Benoît Hamon répond aux questions de Patrick Cohen par franceinter
actualité - Page 174
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Benoît Hamon répond aux questions de Patrick Cohen
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Benoît Hamon répond aux questions des auditeurs de France Inter
Benoît Hamon répond aux questions des auditeurs... par franceinter -
Libé - Le PS choisit «l’opposition», même dans l’abstention
Réunis en conseil national, les responsables socialistes ont clairement pris leur distance avec l’exécutif mais gardent la porte ouverte à une abstention de leurs députés lors du vote de confiance. Un choix (aussi) tactique.
..... Le Parti socialiste vient de connaître deux des pires défaites électorales de son histoire. Et pourtant, réunis ce samedi en conseil national - parlement du parti - à quelques pas de l’Assemblée où les députés macronistes se réunissaient le même jour en séminaire, les socialistes en sont sortis avec - presque - l’unanimité sur leur position vis-à-vis du nouveau pouvoir.
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L'actualité des socialistes du 16 au 25 juin (revue de presse hebdomadaire)
A LA UNE
Huffington Post - 5 chantiers urgents pour réinventer une nouvelle gauche
*Voilà désormais l'ensemble de la Gauche au pied du mur, balayée de la représentation populaire.
Par incapacité à comprendre les transformations en cours, à produire des idées nouvelles, à rassembler, voilà désormais l'ensemble de la Gauche au pied du mur, balayée de la représentation populaire!
Mais les Françaises et les Français ont-ils un quelconque intérêt à cette pensée unique du "ni droite ni gauche" qui affaiblit notre démocratie? Car maintenant, qui pour défendre les salariés premiers pointés du doigt par la nouvelle majorité présidentielle? Qui pour refuser cette vision surannée de la verticalité ?
Il y a urgence à inventer la gauche nouvelle, en tournant résolument le dos à ce qui l'a conduite dans l'ornière : la dérive libérale, la démagogie, l'outrance, les guerres picrocholines entre egos ou bien son incapacité à proposer une nouvelle vision du monde.Lors d’un Conseil national, les socialistes ont décidé de se placer « clairement » dans l’opposition à l’exécutif.
Le Parti socialiste passe dans l’opposition. Samedi 24 juin, le Conseil national (le « Parlement » du parti) a adopté à une très grande majorité - environ 85 % des votes -, une résolution indiquant que les socialistes se « situaient clairement dans l’opposition au gouvernement d’Edouard Philippe » et qu’ils ne « voteront pas la confiance à ce gouvernement ».Le Parti socialiste a affirmé "clairement" samedi son appartenance à "l'opposition" à la majorité présidentielle, une dizaine de jours avant le vote de la confiance au gouvernement d'Édouard Philippe.Les députés socialistes sont peu nombreux mais résolus à combattre la majorité présidentielle. Le Parti socialiste a affirmé "clairement" samedi 24 juin son appartenance à "l'opposition" à la majorité présidentielle, une dizaine de jours avant le vote de la confiance au gouvernement d'Édouard Philippe.
POINTS DE VUE/ANALYSES
Le Figaro - Jérôme Sainte-Marie : Une élection sans le peuple ?
Témoignage des fractures du pays, le premier tour des législatives se caractérise par le plus haut taux d'abstention sous la Vème République. Le décryptage de ces élections de Jérôme Sainte-Marie.....
Après le vote de classe du premier tour, nous observons en effet une abstention de classe. Ce qui permet d'ailleurs à certains de dire que les différences sociologiques entre les différents électorats se sont estompées lors des législatives. Certes, mais précisément parce que ce scrutin s'est déroulé non seulement hors sol, car la dimension locale a particulièrement peu compté dans le vote, mais surtout hors peuple. Ainsi, 66% des ouvriers et 61% des employés se sont abstenus, au lieu de 45% des cadres. La jeunesse, si présente dans l'image projetée par le mouvement En Marche!, est en fait restée sur le bord du chemin: 64% des moins de 35 ans se sont abstenus (et encore ce chiffre est minoré par l'importance de la non-inscription parmi eux), au lieu de 35% des plus de 60 ans
Libé - Le socialisme est avant tout une «idée»
Le principal legs du socialisme français est son exigence intellectuelle. Ce mouvement politique est né comme une «idée». Et s’il est au plus mal, c’est sans doute parce qu’il a négligé trop longtemps de repenser ce bagage théorique.
