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Tribune - Page 18

  • Le Monde - La baisse du pétrole permet d’investir dans les transports publics Par Bruno Gazeau (président de la Fédération nationale des associations d’usagers des transports (FNAUT)) et Jean Sivardière (Vice-Président de la Fédération Nationale des Assoc

    Tous les grands pays – Allemagne, Grande-Bretagne, Etats-Unis, Japon, Chine – investissent massivement dans leur système de transport collectif, une démarche écologique et créatrice d’emplois. Seule la France reste à l’écart de ce mouvement général, malgré l’adoption d’une loi sur la transition énergétique et la persistance d‘un chômage de masse.

    Pourtant, la demande actuelle de transport collectif est mal satisfaite dans notre pays. Les transports urbains sont saturés dans les zones densément urbanisées et restent sous-développés ailleurs ; l’offre commence à se contracter dans de nombreuses villes ; le réseau ferroviaire classique est dégradé et des fermetures de lignes interviennent peu à peu au détriment des relations interrégionales ; l’extension du réseau des lignes à grande vitesse est bloquée au-delà des réalisations en cours.

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  • Mediapart, le blog d'Yves Quiniou - Une erreur de Badiou

    Alain Badiou vient de commettre une erreur de jugement énorme à propos de l'islam, participant de cette étrange démission des intellectuels face à lui. Je me dois de lui répondre.

    Alain Badiou vient de commettre une erreur de jugement énorme, dans une interview à Libération, à propos de l'islam. "C'est la fascisation qui islamise et non l'islam qui fascise" dit il superbement, je veux dire: avec un aplomb incroyable.....

    Mais dans ce cas, il se trompe totalement et j'avoue ne pas comprendre l'origine de cette erreur à la fois politique et théorique. C'est l'occasion pour moi d'insister sur une appréciation négative de l'islam que j'ai déjà eu l'occasion d'exprimer sur ce blog et que, en face de l'actualité renouvellée de ses méfaits, je me sens en devoir absolu, en tant qu'intellectuel progressiste, de rappeler - d'autant que j'ai eu l'occasion d'approfondir ma compréhension de l'islam en lisant un livre du regretté Meddeb - Sortir de la malédiction. L'isam entre civilisation et barbarie - et un ouvrage d'une intelligence impitoyable d'Adonis, grand poète syrien, Violence et islam (un entretien avec une psychanalyste de culture musulmane).

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  • Le Monde - La déchéance de nationalité, un aveu de faiblesse Par Stéphane Malandrin

    Lors de son discours du Bourget, François Hollande, qui était alors candidat, s’engageait à prendre soin de la jeunesse et c’est une des raisons pour laquelle j’ai voté pour lui — comme mes parents, mon frère, ma sœur, mes cousins. Aujourd’hui, il souhaite que soit déchu de la nationalité française les gamins, nés de parents étrangers, qui sont devenus terroristes.

    Est-ce que par hasard, il ne prendrait pas le problème à l’envers ? Est-ce que par hasard, il ne serait pas en train de signer-là le plus cinglant aveu d’impuissance qu’un président en exercice puisse commettre ? Est-ce que par hasard, il ne serait pas simplement en train de nous dire qu’il ne peut rien faire pour cette jeunesse française qui se sent parfois tellement mal qu’elle préfère s’autodétruire et détruire tout ce qui est autour d’elle plutôt que d’essayer de vivre, ici, dans cette partie du monde qui n’est peut-être pas la plus opulente de toutes, certes, mais l’une des plus opulentes ?

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  • Libé - Appel Pour une primaire à gauche

    Thomas Piketty, Daniel Cohn-Bendit, Yannick Jadot, Marie Desplechin..., «Libération» se joint à eux pour demander l'organisation d'une grande primaire à gauche avant 2017.

    «Nous refusons la passivité face à l’abstention, au vote Front national et à la droitisation de la société. Nous refusons les renoncements face aux inégalités sociales, à la dégradation environnementale, aux discriminations et à l’affaissement démocratique. Nous refusons la paralysie de nos institutions.

