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Blanquer sur RTL : "Il faut répondre fermement" au stage "non-mixte" destiné aux professeurs
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Formation d'enseignants "en non-mixité": Blanquer va porter plainte à l'encontre de Sud Education 93
Le syndicat Sud-Education en Seine-Saint-Denis organise mi-décembre des ateliers de formation destinés aux enseignants, dont deux se feront "en non-mixité", une précision qui déclenche une polémique sur les réseaux sociaux depuis le début de semaine et qui a fait réagir le ministre de l'Education. Les partisans des réunions en non-mixité font valoir que la parole des concernés s'exprime moins librement sous le regard de personnes qui n'appartiennent pas à leurs groupes. A l'Assemblée, Jean-Michel Blanquer a parlé ce mardi de "tristesse" et annoncé qu'il va porter plainte pour diffamation en réponse aux propos tenus de "racisme d'Etat".
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La vie des idées - La nouvelle idéologie scolaire par François Dubet
Le nouveau ministre de l’Éducation nationale paraît incarner une politique conservatrice en matière scolaire. Pourtant, un examen approfondi de ses propositions signale un changement profond de méthode et d’orientation, fondé sur l’expertise. Ceci appelle un déplacement de la critique sur le terrain de la recherche.
Depuis le mois de mai, Jean-Michel Blanquer est un des ministres les plus en vue de l’ère Macron qui vient de s’ouvrir. Il multiplie les déclarations, les annonces et les mesures, mais cette activité n’est pas toujours facile à décoder. Elle peut être perçue comme largement conservatrice, comme un retour à la tradition et à la rigueur contre le « pédagogisme », le « laxisme » et le « nivellement par le bas » attribués à la gauche. Mais Jean-Michel Blanquer est aussi l’auteur de livres dans lesquels il se présente comme un réformateur hardi, désireux de construire une politique fondée sur les données de la science et des comparaisons internationales. Jean-Michel Blanquer peut-il être « en même temps » l’homme du retour aux années Sarkozy et le réformiste qui sortira l’école de ses querelles idéologiques afin de la transformer profondément ?
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PS - Rentrée 2017: Monsieur le Ministre, effacer n’est pas progresser !
Le Parti socialiste souhaite une bonne rentrée aux élèves et à leurs parents ainsi, plus généralement, qu’à celles et ceux qui œuvrent, à l’école, dans les collectivités locales ou les associations, à la réussite éducative des enfants et des jeunes dans notre pays.
La rentrée 2017 porte la marque de la contre-réforme Blanquer qui aura consisté, en quelques mois, à détricoter sans évaluation ni concertation, et sans jamais mettre au centre de la décision politique l’intérêt de l’enfant, tout ce qui avait été patiemment construit avec la Refondation de l’école : rythmes scolaires, dispositif « Plus de maîtres que de classes », réforme du collège…
Le Parti socialiste rappelle que défaire à tour de bras ne saurait constituer une politique éducative. D’autant que les mesures prises par le Ministre ne sont pas à la hauteur des défis de notre système éducatif. Elles donnent des gages aux tenants du conservatisme scolaire, scotchés à une école du passé qui a déjà a déjà échoué en s’intéressant aux 70% des élèves qui vont bien à l’école davantage qu’aux 30% qui échouent. Avec le risque d’une aggravation des inégalités sociales, scolaires et territoriales.
Faute de postes supplémentaires suffisants (l’augmentation du budget annoncé pour 2018 est un leurre), le dédoublement des classes de CP en REP+, érigé comme modèle pédagogique définitif, ne peut se réaliser qu’en ponctionnant les moyens des autres écoles, renvoyant aux calendes l’amélioration pour tous les élèves des remplacements ou de la formation des enseignants. Avec le spectre d’un retour à une école à plusieurs vitesses.
A ce stade, la réforme du baccalauréat proposée par le Ministre est appréhendée par le petit bout de la lorgnette et se révèlera contre-productive si elle ne permet pas de réfléchir à un continuum éducatif « -3/+3 » qui favorisent la réussite des élèves dans l’enseignement supérieur.
Les socialistes déplorent enfin le climat dans lequel s’est déroulée cette rentrée, polluée par des polémiques inutiles et obsolètes lancées par le Ministre sur l’apprentissage de la lecture ou encore sur les conséquences désastreuses de la suppression des emplois aidés qui n’ont pas permis, comme nous l’annoncions, à certaines écoles d’ouvrir normalement en ce jour de rentrée.
« L’école de la confiance », à laquelle le Ministre prétend aspirer, ne se décrète pas, elle se construit dans la concertation et le dialogue.
