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actualité - Page 77

  • L'actualité des socialistes du 11 au 17 janvier

    PS

    Le Parisien - Grand débat : Olivier Faure appelle «les Français à faire entendre leur voix»

    Le premier secrétaire du Parti socialiste souhaite contraindre Emmanuel Macron à ouvrir le débat sur le rétablissement de l’ISF par le biais d’un référendum d’initiative partagée.

    Olivier Faure, le premier secrétaire du Parti socialiste, encourage les Français à participer au grand débat. Evoquant les prochaines élections européennes, il n’exclut pas de prendre la tête d’une liste de gauche.

    L'Express - Olivier Faure veut que le PS participe au grand débat

    Invité de France 3 dimanche, le patron du Parti socialiste a néanmoins récusé toute alliance avec La République en marche.

    "Oui je souhaite participer à ce grand débat, [...] je demanderai aux militants socialistes d'y apporter leur contribution", annonce Olivier Faure. Invité de Dimanche en politique sur France 3 en partenariat avec L'Express, le premier secrétaire du Parti socialiste a toutefois estimé que tous les partis de gouvernement ont tous "une part de responsabilité" dans la crise sociale qui mine le pays.

    GILETS JAUNES

    France Inter - "Pour la première fois, on a un gouvernement incapable d'écouter et un peuple incapable de s'exprimer"

    Alors que le gouvernement a décidé de répondre au mouvement des "gilets jaunes" en lançant son grand débat pour donner la parole aux citoyens, le sociologue Bruno Latour, professeur émérite au Medialab de Sciences Po est l'invité du grand entretien de France Inter.

    Bruno Latour voit dans la crise des "gilets jaunes" une "occasion rêvée pour rebondir politiquement" 

    L'Obs - Eric Drouet et Maxime Nicolle : que nous apprennent leurs pages Facebook ?

    La Fondation Jean-Jaurès a analysé les profils Facebook de deux des principaux meneurs des "gilets jaunes".

    Comment une pétition en ligne et un appel Facebook, semblables à des milliers d'autres, ont-ils pu aboutir en quelques semaines à la constitution du mouvement des "gilets jaunes" ? Que révèle l'analyse des pages Facebook de ses principales figures médiatiques, que sont Maxime Nicolle et Eric Drouet ?

    Pour la Fondation Jean-Jaurès, Roman Bornstein s'est plongé dans les groupes Facebook des "gilets jaunes". Un travail qui permet d'éclairer la nature de ce mouvement et l'imaginaire politique de ses principaux meneurs.

    Fondation Jean Jaurès - En immersion numérique avec les « gilets jaunes »

    Comment une pétition en ligne et un appel Facebook, semblables aux milliers d’autres qui naissent et meurent chaque jour dans l’anonymat des réseaux sociaux et l’indifférence des médias, ont-ils pu aboutir en quelques semaines à la constitution d’un mouvement en fonction duquel l’ensemble des acteurs du jeu démocratique sont désormais contraints de définir leur ligne politique et éditoriale ? Le journaliste Roman Bornstein se livre à une analyse inédite.

    EUROPE

    À propos de : Luuk van Middelaar, Quand l’Europe improvise. Dix ans de crises politiques, Gallimard

    Au fil des crises sévères survenues ces dix dernières années, l’Europe a indéniablement montré sa capacité à faire face à l’imprévu. En improvisant, elle est devenue un acteur politique à part entière : telle est l’analyse optimiste et vivifiante que le philosophe Luuk van Middelaar livre à quelques mois des élections européennes.

    Quand l’Europe improvise prolonge et amplifie la démonstration entamée dans Le Passage à l’Europe, précédent ouvrage de Luuk van Middelaar paru en français il y a six ans. Le philosophe néerlandais y livrait un regard profondément renouvelé sur l’histoire de la construction européenne et, dans une inspiration assez proche des thèses réalistes d’Alan Milward [1], n’hésitait pas à battre en brèche un certain nombre d’idées reçues véhiculées par l’historiographie mainstream. Le lecteur retrouve ici le même ton, libre et revigorant, la même profondeur d’analyse, et le même souci de ne pas enfermer le discours savant sur l’Europe dans un langage de spécialistes.

    INEGALITES

    Observatoire des inégalités - Le Gini est mort, vive le Palma ?