Ils sont nombreux les docteurs à être convoqués au chevet du Parti socialiste. Tous ont la mine sombre, ou enjouée, c’est selon. Mais tous s’accordent sur la gravité du mal qui le ronge. Les plus pessimistes ont déjà revêtu leur tenue de deuil, et annoncent le trépas. Les moins alarmistes tempèrent leur inquiétude par quelques prescriptions sévères grâce auxquelles le malade, très atteint, pourrait néanmoins recouvrer la santé.
Libé - Le renouveau du PS doit passer par ses militants
De jeunes premiers secrétaires de fédérations socialistes ne veulent pas se laisser voler leur «refondation». Ni par d’anciens ministres, ni par de jeunes chefs. Ils souhaitent une réflexion collective, empreinte d’humilité.
Notre parti vient de vivre deux débâcles historiques. Il n’y a pas de place ici pour le déni. La défaite est totale et il faudra donc tout changer, du sol au plafond, la forme comme le fond. Bien évidemment, il faudra faire le bilan du quinquennat et des différentes campagnes, mais il ne faudra pas s’y perdre. Il faudra bien entendu analyser le passé mais pour mieux nous tourner vers l’avenir, avec volonté et avec ambition
Libé - Le PS doit retrouver son humanité
Il ne faut pas se contenter de couper des têtes, mais refonder le parti autour de l’écologie, de l’Europe et de nouvelles formes de redistribution.
Le Parti socialiste (PS) connaît une défaite historique. Face aux défis auxquels il est confronté, il y a plusieurs attitudes. D’abord, c’est celle qui va consister à couper des têtes, et les socialistes jivaros se sont déjà beaucoup exprimés. Je voudrais leur dire, qu’au regard de l’histoire, leurs sabres ne sont que de petits canifs avec des lames émoussées et rouillées. Il y a aussi, comme à chaque défaite, la tentation de l’expliquer uniquement par le fait que nous n’aurions pas été assez à gauche.
Libé - «S’il n’y a pas de clarification au PS sur la confiance, on devient le Parti radical.»
Guillaume Balas eurodéputé PS mardi à Libération
Quel vote pour les députés PS à l’issue du discours de politique générale d’Edouard Philippe le 4 juillet ? L’expression en vigueur depuis mardi à la direction du parti - proposée au conseil national samedi - est : «Ne pas voter la confiance.» «Sauf qu’il faut préciser ! souligne Guillaume Balas, proche de Hamon. On vote contre ou on peut s’abstenir ? Si on s’abstient, les gens diront que les socialistes n’ont rien compris, qu’ils n’ont toujours pas de position claire.»
Les Inrocks - Entretien avec Benoît Hamon : “Je ne me vis pas du tout comme une victime”
Invité au sein de la rédaction des Inrockuptibles, le socialiste Benoît Hamon fait le bilan de ses défaites électorales récentes. Alors qu’il lancera son mouvement le 1er juillet, il esquisse des solutions pour reconstruire une gauche en pleine année zéro.
Après ces législatives, la gauche semble KO debout. Comment expliquez-vous cette déroute idéologique ?
Benoît Hamon – Je pense que la gauche a vécu un long phénomène d’érosion comme lorsqu’une falaise se fragilise et d’un coup, un bloc finit par tomber. A première vue, les résultats des législatives donnent un peu le vertige car la gauche laisse l’impression de disparaître du spectre politique, mais ce n’est pas parce qu’elle ne siège plus à l’Assemblée qu’elle a disparu du paysage.PS
Huffington Post - A l'Assemblée nationale, le Parti socialiste se cherche une utilité
Coincés entre La République en marche et la France insoumise, les députés PS doivent trouver "leur voie" pour "éclairer l'avenir".
Une trentaine pour quoi faire? A l'issue du second tour des législatives, les socialistes se retrouvent dix fois moins nombreux à l'Assemblée que lors des cinq dernières années (voir la carte en bas d'article). Ils sont surtout coincés entre le groupe pléthorique de La République en marche, fort d'un peu plus de 300 membres, et la gauche radicale qui, autour de Jean-Luc Mélenchon, promet d'incarner une opposition sans concession.
Capital - Le PS uni pour refuser la confiance au gouvernement
PARIS (Reuters) - Le bureau national du Parti socialiste s'est entendu mardi pour refuser la confiance au gouvernement d'Edouard Philippe à l'Assemblée nationale, sans lever le voile sur ce qu'il adviendrait des députés qui choisiraient de s'abstenir.