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PS - Blanquer, la droite décomplexée pour une école du passé
Le Parti socialiste exprime son étonnement et sa désapprobation à la suite des déclarations de Monsieur Blanquer, Ministre de l’éducation nationale, dans les colonnes du JDD.
Pour le Ministre, « l’ennemi du service public, c’est l’égalitarisme. Son ami, la liberté« . Comment peut-on vouloir la liberté sans l’égalité ? Pourquoi dévoyer ainsi l’égalité et la confondre avec l’égalitarisme ? La liberté dont se réclame le Ministre serait-elle le parangon du libéralisme à l’école ?
Plus inquiétant, Monsieur Blanquer semble oublier que depuis des années notre système scolaire souffre d’abord d’être l’un des plus inégalitaire de l’OCDE, que les déterminismes sociaux y pèsent davantage qu’ailleurs dans le destin scolaire des élèves et qu’il est donc du devoir de l’Etat d’intervenir pour donner les mêmes chances de réussir à tous les élèves, quelles que soient leurs origines, dans tous les territoires. Pour les socialistes, puisqu’il s’agit d’élever le niveau général de savoir, de connaissances et de culture de notre pays, l’ennemi reste la reproduction, et même l’aggravation, des inégalités sociales et culturelles à l’école. C’était tout le sens de la Refondation de l’école qui aurait dû se prolonger et que le gouvernement détricote avec méthode pour faire des économies sur l’éducation, de la maternelle à l’université.
Le Ministre déclare un peu plus loin « Nous ne venons pas de nulle part, nos racines gréco-latines structurent notre vie« . Qu’avait-il besoin de rouvrir ce débat ? et avec autant de maladresse ? Le Parti socialiste reste en effet interdit devant de tels propos qui s’inscrivent dans une vision erronée et tronquée de l’histoire de France qui ferait passer Clovis pour un romain et les Celtes pour des hellénistes. Comment le Ministre peut-il parler de « vivre ensemble » en négligeant toutes les origines et influences qui se sont brassées sur notre sol pour constituer la France ? Monsieur Blanquer avait émis des doutes en mai dernier sur les programmes d’histoire, nous ne saurions trop lui conseiller de profiter de l’été, d’abord, pour les réviser.
Il n’est donc pas étonnant que l’hebdomadaire Valeurs Actuelles ait affiché son soutien à Monsieur Blanquer, à la suite de ses déclarations qui empruntent très largement à la droite décomplexée. Pour le Parti socialiste, cette voie apparient au passé et l’expérience nous a montré que l’école n’avait rien à y gagner.
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L'Obs - Ecole : tout ce que Jean-Michel Blanquer a prévu de changer
Le ministre de l'Education nationale sait exactement où il va. Il avait tout annoncé dans un livre paru à l'automne dernier. "L'Obs" l'a (re)lu.....
Le futur ministre y décrit avec un luxe de détails les mesures à lancer de toute urgence afin de sauver le paquebot éducatif (ce qu'il appelle les scénarios fondamentaux), et celles qu'il souhaite d'abord expérimenter avant de les généraliser (ce qu'il appelle les scénarios optimaux). La relecture de l'opus, un mois et demi après sa prise de fonction, est passionnante. Elle éclaire d'un jour nouveau son action
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20 minutes - Education: Le retour à la semaine de quatre jours permis dès la rentrée
Un troisième changement en neuf ans
Un projet de décret dévoilé par le site ToutEduc et consulté mercredi par l’AFP, a été transmis aux syndicats mardi et doit faire l’objet d’un vote consultatif le 8 juin au Conseil supérieur de l’éducation (CSE), un mois avant la fin de l’année scolaire. Sans abroger la semaine de 4,5 jours réinstaurée en 2013 et 2014 durant le quinquennat Hollande, le document autorise de nouvelles dérogations.
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Marianne - Education : le gouvernement enterre en douceur la réforme du collège
Un projet d'arrêté présenté la semaine prochaine fait la part belle à l'autonomie des collèges, qui pourront supprimer les enseignements pratiques interdisciplinaires et renforcer les cours de langues vivantes et anciennes.A trois mois de la rentrée scolaire 2017, le gouvernement va au pas de course pour rendre ses premières réformes en matière éducative visibles dès septembre prochain. Comme annoncé par le ministre de l’Education nationale, Jean-Michel Blanquer, l’exécutif compte notamment revenir sur la réforme du collège de Najat Vallaud-Belkacem, qui avait longuement fait polémique en 2015. Un projet d’arrêté sera présenté jeudi 8 juin au Conseil supérieur de l’éducation, en vue d’une entrée en vigueur dès septembre. Son mot d’ordre : plus d’autonomie pour les établissements, qui ne seront plus contraints d’appliquer certains dispositifs que la réforme avait introduits.
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