    Le ratio de Palma est méconnu. Cet indicateur est pourtant pertinent et facile à comprendre. Prendra-t-il bientôt la place qui lui revient dans l’analyse des inégalités de revenus ?

    Le « Palma » va-t-il détrôner le roi Gini en matière de mesure des inégalités de niveaux de vie ? Autant le débat sur les inégalités de revenus est virulent, autant celui autour des outils pour les mesurer reste embryonnaire. Pourtant, le choix des instruments est éminemment politique [1]. Né il y a quelques années, un nouvel indicateur prometteur est passé inaperçu en France : le ratio de Palma qui rapporte la masse du revenu national qui revient chaque année aux 10 % les plus aisés à celle que reçoivent les 40 % les plus pauvres (à ne pas confondre avec le patrimoine qu’ils détiennent). Inventé en 2011 par Jose Gabriel Palma, un économiste chilien professeur émérite d’économie à l’université de Cambridge [2], « le Palma » a été baptisé ainsi par deux économistes anglais, Alex Cobham et Andy Sumner [3]. Depuis, il est utilisé notamment par la Banque mondiale et l’OCDE mais sa renommée internationale n’a pas encore débarqué dans l’Hexagone, ce qui est regrettable.

    Observatoire des inégalités - Les inégalités de revenus à la lumière du « Palma »

    Aux États-Unis, les 10 % les plus riches reçoivent l’équivalent de 1,8 fois la masse globale des revenus qui revient aux 40 % les plus pauvres. En France, ce rapport est de 1,1. Les inégalités passées à la loupe du ratio de Palma.

    Avec un indicateur de Palma de 1,8, les États-Unis se détachent nettement des autres pays occidentaux par leur niveau d’inégalités. Cet indicateur rapporte la masse des revenus (après impôts et prestations sociales) que reçoivent les 10 % les plus riches à celle qui va aux 40 % les plus pauvres (lire notre article « Le Gini est mort, vive le Palma ? »). Cela signifie que les plus riches reçoivent une masse de revenus 1,8 fois supérieure à celle qui revient aux plus pauvres, alors qu’ils sont quatre fois moins nombreux. L’écart est considérable avec l’Allemagne et la France où le dixième le plus favorisé en perçoit environ 1,1 fois plus. Le ratio se situe autour de 1,3 en Espagne et en Italie et atteint 1,5 au Royaume-Uni.

    AMAZON

    Le Monde - Amazon, vendeur de destruction massive

    En 2018, le géant du commerce en ligne aurait détruit 3,2 millions de produits invendus en France, selon les estimations de la CGT. Un documentaire choc diffusé ce soir sur M6.

    Au rayon des aberrations commerciales, on connaissait déjà le gaspillage alimentaire ou encore l’obsolescence programmée, deux thèmes abordés dans Capital, le magazine d’information de M6, dimanche 13 janvier à 21 heures. Le sujet d’ouverture, en revanche, est inédit : Amazon organise la destruction massive de ses invendus. Près de 300 000 objets neufs ont été jetés en trois mois dans son entrepôt de Chalon-sur-Saône (Saône-et-Loire), le plus petit des cinq établis en France par le géant de la vente en ligne – les autres sont à Montélimar (Drôme), Orléans, Amiens et Lille. Au niveau national, cela représente 3,2 millions d’objets manufacturés neufs jetés en 2018, selon les estimations d’élus CGT.

    ISLAM

    Non Fiction - De l'impensable dans l'Islam à l'exigence de (re)penser l'Islam

    Dans ce recueil, on peut lire des articles écrits relativement tardivement par Mohammed Arkoun et qui présentent la triple qualité de rappeler quelques-uns des acquis de son œuvre, de proposer des pistes et exigences méthodologiques pour approfondir l’étude de l’Islam et de mettre en lumière – ce qui semble plus rare dans le reste de son œuvre – la considération et la qualification du rapport par certains à l’Islam contemporain.