"Aucun des participants n'est allé dans le sens d'aller voter pour la confiance à Édouard Philippe", a déclaré Luc Carvounas, nouveau député du Val-de-Marne, à la sortie du bureau national du parti défait aux élections législatives avec l'élection de 30 députés seulement.
Le Point - Parti socialiste, une journée pour rien (ou presque)
VIDÉOS. Le bureau national du PS et ses députés se sont réunis ce mardi pour définir leur position vis-à-vis du gouvernement Philippe. Aucune ligne claire n'a été tranchée.
Deux jours après la débâcle aux élections législatives, l'heure est à la reconstruction pour le Parti socialiste. En ruine, sans chef après la démission de Jean-Christophe Cambadélis et sans ligne idéologique précise face à la majorité macronienne, le parti à la rose a réuni son bureau national ce mardi matin pour tenter de réinstaurer un semblant de cohésion dans une maison tiraillée entre les pro-Macron, les modérés et les opposants farouches à la politique du chef de l'État.
Après avoir encaissé la plus violente déroute de son histoire lors de ces élections législatives, le Parti socialiste se cherche un avenir.
Le cœur n'y est pas. Sonnés par la débâcle électorale qui a réduit leurs troupes à peau de chagrin, dimanche 18 juin, les socialistes se cherchent un avenir. En ruine au lendemain des élections législatives, le parti est dans un tel état que certains se demandent s'il vaut la peine d'être sauvé. En attendant, les différentes chapelles qui composent le PS avancent quelques idées pour imaginer la suite.
Législatives : le PS disparaît de la carte avec 29 circonscriptions, contre 280 en 2012
Le Parti socialiste voit son nombre de députés divisé par dix dans l'hémicycle. Même s'il devrait être en mesure de former un groupe, il risque d'être marginalisé dans la nouvelle Assemblée.
DROIT DU TRAVAIL
Libé - Réforme du droit du travail : ce que contient le projet de loi d'habilitation
Une semaine avant sa présentation en conseil des ministres, le Monde s’est procuré le projet de loi d’habilitation qui doit autoriser le gouvernement à légiférer par ordonnance pour réformer le droit du travail. Ce texte, soumis au Conseil d’Etat le 14 juin, sera débattu au Parlement mi-juillet. Encore vague, il ne permet pas de lever le voile sur les intentions réelles du gouvernement. Mais il ne ferme pas non plus la porte à des mesures radicales, inspirées par les propositions du patronat.
LOI ANTITERRORISTE
Le texte doit être présenté jeudi en conseil des ministres. Le Conseil d’Etat avait validé l’essentiel de ce projet censé remplacer l’état d’urgence.
Le projet de loi « renforçant la sécurité intérieure et la lutte contre le terrorisme » doit être présenté jeudi 22 juin en conseil des ministres. Défendu par le gouvernement comme un moyen d’organiser une « sortie maîtrisée » de l’état d’urgence, il prévoit de transposer plusieurs de ses outils dans le droit ordinaire. Le Monde a révélé mercredi l’avis du Conseil d’Etat sur ce texte.LES DECODEURS
Le Monde - Age, parité, expérience… explorez le deuxième gouvernement d’Edouard Philippe
Après les élections législatives et les démissions des ministres MoDem, Emmanuel Macron et Edouard Philippe ont largement remanié l’équipe gouvernementale.
Le remaniement était attendu après les élections législatives, qui ont donné une large majorité au mouvement d’Emmanuel Macron, La République en marche, à l’Assemblée nationale. Il a été plus important que prévu après les annonces successives des départs de Richard Ferrand (jusque-là ministre de la cohésion des territoires), de Sylvie Goulard (armées), de François Bayrou (justice) et de Marielle de Sarnez (affaires européennes), cités dans des affaires judiciaires.François Bayrou a demandé mercredi à « ne pas faire partie du prochain gouvernement », son parti étant visé par une enquête préliminaire sur des soupçons d’emplois fictifs.
Trois jours après le second tour des législatives et deux jours après la démission du gouvernement Philippe, c’est l’hécatombe parmi les rangs des ministres issus du MoDem. Mardi 20 juin, la ministre des armées, Sylvie Goulard a demandé à ne pas faire partie du prochain gouvernement. Dans un communiqué, elle fait part de sa volonté de démontrer sa « bonne foi » quant à l’enquête préliminaire visant son parti.Plus de 65 millions de personnes étaient déplacées contre leur gré à la fin de 2016, selon le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés.