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    Initiateurs et premiers signataires. Julia Cagé, économiste; Daniel Cohn-Bendit, Européen; Mariette Darrigrand, sémiologue; Marie Desplechin, écrivaine; Guillaume Duval, journaliste; Romain Goupil, cinéaste; Yannick Jadot, député européen; Hervé Le Bras, historien et démographe; Dominique Méda, sociologue; Thomas Piketty, économiste; Michel Wieviorka, sociologue.

  • Pascal Engel : « Non Giorgio Agamben, on peut lutter contre le terrorisme sans perdre notre liberté »

    On a souvent constaté que certaines doctrines typiquement réactionnaires étaient partagées par la pensée révolutionnaire. Ainsi le rejet des droits de l’homme, le relativisme et l’historicisme, le refus de la démocratie formelle et de la raison abstraite ont été autant des composantes de la pensée marxiste que de celle des « antimodernes » et des « anti-Lumières ». La pensée postmoderne, qui se veut ultra-individualiste et antiautoritaire, partage avec la pensée réactionnaire nombre de thèses : le culturalisme relativiste, l’anti-rationalisme et le primat de l’émotion, le refus de la démocratie libérale ou l’idée que le droit n’est qu’un travestissement des rapports de force. Le relativisme s’appliquait autrefois aux valeurs morales. Il s’est étendu aux valeurs intellectuelles, comme la vérité et l’objectivité. Celles-ci ne se donnent plus que sous des « régimes de vérité » : on leur fait subir une diète. Sans doute est-ce la raison de la fascination exercée sur la gauche contemporaine par des auteurs jadis jugés réactionnaires comme Nietzsche, qui soupçonnait la volonté de savoir de masquer celle de pouvoir ou Carl Schmitt, qui reprenait à Barrès la distinction de l’ami et de l’ennemi, pour ne rien dire de Heidegger. Par un jeu de bascule, au moment même où ces penseurs devenaient les incontournables de la pensée radicale, les principes de la pensée traditionnellement progressiste – tels le respect des valeurs universelles de vérité et de justice – sont devenus des thématiques conservatrices. En va-t-il des idées comme du climat, qui nous fait aller à la plage en décembre et grelotter en mai ?

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  • Mediapart : Cinquante nuances de bi-nationalité

    A l'initiative d'Hélène Conway-Mouret, Sénatrice, représentant les Français établis hors de France, ce texte qui  prend en compte la situation de 3 millions de Français apporte un nouvel élément au débat car la proposition de déchéance de nationalité remet en question le droit du sang, telle que présentée aujourd'hui. Le texte est signé par tous les parlementaires appartenant à tous les courants et les élus de l'AFE de gauche.

    La France demeure un pays à taille et population modestes. Ellle n'en est pas moins une terre d'accueil depuis des siècles qui connaît ainsi les avantages de la mobilité et du métissage dans ce qu'ils apportent d'enrichissement culturel et d'ouverture au monde. C'est aussi grâce à cela qu'elle maintient sa place parmi les nations qui sont écoutées et continuent à jouer un rôle au plan international alors qu'elle peut paraître bien frêle auprès de certains pays continents dont les économies l'ont dépassée depuis longtemps. La France est également cette nation dont les savoir-faire et le savoir-être sont appréciés et les Français qui partent à la conquête du monde savent les valoriser. Ils emportent avec eux ce que l'on aime de notre ambition universelle et des valeurs qui la portent.

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  • Libé - Vivre en démocratie après les attentats Par un collectif — 18 décembre 2015

    Américains, Tunisiens, Belges ou Français, des intellectuels rappellent la nécessité de ne pas céder à la terreur et à l’urgence sécuritaire. Nous devons apprendre à vivre dans des démocraties vulnérables. Seule cette vitalité politique ordinaire, terreau de la culture démocratique, évitera toute paralysie.