    Des outils conceptuels qui ont fait leur preuve

    Parmi les différents outils conceptuels qu’a apportés M. Arkoun à l’étude de l’Islam et qui sont rappelés dans ce livre, on peut en évoquer plusieurs qui s’avèrent fort pertinents. Mentionnons d’abord le questionnement de la pensée et du discours musulman à partir de son épistémè. Pour M. Arkoun, il s’agit de découvrir et d’analyser les postulats implicites du discours pour en valider l’épistémologie. M. Arkoun pose la question des régimes de vérité dans l’Islam (et ailleurs) . Par exemple, l’idée d’un « problème de Dieu » est impensable dans l’Islam. Puisque, en effet, Dieu ne peut pas être considéré comme problématique, il est parfaitement connu par le Coran (car l’homme ne peut qu’intérioriser/méditer ce que Dieu dit de lui dans le Coran), ses attributs ne sont pas analysés, mais récités comme des noms de Dieu. Mais ils ne sont pas pris comme sujet d’investigation intellectuelle. Ce qui ne laisse pas d’être tout à fait dommageable.

  • Boursorama - Rétablissement de l'ISF : le PS a réuni 156 signatures ou promesses pour initier un référendum d'initiative partagée

    Patrick Kanner estime que la suppression de l'ISF, avec l'augmentation de la taxe carburants, a provoqué la crise des "gilets jaunes".

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  • France 24 - Le PS en quête d'un référendum sur l'ISF

    Le Parti socialiste espère déposer une proposition de loi visant à aboutir à un référendum d’initiative partagée pour rétablir l’impôt sur la fortune (ISF). Première étape à franchir : réunir 185 signatures de parlementaires.

    Ce n’est pas le référendum d’initiative citoyenne réclamé par les Gilets jaunes, mais on s’en approche légèrement. Le Parti socialiste doit encore convaincre 29 parlementaires pour pouvoir déposer sa proposition de loi de référendum d’initiative partagée (RIP) visant à rétablir l’impôt sur la fortune (ISF). Y parvenir tiendrait de l’exploit tant la mise en place d’un tel référendum ressemble à une course d’obstacles.

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  • Le Monde - Au PS, un nouveau siège, mais toujours pas d’alliés

    Le Parti socialiste a présenté vendredi ses vœux à la presse, le premier événement organisé dans le nouveau siège d’Ivry-sur-Seine.

    Les lieux sont tout beaux, tout neufs. Et les cartons pas tous déballés. On sentirait presque la peinture en train de sécher sur les murs... Le Parti socialiste a présenté, vendredi 18 janvier, ses vœux à la presse, le premier événement organisé dans le nouveau siège d’Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne), un an après la vente de l’hôtel particulier du 7e arrondissement de Paris qu’il occupait depuis plus de trente ans.

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  • Lancement de notre plateforme d’interpellation pour le rétablissement de l’ISF

    La Parti socialiste lance sa plateforme numérique d’interpellation « Rétablissons l’ISF ».

    La plateforme a pour objectif d’obtenir un référendum d’initiative partagée (RIP) sur la question du rétablissement de l’impôt de solidarité sur la fortune (ISF), sollicité par 77 % des Français.es*.

    Cet outil, intuitif et facile d’accès, permet aux citoyen.ne.s d’interpeller les parlementaires de leur département et solliciter ainsi les signatures nécessaires à la première étape de l’obtention du référendum. Si le parlementaire répond positivement à la sollicitation, sa réponse sera automatiquement indiquée sur la plateforme.

    Grâce à cette plateforme, le Parti socialiste a souhaité mettre les institutions de notre République à portée de main de chacun.e et proposer une solution concrète et démocratique à celles et ceux qui souhaitent faire entendre leur voix. À ce jour, grâce à l’engagement des parlementaires socialistes,  103 signatures ont d’ores et déjà été obtenues sur les 185 requises.

    Le référendum d’initiative partagée, déjà prévu par la Constitution, a été demandé dès décembre dernier par les socialistes, par la voix des président.e.s de groupe, à l’Assemblée et au Sénat, alors que le Président de la République reste sourd aux aspirations légitimes des Françaises et des Français à davantage de justice sociale et fiscale.

    www.referendum-isf.fr

    * Sondage Ifop pour le JDD

  • Grand débat national : David Assouline appelle à « jouer le jeu de la démocratie »

  • L'actualite des socialistes du 4 au 10 janvier

    LE BAROMETRE DE LA CONFIANCE

    France Culture - Le baromètre de la crise

    A-t-on atteint un point de non retour dans la confiance des Français vis-à-vis des institutions et de leurs dirigeants ?