Dans le monde, 65,5 millions de personnes étaient déplacées contre leur gré, à la fin de 2016, selon les derniers chiffres diffusés par le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), à l’occasion de la Journée mondiale des réfugiés, le 20 juin.CROISSANCELibé - Croissance : le tournant de la vigueur
L’Insee prédit une hausse du produit intérieur brut de 1,6 % cette année en France. Portée par plusieurs secteurs, la progression de l’activité devrait participer au recul du chômage. Des incertitudes persistent malgré tout.
LA GAUCHE
The Conversation, - Demain, la gauche ?
Dans le monde entier, les systèmes politiques sont entrés dans une phase de mutation profonde, illustrant le thème de la modernité liquide cher au sociologue Zygmunt Bauman, récemment disparu : ils se liquéfient et changent, vite, de façon imprévisible. C’est ainsi que les partis classiques connaissent un désamour dont la France a donné une illustration saisissante lors des élections présidentielles, puis législatives – quasi disparition du Parti socialiste (PS), ainsi que d’Europe Écologie les Verts, décomposition du parti Les Républicains.
ANTI-RACISME
Alain Jakubowicz - Les nouveaux racistes sont de sortie, surtout en période électorale.
Depuis le 1er tour des élections législatives, ils parviennent mal à cacher, notamment sur les réseaux sociaux, leur véritable nature. Les mots qu’ils emploient traduisent parfaitement une idéologie du ressentiment et de la haine où la connivence avec l’islam politique est à peine voilée désormais.
Dimanche soir, les résultats à peine connus, on pouvait lire sur la page Facebook de Houria Bouteldja, porte-parole du Parti des Indigènes de la République, une profession de foi édifiante
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Stéphane Le Foll ne veut pas d'"opposition radicale" des députés PS à la majorité
Le Foll ne veut pas d'"opposition radicale" des... par BFMTV -
François Kalfon : "Il est impossible de voter la confiance à Emmanuel Macron"
François Kalfon : "Il est impossible de voter... par Europe1fr -
Appel pour une Gauche Nouvelle
Par incapacité à comprendre les transformations en cours, à produire des idées nouvelles, à rassembler, voilà désormais l’ensemble de la Gauche au pied du mur, balayée de la représentation populaire !
Mais les françaises et les français ont-ils un quelconque intérêt à cette pensée unique du « ni droite ni gauche » qui affaiblit notre démocratie ? Car maintenant, qui pour défendre les salariés premiers pointés du doigt par la nouvelle majorité présidentielle ? Qui pour refuser cette vision surannée de la verticalité ?
Il y a urgence à inventer la gauche nouvelle, en tournant résolument le dos à ce qui l’a conduite dans l’ornière : la dérive libérale, la démagogie, l’outrance, les guerres picrocholines entre egos ou bien son incapacité à proposer une nouvelle vision du monde.
Qu’est-ce qui nous rassemble aujourd’hui ?
Incontestablement nos valeurs. Celles qui nous font avoir le souci de la personne humaine, de sa dignité, de son intégrité, de son émancipation, de sa participation au destin commun. Celles qui nous font placer l’égalité au cœur de tout projet. Celles qui nous amènent à lutter contre les discriminations, à agir pour davantage de solidarités, en faveur de la laïcité, de la souveraineté populaire, de la cohésion sociale.
Avons-nous un destin commun ?
Nous sommes fiers de toutes les avancées démocratiques, des progrès civiques, des conquêtes sociales que la Gauche a contribué à installer. Mais le passé ne nous exonère pas des efforts pour inventer notre avenir. Les défis sont immenses : bouleversements économiques, extrême mobilité des ressources financières, réchauffement climatique, raréfaction des ressources naturelles, nouvelles circulations humaines, protection des libertés individuelles et publiques, sûreté dans un contexte de menace terroriste.
Quels sont les principes qui nous guident ?
Nous sommes constamment attentifs à protéger les biens communs contre les lois du marché, à mieux partager le travail et les richesses, à défendre les plus fragiles, à créer de nouveaux droits plutôt que d’en détruire.
Il nous appartient d’inventer de nouvelles protections. La libération de l’innovation entrepreneuriale, sociétale, technologique, éducative doit se conjuguer avec la défense de notre modèle « Made in France » : un système de santé et de protection sociale efficace, un modèle de retraite solidaire, une exception culturelle affirmée, un savoir-faire de l’artisanat et des PME.