    France - Olivier Abel (Faculté de Théologie protestante, Montpellier), Fethi Benslama (Université Paris VII), Florence Jany-Catrice (Université de Lille), Jean-Louis Laville (CNAM), Dominique Méda (Université Paris-Dauphine), Claire Nouvian (Bloom, directrice), Miranda Richmond-Mouillot (écrivaine), Anne Salmon (Université de Lorraine), Michel Serres (Académie française), Etienne Tassin (Université Paris VII), Hélène Thiollet (Sciences Po Paris)

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  • Libé - Déchéance de nationalité : et si on faisait du droit ? Par Dominique Rousseau, Professeur de droit public à l’université Panthéon-Sorbonne, Paris-I

    Contrairement à ce qu'avance le gouvernement, nul n'est besoin de modifier la Constitution pour étendre cette mesure. Une loi ordinaire suffit.

    Quand le politique s’emballe, le droit peut être emporté dans la tourmente. Il peut aussi, il doit même surtout mettre de l’ordre dans le débat, dompter les transports et ramener les choses au niveau de la compréhension humaine. Ainsi en est-il de la controverse constitutionnelle relative à la déchéance de nationalité. Petits exercices pratiques.

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  • Libé - Terroristes français : une géographie sociale accablante Par Pierre Beckouche, Professeur à l'université Paris I Panthéon Sorbonne

    De Mohamed Merah à Amedy Coulibaly en passant par les frères Abdeslam, ces jihadistes viennent de communes pauvres et surtout de zones urbaines sensibles.

    De l’«apartheid social» après les attentats de janvier, au «aucune excuse sociale, sociologique et culturelle» après ceux de novembre, le Premier ministre a balayé le champ des questions posées à la nation par les attentats de 2015. Mais, s’il ne faut pas pardonner, il reste à expliquer et là, le désarroi est grand. Fin novembre, le président du CNRS, Alain Fuchs, a adressé à tous les chercheurs de France un appel à propositions pour mieux comprendre. Les propositions de recherches complémentaires, qui remonteront de cette consultation, porteront sans doute sur le rôle du wahhabisme dans l’émergence de l’islamisme, sur le suivisme géostratégique européen à l’égard des Etats-Unis et notre complaisance à l’égard de l’Arabie Saoudite, ou encore sur l’européanisation nécessaire des services de sécurité.

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  • Pierre Rosanvallon: «Consternation et vive inquiétude»

    Professeur au Collège de France, mais aussi acteur et témoin de la gauche, l’historien Pierre Rosanvallon réagit au projet d’inscrire dans la Constitution la déchéance de nationalité qui, écrit-il, « me consterne et m’inquiète beaucoup pour l’avenir ».

    Le projet d’inscrire dans la Constitution, après moult atermoiements,  la déchéance de nationalité pour les bi-nationaux nés français et ayant grandi en France me consterne. Et m’inquiète beaucoup pour l’avenir. Pour plusieurs raisons.

    Une raison d’efficacité d’abord. Cela n’aura évidemment aucun effet dissuasif pour les terroristes (voire même le contraire). Ce serait d’ailleurs la même chose pour le rétablissement de la peine d’indignité nationale dont certains ont parlé. Celle-ci n’aurait en effet de sens que pour des personnes bien intégrées pour lesquelles la bonne réputation est un capital social. Elle serait par exemple adaptée pour un Jérôme Cahuzac qui a trahi la confiance publique et s’est déshonoré en commettant l’équivalent d’un crime de « lèse-démocratie », pas pour ceux qui s’enorgueillissent de leur position de rupture radicale.

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  • Terrorisme : punir n’est pas déchoir et déchoir n’est pas punir Par Patrick KLUGMAN, Avocat de nombreuses victimes de terrorisme et adjoint à la mairie de Paris (PS) — 24 décembre 2015

    Le projet de déchéance de nationalité pour les terroristes heurte les principes les mieux établis sans offrir une once de sécurité supplémentaire. Pis, il réjouirait presque ceux qu’il entend punir.

    Elu socialiste et avocat de très nombreuses victimes d’actes de terrorisme ou de leur famille, j’aurais sans doute dû me réjouir du projet d’extension de la déchéance de la nationalité annoncée par le président de la République le 16 novembre dernier devant le Congrès.

    Il n’en est rien, précisément parce que, confronté à la difficulté de juger les terroristes et leurs complices, je mesure combien ce projet est contre-nature : il heurte les principes les mieux établis sans offrir une once de sécurité supplémentaire. Pis, il réjouirait presque ceux qu’il entend punir !

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