    A l'heure où chaque samedi qui passe semble préciser, toujours un plus, les traits d'une France à deux visages, le baromètre de la confiance du Centre d'étude de la vie politique (Cevipof), publié ce matin dans le journal Le Figaro, ne constitue pas franchement une surprise, mais plutôt une confirmation de cette fracture inédite de la société française avec les différents acteurs de la vie démocratique. Ainsi, on y apprend que les partis politiques, mais pas seulement, les syndicats, les médias, tous feraient les frais, aujourd'hui, de cette crise de confiance historique.

    ISF

    France Inter - Le PS lance une plateforme numérique pour son référendum sur l'ISF

    Les socialistes lancent une plateforme sur le web pour récolter les signature d'un cinquième des parlementaires - c'est-à-dire 185 députés et sénateurs - afin de parvenir à faire un référendum d'initiative partagée sur le rétablissement de l'ISF, l'Impôt de solidarité sur la fortune supprimé par Emmanuel Macron.

    France Culture - Suppression de l'ISF : l'introuvable justification

    La suppression de l'ISF est justifiée par l'effet positif qu'elle aurait sur l'économie, en incitant les plus riches à investir dans l'économie productive. Or cette mesure repose sur des logiques et une théorie, dite du ruissellement, largement contestée par les économistes eux-mêmes.

    Le Monde , Les décodeurs - Rétablir l’ISF ? Le point sur cet impôt au cœur des revendications des « Gilets jaunes »

    La possibilité d’un retour de l’impôt de solidarité sur la fortune a été écartée par le gouvernement.

    « Il ne faut pas changer de cap tous les ans, quand on est à bord du navire France. L’ISF n’est pas une mesure de justice fiscale, c’est une mesure contre l’emploi » : le ministre de l’action et des comptes publics, Gérald Darmanin, a répété lundi 7 janvier sur RTL que le gouvernement n’envisageait pas de rétablir l’impôt de solidarité sur la fortune, supprimé en 2017.

    PS

    Le JDD - Européennes : sans Ségolène Royal, que peut faire le Parti socialiste?

    Après le renoncement de Ségolène Royal, le Parti socialiste va devoir trouver une issue pour les européennes de mai. Une réunion autour de Place publique s'est tenue jeudi matin.

    L'échéance se rapproche, et la gauche ne parvient toujours pas à s'entendre. Vendredi, Ségolène Royal a annoncé qu'elle ne serait pas candidate aux élections européennes de mai prochain. "Les conditions n'étaient pas remplies […] pour créer une convergence et un rassemblement des écologistes, de la gauche et de la société civile", a déclaré celle qui dès le départ avait affirmé ne pas vouloir être tête de liste du seul Parti socialiste, et qui avait même proposé à l'écologiste Yannick Jadot d'être sa numéro 2. Il n'en sera rien.

    Public Sénat - Grand débat : les sénateurs et députés PS vont apporter leur contribution fin janvier

    Les parlementaires PS présenteront « une plateforme de projet qui montrera la cohérence de nos propositions » annonce à publicsenat.fr Patrick Kanner, président du groupe PS du Sénat, prudent sur l’utilité du grand débat. Une initiative conjointe avec les députés PS.

    BFM - Le renoncement de Ségolène Royal "invite au sursaut" estime le PS

    Après le renoncement de Ségolène Royal d'être candidate aux élections européennes, le PS estime que "son appel doit être entendu".

    LES INEGALITES

    Observatoire des inégalités - Pauvreté : qui arrive à s’en sortir (ou pas) ?

    Pour comprendre la pauvreté, il faut s’intéresser aux parcours des personnes concernées. Quels sont les facteurs qui font que l’on s’en sort ou pas ? Le diplôme, l’âge et les évolutions familiales sont des éléments clés. L’analyse de Louis Maurin.

    Pour connaître l’évolution de la pauvreté, on se contente trop souvent de comparer le nombre de pauvres entre deux dates. On oublie les parcours des personnes, ce qui fait que l’on devient pauvre ou que l’on s’en sort. Un taux de pauvreté peut correspondre à des formes très différentes de pauvreté, selon qu’elle est plus ou moins durable. Les associations qui soutiennent les plus démunis comme les travailleurs sociaux connaissent bien ces histoires de vie, faites d’avenirs meilleurs ou d’enfermements. On ne dispose que de très peu de données générales sur le sujet. Quelques études permettent cependant de comprendre un peu mieux le phénomène

    L'Observatoire des inégalités - La misère persiste en France

    Deux millions de personnes vivent avec moins de 700 euros par mois. Plus de 200 000 vivent dans des logements indignes ou à la rue. La France est l’un des pays les plus riches au monde, mais notre pays est loin d’avoir éradiqué la misère.