Nous partons du principe que l’économie n’est pas nécessairement brutale, qu’elle gagne à être collaborative, circulaire, en circuit court. Nous voulons inventer une société qui a du sens en dehors de la valeur de l’argent. Nous avons la conviction que l’écologie doit être notre priorité. Être de gauche, c’est faire le choix de la croissance écologiquement soutenable pour les sociétés humaines : par souci de justice envers les générations futures, et parce que les tensions sur nos ressources aggravent les inégalités sociales .
L’Europe est-elle compatible avec ce besoin de protections ?
A Gauche, nous sommes fondamentalement européens mais pas à n’importe quel prix ! Notre préalable est de changer l’Europe. Nous ne voulons plus de cette Europe de l’austérité qui renonce à réguler la finance et les banques. Nous ne voulons plus de cette Europe des traités technocratiques où quand les citoyens disent « non » c’est malgré tout le « oui » qui l’emporte. Nous voulons une Europe de l’harmonisation sociale, fiscale et environnementale, qui intègre de véritables politiques de relance au profit du désenclavement des territoires et des transitions énergétiques et numériques.
Avons-nous le désir de porter un projet fédérateur ?
La Gauche doit être populaire. Elle doit renouer le dialogue avec toutes les couches de la société. Pour aller mieux, la France a besoin de tous les siens, des plus vulnérables comme des plus forts, de ceux qui vont bien comme de ceux qui décrochent.
Dans les métropoles comme dans les campagnes, dans les banlieues comme dans les territoires périurbains, chacun partage le même espoir : un emploi, un logement à prix décent, une égalité des chances réelle, une cohésion sociale et territoriale qui passe notamment par la redynamisation des cœurs de ville, la réindustrialisation, la présence forte des services publics et le déploiement d’infrastructures de transports suffisantes.
Quelle rénovation démocratique et citoyenne ?
C’est par l’alliance des territoires, par l’énergie des citoyens que nous repartirons du bon pied. Notre pays souffre de trop de verticalité, d’excès de centralisme. Un des combats de la Gauche sera de faire respirer notre démocratie, d’insuffler davantage d’horizontalité, de logiques collaboratives, d’innovations ascendantes. Il nous faudra plaider pour une nouvelle République, plus représentative, plus parlementaire, davantage à l’écoute et décentralisée.
Inventer la Gauche Nouvelle, c’est refuser le conservatisme des positions sociales, économiques, politiques et culturelles. Voilà pourquoi nous lançons un appel à tous ceux qui souhaitent peser sur le destin de notre nation.
Cinq chantiers sont prioritaires pour mettre fin à l’atomisation de notre société et de nos territoires :
– Les nouvelles protections dans le monde du travail dans tous ses états
– Une République unitaire plutôt que des territoires patchworks
– Une économie collaborative qui produise une croissance écologiquement soutenable
– LES nouvelles régulations internationales face aux lobbys
– Une 6ème République où les citoyens, tous les citoyens reprennent leurs droits.
Ces ateliers seront décentralisés sur tous les territoires, participatifs et déboucheront notamment sur l’élaboration de livres numériques. Il y a urgence à inventer la Gauche Nouvelle. C’est ensemble que nous le ferons, forts de nos expériences multiples qu’elles soient politiques, professionnelles, associatives, syndicales, universitaires, entrepreneuriales…
Rejoignez-nous !
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Conférence de presse de Rachid Temal suite au conseil national "Nous sommes clairement dans l'opposition et nous ne voterons pas la confiance au gouvernement"
Conférence de presse de Rachid Temal suite au... par PartiSocialiste -
L'actualité des socialistes du 16 au 25 juin (revue de presse hebdomadaire)
A LA UNE
Huffington Post - 5 chantiers urgents pour réinventer une nouvelle gauche
*Voilà désormais l'ensemble de la Gauche au pied du mur, balayée de la représentation populaire.
Par incapacité à comprendre les transformations en cours, à produire des idées nouvelles, à rassembler, voilà désormais l'ensemble de la Gauche au pied du mur, balayée de la représentation populaire!
Mais les Françaises et les Français ont-ils un quelconque intérêt à cette pensée unique du "ni droite ni gauche" qui affaiblit notre démocratie? Car maintenant, qui pour défendre les salariés premiers pointés du doigt par la nouvelle majorité présidentielle? Qui pour refuser cette vision surannée de la verticalité ?
