanié par le gouvernement à la suite des importantes critiques à l’égard de la première mouture, doit ensuite être examiné en séance à l’Assemblée nationale, à partir du 3 mai.

    L'Obs - Laïcité : je suis contre les cours de religion en Alsace-Moselle. Ce système est archaïque

    En Alsace-Moselle, l'enseignement religieux est toujours au programme. Pour mettre fin à ce système, un collectif composé d'organisations laïques et d'instances éducatives a lancé un appel. Philippe Derrien, parent d'élève et administrateur de la FCPE du Bas-Rhin explique cette démarche.

    Le Figaro - Pour des assises nationales de la laïcité

    Alors que l'islamisme prospère dans certains quartiers avec la complicité clientéliste de certains hommes politiques, Laurence Marchand-Taillade estime qu'il est urgent de rétablir la laïcité.

    Le Parisien - «Le voile est insupportable» pour la romancière iranienne Chahdortt Djavann

    La romancière iranienne emprisonnée à 13 ans en Iran pour avoir refusé de porter le voile, a réagi à la polémique sur la mode islamique. «Le voile est insupportable», estime Chahdortt Djavann, qui a fui l'Iran pour se réfugier en France. Invitée d'Europe 1 mercredi matin, l'essayiste a dénoncé le piège des islamistes.

    ACTUALITES

    Le Monde - Valls juge « absurde » le « ni droite ni gauche » du nouveau mouvement de Macron

    « C’est rafraîchissant. » Le patron du Medef, Pierre Gattaz, a salué jeudi 6 avril l’annonce par Emmanuel Macron du lancement d’un nouveau mouvement politique, baptisé En marche !. « J’aime bien l’initiative d’Emmanuel Macron. Je trouve que c’est rafraîchissant, que ça permet de sortir de la politique politicienne », a dit le patron des patrons sur France Inter.
     
     
    Moins d’une semaine après l’abandon des projets d’introduction dans la Constitution de la déchéance de nationalité et de l’état d’urgence, l’Assemblée nationale a expédié mardi 5 avril dans la soirée l’examen d’une autre réforme constitutionnelle. Deux heures et demie auront suffi à la petite vingtaine de députés présents dans l’Hémicycle pour débattre du projet renforçant l’indépendance du parquet. Le texte prévoit d’inscrire dans la Constitution une pratique que les gardes des sceaux successifs respectent depuis 2009, à savoir nommer les magistrats du parquet « sur avis conforme du Conseil supérieur de la magistrature ».
     
     
    Le président François Hollande a procédé, mercredi 6 avril, à de premiers arbitrages financiers en vue d’honorer la promesse, faite après les attentats terroristes de novembre 2015, de relever l’effort de défense du pays.

    L'Obs - Temps de parole des candidats, parrainages : quand le PS verrouille la présidentielle Par Thomas Guénolé, Politologue

    Les règles de l'élection présidentielle pourraient bientôt changer. Jeudi 24 mars, deux propositions de loi ont été adoptées par l'Assemblée nationale pour "moderniser le scrutin". Elles prévoient une modification de la collecte des 500 parrainages et la fin de la règle d'égalité des temps de parole dans les médias audiovisuels. Un bond en arrière, pour notre chroniqueur Thomas Guénolé.

     
    Najat Vallaud-Belkacem a affirmé, mercredi 6 avril sur France 2, que le ministère de l’éducation nationale envisageait de changer le système d’ouverture des établissements scolaires « hors contrat », pour passer d’une simple déclaration à une autorisation.

    Le Monde - Quand Hollande passe pour un opposant à la déchéance de nationalité

    François Hollande a accordé un long, long entretien au tabloïd allemand Bild, presque entièrement consacré à la crise migratoire en Europe, aux attentats terroristes qui ont eu lieu en France et en Belgique et à la relation entre son pays et l'Allemagne. "L’afflux de réfugiés a réveillé les crispations et les replis. Et le terrorisme a fait ressurgir des peurs et des interrogations", résume le président français.

    Le Monde - Aéroport de Notre-Dame-des-Landes : l’affrontement Valls-Royal

    Le projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes continue de semer la confusion au sein même du gouvernement. Il donne lieu, en l’occurrence, à une opposition entre le premier ministre, Manuel Valls, et la ministre de l’environnement, Ségolène Royal, rajoutant encore à la cacophonie sur ce dossier éminemment sensible, qui empoisonne l’Etat depuis plusieurs années.

     

  • Community organizing : le pouvoir du collectif - Samedi soir dimanche matin le debat (16/04/2016)

    Avec : Gérard FILOCHE, Ancien inspecteur du travail
    Philippe CREVEL, Economiste et directeur du cercle de l’épargne
    Xavier DENAMUR, Restaurateur
    Jeanne DEMOULIN, Sociologue
    Mathieu ILUNGA, Leader d’organisation - Alliance citoyenne Grenoble
    Nora HAMADI


    Community organizing : le pouvoir du collectif... par publicsenat