    En France, plusieurs centaines de milliers de personnes ne connaissent pas des difficultés de fin de mois, mais un manque d’argent permanent. Elles vivent avec 600 ou 700 euros par mois, parfois bien moins, et doivent se contenter du strict minimum. Quelle est au juste l’ampleur de la misère dans notre pays, l’un des plus riches au monde ? Pour tenter de mesurer le phénomène, nous avons opté pour quatre indicateurs différents : le nombre de personnes dont les revenus sont inférieurs au seuil de pauvreté à 40 % du niveau de vie médian, celui des allocataires de minima sociaux, des mal-logés et enfin, des bénéficiaires de l’aide alimentaire [1].

    Observatoire des inégalités - Revenus : les jeunes paient le prix de la crise

    Depuis 2002, les inégalités de niveau de vie se creusent entre les plus jeunes dont les revenus stagnent et les plus âgés pour qui ils continuent à augmenter. Et pourtant, les premiers sont de plus en plus diplômés. Une fracture se creuse. Extrait du Centre d’observation de la société.

    Les inégalités de revenus s’accroissent entre les plus riches et les plus pauvres, mais aussi entre groupes d’âges. Au cours des vingt dernières années connues (1996-2016), nos calculs [1] montrent que le niveau de vie des 18-29 ans a augmenté de 17 %, soit 2 700 euros annuels (après impôts et prestations sociales et inflation déduite). Pendant ce temps, le niveau de vie moyen annuel de l’ensemble de la population a augmenté de plus de 19 % (+ 3 200 euros) et celui des 65-74 ans de 22 % (+ 4 000 euros).

    AUTOROUTE

    Slate - Les adversaires de l’autoroute A45 rêvent d’un monde sans villes-dortoirs, ni embouteillages

    La mobilisation populaire qui a poussé à l’abandon de l’A45 symbolise l’envie citoyenne de voir éclore une société davantage centrée sur le monde rural et le «mieux vivre».

    L’autoroute aurait traversé ses champs. Sur les cartes, le tracé du ruban de goudron filait à travers les collines des Monts du Lyonnais et coupait en deux l’exploitation de Jean-Luc, agriculteur bio, dont les terres sont perchées entre 300 et 400 mètres d’altitude. «J'aurais eu 10 hectares sur 250 mangés par l'autoroute. Le passage des véhicules aurait pollué mes récoltes et enfin l'exploitation aurait été divisée en deux par l’axe routier», raconte t-il à l’abri de son hangar où sont garés ses tracteurs. En ce jour froid de novembre, une pluie glacée s’abat sur la ferme.

    Comme Jean-Luc, ils ont été des centaines d’opposants à sauter de joie à l’annonce officielle, au mois d’octobre, de l’abandon du projet de l’A45, une autoroute qui devait relier Lyon à Saint-Etienne pour désengorger le trafic de l’A47. Un axe vétuste, sinueux et très emprunté qui traverse les reliefs qui séparent les départements du Rhône et de la Loire.

    LES GILETS JAUNES

    Le Vent se lève - « Moins de taxes », « plus d’État » : deux revendications complémentaires

    Né spontanément et toujours largement soutenu, le mouvement des gilets jaunes a révélé au grand jour un sentiment d’exaspération fiscale d’une large partie du pays qui couvait depuis longtemps. Les radars, les péages autoroutiers, les banques … Tous ces symboles d’un racket institutionnalisé ont été attaqués par les gilets jaunes. La sociologie de ce mouvement confirme que les gilets jaunes sont avant tout des précaires, chez qui la contestation de l’impôt est la plus forte et non seulement des petits patrons ou routiers comme c’était le cas des bonnets rouges. Cette révolte fiscale légitime, qui s’apparente à celles du Moyen Âge et de l’Ancien Régime, doit nous interroger sur la structure de plus en plus inégalitaire de notre fiscalité. Faute de quoi, le civisme fiscal pourrait bien être sérieusement remis en question.