Il y a urgence à inventer la gauche nouvelle, en tournant résolument le dos à ce qui l'a conduite dans l'ornière : la dérive libérale, la démagogie, l'outrance, les guerres picrocholines entre egos ou bien son incapacité à proposer une nouvelle vision du monde.Lors d’un Conseil national, les socialistes ont décidé de se placer « clairement » dans l’opposition à l’exécutif.
Le Parti socialiste passe dans l’opposition. Samedi 24 juin, le Conseil national (le « Parlement » du parti) a adopté à une très grande majorité - environ 85 % des votes -, une résolution indiquant que les socialistes se « situaient clairement dans l’opposition au gouvernement d’Edouard Philippe » et qu’ils ne « voteront pas la confiance à ce gouvernement ».Le Parti socialiste a affirmé "clairement" samedi son appartenance à "l'opposition" à la majorité présidentielle, une dizaine de jours avant le vote de la confiance au gouvernement d'Édouard Philippe.Les députés socialistes sont peu nombreux mais résolus à combattre la majorité présidentielle. Le Parti socialiste a affirmé "clairement" samedi 24 juin son appartenance à "l'opposition" à la majorité présidentielle, une dizaine de jours avant le vote de la confiance au gouvernement d'Édouard Philippe.
POINTS DE VUE/ANALYSES
Le Figaro - Jérôme Sainte-Marie : Une élection sans le peuple ?
Témoignage des fractures du pays, le premier tour des législatives se caractérise par le plus haut taux d'abstention sous la Vème République. Le décryptage de ces élections de Jérôme Sainte-Marie.....
Après le vote de classe du premier tour, nous observons en effet une abstention de classe. Ce qui permet d'ailleurs à certains de dire que les différences sociologiques entre les différents électorats se sont estompées lors des législatives. Certes, mais précisément parce que ce scrutin s'est déroulé non seulement hors sol, car la dimension locale a particulièrement peu compté dans le vote, mais surtout hors peuple. Ainsi, 66% des ouvriers et 61% des employés se sont abstenus, au lieu de 45% des cadres. La jeunesse, si présente dans l'image projetée par le mouvement En Marche!, est en fait restée sur le bord du chemin: 64% des moins de 35 ans se sont abstenus (et encore ce chiffre est minoré par l'importance de la non-inscription parmi eux), au lieu de 35% des plus de 60 ans
Libé - Le socialisme est avant tout une «idée»
Le principal legs du socialisme français est son exigence intellectuelle. Ce mouvement politique est né comme une «idée». Et s’il est au plus mal, c’est sans doute parce qu’il a négligé trop longtemps de repenser ce bagage théorique.
Ils sont nombreux les docteurs à être convoqués au chevet du Parti socialiste. Tous ont la mine sombre, ou enjouée, c’est selon. Mais tous s’accordent sur la gravité du mal qui le ronge. Les plus pessimistes ont déjà revêtu leur tenue de deuil, et annoncent le trépas. Les moins alarmistes tempèrent leur inquiétude par quelques prescriptions sévères grâce auxquelles le malade, très atteint, pourrait néanmoins recouvrer la santé.
Libé - Le renouveau du PS doit passer par ses militants
De jeunes premiers secrétaires de fédérations socialistes ne veulent pas se laisser voler leur «refondation». Ni par d’anciens ministres, ni par de jeunes chefs. Ils souhaitent une réflexion collective, empreinte d’humilité.
Notre parti vient de vivre deux débâcles historiques. Il n’y a pas de place ici pour le déni. La défaite est totale et il faudra donc tout changer, du sol au plafond, la forme comme le fond. Bien évidemment, il faudra faire le bilan du quinquennat et des différentes campagnes, mais il ne faudra pas s’y perdre. Il faudra bien entendu analyser le passé mais pour mieux nous tourner vers l’avenir, avec volonté et avec ambition
Libé - Le PS doit retrouver son humanité
Il ne faut pas se contenter de couper des têtes, mais refonder le parti autour de l’écologie, de l’Europe et de nouvelles formes de redistribution.
Le Parti socialiste (PS) connaît une défaite historique. Face aux défis auxquels il est confronté, il y a plusieurs attitudes. D’abord, c’est celle qui va consister à couper des têtes, et les socialistes jivaros se sont déjà beaucoup exprimés. Je voudrais leur dire, qu’au regard de l’histoire, leurs sabres ne sont que de petits canifs avec des lames émoussées et rouillées. Il y a aussi, comme à chaque défaite, la tentation de l’expliquer uniquement par le fait que nous n’aurions pas été assez à gauche.