    LES INSPECTEURS DES FINANCES

    Non Fiction - La République des inspecteurs

    En 1924, le critique littéraire Albert Thibaudet avait parlé d’une « république des professeurs » à propos de la composition socioprofessionnelle des membres du Cartel des gauches. En 2018, Laurent Mauduit, journaliste et co-fondateur de Mediapart, s’attelle à la description d’une république des inspecteurs des finances dans son dernier essai intitulé La Caste. Enquête sur cette haute fonction publique qui a pris le pouvoir . Auteur d’une quinzaine de livres, dont l’un des plus récents porte sur les renoncements du Parti socialiste : A tous ceux qui ne se résignent pas à la débâcle qui vient , Mauduit vise cette fois-ci le gouvernement d’Emmanuel Macron.

    La prise du pouvoir par la haute fonction publique de Bercy

    Selon Mauduit, une certaine haute fonction publique aurait pris le pouvoir. L’élection de Macron, haut fonctionnaire, ex-banquier d’affaires de moins de quarante ans, mais aussi ancien assistant (éditorial) du philosophe Paul Ricoeur, qui écrivait dans les années 1960 que les « oligarchies de compétents, associées aux puissances d’argent » constituaient un danger pour la démocratie, incarne cet état de fait.

    KEYNES

    Le Vent se lève - Le post-keynésianisme, un courant encore trop méconnu en France – Entretien avec Jean François Ponsot et Virginie Monvoisin

    Le 20 septembre dernier est paru L’économie post-keynésienne, Histoires théories et politiques, un ouvrage collectif dirigé par Eric Berr, Virginie Monvoisin, et Jean-François Ponsot. Il s’agit là d’une première grande synthèse française sur une école de pensée hétérodoxe relativement méconnue, ou du moins encore mal identifiée dans l’hexagone. Dans cet entretien avec Virginie Monvoisin, enseignante-chercheuse à Grenoble Ecole de Management et Jean-François Ponsot, professeur à l’université Grenoble Alpes, nous revenons sur des points essentiels du corpus post-keynésien, puis tentons d’appréhender certains débats économiques à travers le regard post-keynésien.

    L'EURO

    OFCE - L’euro a vingt ans et il s’agirait de grandir Par Jérôme Creel et Francesco Saraceno [1]

    Du haut de ses vingt ans, l’euro aura connu une adolescence difficile. Les divergences croissantes, les politiques d’austérité et leur coût réel, le refus d’accompagner l’austérité dans les pays de la périphérie par des politiques expansionnistes au centre, qui en auraient minimisé l’impact négatif, tout en soutenant l’activité dans la zone euro dans son ensemble et enfin, la reconnaissance tardive du besoin d’intervention, avec une politique monétaire d’assouplissement quantitatif qui a commencé en Europe très en retard par rapport aux autres grands pays, et une relance budgétaire, le plan Juncker, elle aussi tardive et insuffisante, n’ont pas contribué au succès de l’euro.

    LES MARGES

    Observatoire des inégalités - « La marge est partout », entretien avec Samuel Depraz, géographe

    Existe-t-il une « France des marges » ? Est-elle homogène ou plurielle ? Et d’abord, qu’est-ce qu’être en marge ? Un entretien avec Samuel Depraz, géographe à l’Université de Lyon, réalisé par Vincent Riou. Extrait du magazine Society.

    Vous parlez de « France des marges », au pluriel. Pourquoi ?

    Samuel Depraz : Parce que les processus de marginalisation, de mise à l’écart, sont complètement différents en fonction de l’espace concerné. On entend beaucoup parler d’une France en marge, périphérique, qui serait une France rurale, des petites villes, et qui s’opposerait mécaniquement à une autre France, bien intégrée à la mondialisation, connectée, innovante et qui, pour l’essentiel, est la France des métropoles. Comme s’il y avait qu’une sorte de fracture territoriale.

    UBER

    Le Vent se lève - L’uberisation, un retour au XIXème siècle ? – Entretien avec Sarah Abdelnour

    Sarah Abdelnour est sociologue du travail et maîtresse de conférences au laboratoire de recherche IRISSO de l’Université Paris-Dauphine, spécialiste des transformations des formes de travail et d’emploi. Elle est entre autres l’autrice de l’ouvrage Les nouveaux prolétaires, paru en 2012.


    LVSL – En lisant vos articles, on comprend que l’auto-entrepreneuriat a pour cause et pour conséquence la destruction du modèle de l’État-Providence. Pouvez-vous nous faire une chronologie des événements et choix politiques qui nous ont fait passer d’un État-protecteur à un État-responsabilisateur ? En quoi l’Etat, en redéfinissant son périmètre d’action depuis les années 1980, a-t-il encouragé cette transformation?

    Sarah Abdelnour – On identifie globalement un tournant, reconnu par de nombreux historiens et sociologues, entre la fin des années 1970 et le début des années 1980. Il s’agit d’un tournant libéral couplé à la « crise » et à l’augmentation du chômage.

    LA TAXE CARBONE

    OFCE - Les impacts de la fiscalité carbone sur les ménages : les Français, pas tous égaux devant les coups de pompe

    La fiscalité des carburants ne peut expliquer à elle seule le mouvement social des gilets jaunes. Mais elle a fédéré le ressentiment d’une partie de la population française sur la question du pouvoir d’achat et a finalement conduit le gouvernement à renoncer à la hausse programmée de la composante carbone de la taxe intérieure sur la consommation sur les produits énergétiques (Contribution climat énergie, CCE) tout comme le rattrapage de la fiscalité du diesel sur celle de l’essence pour l’année 2019.

    Nous ne reviendrons pas ici sur la question de l’évolution du pouvoir d’achat, (un article récemment paru dans le Portrait social de l’INSEE par des chercheurs de l’OFCE en fournit une analyse suffisamment détaillée), mais nous attacherons plutôt à déterminer l’hétérogénéité des situations et de leur exposition à la fiscalité carbone.

    LA DECROISSSANCE

    Jean Gadrey - Le PIB et sa croissance, c’est un truc de mecs, on le sait. Mais… la décroissance aussi !

    L’idée de ce billet m’est venue en discutant avec deux amies de longue date, Florence et Dominique, de l’article du Monde sur la décroissance (30 novembre), signé de Frédéric Cazenave et Marie Charrel : « Les théories de la décroissance sont-elles vraiment applicables ? ». A priori, c’est invisible en lisant ce texte, tout comme c’est invisible quand on débat avec des « décroissants ». Il faut chausser des lunettes spéciales pour le voir. Voir quoi ? Voir que les hommes sont ultra-majoritaires dans ce récit (neuf sur douze personnes citées). Ce sont les « grands hommes » de la décroissance, comme si pour penser ce concept et écrire de belles choses sur le sujet, il valait mieux avoir un max de testostérone.

    Je me suis dit : c’est peut-être un biais involontaire et accidentel de ce reportage en terre décroissante. Du coup, je suis allé sur Wikipedia, car on y trouve un très long article, bien documenté, sur la décroissance. Et surtout une longue bibliographie, le tout remontant aux années 1970. Et là, c’est pire : sur les 58 spécialistes ou auteurs cités, on ne trouve que 5 femmes.

  • L'Express - Olivier Faure veut que le PS participe au grand débat

    Invité de France 3 dimanche, le patron du Parti socialiste a néanmoins récusé toute alliance avec La République en marche.

    "Oui je souhaite participer à ce grand débat, [...] je demanderai aux militants socialistes d'y apporter leur contribution", annonce Olivier Faure. Invité de Dimanche en politique sur France 3 en partenariat avec L'Express, le premier secrétaire du Parti socialiste a toutefois estimé que tous les partis de gouvernement ont tous "une part de responsabilité" dans la crise sociale qui mine le pays. 

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  • Huffington Post - Aux européennes, Olivier Faure envisage de mener la liste PS

    Après le renoncement de Ségolène Royal et en cas d'absence de rassemblement à gauche, le premier secrétaire du PS pourrait être la tête de liste.

    En quête d'un plan B, le Parti socialiste l'a peut-être sous le nez. Deux jours après que Ségolène Royal a dit ne pas vouloir mener la liste aux élections européennes, le premier secrétaire Olivier Faure a ouvert la porte à sa propre candidature. Sur France 3, le député de Seine-et-Marne a estimé que faute de rassemblement, il pourrait envisager d'être le numéro un du PS pour le scrutin du 26 mai prochain.

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