Libé - «S’il n’y a pas de clarification au PS sur la confiance, on devient le Parti radical.»
Guillaume Balas eurodéputé PS mardi à Libération
Quel vote pour les députés PS à l’issue du discours de politique générale d’Edouard Philippe le 4 juillet ? L’expression en vigueur depuis mardi à la direction du parti - proposée au conseil national samedi - est : «Ne pas voter la confiance.» «Sauf qu’il faut préciser ! souligne Guillaume Balas, proche de Hamon. On vote contre ou on peut s’abstenir ? Si on s’abstient, les gens diront que les socialistes n’ont rien compris, qu’ils n’ont toujours pas de position claire.»
Les Inrocks - Entretien avec Benoît Hamon : “Je ne me vis pas du tout comme une victime”
Invité au sein de la rédaction des Inrockuptibles, le socialiste Benoît Hamon fait le bilan de ses défaites électorales récentes. Alors qu’il lancera son mouvement le 1er juillet, il esquisse des solutions pour reconstruire une gauche en pleine année zéro.
Après ces législatives, la gauche semble KO debout. Comment expliquez-vous cette déroute idéologique ?
Benoît Hamon – Je pense que la gauche a vécu un long phénomène d’érosion comme lorsqu’une falaise se fragilise et d’un coup, un bloc finit par tomber. A première vue, les résultats des législatives donnent un peu le vertige car la gauche laisse l’impression de disparaître du spectre politique, mais ce n’est pas parce qu’elle ne siège plus à l’Assemblée qu’elle a disparu du paysage.PS
Huffington Post - A l'Assemblée nationale, le Parti socialiste se cherche une utilité
Coincés entre La République en marche et la France insoumise, les députés PS doivent trouver "leur voie" pour "éclairer l'avenir".
Une trentaine pour quoi faire? A l'issue du second tour des législatives, les socialistes se retrouvent dix fois moins nombreux à l'Assemblée que lors des cinq dernières années (voir la carte en bas d'article). Ils sont surtout coincés entre le groupe pléthorique de La République en marche, fort d'un peu plus de 300 membres, et la gauche radicale qui, autour de Jean-Luc Mélenchon, promet d'incarner une opposition sans concession.
Capital - Le PS uni pour refuser la confiance au gouvernement
PARIS (Reuters) - Le bureau national du Parti socialiste s'est entendu mardi pour refuser la confiance au gouvernement d'Edouard Philippe à l'Assemblée nationale, sans lever le voile sur ce qu'il adviendrait des députés qui choisiraient de s'abstenir.
"Aucun des participants n'est allé dans le sens d'aller voter pour la confiance à Édouard Philippe", a déclaré Luc Carvounas, nouveau député du Val-de-Marne, à la sortie du bureau national du parti défait aux élections législatives avec l'élection de 30 députés seulement.
Le Point - Parti socialiste, une journée pour rien (ou presque)
VIDÉOS. Le bureau national du PS et ses députés se sont réunis ce mardi pour définir leur position vis-à-vis du gouvernement Philippe. Aucune ligne claire n'a été tranchée.
Deux jours après la débâcle aux élections législatives, l'heure est à la reconstruction pour le Parti socialiste. En ruine, sans chef après la démission de Jean-Christophe Cambadélis et sans ligne idéologique précise face à la majorité macronienne, le parti à la rose a réuni son bureau national ce mardi matin pour tenter de réinstaurer un semblant de cohésion dans une maison tiraillée entre les pro-Macron, les modérés et les opposants farouches à la politique du chef de l'État.
Après avoir encaissé la plus violente déroute de son histoire lors de ces élections législatives, le Parti socialiste se cherche un avenir.
Le cœur n'y est pas. Sonnés par la débâcle électorale qui a réduit leurs troupes à peau de chagrin, dimanche 18 juin, les socialistes se cherchent un avenir. En ruine au lendemain des élections législatives, le parti est dans un tel état que certains se demandent s'il vaut la peine d'être sauvé. En attendant, les différentes chapelles qui composent le PS avancent quelques idées pour imaginer la suite.
Législatives : le PS disparaît de la carte avec 29 circonscriptions, contre 280 en 2012
Le Parti socialiste voit son nombre de députés divisé par dix dans l'hémicycle. Même s'il devrait être en mesure de former un groupe, il risque d'être marginalisé dans la nouvelle Assemblée.
DROIT DU TRAVAIL
Libé - Réforme du droit du travail : ce que contient le projet de loi d'habilitation
Une semaine avant sa présentation en conseil des ministres, le Monde s’est procuré le projet de loi d’habilitation qui doit autoriser le gouvernement à légiférer par ordonnance pour réformer le droit du travail. Ce texte, soumis au Conseil d’Etat le 14 juin, sera débattu au Parlement mi-juillet. Encore vague, il ne permet pas de lever le voile sur les intentions réelles du gouvernement. Mais il ne ferme pas non plus la porte à des mesures radicales, inspirées par les propositions du patronat.
LOI ANTITERRORISTE
Le texte doit être présenté jeudi en conseil des ministres. Le Conseil d’Etat avait validé l’essentiel de ce projet censé remplacer l’état d’urgence.
Le projet de loi « renforçant la sécurité intérieure et la lutte contre le terrorisme » doit être présenté jeudi 22 juin en conseil des ministres. Défendu par le gouvernement comme un moyen d’organiser une « sortie maîtrisée » de l’état d’urgence, il prévoit de transposer plusieurs de ses outils dans le droit ordinaire. Le Monde a révélé mercredi l’avis du Conseil d’Etat sur ce texte.LES DECODEURS
Le Monde - Age, parité, expérience… explorez le deuxième gouvernement d’Edouard Philippe
Après les élections législatives et les démissions des ministres MoDem, Emmanuel Macron et Edouard Philippe ont largement remanié l’équipe gouvernementale.
Le remaniement était attendu après les élections législatives, qui ont donné une large majorité au mouvement d’Emmanuel Macron, La République en marche, à l’Assemblée nationale. Il a été plus important que prévu après les annonces successives des départs de Richard Ferrand (jusque-là ministre de la cohésion des territoires), de Sylvie Goulard (armées), de François Bayrou (justice) et de Marielle de Sarnez (affaires européennes), cités dans des affaires judiciaires.François Bayrou a demandé mercredi à « ne pas faire partie du prochain gouvernement », son parti étant visé par une enquête préliminaire sur des soupçons d’emplois fictifs.
Trois jours après le second tour des législatives et deux jours après la démission du gouvernement Philippe, c’est l’hécatombe parmi les rangs des ministres issus du MoDem. Mardi 20 juin, la ministre des armées, Sylvie Goulard a demandé à ne pas faire partie du prochain gouvernement. Dans un communiqué, elle fait part de sa volonté de démontrer sa « bonne foi » quant à l’enquête préliminaire visant son parti.Plus de 65 millions de personnes étaient déplacées contre leur gré à la fin de 2016, selon le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés.
Dans le monde, 65,5 millions de personnes étaient déplacées contre leur gré, à la fin de 2016, selon les derniers chiffres diffusés par le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), à l’occasion de la Journée mondiale des réfugiés, le 20 juin.CROISSANCELibé - Croissance : le tournant de la vigueur
L’Insee prédit une hausse du produit intérieur brut de 1,6 % cette année en France. Portée par plusieurs secteurs, la progression de l’activité devrait participer au recul du chômage. Des incertitudes persistent malgré tout.
LA GAUCHE
The Conversation, - Demain, la gauche ?
Dans le monde entier, les systèmes politiques sont entrés dans une phase de mutation profonde, illustrant le thème de la modernité liquide cher au sociologue Zygmunt Bauman, récemment disparu : ils se liquéfient et changent, vite, de façon imprévisible. C’est ainsi que les partis classiques connaissent un désamour dont la France a donné une illustration saisissante lors des élections présidentielles, puis législatives – quasi disparition du Parti socialiste (PS), ainsi que d’Europe Écologie les Verts, décomposition du parti Les Républicains.
ANTI-RACISME
Alain Jakubowicz - Les nouveaux racistes sont de sortie, surtout en période électorale.
Depuis le 1er tour des élections législatives, ils parviennent mal à cacher, notamment sur les réseaux sociaux, leur véritable nature. Les mots qu’ils emploient traduisent parfaitement une idéologie du ressentiment et de la haine où la connivence avec l’islam politique est à peine voilée désormais.
Dimanche soir, les résultats à peine connus, on pouvait lire sur la page Facebook de Houria Bouteldja, porte-parole du Parti des Indigènes de la République, une profession de foi édifiante
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Parti socialiste : le choix de l'opposition
Parti socialiste : le choix de l'opposition par francetvinfo -
Le Monde - Abstention : et si on notait tous les candidats au lieu de voter pour un seul ?